Lucifer n’était sorti de sa bulle de souffrance et de solitude que quelques temps plus trop. Il était encore un peu perdu au milieu de tout cela, mais il savait ce qu’il voulait. Suite à sa rencontre avec Stolas, l’ancien ange déchu n’avait pas perdu de temps – il en avait déjà assez perdu comme ça avec sa dépression – pour contacter cette personne qu’il lui avait chaudement recommander pour l’aider dans cette quête de retrouve sa fille et son épouse. Tout ce qui lui restait finalement. Le lambeaux effilés de ses rêves abandonnés cachaient peut-être la silhouette de deux rêves encore bien présents. Des rêves qu’il avait cru perdu, mais qui étaient ô combien précieux pour l’ancien ange déchu.
Suite à un premier contact avec cette personne, ils s’étaient donné rendez vous dans un café, le nom était étrange au goût de l’homme. Il avait bien faillit arrivé en retard, la notion du temps, ce n’était pas vraiment ça de gagner quand il était dans ce genre de situation. Comme toujours, il portait un costume assez simple et avait plaqué un sourire sur ses lèvres alors qu’il poussa la porte du café… Ça lui faisait bizarre d’entrer dans ce genre d’endroit, lui qui s’était contenter de survie jusqu’à maintenant. Un peu tendu, il pris quand même de saluer tout le monde d’un simple signe de tête. Sans attendre qu’on l’y invite, il s’était alors installer à une table un peu en retrait. Pas que ce qu’il faisait soit illégal, c’était juste qu’il pensait qu’ils seraient plus tranquille pour parler de ce travail ici.
Quand on vint à lui, Lucifer commanda un Latte Caramel, ainsi que des beignets aux pommes. Avant que l’employé ne s’éloigne, il le retint d’un geste ;
« J’attends quelqu’un, si vous voulez bien rediriger vers moi quelqu’un qui chercherait Lucifer Morningstar. »
Puis, il laissa la personne retourner à son travail. Il ne savait pas encore vraiment ce qu’il devait penser de ce « détective » - il avait très vite compris qu’il n’en était pas vraiment un – mais si Stolas lui disait qu’il pouvait avoir confiance en lui, il était prêt à essayer. Après tout, ce n’était pas comme si il voyait quelqu’un d’autre qui aurait pu l’aider ou le conseiller… personne de son passé en tout cas. Pas qu’il crachait sur cette aide. Non, non. Certainement pas. C’était juste qu’il était un peu… contrarié – pour ne pas dire blessé dans son orgueil – de demander de l’aide ainsi. Mais pour le coup, c’était le résultat qui comptait, pas le moyen d’y parvenir.
En tout cas, ce fut le moment idéale pour qu’on lui apporte ce qu’il avait commandé. Il n’avait rien commander pour son futur interlocuteur. Cela ne voulait pas dire qu’il ne comptait pas lui payer ses consommation. Si il devait faire ça pour assurer l’affaire, ce n’était pas un problème pour lui, il avait su mettre de l’argent de coté depuis le temps. Est-ce que c’était la personne qu’il attendait qui était en retard ? Ou lui qui ne l’était pas tant que ça ? Il n’en savait rien, mais ce qu’il savait, c’est qu’il n’avait aucune envie d’attendre, alors, il bu la première gorgée de son latte, savourant avec plaisir le goût sucré sur son palais et dans sa gorge. Un régale. Il pourrait bien prendre l’habitude de refaire ça de temps autre tiens. Le voilà qui croquait dans un beignet, apprenant à nouveau à profiter des petits plaisirs de la vie. Non. Il n’oubliait pas pourquoi il était ici. Il se disait même qu’ils pourraient revenir plus tard, en famille… si ils les trouvaient. Son sourire avait disparu d’un coup à cette pensée et il avait baisser les yeux vers son Latte, un peu ailleurs.
Arya
Dimitri B. Heydrich
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Dim 17 Mar - 18:26
Un travail à confier ft Blitz & Loonie
Ce matin j’avais rendez-vous avec ni plus ni moins que Lucifer Morningstar, le roi des Enfers. Bon pour être honnête j’étais pas plus calé que ça en politique. Il faut dire qu’étant vu comme tous mes compères Imps comme une sous-merde de l’Enfer, je regardais pas forcément d’un très bon œil les têtes couronnées qui nous écrasaient de toute « leur puissance ». Mais j’étais quand même venu, parce que son histoire m’avait touchée. C’était Stolas qui m’en avait parlé… pas surprenant quand on y pense. Je suppose que tous les nobles de notre monde devaient se réunir à l’époque au cours de soirées rites païens aussi chiantes que la pluie et qu’ils se sont regroupés ici dans des clubs de dépressifs parce qu’ils ont perdus leurs trônes à la con. Enfin brefs, la question n'était pas là. Lucifer était allé le voir pour lui confier être en recherche de sa famille. Apparemment, sa femme et sa fille étaient portées disparues et cela lui causait bien des soucis. Bon, ça avait au moins le mérite de nous faire un point commun. La douleur d’un père restant éloigné de sa fille trop longtemps je connaissais. C’était une sacrée angoisse de chaque instant à gérer !
Stolas avait donc proposer mes services… notez la nuance. Je suis obligé de me faire pistonner comme un serviteur pour rencontrer le roi des Enfers. L’idée d’obéir aux ordres de Stolas ne me plaisait pas des masses. Je savais même pas pourquoi il m’avait recommandé moi. C’est pas comme si j’avais eu de grands succès dans les recherches liées à la disparition de sa propre fille. Mais peut-être qu’avec la petite Charlie Morningstar les choses allaient être différentes. Et avec Lilith dans le lot… bien que n’étant moi-même pas maquer ce genre de soucis me concernaient moins et donc, d’une certaine manière, me motivait moins. Mais j’étais prêt à me lancer dans l’aventure. Et puis ça pouvait faire chic d’être dans les petits papiers du roi des Enfers. On sait jamais desfois que j’aurais besoin d’un petit coup de main en cas de pépin. Et puis c’était aussi une manière d’occuper mes journées, si longues depuis que je les passais aux côtés du goetia à jouer un rôle inexistant de garde du corps.
J’avais donc débarquer au Central Perk pour rencontrer Lucifer. Une drôle de manière de rencontrer mes clients que j’accueillais d’ordinaire au QG des I.M.P. à l’époque où je vivais en Enfer. Mais j’avais perdu mon bureau en même temps que M&M et je devais donc me contenter de ce que j’avais ici. L’avantage étant que je ne risquait pas de me retrouver comme d’habitude avec un mur défoncé… mes clients étant tellement teubés qu’ils n’arrivaient pas à trouver la porte. Et puis il faut admettre que le café était bien meilleur que la pisse de Centaure que Moxxie était tout fier de me servir le matin.
Je me renseignais auprès du barman pour savoir si le sieur Morningstar était déjà là. Une chance pour moi c’était en effet le cas. Il m’indiqua sa table et j’en profitais pour commander un cappucino. Je me dirigeais vers lui, ne sachant pas vraiment comment l’aborder.
« Bonjour votre Seigneurerie, altesse… majesté… je sais même pas comment je suis sensé vous appeler. Mais la politique ça m’est toujours passé au-dessus des cornes de toutes manières. »
Je tirais alors ma chaise et m’installais sans demander mon reste.
« Ah en fait je suis Bitzo… le o est muet. Vous pouvez aussi m’appeler Dimitri Heydrich si vous le voulez. C’est le nom que je me suis donné à mon arrivé sur cette île pourrie. »
Le serveur m’apporta alors ma boisson et lorsqu’il s’éloigna je sortis de mon manteau une flasque de whiskey et en versait quelques gouttes, histoire de me donner un coup de fouet. Je repris alors la parole.
« Alors, il parait que vous vouliez me rencontrer ? Je peux vous demander pourquoi ? »
J’avais volontairement pas précisé certaines informations mais bon de 1. Il était hors de question que je passe pour l’autre chouette lubrique et 2. Je voulais qu’il me donne lui-même sa propre version de l’histoire.
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Lun 18 Mar - 18:16
Un travail à confier
Non, ce n’est certainement pas un assassinat.
Lucifer avait donc passé commande en attendant son rendez-vous. Il profitait donc tranquillement de cette petite collation quand une personne vint lui parler ne semblant pas vraiment très à l’aise ou trouver comment il devait l’appeler. C’était donc son rendez-vous et il lui expliqua bien rapidement que la politique lui était toujours passé au-dessus des cornes. Hum… Avec un peu de chance il n’allait donc pas le juger pour avoir laisser l’enfer pour ainsi dire livrer à lui-même – c’était beau de rêver-. En tout cas, le blond avait esquissé un geste de la main pour lui indiqué de prendre place, même si cela n’avait probablement pas été nécessaire. Il se força bien vite à plaquer à nouveau un sourire sur ses lèvres avant de lui répondre :
« Comme vous voulez, mais Lucifer ou Monsieur Morningstar suffira en ce monde. Après tout, ce n’est pas comme si j’y avais encore mon trône. Heureux de vous rencontrez Blitzo. »
Il appréciait tout de même l’idée que ses sujets conservent pour lui un certains respect. Oui, cela faisait plus d’une décennie qu’il n’avait plus rien fait pour eut, mais tout de même. Quand à son bonheur, c’était de la politesse, mais si il l’aidait vraiment à retrouver les siens, cela deviendrait probablement sincère. Le café de son interlocuteur arrivé rapidement et l’ancien ange déchu en profita pour terminé son beignet aux pommes. Il ne commenta pas l’ajout d’alcool, même si ses prunelles s’était une seconde posé sur la flasque, pas vraiment approbateur. En tout cas, il ne perdit pas vraiment de temps, demandant bien rapidement pourquoi il avait voulu le rencontrer. Un tic avait faillit faire perdre son sourire à Lucifer qui chercha un moyen de s’exprimer sans risquer de se laisser submerger… Non, il n’y en avait pas. Il soupira et abandonna ce faux sourire.
« Stolas m’a conseiller de faire appel à vous, que vous seriez à la hauteur du travail que je souhaite demander… L’homme de la situation… ou le démon, peu importe. Voilà ce que j’attends de vous... »
Une petite pause, juste le temps de rassemblé son courage, puis de boire une gorgée de son latte caramel. Il allait maintenant être temps de parler du gros du sujet, sans plus de temps perdu. Oui, ce n’était pas si mal finalement, même si ce n’était pas facile pour lui.
« Entre la Lune Rouge et d’autres… évènements j’ai été séparé de ma famille et, à ce jour, je n’ai toujours pu avoir aucune aucune nouvelle de Charlie ou de Lilith. »
Il déglutit, pour celui qu’il avait en face de lui, il était le roi de l’enfer, un roi tout puissant aux multiples pouvoir – avant d’arriver ici en tout cas – il ne pouvait pas se laisser aller à pleurer, alors il se noya à nouveau dans son latte, jusqu’à pouvoir reprendre :
« Je ne suis probablement pas dans les bonnes sphères pour avoir des informations sur elles. Ainsi, puisqu’il semblerait que vous ayez les compétences idéales pour cela… de ce qu’on m’a certifier. J’aimerais que vous trouviez leurs pistes, l’endroit où elles vivent, où elles travaillent… Peu importe, simplement quelque chose qui me permettent de les retrouvées. »
Une nouvelle vague d’émotion, il ferma les yeux en sentant les larmes menacer de couler. Non. Il savait que ça allait être difficile, mais pas à ce point là. Il avait toutes les peines du monde à ne pas se laisser submerger par sa peine et son mal être. Il déglutit et, cette fois, regarda la surface de ce qu’il restait de son latte durant un moment, laissant le silence l’aider à reprendre contenance. Il avait honte de montrer ce spectacle, il n’avait pourtant pas grand contrôle sur ses émotions pour le moment, malgré tout ses efforts.
« Qu’en pensez-vous, Blitz. Vous vous sentez à la hauteur de la tâche ? Bien entendu, je vous paierais généreusement pour cela... »
Il tentait d’agir comme si c’était quelque chose d’on ne pouvait plus triviale, mais ses réactions l’avait probablement trahit depuis bien longtemps maintenant… Et le voilà qui replongeait dans son latte, pour ne pas montrer ce qu’il ressentait.
Arya
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Jeu 25 Avr - 20:45
Un travail à confier ft Blitz & Loonie
Me retrouver devant le souverain de l’Enfer ? C’est sûr que c’était pas anodin mais j’étais pas vraiment du genre à faire attention à la hiérarchie sociale. C’est vrai ! Après tout, la première fois qu’elle m’avait été clairement posée devant les yeux c’était pour devenir le sextoy d’un prince Goetia pervers. Autant dire qu’obéir aux ordres était pas vraiment dans les habitudes ou mes priorités. Mais j’avais jamais été du genre à renoncer à aider un client, encore moins lorsque cela pouvait arrange mes affaires ou faire ma réputation pour le futur dans cette ville. On sait jamais… je préférais rester optimiste dans tous les cas. Et puis le type qui était en face de moi, ce fameux Lucifer, avait plutôt l’air d’un bon gars ! Et assez mal en point même s’il faisait tout pour le cacher. J’étais donc prêt à l’écouter. Sauf sur un truc… parce qu’il y a un truc qui d’entrée de jeu m’avait fait tilter et sur lequel je n’étais pas prêt de renoncer.
« Holà holà je vous arrête deux secondes… Lucifer ou Monsieur Morningstar. Il y a pas de Blitzo qui tienne, compris ? C’est Blitz sans le « O » à la fin. Tâchez de vous en souvenir. »
J’avais gagné le droit de porter mon nom d’Imp libre avec la création de ma société, non ? Bon, une fois la question réglée j’étais vraiment prêt à l’écouter. Surtout que la situation s’aggrava. Ca se voyait qu’il se sentait réellement mal, le pauvre ! Je pouvais compatir même si, à défaut de me répéter, je voyais pas vraiment ce que je pourrais faire pour lui. Et si Stolas lui disait qu’il pouvait me faire confiance… est-ce que c’était la vérité ? Il faut dire qu’il avait jamais été très objectif à mon sujet. Je ne pris pas la peine de lui répondre… pas tout de suite. A quoi bon ? Il me faisait confiance et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre avec lui. Autant lui laisser un peu de temps pour qu’il s’exprime. Et lorsqu’il le fit, je devais bien admettre que je me sentais peiné pour lui. J’avais eu de la chance dans mon malheur moi… ma Loona était restée à mes côtés depuis le début de cette malédiction. Heureusement d’ailleurs, je sais pas si j’aurais eu la force de continuer à me battre sans elle.
« Je suis… je suis vraiment désolé pour vous. »
Et c’était sincère… oui je l’étais. J’étais réellement désolé pour lui et je sentais bien sa voix tremblotante et voyais bien qu’il n’était pas dans son assiette. Je délaissais alors ma boisson et plongeait mon regard dans le sien.
« Eh bien je… je ne sais pas si j’arriverais à les retrouver. Mais je… ouais j’accepte ce travail. Je pense qu’aucun de nous ne devrait être séparés de sa famille. Si c’est votre cas, alors je vous promets de tout faire pour les retrouver. »
J’avais prononcé cette phrase avec détermination et clairement, je me sentais prêt à l’aider. Après tout, il y avait rien qui disait que son cas serait comme celui d’Octavia. Peut-être qu’on avait une chance de pouvoir les retrouver. Elles avaient peut-être été emportées ici par la première vague… ou qui sait, par la deuxième ? Mais il fallait cependant à ce qu’il se prépare à ce que cela ne soit pas le cas. Il y avait aussi des gens dont nous étions séparés et qui jamais ne seraient retrouvés.
« Mais il faut quand même que vus ayez conscience, Lucifer, que pourrais bien ne rien trouvé… elles sont peut-être restées toutes les deux dans notre monde de base. Qu’est-ce qui se passera si jamais c’était le cas ? »
Il parla alors de me payer et c’est sûr que j’allais pas cracher sur un peu d’argent. J’en avais besoin et il fallait que je paie un jour la dette que je devais envers Stolas pour espérer pouvoir me libérer de ce contrat. J’approuvais alors d’un signe de tête.
« Ben on a qu’à dire que vous me payerez à l’information que je pourrais vous fournir, non ? Plus j’aurais de piste concrète et plus les tarifs augmenteront. Ca vous va comme ça ? »
Je faisais preuve de générosité, c’était certain. Mais bon, je devais bien admettre qu’il me faisait de la peine en plus. J’espérais que cette solution lui conviendrait.
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Mar 30 Avr - 19:44
Un travail à confier
Non, ce n’est certainement pas un assassinat.
Lucifer prenait la situation sur lui, que ce soit cette idée de demander de l’aide ou de devoir s’imposer les demande qu’il lui faisait… Comme maintenant où il l’arrêta en lui disant que ce n’était pas Blitzo, mais Blitz et une certaine fatigue apparu dans le regard du blond. Était-ce vraiment nécessaire de s’arrêter à quelque chose d’aussi trivial avec la demande qu’il lui faisait ? L’Ange Déchu eut alors un geste de la main avant de dire.
« Très bien, Blitz. »
Il n’allait pas présenter des excuses pour cela – surtout que pour lui, cela n’avait pas d’importance – et simplement se concentrer sur sa demande. Il avait ensuite exposé ce qu’il attendait de lui, n’arrivant pas à masquer à quel point l’absence de ses proches pouvait le toucher, même au-delà de sa dépression. Il avait besoin d’elles, au moins de pouvoir s’assurer qu’elles allaient bien et qu’il pourrait reprendre contact avec elles… une douleur lui enserrait le coeur alors qu’il expliquait la situation et, finalement, son interlocuteur avait finit par dire qu’il était désolé pour lui. Un instant, Lucifer cru qu’il allait refuser le travail, mais non, ce ne fut pas ce qui se passait. Il accepta et promis même de tout faire pour les retrouver en disant qu’aucun d’eux ne devrait être séparer de sa famille et il était d’accord, on devrait toujours pouvoir rester avec les siens.
Il sembla qu’il avait encore une question à lui poser. Il lui rappela qu’il pourrait ne rien trouver et il lui demanderait ce qui se passerait à ce moment là. Le regard de Lucifer s’était perdu dans sa boisson alors que le silence prenait place quelques instants. Si elles n’était pas ici, cela voulait dire que Charlotte était encore à l’hôtel, avec ses amis et ce serait… bien ? Peut-être ? Avec ce qui s’était passé avec Adam, il ne savait pas si c’était aussi bien que ça qu’il ne puisse s’assurer de sa sécurité face au Paradis. Quand à Lilith… Il n’avait pas la moindre idée d’où elle était depuis douze ans.
« Et bien… Si vous n’arrivez pas à les retrouver, je suppose que je n’aurait pas d’autres choix que de continuer à vivre comme avant et vous aurez bien entendu un dédommagement pour le temps perdu. »
Mais il était presque prêt à se remettre à prier pour que ce ne soit pas le cas. Les ombres menacèrent un moment d’envahir son esprit. L’Ancien roi des Enfer se força à inspirer profondément alors que, passé un cours arrêt, l’Imp lui indiquait ses honoraires. Lucifer fut surpris, même si il ne le montra pas vraiment. Ce qu’il lui proposait lui semblait tout à fait honnête, bien que cela lui donne une obligation de résultat en quelque sorte. Les deux méthodes additionnées, ce n’était probablement pas plus mal… En tout cas, c’était ce que pensait le blond, mais il n’insista pas plus longtemps, se passant simplement une main dans les cheveux.
« Oui, cela me conviens. Le plus important pour moi est de les trouver si elles sont ici et, j’ai le pressentiment au fond de moi qu’elles sont ici... »
Son regard se perdit dans le vide avec une certaine mélancolie et il termina la collation qu’il avait commandé avant la venue de l’ancien Imp. Il voulait revoir sa femme et sa fille, rien d’autre n’avait d’importance. Il ne pensait même plus à l’Enfer.
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Lun 20 Mai - 19:39
Un travail à confier ft Blitz & Loonie
La conversation commençait bien. Il avait déjà accepté de reconnaître mon prénom pour ce qu’il était. Bien ! Au moins ça m’éviterait de devoir serrer les dents à chaque fois qu’il le prononcerait. Parce que c’était possible que j’ait besoin de plusieurs entrevues avec lui pour avancer dans cette enquête. La société IMP ne comptaient plus pour le moment que Loona et moi. Et je savais que Loona était au top niveau. Elle avait déjà été la seule à réussir à retrouver la fille de Stolas Octavia dans une ville aussi moisie que Los Angeles. Je pourrais sûrement compter sur elle pour réussis celle-là aussi. Avec mon aide bien évidemment. J’aimais bien la mettre dans ce genre de missions sans risque. Au moins je me faisais pas un sang d’encre pour elle à chaque fois qu’elle partait sur le terrain. Retrouver deux personnes disparues dans cette ville était bien plus sûr que devoir mettre son museau dans un trafic dont je devais m’occuper. Je gardais ce genre de mission pour moi pour le moment. A défaut de pouvoir compter sur mes précieux M&Ms qui étaient perdus qui sait où en ce moment.
En tout cas Lucifer me faisait quand même de la peine. Et il était correct. Bien plus correct que la plupart des démons que j’avais eu l’occasion de fréquenter dans mon existence. C’est dingue le nombre d’idées reçues qu’on peut avoir sur les gens quand même ! Moi qui voyais Lucifer comme un être diabolique qui devait bouffer des Imps au petit-déjeuner. Ca avait franchement pas l’air d’être le cas. C’était simplement un père de famille qui se désespérait un jour de pouvoir revoir les personnes auxquelles il tenait le plus au monde. C’était une douleur que je pouvais partager. Je savais à quel point c’était pesant de perdre une famille. Je parle pas de ma Loonie Toonie mais de ma famille d’origine. Ca creuse un trou dans la tête et dans le cœur que rien ne pourrait jamais combler. Je réfléchissais quelques instants à ce que je pourrais lui dire. J’avais jamais été du genre à savoir parler au gens ni même les consoler. 9 fois sur 10 je me vautrais juste lamentablement ! Me montrant juste maladroit. Mais là je me sentais pas de rien lui dire alors je tentais le coup.
« Non ne vous inquiétez pas. Je vais pas vous demander des dédommagements si j’arrive pas à le retrouver. Vraiment ! Je voudrais bien que vous soyez réunis tous les trois. Et si c’est pas le cas, ben… ben… vous vous réaliserez autrement. Vous avez bien des passions dans la vie qui vous permettront d’adoucir un peu la douleur, non ? Vous faites quoi sur cette île ? »
OK Blitz ! Là je crois que tu vas arrêter les conneries. Sérieusement… c’était pas le genre de trucs à dire, ça ! Je me cachais alors derrière ma tasse pour réfléchir à ce que j’allais lui dire. A défaut d’être un abruti fini, je pouvais au moins donner l’impression d’accomplir correctement mon travail, non ? Je finis par reposer ma tasse et lui posais une question qui me semblait essentielle.
« Et si vous me parliez un peu d’elles ? Comment elles s’appellent ? Qu’est-ce qu’elles aiment faire dans la vie ? Est-ce qu’elles avaient des amis ou des hobbys à l’époque qui pourraient m’aider à les retrouver plus facilement ? »
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Mer 5 Juin - 9:12
Un travail à confier
Non, ce n’est certainement pas un assassinat.
Lucifer parlait donc de sa mission en tentant, tant bien que mal, de ne pas se laisser submerger par ses émotions. Il lui avait dit ce qu’il attendait de lui avec peut-être un peu plus de détails et là, l’Imp lui avait dit de ne pas s’inquiéter, ajoutant même qu’il ne demanderait rien si il ne les trouvait pas. Il déclara alors qu’il aimerait bien les voir rassemblé et cela aurait presque pu faire sourire Lucifer, si il n’y avait pas eut la suite. Il se réaliserait autrement… Une passion qui lui permettrait d’adoucir sa douleur. Son expression se fit lointaine et, tristement, le roi des Enfer avait laisser échapper un soupire avant de parler :
« Une passion, cela ne permet pas tout. Même quand elle se change en obsession elle est rarement suffisante pour combler les plaies du coeur. »
Il était bien placé pour le savoir avec ces douze dernières année. Il n’avait même pas pris la peine de lui répondre, pas tout de suite en tout cas, il passa plutôt ses doigts fins sur son visage quelques instant avant qu’un profond soupire ne lui échappe.
« Je suis fabricant de jouet. »
Dit-il simplement. Bien entendu, quelqu’un qui se ferait sa propre idée de Lucifer pourrait être grandement surpris. Ceux qui avaient fait parti de son entourage ou pu le connaître du temps de l’Eden le seraient probablement beaucoup moins. Tout cela, ça ne suffisait pas, dès que l’obsession cessait, la douleur et le manque était à nouveau là, titillant la plaie à vif aussi sûrement que si on y eut verser du sel. L’imp lui demanda alors de lui parler de celle qu’il cherchait et il se dit que, probablement, il devait y en avoir qui avaient des fausses idées sur elles aussi. Il ferma les yeux une seconde, imprimant mentalement derrière ses paupières la vision de la famille unie qu’ils avaient pu être à un moment, avant que tout n’implose…
« Lilith, ma femme, c’est une femme forte, elle était souvent le centre de l’attention avant qu’elle ne… disparaisse… Elle a toujours aimé chanter et sa beauté est sans pareil… enfin, ça l’était depuis des siècles, je ne doute pas que même ici elle doivent avoir garder quelque chose de sa grâce et de son élégance. Chalotte quand à elle, elle se fait appelé Charlie. Elle est du genre rêveur et utopiste, la dernière fois que j’ai pu la voir, elle ne voyait que par la rédemption des pêcheurs et l’hôtel fait juste pour ça. Elle était prête à combattre n’importe qui pour ce rêve... »
Et elle l’avait fait. Il débordait d’amour quand il parlait d’elles et pourtant, il y avait toujours ce voile de tristesse dans son regard, cette peine qui lui amenait souvent les larmes aux yeux. Lucifer chercha le regard de l’Imp, cherchant à savoir si il en avait assez… bien sur, il en doutait. Mais il fallait dire qu’avec seulement quelques mois auprès de sa fille – et encore il fallait le dire vite – durant ces douze dernières années, ce n’était pas assez pour pouvoir dire qu’il connaissait Charlie ou même ses goûts. Encore une fois, il en revenait à se dire qu’il avait vraiment été un père en-dessous de tout et cela amena à nouveau une vague de mal être prête à le submerger, il se sentait tellement mal vis à vis du passé, mais il s’était promis que si il les retrouvait, il ferait en sorte que leur famille se porte aussi bien que possible, comme ça avait été le cas après la naissance de leur fille, pendant quelques années.
Arya
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