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| Apéro Surprise | |
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Dim 10 Mar - 16:18 |
| En ces temps fraichement glacés, je m’amuse à cadenasser les portes des voisins d’un des immeubles de Baker Street Avenue. C’est l’éclate la plus totale, les cadenas en redemandent encore.
Et ces derniers veulent à tout pris eux aussi, emmerder à longueur de journées, les habitants du bâtiment. Sincèrement je pourrais faire ça tout le temps, en tout temps, sans m’en lasser.
J’adore voir les gens galérer et s’énerver pour rien. C’est mon terrain de prédilection, les conneries à outrance. Y a pas un jour où je ne fais pas de la merde dans cette ville, c’est dans mes gênes de casser les burnes de tout le monde.
Dynamique un jour, dynamique toujours ! Ce n’est pas pour rien que je devais commander un millier de soldats à l’époque, j’ai l’étoffe mais surtout l’énergie d’un meneur. Même si actuellement les seules choses que je mène sont mes dégâts dans la ville.
Bon, va falloir que je quitte les lieux, avant de finir une balle entre les deux yeux. Sinon, c’est la mort assurée par une bande de tueurs à gages, prêts à gagner des millions.
En fin d’après-midi je rejoins le ranch Lonlon et visiblement la fondatrice est absente. Mon amie, productrice de lait, semble s’être absentée. Alors, je vais voir si son ami Astarion est là.
Ah bah oui du coup, je vais pouvoir discuter avec lui tranquillement, pépouze.
<< Salut Astarion, t’aurais pas vu Malon ? Je ne l’ai jamais vu quitter le ranch depuis que je suis là, qu’est-ce qu’il se passe ?
Au fait, t’as une place pour moi ? J’ai ramené des chips 3D et du saucisson, pour l’apéro. Oh aussi, un peu d’alcool fort. J’suis sûr que tu vas adorer, c’est de la Tequila et du Cognac. Quoi de neuf depuis la dernière fois ?
Sinon, t’aimes les films d’action ? Le genre avec des chats qui projettent des rayons lasers sur des aliens. >> |
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Dim 10 Mar - 18:03 |
| C'est amusant ce dispositif pour parler aux gens à distance. La consigne est simple : Le machin... téléphone... fait du bruit, je mets le machin qui va à l'oreille près de mon oreille, je note le rendez-vous ou je réponds aux questions et voilà. Je me sens plutôt bien, ici, dans la ferme. C'est une vie simple, très loin des tourments politiques, des trahisons, des complots, des batailles et autres joyeusetés qui jonchaient mon quotidien auparavant. J'ai la sensation d'être en vacances dans un endroit où tout est facile, presque trop facile.
Nouvel appel. Ah tiens ? Une inspectrice ? Une inspection dans la semaine sera prévue. Je badine un peu, j'arrive même à la faire rire. J'use de mon charme vocal qui est particulièrement efficace. Finalement, elle arrive à me dire la date et une heure approximative de son arrivée et me demande à mi-mot si je serai là. Si je serai là ? Mais bien entendu, voyons ! En train de veiller sur mes amis les chevaux, comme toujours !
Un petit éclat de rire plus loin, et elle raccroche. "Mes amis les chevaux"... Ce n'est pas que nous ne nous entendons pas, mais disons qu'ils sentent en moi un prédateur de sang. Cela a toujours été le cas. Les seuls que j'arrive à approcher, c'est soit parce que j'ai une pomme bien verte dans la main, soit c'est qu'ils sont particulièrement calmes. Si j'ai déjà goûté du sang de bétail ? Comme vous y allez. Il est simplement hors de question pour moi d'en révéler plus ici.
C'est alors que mes oreilles m'informent de quelque chose qu'il ne devrait pas y avoir : un intrus, qui est en train de se diriger droit vers ici. Malon ne devrait pas être de retour avant une petite heure de sa promenade, et s'il y avait eu une urgence, je ne pense pas qu'elle serait passée par le bureau. Elle m'aurait appelé, ou aurait des pas un peu plus précipités. Après m'être levé et avoir retourné la chaise de bureau, je me colle à la porte, oreille contre le bois. Un voleur ? Un de ceux qui essaient de justifier leur présence au cas où ils sont pris la main dans le sac. Celui-là ne fait aucun effort pour se dissimuler. La poignée s'abaisse et je me laisse cacher par la porte.
Crash.
Mes dents se serrent autant que mes doigts sur le manche de ma dague que je tire de ma ceinture et m'approche de son dos. Voilà, monsieur le voleur, c'est comme ça qu'on se déplace furtivement.
Comme de bien entendu, je ne comprends pas la moitié des choses qu'il me dit. Je finis par lui mettre la lame sous la gorge, la main sur sa mâchoire pour ne pas faire un accident malheureux. Je pense que l'inspectrice, quel que soit son métier, ne va pas apprécier.
"Pourquoi tiens-tu à voir Malon ?"
Ma voix est à mi-chemin entre un feulement de chat mécontent et le chuchotement du vent. Ce que c'est bon d'avoir retrouvé ses capacités ! Quelque chose dans ce qu'il m'a dit me ramène un peu à la réalité.
"Pose les bouteilles d'alcool sur le bureau, tranquillement. Ensuite, nous parlerons."
Le reste des chipstroidé, le saucisson et l'apéro... Je verrai bien ce que c'est.
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Sam 30 Mar - 13:14 |
| Bien parti dans ma joie de vivre, je m'attends à être accueilli comme un prince avant de me retrouver un couteau sous la gorge. Et merde ! Il est taré, l'ami !
<< Oh calme toi, j'suis pas un criminel, enfin techniquement pas aux yeux de Malon. Et encore moins un intrus, on se connait depuis quelques mois déjà. >>
Quand est-ce qu'il va se décider à me lâcher, s'il est trop peu réactif, j'vais devoir utiliser la manière forte.
Et ce fou risquerait de pisser le sang, à ses risques et péril.
C'est fou ce que peuvent avoir comme réaction les gens, quand un inconnu toque à leur porte.
Même dans mon univers, les gens été un poil plus civilisés.
Bon, je dois vous avouer que je suis bien habitué maintenant.
Même si ce n'est pas toujours évident de se retrouver face à un ami, ultra parano.
On a tous nos défauts, après tout.
En tout cas, sa beauté n'en est pas un, oh que non.
C'est l'un des types les plus ravissants, que j'ai pu rencontrer dans ce nouveau monde.
Qu'est-ce qu'il est charmant ce type.
Si nous étions plus proches, je lui aurais donner toute mon affection, dans des draps.
Mes hormones travaillent encore considérablement à mon âge, c'est impressionnant.
Peut-être que je suis en pleine phase d'adulescence ou je ne sais quoi.
Et puis je viens à peine d'arriver dans cette ville, donc je ne connais pas tout sur le corps humain.
<< Parce que c'est une des seules vraies amies que j'ai ici et aussi parce qu'on a convenu d'un marché très alléchant sur l'obtention de packs de lait par exemple >>
C'est pas faux, j'veux dire en plus d'être amis, on s'échange mutuellement des ressources importantes. Que demander de plus ?
<< Pas de soucis l'ami, à condition que tu t'acharnes moins sur moi, j'suis venu ici pour festoyer vite fait pas pour me faire tuer. Qu'est-ce que t'as fais de beau ces derniers temps ? Au fait t'es allé séduire quelques dames ? >> Un brin complice sur les bords.
<< Voilà les Chips et le saucisson du boucher, que je n'ai pas volé cette fois, c'est promis >> Que je dépose sur la table de chevet avec précaution.
Qu'est-ce que j'ai faim bordel !
Mon estomac me dit, dévore nous et n'en laisse à personne, tu es notre seul maître et fidèle compagnon d'apéro.
<< Si quelqu'un t'avait fait souffrir toute ta vie et t'aurait même torturé après ta naissance, si tu l'avais en face de toi : tu lui ferais quoi ? >>
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Sam 30 Mar - 14:03 |
| Aux yeux de Malon, peut-être... Mais il a tout de même cherché à nous... à la voler. Qu'il soit criminel ou pas m'importe assez peu au final. Au contraire, les criminels ont toujours eu un code d'honneur qu'il ne respecte pas. Si je le supprimais, là, maintenant, personne n'en saurait rien. Cependant... Cela rendrait Malon triste, alors je ne fais que le fantasmer, j'ai même un petit soupir de regret tandis que je relâche mon étreinte.
Il me fait face et mon sourire, constitué d'idées selon lesquelles je pourrais actuellement être recouvert de son sang, tombe un peu. Lui, il a un regard légèrement brillant dont j'aurais probablement tiré partit si je n'étais pas en plein travail.
"Quelques mois, ce n'est pas assez à mon goût pour te faire pleinement confiance."
Nous n'avons pas envahi un camp de gobelin ensemble, que je sache, ni partagé une larve. Les liens normaux avec des gens normaux mettent plus de temps à s'accrocher, avec moi, d'autant plus quand je ne comprends pas leurs intentions immédiatement.
Je croise les bras. Malon est donc non seulement son amie, mais en plus, elle a l'air de compter pour lui. Non, cela ne me plaît pas, quelle que soit la manière dont j'envisage la chose.
"Elle ne m'a pas dit que tu devais venir."
Ou peut-être que si ? J'ai commodément oublié.
"Je m'acharnerais moins sur toi si tu ne venais pas... aussi souvent."
Malon a dit que je devais être plus gentil, plus sage. Alors, je prends une grande inspiration, et je me force à sourire. Voilà. Toute colère a disparu de mes yeux.
"Non, j'ai juste séduit un homme, mais il n'était pas réceptif. Tant pis pour lui."
Je regarde la nourriture avant de reporter toute mon attention sur Crash. Mes yeux tombent dans son cou un instant. On a dit "non" ! Même pour goûter !
"Merci, je n'ai pas faim... Mais je peux boire pour t'accompagner, si tu veux."
C'est alors qu'il passe directement à un sujet de conversation très étrange. Est-ce qu'il est en train de me faire chanter, là ? Est-ce que c'est Cazador qui l'envoie ? Cela paraît être une coïncidence un peu trop grande. Je m'approche et regarde dans ses yeux sans percevoir le moindre signe de duplicité. Sans cligner ni détourner le regard, j'annonce directement.
"Je lui arracherai sa tunique, je le plaquerai face contre terre, et je graverai dans son dos, à la dague, un ancien serment infernal, dans le but de le condamner à mort s'il s'avère qu'il souhaite assoir encore un peu plus sa domination sur le monde."
Et sans doute que je ferais l'ascension à sa place...
"Et toi ?"
Finalement, je relâche toute mon attention, range ma dague, et commence à me servir un verre d'alcool. Je pense que j'en ai bien besoin. Je ne le porte pas à mes lèvres, mais le tend à Crash. J'ai eu plus de tentatives d'empoisonnements que d'amis.
"T'en as d'autres, des questions comme ça ?"
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Mar 9 Avr - 20:44 |
| << Quelques mois, quelques années, quelques semaines : peu importe ce qui compte réellement, c’est la solidité de notre amitié et non la durée. >>
Ensemble on va déplacer des montagnes et tout remporter sur notre passage.
Quoi, vous pensiez que j’allais dire détruire ou casser ? J’suis plus comme ça à présent, depuis que mon aînée est revenue, j’suis un homme d’honneur.
Et sans beurre, il n’y a pas d’épinards, ou c’est l'inverse je crois, j’sais plus.
<< C’est normal, je voulais lui faire une surprise, comme les Kinder au chocolat : tu ne dois pas connaitre, je me trompe ? >>
Les produits laitiers sont nos amis pour la vie, et ben moi je dirais plutôt les chocolatiers. Puisqu’il m’apporte ma dose considérable d’endorphine. Encore mieux que les galipettes le truc.
Surtout encore plus addictif, mais chuuuuut on ne dira rien de plus. Comment ça on ? J’suis pas seul dans ma tête ? Apparemment non, gaston !
Fais moi du saucisson, ou agite le moi devant moi, que je m’occupe de ton cas.
<< Les amis sont là pour nous soutenir et passer un temps illimité ensemble, donc j’vois pas en quoi venir ici souvent : est un problème. Tu ne serais pas jaloux par hasard ? T’aurais pas quelque chose à me dire, beau gosse ? >>
Il est sûrement in love de mon amie la fondatrice du ranch. Cela ne m’étonnerait même pas.
<< Il ne sait pas ce qu’il rate, ce con, qui t’a mis un râteau. Enfin, j’veux bien me prendre le tien, j’suis sûr qu’il est bien aiguisé. >>
Dragueur, séducteur, lourdeur : j’sais plus vraiment où j’en suis …
Mais une chose est sûre, je reste un éternel séducteur qui ne cesse jamais de se lancer des fleurs.
<< Je t’en prie l’ami. Avec plaisir, on va picoler ensemble, comme de vrais passionnés de boissons alcoolisées. Laquelle tu préfères ? >>
On va se déchirer la gueule et crier ta gueule.
<< Tu as beaucoup d’imagination, j’adore. De mon côté je le dépècerai et ferait de sa peau mon manteau, chapeau l’artiste : t’en penses quoi ? >>
Une fantastique oeuvre artistique en somme, vous m’en direz des nouvelles les gazelles.
<< J’en ai des trilliards, Astar. Quel est ton arme préférée et pourquoi ? >>
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Sam 13 Avr - 16:43 |
| Vous savez quoi ? Tant mieux pour lui s'il peut se permettre de faire confiance à quelqu'un d'à peine rencontré qui lui a mis une dague sous la gorge. Sincèrement, ce n'est pas mon problème. Il nous considère comme amis alors qu'il ne me connaît qu'à peine... Et je pense que je vais naturellement payer ce manque de connaissance à mon encontre vu qu'il a ramené de quoi manger et que je ne peux plus manger.
"Si tu le dis."
Non, je ne veux pas me battre avec ou contre lui. Tout ce que je sais est qu'il a essayé de voler du lait, et il n'y a que les mendiants qui s'abaissent à voler du lait. Il n'a même pas cette excuse. Nous n'avons pas tué les gobelins ensemble, que je sache.
"Je connais le chocolat. Enfin, j'ai eu la chance de tomber sur le meilleur chocolatier, à mon arrivée." ...quand je pouvais encore manger. Rien que pour cela, ça valait la peine ! "Mais c'est très bien que tu aies trouvé ce... Kinder."
Je lui parle de Malon, sans détours, et je serre les dents quand il prend cela à la légère. Mais de quoi est-ce qu'il parle ? Non, les amis ne "passent pas du temps ensemble"... avant de me demander à moi, si je suis jaloux. À moi... Si je suis jaloux... MOI.
J'éclate d'un rire aussi soudain qu'hystérique. J'aurais sans doute pu lui trancher la gorge maintenant et régler le problème s'il avait constitué une quelconque menace. Cependant, je ne suis pas sur mon propre territoire, dans mon propre domaine, et je vais avoir du mal à me débarrasser de son corps. Bon, allez, je me calme, et je reprends d'un ton très sérieux.
"Moi, je vois très bien en quoi c'est un problème. Elle t'est venue en aide, et toi, tu abuses de sa patience" et la mienne "en venant jusqu'ici sans t'annoncer. Elle travaille, et je t'assure qu'elle prend son travail très à cœur."
Je réponds à sa question, un sourire pointu aux lèvres.
"Ce n'est pas spécialement que je sois jaloux, c'est juste que je n'apprécie pas vraiment que qui que ce soit lui tourne autour."
Un jour, elle va se rendre compte qu'elle est beaucoup trop bien pour moi, de qui je suis réellement, et elle va me mettre à la porte. Autant que ce jour n'arrive pas tout de suite.
Je sais que les gens ici sont beaucoup plus facilement impressionnables et se laisse séduire pour tout et rien... Mais "je veux bien me prendre le tien" est vraiment une tentative de séduction ? Est-ce que ça a marché un jour ? Il faut croire que je ne suis absolument pas fait pour ce monde. L'amitié, dans Faerun, ce n'est pas quelque chose qui se donne ainsi aussi aveuglément. La duplicité est partout. Au moins, je sais que pour atteindre quelqu'un, ce sera facile : un petit peu de charme, de séduction, et le tour est joué. Cela me rend à la fois triste pour ma relation avec Malon qui a l'air d'être moins précieuse à mes yeux, mais cela me rend encore plus angoissé pour elle, parce qu'elle est naïve et pourrait se faire avoir par à peu près n'importe quelle personne un tant soit peu dans le besoin.
"Tu veux un râteau de ma part ?"
Le "con" en question n'était simplement pas prêt pour s'attirer les faveurs d'un mâle. C'était une soirée très amusante.
Crash semble croire que tout ira bien entre nous et m'offre à boire. Je ne vois aucun vin fin, ni aucun alcool que j'ai pu connaître.
"Comme tu le souhaites."
Je regarde dans les yeux de Crash quand il me balance sans sommation qu'il ôterait la peau de son ennemi pour la porter comme manteau. Quelque chose ne sonne pas en lui. Soit il est en train de rire et je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, soit il est très sérieux et n'en éprouve pas une once de culpabilité ou de tension, ce qui ferait de lui le plus dangereux des psychopathes. Même Lae'zel éprouvait tout de même quelque chose avec sa soif de sang. Là, rien, un regard vide, si ce n'est joyeux.
"Je pense que le fait de dépecer un être vivant est une chose qui demande un doigté que tu n'as pas l'air de maîtriser. Si en plus, tu veux t'en faire un manteau, il faudra retirer la peau d'une seule pièce, donc commencer par les poignets, les chevilles, et le cou, tout en traçant une ligne entre chacune de ces parties. Si en plus, tu veux garder le visage, alors ce sera encore plus délicat. Après, il faudra traiter la peau et..."
Non, c'était une blague. Il ne va pas faire cela. Il n'a personne à impressionner ici, c'est une chose certaine.
"Mon arme préférée ?" LA DAGUE ! CELLE QUI N'A PAS LE TEMPS D'ÊTRE NETTOYÉE QU'ELLE SERT À NOUVEAU ! "Je n'en ai pas, je ne me bats pas. Tuer, c'est pour les faibles qui n'arrivent pas à leur fin."
Je le pense sincèrement. Parfois, on est en forme, on a le temps de parler, de négocier, d'aller voir, de prospecter, de planifier... et des fois, un jour pas comme les autres, on n'a pas le temps, et une petite dague dans le dos, silencieuse, entre deux rues... ça fait le travail.
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