Would you be my Valentine ? [PV Marsh]

**Invité**

Would you be my Valentine ?

Cat contempla le résultat de ce qu'elle avait fait avec un brin de satisfaction. Il était vrai qu'elle ne connaissait pas grand chose à la façon de courtiser quelqu'un, du moins, à la façon classique comme celle que tout le monde faisait dans ce monde. Mais c'était vrai aussi que Marsh s’en fichait un peu de la façon dont les choses étaient faites dans ce monde. Ce qu'il voulait surtout, c'était partager des moments avec elle et elle était du même avis. Elle adorait partager des moments en sa compagnie, et découvrir les délices d’avoir un amoureux comme lui. Elle appréciait les délices de son humanité depuis qu’elle la vivait avec lui. Et certaines de ces traditions donnaient envie.

Pour les humains, La Saint-Valentin était pour moitié une fête commerciale sans intérêt qui ne servait juste qu'à plumer les honnêtes naïfs et pour d'autres, c'était une célébration à l'amour qui méritait un moment spécial plein de tendresse et plein d'attention pour l'autre. Pour Cheshire et Marsh, ce n'était qu'une tradition inconnue qu'ils n'avaient pas vraiment évoquée, en dehors du fait que c'était une journée de l'année où le salon de thé ne désemplissait pas. Après une telle journée et le départ de ses employés, il n'était pas étonnant qu'il ait besoin de prendre un peu de temps pour lui-même. Elle ne savait pas bien ce qu'il était en train de faire exactement mais cela lui avait donné libre accès au salon de thé.

Elle avait trouvé des petites lampes brillantes, qui n'étaient pas électriques et qui fonctionnaient avec des bougies dans la pièce. Elles reflétaient la lumière d'une façon et il y avait l'air d'avoir des diamants partout sur les murs, ou des brillants. Peu importait. Cela brillait et c'était tout ce qui comptait pour la jeune chatte. Elle avait installé quatre ou cinq tables avec des chaises tout autour. Devant chaque chaise, il y avait une tasse qui contenait un thé différent parmi ceux que son cher lièvre avait imaginé et qu'elle avait essayé de faire comme il le lui avait montré. Il allait pouvoir tourner autour de la table et goûter différents thés pour les reconnaître et elle avait ajouté des assiettes de biscuits.

Dans un coin de la pièce, elle avait installé une tente qu’une lumière semblait éclairer d l’extérieur. Elle y avait installé un matelas et l’un de ses couettes si douces pour plus tard. Elle portait une tenue à la fois élégante et sexy, noir et vaporeuse, et un ruban autour du cou qui, une fois détaché, la faisait tomber tout entière. Par transparence, il était possible à un œil affiné de voir qu'elle n'avait rien mis en dessous. Elle attendait patiemment que Marsh descende et se plonge dans ses yeux qui brillaient tout particulièrement dans la semi-pénombre. Quand il arriva, elle l'accueillit avec un sourire.

« Coucou, mon joli lièvre. Il paraît qu’aujourd’hui, on doit faire quelque chose pour celui qu'on aime. J'espère que mon quelque chose te plaît. »

**Invité**

Yes, please !

Beaucoup de mes clients m'ont demandé pour cette fête, la Saint-Valentin, si je faisais quelque chose de spécial. Je leur ai naturellement répondu que... je ne connaissais pas de Valentin, et que par conséquent, je ferai quelque chose de spécial quand celui que je connaitrais sera devenu un saint, quoi que ça veuille dire.

Après, on m'a expliqué ce qu'il en était.

J'ai donc ajouté de l'hibiscus dans mes thés pour lui donner une teinte rosée, et j'ai fait un prix spécial pour deux mêmes thés commandés (ce qui est en réalité un sacré gain d'argent pour moi). Puis, j'ai ajouté une décoration spéciale, mais légère. Le salon ne s'est pas vidé depuis la matinée. Les personnes célibataires voulant profiter de l'offre n'hésitaient pas à parler à d'autres, même s'ils étaient totalement inconnus, et à prendre place à la même table.

À la fin de la journée, j'offre aux retardataires la possibilité de rentrer avec leur breuvage parce que je sens qu'ils passeraient sans doute la nuit à se regarder les yeux dans les yeux et à se parler... Sans mentionner le fait que le thé se refroidit en même temps ! Moi vivant, je ne laisserai pas du thé se faire délaisser ainsi.

Je remonte chez moi, épuisé, et entend quelque chose en bas. Je passe la tête par la porte avant de redescendre silencieusement les marches. Je vois ma Chess en train d'installer... une tente...

Sans perdre de temps, je remonte, prends une douche (pas... je ne pends pas la douche dans mes mains, je me mets tout nu, entre dans la douche, fais couler de l'eau, me savonne, et me rince. Voilà. Il paraît que cela se fait) et j'enfile mon plus beau costume de velours rouge. J'hésite un instant sur la marche à suivre. Descendre ? Non !

J'attrape le petit cadeau que j'avais fait pour elle, pour la remercier pour la montre. Ce n'est pas grand-chose, ce sont juste des composants de montre qui n'avaient plus envie d'être des composants de montre, et un rubis qui a envie d'être porté, vu, et admiré. Tout cela tournicotés, assemblés, négociés, tous ensemble pour fabriquer un pendentif, et une chaîne. J'espère que ça lui plaira !

Rapidement, je l'emballe dans un papier de soie, puis un petit sachet de tissu, pour finalement le placer dans une boite de thé vide à l'allure sobre. Voilà.

Je me rends compte que seulement douze minutes sont passées depuis que je suis remonté. Décidément, le temps passe bien étrangement ces derniers temps ! Je me redresse, prends la posture la plus humaine dont je suis capable, et commence à descendre les marches, sans me presser.

... et je la vois, dans toute sa splendeur.

Et alor,s em voilà totqlemqn subrugé apr sa beauté...

Je lève un index, comme pour lui demander de m'excuser une petite minute, silencieusement. Je remonte les marches quatre à quatre avant de me passer la tête sous l'eau froide. Je me secoue. Ça va mieux.

Je redescends, parfaitement calme extérieurement. J'ai révisé cette rencontre aujourd'hui, avec tous les couples que j'ai rencontré. Cela devrait aller.

"Mais ne serait-ce pas ma très chère Chess ? Comme toujours, c'est un agréable plaisir de te rencontrer."

Nepasregardersarobenepasregardersarobe...

Je me baisse pour lui faire un baisemain, tout en regardant sa robe, et me redresse avec le feu aux joues.

Tout me rend fou. L'odeur du thé, l'ambiance tamisée, elle...

"Moi j'ai fais cela pour celle que j'aime."

Je lui tend la boite avec un air de fierté.

"J'espère que cela te plaira, très chère."

**Invité**

Would you be my Valentine ?

Elle n’était absolument pas dupe en ce qui concernait le fait qu’elle lui plaisait. Il suffisait de voir son regard pour savoir qu’il voulait la dévorer autant que les tasses de thé. Elle le vit repartir vers l’étage en courant et elle éclata de rire. Cela promettait pour le reste de la soirée. Quand il redescendit, il était évident qu’il avait passé sa tête sous l’eau. Mais Cheshire espérait que cela ne serait pas définitif. Elle avait bien l’intention de l’enflammer, enfin, pas réellement même si elle avait mis des bougies partout. Mais le but n’était pas de faire une flambée de lièvre.

Il parvenait à se contrôler et elle se sentait toute émoustillée de sa capacité à focaliser sur ce qu’il se devait faire, tout en sachant qu’elle pouvait faire tomber ses barrières si elle le voulait. Depuis qu’elle avait découvert avec les lui les joies du flirt, elle avait envie d’explorer sa féminité. Mais pour le moment, elle prit le cadeau qu’il lui offrait avec la douceur et la grâce de sa félinité. Il avait pensé à elle, lui aussi, et elle était curieuse de savoir ce qu’il avait choisi de faire en une occasion aussi particulière, célébrant leur amour mutuel.

« Merci, très cher. Je suis flattée que tu aies trouvé du temps pour le partager avec moi. J’ai cependant cru comprendre que tu le trouvais plus facilement ici que chez nous. »

Elle ouvrit l’écrin et ses yeux brillèrent devant la beauté du bijou. Elle aimait les jolis ornements qui embellissaient ce qu’elle était. Elle l’enfila aussitôt et son regard suivit le rubis dont elle vit qu’il se positionnait tout à fait parfaitement au creux de ses seins, orientant forcément le regard de son bien-aimé à cet endroit stratégique, qu’elle savait la mettre en valeur. Elle releva les yeux vers lui et plongea intensément son regard dans celui de son cher lièvre. Elle avait envie de l’attirer dans ses filets, avec douceur, mais avec certitude, et elle sentait que les choses étaient plutôt bien parties.

« Merci, très cher. Ce joli ornement sera bien au chaud ici, dans ce petit creux moelleux. J’en prendrai bien soin. »

Elle attrapa le cou de son bel amour et effleura ses lèvres avec les siennes, comme pour lui en donner, sans trop en donner afin de faire naître son envie. Elle laissa son corps épouser celui de Marsh, qu’il sente sa chaleur s’orienter vers lui, même si c’était encore discret. Ce léger baiser, prometteur de bien plus, offert, elle le regarda à nouveau, son visage tout proche de celui de Marsh, s’efforçant de ne pas se laisser troubler par son cœur qui battait si vite afin de pouvoir le troubler, lui, infiniment plus. Comme elle aimait cet effet qu’elle avait sur lui. Un effet qui ne lui était destiné qu’à lui seul.

« Tu devrais goûter le thé », souffla-t-elle dans un murmure. « Tu n’as pas deux fois le même autour de cette table… cela te dit de courir de tasse en tasse avant que nous jouions ? »

Cette proposition alléchante faite, sa main alla se promener vers l’arrière de son pantalon, lui faisant sentir combien les jeux allaient avoir une certaine saveur que le thé ne pourrait jamais avoir.

**Invité**

Yes, please !

Elle est trop belle ... Elle est trop belle ... Elle est trop belle pour mon propre bien en fait. J'adore sa peau sombre, j'adore sa voix qui est à mi-chemin entre un ronronnement de chat satisfait et le murmure du soleil sur le sable, j'adore ses yeux qui pétillent comme du charbon ardent, et j'adore ce qu'elle est elle : la chatte que je connaissais déjà, le fait qu'elle nous fait nous sentir comme chez nous, à l'aise, et en sécurité. S'il y a quelqu'un qui a décidé de nos formes humaines, il a particulièrement bien choisi pour elle, et j'espère qu'il a bien choisi pour moi.

J'aime cet endroit. C'est mon salon de thé, mais ce n'est pas mon salon de thé. C'est autre chose. Le salon de thé est mon décor, mais la scène qui y est jouée est nettement différente.

"Pardon ? Oui ? Je..." Chez nous ? Ah oui, Au Pays. "Chez nous, il y avait toujours à fuir, là, je n'ai plus rien à fuir. Et je t'en prie, il te va... vraiment... très... bien."

...et elle place mon cadeau dans un endroit stratégique. Le pendentif a un air triomphal quand il tombe entre les seins généreux, presque à me narguer. Mais peu importe, il a été fait pour ça. Par contre, il me fait subtilement remarquer que ça fait un tout petit peu trop longtemps que je le regarde fixement et que ça pourrait être considéré comme quelque chose d'impoli. Je regarde à nouveau son visage, mais un mouvement attire mon regard à nouveau.

"JeFeraiToutCeQueTuVeux... euh, je veux dire... Je t'en ferai d'autres. Si tu veux."

Nouvelle remarque moins subtile du pendentif et je remonte mes yeux dans ceux de Chess. Sa main se glisse dans mon cou, et je me sens piégé, délicieusement piégé. Je lutte contre mon envie de fuir, ou de bondir dans tous les sens, et pour une fois, ce n'est pas très compliqué de me tenir tranquille. Chess se colle à moi et je me sens non pas me réchauffer, mais m'embrasser, de tout ce que j'aimerais faire, mais que je ne fais pas dans l'instant. Oui, ma température monte en flèche plus facilement si je m'interdis de faire les choses. Mes mains se posent maladroitement sur ses épaules et le baiser est terminé avant même que j'ai pu commencer à me détendre suffisamment pour en profiter.

À charge de revanche, petite chatte joueuse.

Le thé ? Quel thé ?

AH OUI, LE THÉ !

"Tu sais me prendre par les sentiments."

Et moi, je vais la prendre tout court...
Non
Si
Non
Peut-être
Je sais pas
Peux-tu répéter la question ?

Je m'avance vers la table et baisse mon regard vers un liquide rouge ambré à l'odeur particulière. Je prends la tasse délicatement entre mes doigts dont j'essaie de ne pas laisser le tremblement me trahir. Je porte la céramique à mes lèvres et ferme les yeux. Un gout d'épice me remplit la bouche. Du piment ? Oui. Enfin. Non, pas directement. On dirait plutôt une... chaleur résiduelle étrange. Il y a un goût de raisin aussi, sucré, comme du raisin sec. Je réalise alors que ce que je viens de boire contient un petit pourcentage d'alcool. Jamais je ne pourrais servir cela dans mon salon de thé, je n'en aurais pas le droit. Néanmoins...

"C'est délicieux, tu veux goûter ?"

Je m'approche de Chess pour l'embrasser, non pas chastement, les lèvres sur les lèvres, mais d'une manière un peu plus approfondie, comme dans certains films d'amour. Je pensais que je la troublerais ainsi, mais je m'en retrouve beaucoup plus affecté que je ne le pensais. Je ne peux pas faire preuve d'aucune retenue que mes mains sont déjà sur sa taille sur laquelle je sens la chaleur de sa peau à travers le tissu. Mes yeux se sont fermés, et mon corps en entier se hérisse. Contre sa bouche, je murmure...

"Thé suivant ?"

**Invité**

Would you be my Valentine ?

Son plan secret marchait à la perfection. Enfin, ce n’était peut-être pas un si grand secret. Mais c’était un plan qui marchait et qui avait pour but de séduire Marsh. Elle savait déjà qu’il lui plaisait, elle savait déjà qu’il voulait la courtiser, mais ce ne serait rien, si elle n’en rajoutait pas. Elle voulait en rajouter. Elle voulait qu’il veuille d’elle et elle voulait savoir ce qui se passait ensuite. Elle n’en avait aucune idée mais la sensation de plaisir qu’elle avait à flirter avec lui était un bon indice du plaisir qui suivrait, elle en était convaincue. Et elle allait l’amener sur ce chemin.

Ca commençait bien, elle venait de placer le rubis dans un endroit stratégique. Qu’il admire ce rubis autant qu’il le voulait, plus il le regardait, plus le décor autour lui le rendait fou d’elle. Et elle voulait qu’il soit fou d’elle, elle voulait qu’il veuille s’approcher et la toucher. C’était important pour la suite de son petit programme. Mais bien entendu, ça ne pouvait pas aller trop vite. Il fallait s’amuser ensemble, flirter et cultiver le désir jusqu’à son paroxysme. Elle commençait à trouver ce genre de jeu passionnant quand elle le faisait avec Marsh. C’était là son plaisir personnel.

« Ne te sens obligé de rien. Ce qui compte vraiment le plus, c’est le plaisir, tu ne crois pas ? Le plaisir », murmura-t-elle d’une voix sensuelle.

Elle en profita pour le capturer et l’embrasser juste assez pour le titiller, sans pour autant lui en donner trop, le troublant assez pour qu’il puisse frissonner un peu, avant de lui parler de thé. On gagnait toujours le cœur et toute l’attention de Marsh en lui parlant de thé. Et c’était encore mieux quand on le faisait soi-même. Cheshire avait pris du plaisir à préparer toutes ces tasses. Elle espérait que Marsh aurait aussi beaucoup de plaisir à les déguster. Après tout, elle voulait que cette soirée soit magique pour lui. Elle avait mis toutes les composantes en place pour que cela se produise.

Il goûta le thé et il lui plut, du moins dans la première tasse qu’il but. Elle était ravie de son petit effet et elle était surtout enchantée d’avoir réussi à le préparer comme il l’aimait. Elle n’était pas certaine d’en être capable. Elle vint se glisser derrière lui quand il lui demanda si elle voulait y goûter, elle aussi.

« Ho, mais je l’ai déjà fait, mon petit trésor aux longues oreilles. Je les ai tous goûtés. Ne dis-tu pas qu’il faut savoir ce que l’on sert ? »

Il la surprit en l’embrassant passionnément, un bras autour de sa taille. La chaleur la prit et elle se sentit plus émoustillée que jamais. Elle se colla à lui, répondant à son baiser avec autant de passion. Il était ce qu’elle voulait ce soir, de plus en plus, irrémédiablement. Quand il s’écarta un instant, elle tenta de reprendre son souffle.

« Celui que tu voudras », murmura-t-elle d’une voix non dénuée d’un léger tremblement.

**Invité**

Yes, please !

En commençant cette journée, je n'avais eu aucune espèce d'idée de la manière dont elle allait finir. C'est assez rarement le cas, d'ailleurs, chaque jour est différent, mais là, je commence à me dire qu'en aucun cas j'aurais pu le deviner, ou même le provoquer.

Et plus le temps passe, plus je me dis que je ne suis définitivement pas prêt pour la suite, mais je ne suis pas prêt à lâcher non plus. Nous voilà bien ! La chose que je comprends après, est qu'elle dit le mot "plaisir" par deux fois. La première, mon cerveau se met en ébullition, la seconde, c'est mon corps qui semble lui répondre, comme un esclave amoureux attentif à ses moindres désirs.

"Je... crois... si... peut-être... tu peux répéter la question ?"

Elle m'embrasse, en ayant l'air de savoir parfaitement ce qu'elle fait, en étant totalement maîtresse de la situation, comme toujours. Cependant, nous approchons d'un territoire inconnu et je la sens de moins en moins guide, et de plus en plus exploratrice. Oui, cela me plaît. Ainsi, nous découvrirons cette inconnue ensemble, l'un avec l'autre.

Je bois le premier thé qui passe à ma portée. Il est parfait, non pas dans sa conception, parce que je le trouve un peu trop sucré à mon goût, mais dans sa réalisation. Parfait dans son imperfection, parfait parce que ce sont ses mains qui l'ont fait pour moi. Personne ne me fait jamais de thé, jusqu'à aujourd'hui.

Notre baiser me conforte dans l'idée que je vais continuer. Je m'avance, contre elle, la tenant toujours serrée avec moi, jusqu'à la seconde tasse. Celle-ci est une recette particulière, salée, aux champignons. Il n'a de thé que le thé rouge que j'ajoute en fin de goût, mais cela reste du thé tout de même. Celui-là n'est pas non plus sur la carte, je n'ai pas osé encore, le réservant qu'à quelques clients en mal de nouveauté. Je réalise alors que cela irait très bien avec des toasts aux fromages.

Je bois un troisième thé, en embrassant toujours Chess entre chaque. Je déguste celui au miel et à la sève de pin. Je savoure celui à la fraise et à la vanille. Je ne peux pas m'empêcher de gémir en découvrant celui à la menthe, à la pomme et au citron. À chaque fois, je reviens aux lèvres de Chess.

Je me sens à présent comme ivre, ivre de thé. Je ne sais pas si c'est possible, mais c'est ainsi que je me sens.

"Je te remercie pour cette découverte gustative."

Cette fois, je me sens plus sûr de moi que jamais. Je suppose que certains prennent un peu d'alcool dans ce genre de situation, moi j'ai pris du thé, ça me suffit. Je garde Chess contre moi, la pressant presque un peu trop pour les conventions sociales.

"...Et maintenant ?"

J'ai hâte de savoir la suite !

**Invité**

Would you be my Valentine ?

Elle aimait le rendre fou, il aimait la rendre folle, il fallait qu’ils soient fous ensemble et leur bonheur serait comble. Cheshire était persuadée que son Marsh prendrait un simple plaisir à cette soirée, simple mais puissant. Elle voulait que ce soit fort, cette soirée pour lui, elle y tenait. Il y avait tellement à donner, tellement à offrir de son point de vue. La soirée ne faisait que commencer, et elle commençait par le plaisir d’offrir et le plaisir de recevoir. Cheshire ressentait les deux tout comme Marsh, et c’était pour ça qu’elle était déterminée à poursuivre cette soirée sur cette lignée.

« Ma question ? Veux-tu une soirée remplie de plaisir ? » murmura-t-elle à son oreille, avant d’en mordiller le lobe.

Mais ensuite, ce fut elle qui fut emprisonnée dans le désirs et les avances de son partenaire. Entre chaque thé, il l’embrassa passionnément et elle sentit frémir tout son corps. Après chaque thé, il avait un goût différent, mais un goût délicieux. Pas parce que sa bouche goûtait les thés qu’elle avait préparés, enfin pas seulement, il y avait son goût à lui, son goût unique. Elle aimait son goût unique. Elle frissonnait et savourait tous ses baisers. La chaleur montait dans ce petit salon de thé et l’ambiance était parfaite pour la suite des évènements. Il était temps de passer à la suite.

« Mais c’était un plaisir. Et donc maintenant… Tu vas fermer les yeux, mon bel amour, et ne pas tricher. »

Elle le fit tourner encore et encore sur lui-même, s’efforçant de lui faire perdre tout sens de l’orientation et aussi de la faire se sentir drôle, ce qui lui permettrait de stimuler encore son impression de ne plus avoir les pieds sur terre. Elle se pencha à nouveau vers son oreille pour lui parler de la suite. Il devait savoir quelle était sa mission, il devait la remplir, et ensuite, il aurait droit à son petit cadeau.

« Tu vas devoir me trouver », murmura-t-elle avant de mordiller son lobe de nouveau et de s’esquiver sous la tente.

Elle savait qu’il ne mettrait pas longtemps à la trouver. Il y avait beaucoup de cachettes dans le coin, mais il était évident qu’elle n’avait pas installé cette tente sans raison. Quand elle l’entendit approcher, elle l’attendit nonchalamment étendue dans une position suggestive. Lorsque sa tête apparut dans l’embrasure de la tente, elle sourit de toutes ses dents.

« J’ai beaucoup aimé ta façon de m’emballer. J’ai hâte de découvrir comment tu vas me déballer. »

**Invité**

Yes, please !

C'est chaud, j'ai de plus en plus chaud en fait, Si elle n'avait pas été là, j'aurais étouffé sur place ou j'aurais été victime de la combustion spontanée. Genre... Pchhhhh, a plus de Harry, et ça sent le lièvre brûlé dans toute la maison, et il ne resterait que Chess, très satisfaite d'elle-même.

Sa voix chaude dans mon oreille provoque d'ailleurs un petit incendie à l'intérieur de moi. Elle me parle de plaisir quand moi, je suis remplie de désir. Ça ne serait pas de la provocation ?

“Av… avec plaisir… enfin… oui.”

Oh oui par pitié oui.

Je ferme les yeux comme elle me le demande, sentant son corps s'éloigner du mien et luttant contre moi-même pour ne pas simplement la prendre contre moi. Malgré son corps qui s'éloigne et la chaleur qui commence à s'éloigner avec elle, l'incendie, lui, ravage tout à l'intérieur de moi. Alors comme ça je vais devoir la trouver ? intéressant… très intéressant… Je sens chaque fibre de mon corps en alerte à la moindre information susceptible de me dire où est-ce qu'elle se trouve en ce moment alors. J'ordonne à mes oreilles de rester bien sagement à leur place et de ne surtout pas s'étendre plus que nécessaire. De quoi aurais-je l'air avec mes oreilles normales ? Je ne peux pas m'empêcher de remuer le museau, ceci dit. Même les yeux fermés, je pourrais la retrouver.

"C'est moi ou tu demandes à un lièvre de traquer une chatte ? C'est très dangereux de me laisser la place du prédateur, tu sais ?"

Les yeux toujours fermés, je tourne la tête vers l'endroit où je la devine.

"Tu m'as appelé 'mon bel amour'... Tu joues à des jeux vraiment dangereux."

Pour moi ! Pas pour elle ! Là, elle est en train de signer mon arrêt de mort avec un grand sourire aux lèvres.

Toujours est-il que je me dirige vers la tente qui était là, où je la devine. Je passe la tête, et m'apprête à dire "trouvé !" sur un ton presque enfantin quand je la vois... Et à cet instant, je n'ai plus envie d'être un enfant DU TOUT.

Elle est étendue...

Elle me dit des trucs...

Sans même que j'ai donné d'ordre à qui que ce soit, je lui bondis dessus. Sa voix est chaude, accueillante, rassurante. Je me redresse, agite mes doigts, comme quelqu'un qui s'apprête à ouvrir un paquet précieux. Le bijou que je lui ai donné souhaite à présent être la seule chose portée par cette dame. Que puis-je faire à part lui obéir ?

J'embrasse les lèvres de Chess, longuement, doucement au début, puis de plus en plus profondément. J'ai lu quelque part que ça se faisait comme ça, qu'il ne fallait pas brusquer. Je me force à me calmer, mais je sens que cela me coûte toute ma présence d'esprit. Mes lèvres glissent à son oreille.

"Ne me provoque pas plus, chatounette."

Au moins, la voilà prévenue. Alors, cette robe. Et si je commençais par détacher le nœud qu'il y a derrière sa nuque ?

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Elle le sentait brûler, bouillir d’amour et de désir pour elle et elle ne voulait rien d’autre que de cultiver ce feu, de l’entretenir, de le faire grandir, pour qu’il n’ait de cesse d’y succomber. Elle voulait le goûter de tout son être de chat, et elle voulait qu’il la goûte en retour, non, qu’il la dévore. Elle ne lui voulait plus de limites, elle ne lui voulait plus de réserves. Elle voulait qu’il l’emporte sur sa couche et fasse d’elle son aimée au sens le plus littéral du terme. Et surtout, oui surtout, elle voulait le voir prendre du plaisir avec elle.

« Alors, c’est parti… »

Mystérieuse, taquine, provocante, elle était tout cela à la fois. Elle sourit, d’une sourire large qu’il ne put voir quand il lui demanda si elle envisageait sérieusement de le positionner dans le rôle du prédateur. Elle en était tout à fait certaine. Mais elle ne serait pas une véritable proie, elle était plutôt en appétit et elle avait envie de lui donner faim d’elle. Mais il semblait que ça ne fonctionnait pas trop mal. Sa voix continua de susurrer avec toute la satisfaction d’une chatte qui arrivait à obtenir l’effet qu’elle désirait avec ses petits plans, dont elle était très fière.

« Es-tu bien sûre que c’est une proie que tu vas pourchasser, petit prédateur ? »

Elle pouffa quand il affirma qu’elle jouait à des jeux dangereux. Elle se glissa à son côté, elle avait envie d’en rajouter encore. La raison pour laquelle elle avait toujours envie de plus avec lui, elle ne l’expliquait pas, mais Cheshire n’était pas du genre à réfléchir à ce genre de choses. Elle préférait agir. Elle lui tournicota autour avant de se rapprocher de ses oreilles. Elle aimait lui murmurer des choses aux oreilles. C’était le meilleur moyen pour attiser son désir d’elle, elle en était sûre.

« Ho vraiment ? Tu préfères peut-être que je t’appelle… mon doux amant ? » demanda-t-elle dans son oreille gauche, avant de changer pour la droite. « Ou mon sexy prédateur ? »

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Yes, please !

Elle est ma proie. Je n'ai pas de proie, moi. Je ne mange pas de viande et je n'ai aucun intérêt pour la chasse... Jusqu'à ce soir. Ce soir, elle se glisse dans la peau d'un petit animal traqué, et elle le fait avec un certain délice. Pour ma part, je ne perds pas de temps, j'en ai beaucoup BEAUCOUP trop perdu. J'ai aussi perdu une tasse de thé, mais pour une raison étrange, cela semble moins important.

"Toi, je veux toi, personne d'autre."

C'est presque à bout de souffle que je lui dis cela. Pour le reste, je n'entends plus trop ce qu'elle me dit, ce ne sont que des techniques de manipulation destinées à me rendre encore plus fou que je ne le suis déjà. Pour une raison étrange, cela ne fonctionne pas, aurais-je déjà touché le fond de la folie la plus pure ?

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