L’entretiens de la dernière chance [Diluc]

Il pataugeait de plus en plus pour réussir à s'en sortir. Heureusement, il était prêt à prendre sur lui et à bosser pour survivre… Il se trouvait qu’il avait une bonne expérience de barman, mais… Et bien, comment expliqué un trou de 50 ans ou des emplois se situant à « Enfer ». Il avait tenté de tourner ça d’une façon à peu près correcte, mais jusque là, ce n’était pas une grande réussit. Sa dernière chance ici ? Il ne savait, ce qu’il savait en tout cas, c’est qu’il comptait les avait contacté pour postulé et qu’on l’avait recontacté pour un entretiens. C’était déjà plus qu’il ne s’était permis d’espérer. Il avait alors frapper à la porte de la taverne. Est-ce qu’on pouvait dire qu’il avait fait un effort ? Probablement pas, mais il était dans une tenue tout ce qu’il y avait de plus correct, un pantalon de toile noir et une chemise blanche. Même ses cheveux un peu longs avaient été rassemblés en arrière pour qu’ils ne le dérange pas. Il était complètement sobre qui plus ait… Bon cela n’aidait en rien à son humeur général, mais il pourrait prendre sur lui, du moment qu’on ne l’obligeait pas à sourire.

Oui, l’ancien démon était accro à la bouteille, mais il s’était promis de s’assurer de ne jamais abuser de cette dernière, en tout cas si il bossait ici et tant qu’il serait dans ses heures de boulot… Mais voilà bien longtemps que son corps était habituer à l’alcool… quoi que, un peu moins celui-ci que le précédent… Enfin, ce n’était pas ce qui le préoccupait pour le moment.

L’homme devait à tout pris réussir cet entretins, même si il n’arrivait toujours pas à comprendre comment il avait pu arrivé à ce point. Il inspira profondément et poussa la porte qui, apparemment était ouvert. Bien. Il n’avait donc plus qu’à s’avancer, puis, sa voix retentit dans les lieux :

« Y’a quelqu’un. Je suis là pour l’entretient, Clarence Husker. »

Il grimaça, toujours pas habitué à réutiliser ce prénom qu’il n’avait plus entendu depuis une cinquantaine d’années… Il s’avança un peu, chercher une présence, une silhouette. Oui, il était sobre et de mauvaise humeur, mais le fait qu’il ne sourit pas, ce n’était pas rédhibitoire, n’est-ce pas ? Le principal après tout, c’était qu’il fasse bien son boulot et personne n’avait eut à le lui reprocher… pas en ce qui concernait sa fonction en tout cas et ses morales, il les gardait pour ses amis si il devait les revoir un jour. En attendant, pour le moment, il prenait sur lui pour que sa mauvais humeur ne saute pas non plus aux yeux.

Une part de lui, défaitiste, avait l’impression qu’il ressortirait bredouille et qu’il devrait trouver une autre option… Mais on ne savait jamais ce qui pouvait se passer. Peut-être que la Roue de la Chance allait à nouveau tourner et que cette fois, ce serait au bénéfice de l’ancien démon ? Son regard cherche une silhouette qu’il finit par trouver… Pas de bonjours… Ouais, la politesse c’était pas encore ça quand on avait vécu aussi longtemps parmi les pêcheurs. Pourtant Charlie avait mis du coeur pour cela. Non, penser à tout ça ne servirait à rien, il fallait qu’il reste focus. Il fallait qu’il ait ce boulot si il voulait pouvoir continuer à vivre et non pas simplement à survivre comme il le faisait depuis qu’il était arrivé là. Ce n’était pas ses petit tours de magie ringards qui allait le nourrir bien longtemps. Il adorait ça, mais c’était peu probablement que d’autre aime autant cela que lui, il était un peu… vieux jeu après tout… Bref, ce n’était pas le moment de penser à tout ça, il devait se concentrer sur l’obtention de ce job. Pour le reste, il verrait bien ça en tant venu…

Il se moquait habituellement de ce qu’on pensait de lui, mais si c’était encore un échec ici… Et bien, ses petits tours de magie et le casino n’allaient pas l’aider à tenir bien longtemps, il en était parfaitement conscient. C’est probablement ce qui lui avait prendre cette résolution de venir sobre et de s’assurer de le rester durant les heures de travail si il était embaucher. Oh, bien sûr, il savait que ce serait une torture pour lui, mais il devrait bien avoir autre chose pour s’occuper l’esprit. Soit, il était donc entré dans la taverne, avertissant qu’il était là pour l’entretiens et donnant son nom. Est-ce qu’il était stressé ? Il aurait fallu qu’il se laisse aller à au moins un peu d’espoir pour ça, non. Enfin, sa chance allait peut-être se manifester. Un homme entra le regard de l’ancien démon se posa sur lui. Il dégageait quelque chose d’assez… majestueux… probablement tout le contraire de lui. Pas qu’il chercha  dégager quoi que ce soit d’ailleurs.

L’homme l’invita alors à le suivre dans son bureau et il avait simplement hoché la tête, avant de lui emboîter le pas, ne prêtant pas attention à sa gorge sèche qui aurait voulu plutôt le conduire vers le bar. Non, il était résolu… et de toute façon, il n’était pas là pour ça. Un bureau. Il n’avait pas la moindre idée de comment il allait pouvoir faire ses preuves dans un bureau, mais il ne remit pas en question les décision du patrons des lieux. 

« Bonjours... »

Avait-il soufflé, la politesse n’allait certainement pas le tuer après tout, même si on ne pouvait plus dire que ça faisait parti de ses habitudes ces dernières décennies, l’enfer tout ça. Il avait entendu l’autre type l’appeler Maître Diluc, il espérait qu’il n’attendait pas ça de tout ses employés, parce que ça allait être compliqué. C’était probablement un sujet sensible quand votre âme ne vous appartenait plus… Ou alors peut-être que c’était à nouveau le cas ? Il ne pourrait probablement pas le savoir de si tôt. Et ce n’était certainement pas le sujet auquel il devait penser pour le moment. Il focalisa à nouveau toute son attention sur l’homme en face de lui. Il se demandait presque à quel sauce il allait être manger tiens.

Il lui faisait donc face, sobre, présentable et… bon, d’accord, il était plus taciturne que souriant, mais il restait calme et attendait maintenant… quoi ? Il n’avait jamais vraiment eut à venter ses talents de barman, Son ancien « boss » l’avait juste parachuter ainsi sans jamais lui laisser le choix. Mais finalement, ça lui avait été n’est-ce pas ? Bon… Les références… Il ne savait même pas si la princesse était là aussi… Non, en fait, il faisait tout pour se persuader d’être le seul. Il précisa tout de même :

« J’ai travaillé comme barman dans un hôtel de part le passé... »

Oui, bon, ça, ça n’avait durer que six mois… Seulement six mois ? Bon sang, il avait l’impression que cela avait duré des siècles. Mais il n’avait jamais compter ses heures à l’Hôtel et cela avait probablement fait du bien à tout le monde, même à ceux qui se contentait simplement de venir parler. Est-ce que c’était correct pour donné envie de l’embaucher ? Bah, il n’en savait fichtrement rien, mais il avait essayer et les questions allaient probablement tombées maintenant, non ?