Culinary flavours and British experiences to share ft Sebastian Michaelis

▿ Date de naissance : 12/03/1998

Culinary flavours and British experiences to share

Clin d'oeil à la gastronomie.

La première fois qu'Henry est venu ici, c'était bien entendu pour Alexander, non pas qu'il n'avait pas entendu de bon avis sur ce restaurant loin de là, les Délices de l'âme avait une certaine réputation. Une bonne réputation, réputée pour leurs doux entremets, leurs plats succulents, savoureux, en somme, l'ancien prince appréciait cette raffinerie et cette qualité dans la nourriture de cet endroit, ça lui rappelait l'Angleterre et ses raffineries culinaires. C'était de la gastronomie comme il l'appréciait, en plus son petit ami y travaillait en tant que serveur donc normal qu'il y aille de temps à autre. Donc en attendant qu'Alex finisse son service, Henry avait décidé de s'assoir à une table et de goûter ce qu'il lui avait donné envie, de ce fait pour faire sa propre opinion, et il était bien ravi. La deuxième fois qu'il vint aux Délices de l'âme, il fit la connaissance du responsable, Sebastian Michaelis, avec qui il s'entendit plutôt bien d'emblée, ils partageaient certaines valeurs britanniques qu'on peut retrouver d'une époque à une autre surtout que les deux jeunes ne viennent pas de la même époque. C'est d'ailleurs encore une chose qu'Henry a du mal à concevoir, comment il est possible que des personnes venant de monde, d'époques différentes puissent se retrouver tous ensemble dans une même ville ? Arrivé littéralement en même temps et pour autant sans en avoir la moindre preuve, il y avait beaucoup de questions que tous avaient et qui seraient probablement laissé sans réponse pendant un certain temps, mais le blondinet avait du mal à se dire que tout ça était possible même si il voyait clairement des avantages.

C'était donc la troisième fois qu'il se retrouvait dans ce resto, mais cette fois ci, il ne venait pas pour voir son petit ami, mais pour revoir Sebastian, avec qui ils avaient décidés de se revoir afin de parler des choses en communs qu'ils possédaient et puis Henry était très curieux de savoir comment ça se passait à l'époque victorienne, même si il connaissait les grandes lignes. N'oublions pas qu'avec son éducation et sa lignée de prince, il connaissait parfaitement l'histoire du Royaume-Uni et de ses ancêtres, mais avoir un avis extérieur est toujours bon à prendre. Le restaurant n'était pas encore ouvert, et au lieu de se voir dans un café ou autre, le blond s'était rendu directement au restaurant qu'il allait commencer à bien connaitre à force. Il demanda alors à voir le chef des lieux et attendit sagement à la porte que le principal intéressé vienne le voir, peut être qu'ils iraient dans un autre endroit pour pouvoir parler simplement.

Feat @Sebastian Michaelis

by Nathie

Henry Fox-Mountchristen“Ô Thisbé, J’aimerai tant que ce mur n’existe pas. Avec tout mon amour, Pyrame”

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Henry Fox-Mountchristen

Culinary flavours and British experiences to share

Dans l'air matinal, encore frais, le restaurant Les Délices de l'âme se dressait, un îlot de raffinement au cœur de la ville qui s'éveillait doucement. À l'intérieur, Sebastian Michaelis, le chef renommé de cet établissement, s'affairait déjà à préparer sa cuisine pour la journée. Son allure était impeccable, chaque mouvement précis et élégant, comme s'il dansait entre les fourneaux et les plans de travail. L'harmonie de son environnement culinaire n'était pas sans rappeler les salons aristocratiques de l'époque victorienne d'où il tirait son héritage, bien que lui-même fût un homme hors du temps, un pont entre les époques.

Ce matin-là, la venue d'Henry Fox-Mountchristen n'était pas un événement inattendu pour Sebastian. Il avait, après tout, une excellente mémoire, d'autant plus pour les visages et les histoires de ceux qui franchissaient le seuil de son restaurant. En voyant Henry attendre à la porte avant même l'ouverture, un sourire discret mais sincère se dessina sur les lèvres de Sebastian.
« Monsieur, quel plaisir de vous voir de si bonne heure. Veuillez entrer, je vous en prie » , dit-il en s'approchant pour ouvrir la porte, son accent britannique teintant chaque mot d'une courtoisie presque désuète.

Guidant Henry à travers le restaurant silencieux, dont les tables dressées promettaient déjà des moments de gastronomie exceptionnelle, Sebastian l'emmena dans une petite salle à l'arrière. Cet espace était réservé aux occasions spéciales, décoré avec un goût qui évoquait à la fois le confort et l'exclusivité.
« Je présume que notre entretien sera plus agréable ici, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes » commenta-t-il en invitant Henry à prendre place.

Sebastian s'assit en face de son invité, l'observant avec une attention qui, bien qu'elle puisse paraître scrutatrice, était dénuée de tout jugement.

« Vous m'avez dit vouloir en apprendre davantage sur l'époque victorienne, un sujet qui, je dois l'avouer, me tient particulièrement à cœur. Mais permettez-moi, avant toute chose, de vous demander comment vous vous portez depuis notre dernière rencontre. Les vicissitudes de la vie moderne sont parfois aussi exigeantes que celles de notre passé lointain, n'est-ce pas ? »

La conversation s'engagea ainsi, Sebastian partageant anecdotes et perceptions sur l'époque victorienne, tout en faisant le parallèle avec le présent d'Henry. Il parlait des banquets fastueux, des codes sociaux rigides, mais aussi de la fascination pour le progrès et l'exploration qui caractérisaient son époque. Chaque histoire était ponctuée par la mention de plats emblématiques de l'époque, que Sebastian avait revisités dans son menu, créant un pont gustatif entre le passé et le présent.

« Vous savez, Monsieur, j'ai toujours considéré la cuisine comme une forme d'art capable de transcender les époques. Elle raconte des histoires, évoque des souvenirs, suscite des émotions...» Sebastian marqua une pause, choisissant ses mots avec soin. « Et il me semble, si vous me permettez cette observation, que votre quête pour comprendre le passé, à travers vos propres racines et celles d'autres cultures, n'est pas si différente de ma démarche culinaire. »

Le chef se leva alors, allant chercher une bouteille de vin ancien qu'il avait conservée pour des occasions spéciales.
« Je crois que ce millésime, bien qu'il ne soit pas de notre époque, saura accompagner notre conversation. » Délicatement, il servit deux verres, offrant l'un d'eux à Henry.

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 12/03/1998

Culinary flavours and British experiences to share

Clin d'oeil à la gastronomie.

Sebastian avait un style particulier, bien à lui, qu'on pouvait retrouver dans son restaurant, dans la salle de réception à l'harmonie égale nulle part ailleurs, comme si on se retrouvait à l'époque victorienne d'un Londres ancien. Les Délices de l'Ame était un endroit qu'Henry appréciait beaucoup lui rappelant son monde et puis c'était là que bossait son petit ami donc raison de plus d'y mettre plus souvent les pieds. On pouvait retrouver ce style culinaire dans toute la carte proposé dans ce restaurant raffiné qui proposait de merveilleux et délicieux mets. Si l'ancien prince d'Angleterre attendait dehors c'était pour son entrevue avec le maitre des lieux qui ne mit que peu de temps avant d'arriver, le restaurant n'était pas encore ouvert et il était ravi de voir Henry de si bonne heure. "Bonjour, oui je me suis dit que c'était la bonne heure pour se voir." Lui répondit le blondinet avec un sourire, il entra ensuite dans le dit restaurant et suivit Sebastian à travers la grande salle dont les tables étaient déjà prêtes pour le soir même. Tout en passant à travers les tables, Henry pouvait observer les détails de chaque table, le détail portés par les serveurs qui y mettaient les dernières petites choses pour que tout soit prêt. Ils arrivèrent ensuite dans une petite salle où ils pourraient papoter librement au calme. Le jeune blond acquiesça les paroles de son interlocuteur avec un petit sourire. "Oui je pense que ça sera mieux." Il prit alors place sur l'une des chaises qui se trouvait là, se sentant un peu observé par son interlocuteur à l'accent british, la dessus ils s'entendaient bien.

Si Henry se trouvait là c'est parce qu'il était intéressé par l'époque victorienne d'où venait Sebastian, il était curieux d'en savoir plus sur le Londres de l'époque d'avant. Son interlocuteur lui demanda ensuite comment il allait, d'une manière la plus délicate que possible, il avait cette manière de parler comme dans l'ancien temps qu'il appréciait tout particulièrement. "Je vais plutôt bien et vous ? Il est vrai que certaines choses ne changent pas à travers les époques comme les codes spécifiques à la royauté." La dessus, il était bien d'accord avec le brun. Puis ils se partagèrent des anecdotes de leurs mondes respectifs, montrant par la même occasion que certaines choses n'avaient pas évolués comme le principe de la royauté par exemple ou encore certains des codes sociaux ou des mœurs qui ne bougeaient pas non plus. Cependant il était important d'émettre un point d'honneur sur l'évolution du progrès que ça soit scientifique ou humainement parlant. Sebastian avait d'ailleurs mit un point d'honneur à ce que les plats traditionnels de l'époque apparaissent à sa carte afin d'établir une relation entre le passé et le présent. Henry était d'accord avec lui sur le fait que la cuisine est une sorte d'art qui permet de garder des souvenirs, de passer d'une époque à une autre sans trop de problème. "Je trouve que mettre ces plats là à votre carte est une très bonne idée, ça permet de ne pas oublier les choses essentielles de la ville, celles qui progressent d'une époque à une autre, ça permet de transcender les choses. Oui tout à fait, ça raconte une émotion." Un bon plat en bouche était l'une des meilleurs sensations qu'il pouvait avoir, un délice, important, un art culinaire comme jamais il n'a connu auparavant. Son interlocuteur fit une bonne remarque concernant sa recherche du passé qui en fin de compte ressemblait à la sienne dans le cadre de la cuisine. "Oui c'est probablement la même fin de recherche. Parce qu'au final, on se retrouve au même endroit, et à chercher dans les plus grandes anciennes ressources de l'univers." C'était une évidence, il ne fallait pas se le cacher. Le jeune blond l'observa ensuite se lever pour récupérer une bonne bouteille de vin qu'il déboucha par la suite afin d'en servir deux verres, dont l'un qu'il lui tendit, il le remercia avant de porter le verre à sa bouche. "Hm quel délice, quelle année ce vin ?"

Feat @Sebastian Michaelis

by Nathie

Henry Fox-Mountchristen“Ô Thisbé, J’aimerai tant que ce mur n’existe pas. Avec tout mon amour, Pyrame”

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Henry Fox-Mountchristen

Culinary flavours and British experiences to share

Dans la pénombre de la salle privée des Délices de l'âme, le dialogue entre Sebastian et Henry se poursuivait, le vin ancien scellant leur conversation d'une atmosphère à la fois chaleureuse et empreinte de mystère. Sebastian, avec cette élégance qui lui était propre, répondit à la question d'Henry concernant le millésime du vin, un sourire en coin trahissant son plaisir à partager un tel trésor.

Sebastian commença, d’une voix teintée de nostalgie : « C’est un vin est de 1865, une époque de grands changements et de tradition, à l'image de notre conversation. Mais dites-moi, Monsieur Fox-Mountchristen, ne trouvez-vous pas fascinant que certains aspects de la vie demeurent inchangés à travers les siècles, comme ce vin, témoin silencieux du passé ? »

Henry, intrigué et charmé par la tournure de la conversation, acquiesça, encouragé par l'intérêt sincère que Sebastian portait à leurs échanges. L'atmosphère, désormais chargée d'une curiosité partagée, se prêtait à la révélation d'anecdotes plus personnelles, et Sebastian ne se fit pas prier pour enrichir le dialogue.
« Permettez-moi de partager avec vous une histoire peu commune », reprit Sebastian, les yeux pétillants d'une malice douce. « Il fut un temps où, errant dans les ruelles de Londres, je me suis trouvé face à une situation des plus périlleuses. Un enfant des rues, d'une agilité surprenante, avait dérobé la bourse d'un noble, attirant l'attention de tous les passants. Mais au lieu de fuir, l'enfant se retourna et, avec une audace qui força mon admiration, il défia le noble de comprendre les véritables maux de son époque. »

Sebastian marqua une pause, savourant le vin avant de poursuivre.
« Cet enfant, voyez-vous, était bien plus qu'un simple voleur. Il était le reflet d'une société en mutation, un messager de la réalité des invisibles. Ce jour-là, j'ai appris que chaque époque a ses ombres et ses lumières, et que comprendre l'une permet d'apprécier l'autre. »

Le récit captiva Henry, qui vit dans les paroles de Sebastian non seulement l'élégance d'un conteur, mais aussi la profondeur d'un observateur du temps.
« Votre histoire, Sebastian, est un pont entre le passé et le présent, tout comme votre cuisine relie les saveurs d'autrefois à notre palais moderne », répondit Henry, ses pensées s'entremêlant aux émotions suscitées par le vin et les mots.

L'entrevue se prolongea, les deux hommes explorant d'autres sujets, de l'art de la table aux subtilités des relations humaines, chaque histoire partagée ajoutant une couche de complicité à leur amitié naissante. Sebastian, maître en l'art de la conversation, guidait habilement leur échange, veillant à ce que chaque mot, chaque silence, soit un pas de plus vers une compréhension mutuelle approfondie.

Myrddin pour Bazzart

▿ Date de naissance : 12/03/1998

Culinary flavours and British experiences to share

Clin d'oeil à la gastronomie.

Pouvoir passer du bon temps en bonne compagnie n'est pas donné à tout le monde, surtout lorsqu'on se retrouve loin de chez soi. Henry pouvait parler librement de choses et d'autres sur le sujet de son choix et aujourd'hui c'était avec Sebastian, dont le style anglais et la bonne manière de parler était apprécié par l'ancien prince. Ce dernier voulu d'ailleurs en savoir plus sur le vin servit quelques instants plus tôt par son interlocuteur qui lui expliqua alors plus que son année mais lui détailla son histoire. Le blondinet l'écouta avec attention, un peu étonné de l'âge de ce dernier. "1865 ?" Lui répéta t'il au cas où il aurait mal entendu puis après une nouvelle gorgée de son met délicieux, il entreprit de lui répondre. Le fait qu'il appelle par son nom de famille lui faisait bizarre à l'oreille, il avait été tant habitué aux votre majesté et tout ce qui a un lien avec la royauté. "Tout à fait mais justement c'est ça qui fait la beauté de la chose. Malgré les années, les siècles qui passent, ces choses sont toujours aussi belles à voir." A travers le temps et l'espace, certaines choses ne bougeaient pas et c'était ça qui était appréciable. Ce qui était bien ensuite c'est que les deux hommes pouvaient échanger des anecdotes personnelles sans ressentir aucun jugement, au fond ils se ressemblaient sur certaines choses, le côté british surement. Henry acquiesça alors aux paroles de Sebastian qui voulu lui raconter l'histoire d'un petit garçon qui avait volé un bien à un riche mais qui au lieu de fuir, de se défiler, lui tint tête, afin de lui prouver l'importance de la chose. Cela montrait encore une fois que les choses pouvaient évoluer au fil des années, chaque personne de ce monde a une part obscur et une bonne partie, il suffit juste d'en accepter la valeur.

"Je peux comprendre que ce jour là vous a marqué, c'est tout aussi important d'en comprendre la raison et les conséquences. D'ailleurs vous viviez dans la rue avant ?" Lui demanda le jeune blond curieux d'en savoir un peu plus sur sa vie d'avant, déjà il savait qu'il venait d'une autre époque et de Londres, mais d'un Londres bien différent du sien, ce qui ne pouvait qu'attirer sa curiosité. Il était drôle de constater comment un simple repas pouvait amener les choses ainsi, Henry était persuadé qu'il s'entendrait bien avec son interlocuteur et il ne se trompait pas, pouvoir échanger des histoires sur leur passé britannique, lui plaisait bien et il se sentait comprit par la même occasion. Et puis il fallait dire que Sebastian était une personne très éloquente, chaque mot était placé avec soin dans ses phrases, il ne disait jamais de paroles en l'air. Et ça se retrouvait dans sa cuisine qui était l'une des meilleures qu'Henry ai pu goûter dans toute sa vie. "C'est incroyable qu'il est possible de ressentir toute la richesse de votre vie dans votre cuisine. Vous avez un don." Reconnu le jeune blond avec un sourire, il était sincère et c'était important de ne pas mentir sur ce sujet là. Leur échange était tout simplement un délice et un partage d'expériences mêlant la cuisine et leurs personnalités. En tant qu'écrivain, Henry appréciait encore plus quand la lecture se faisait avec une certaine légèreté et ça coulait de source.

Feat @Sebastian Michaelis

by Nathie

Henry Fox-Mountchristen“Ô Thisbé, J’aimerai tant que ce mur n’existe pas. Avec tout mon amour, Pyrame”

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 10/05/1985

@Henry Fox-Mountchristen

Culinary flavours and British experiences to share

ans la salle tamisée des Délices de l'âme, les ombres des bougies dansaient doucement sur les murs ornés, tandis que les effluves du dîner encore chaud flottaient dans l'air, chargé de promesses et de réminiscences. Sebastian Michaelis, toujours impeccable dans son habit de soirée, ajustait délicatement sa montre de gousset, reflétant la lueur rougeoyante du feu. Face à lui, Henry, avec un intérêt presque palpable, poursuivait le fil de leur conversation.
Sebastian inclina légèrement la tête, son sourire poli dissimulant les rouages de pensées bien plus complexes.

« Votre curiosité est tout à fait admirable, monsieur Fox-Mountchristen. Non, je n’ai jamais vécu dans la rue, bien que Londres ait été mon théâtre pendant un temps considérable. Chaque coin de cette ville est imprégné de souvenirs... certains plus sombres que d'autres. »

Il se pencha en avant, ses yeux captant ceux de Henry avec une intensité mesurée.
« Imaginez, si vous voulez, une soirée brumeuse où le brouillard enveloppe les pavés comme une cape. C’est dans cet univers que j'ai souvent trouvé l'inspiration, ou parfois, des âmes égarées cherchant leur chemin. Comprenez-vous, la nuit est une toile sur laquelle bien des destins peuvent être redessinés.»

Sebastian fit une pause, laissant le vin dans son verre capturer la flamme de la chandelle avant de continuer.
« Mais parlons de choses plus légères. Vous avez mentionné la constance de certains éléments à travers les âges. Par exemple, ce vin », dit-il en désignant la bouteille d'un geste élégant, « est un lien avec le passé, tout comme certaines traditions culinaires que j’ai eu le plaisir de conserver dans ma cuisine. »

Henry écoutait, visiblement absorbé par la manière dont Sebastian tissait ses mots, mélangeant l'histoire avec le présent.
« En effet, la cuisine peut être un art de la mémoire, n'est-ce pas ? Chaque plat a une histoire, chaque saveur peut évoquer un siècle passé. »

Le serveur apporta un nouveau plat, une composition délicate qui semblait presque trop belle pour être perturbée. Sebastian continua,
« Ce plat, par exemple, s’inspire d’une recette du XVIIIe siècle, une époque où la table était aussi un lieu de spectacle et de conversation, tout comme ce soir. »

La conversation se déplaça vers l'art de la table et les subtilités des différentes époques que Sebastian avait traversées. Avec chaque histoire partagée, il semblait ouvrir une fenêtre vers un autre temps, permettant à Henry de jeter un regard à la fois curieux et nostalgique sur des époques qu'il n'avait jamais vécues.
« Et vous, monsieur Fox-Mountchristen », demanda Sebastian avec un intérêt sincère, « y a-t-il des traditions dans votre propre histoire que vous trouvez particulièrement significatives ? »

Cette question semblait inviter Henry à partager plus sur son propre passé, créant un échange d'anecdotes personnelles qui, bien que séparées par des siècles, résonnaient avec une étrange familiarité.

Comme la soirée avançait, les deux hommes se retrouvèrent à discuter de sujets plus philosophiques, explorant les liens entre l'art, la culture et la personnalité individuelle. Sebastian, maître de la répartie, guidait la conversation avec une aisance qui semblait presque surnaturelle, mais toujours avec une politesse impeccable.
« La beauté de ces échanges, monsieur, réside dans la richesse des perspectives partagées » conclut Sebastian en levant son verre en un toast silencieux à l'amitié naissante qui se tissait entre eux, sous le regard bienveillant des bougies et le chant lointain des violons, quelque part dans la brume du temps.

Myrddin pour Bazzart

**Contenu sponsorisé**