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Mar 2 Jan - 21:52
Dans ce nouveau monde, Chobei n'avait pas tellement changé. Fidèle à lui même, il s'était adapté comme toujours. Pour ça, il a toujours eu une grande facilité. Qu'importe l'environnement, le danger, qu'importe, sa capacité à s'adapter était impressionnante. Sur l'île, pour ne pas mourir de faim, il s'était bien mis à manger les monstres sans en être dégouté. Au moins, ici, il n'y avait pas de monstre bizarre, ni même d'ennemi en particulier. La vie était plutôt calme et bien moins dangereuse de ce qu'il avait pu connaitre. Tout le monde semblait heureux. Ça lui allait, c'était calme et il ne risquait rien. Cependant, il ne s'est pas rangé à une vie normale. Non. Une vie honnête, ça ne semblait pas l'attirer, ni même coller à sa personnalité. C'était le roi des brigands, il n'allait pas devenir un bon petit toutou dans cette société bien huilé. Alors, il continuait ses petits larcins. Son frère n'était pas là pour lui faire la morale, de toute manière, Toma l'aurait suivi quoi qu'il arrive. Les deux étaient inséparables, mais ce dernier n'était hélas pas ici. Personne ne pouvait tempérer Chobei, il était libre et ça... c'est parfois dangereux.
Ce soir, il avait prévu de voler une maison qu'il avait repéré quelques jours plus tôt. Le jeune homme cherche toujours des endroits qui semblent intéressant à voler. Aller voler un pauvre... ça n'avait aucun intérêt et de toute manière, il avait bien trop de respect pour eux. Alors, s'attaquer aux personnes aisées était la solution. Qu'est-ce que ça va leur faire d'être dépouillé de quelques richesses ? Au pire, ils pourront en racheter, non ?
Bref, ce soir, dans le quartier de Baker Street Avenue, il avait repéré cette jolie maison. Le type semblait avoir les moyens ce qui faisait de lui une cible. C'est ainsi que vers vingt trois heures, alors que le propriétaire n'était pas là, il brisa une fenêtre. Le tout en douceur, sans faire trop de bruit, au passage d'un camion, il était couvert pour ça. Le jeune homme pénétra à l'intérieur, une simple lampe de poche pour s'éclairer, histoire de ne pas attirer l'attention. Par sécurité, il faisait attention de ne pas éclairer en direction des fenêtres, on ne sait jamais. C'est sympa, bien rangé, classe et il voyait pas mal de chose qui l'intéressait. C'est le jackpot, il devrait pouvoir tirer un bon prix de pas mal de chose. Mais... si ça se trouve, un type comme ça, ça doit avoir un coffre dans sa maison ? De l'argent, de l'or ou des bijoux... ceci serait encore mieux. L'ancien condamné se mit à fouiller pouvoir voir si dans une armoire ou dernière un tableau, ne se trouverait pas un coffre...
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
Lorsque je quittai le théâtre ce soir-là, l'esprit encore hanté par la pièce "Antigone", je m'attardai sur les échos de ce drame antique revisité. Cette interprétation moderne avait ravivé en moi un sentiment mêlé de nostalgie et de réflexion. Le conflit entre Antigone et Créon, chargé de principes et de loyautés contradictoires, résonnait étrangement avec ma propre existence. En effet, j'avais toujours été tiraillé entre les devoirs divins et les passions terrestres, un parallèle troublant avec le dilemme d'Antigone, déchirée entre la loi des hommes et les commandements des dieux. L'actrice incarnant Antigone avait porté son rôle avec une intensité et une vulnérabilité qui m'étaient étrangement familières, rappelant à mon cœur immortel les douleurs et les joies éphémères de l'humanité. La pièce, dans son ensemble, était une réflexion poignante sur le pouvoir, la justice et la résistance, thèmes qui avaient toujours rythmé mon règne céleste. Je ressentis un respect renouvelé pour les tragédies humaines, ces récits qui, malgré leur ancienneté, continuaient de révéler les complexités intemporelles de l'existence.
Je revenais donc de cette escapade théâtrale, mon esprit encore empli des tragédies antiques et des drames qui avaient enflammé la scène. J'avais choisi d'accompagner une dame à la beauté envoûtante, dont le charme n'était surpassé que par sa sagacité. Héra, bien qu'elle fût mon épouse légitime, n'avait plus cette étincelle qui me ravissait autrefois. En mon for intérieur, je savais que mes affections vagabondaient, mais tel était le fardeau d'un dieu aussi puissant et complexe que moi.
Je rentrais chez moi, dans ma demeure située sur la prestigieuse Baker Street Avenue, un quartier que j'avais choisi pour sa tranquillité et son élégance. L'air était frais, et les étoiles scintillaient dans le ciel nocturne, témoignant du calme souverain qui régnait sur ce monde que j'avais façonné à mon image.
En franchissant le seuil de ma villa, quelque chose attira mon attention. Un frémissement dans l'air, une perturbation subtile que seul un être de ma stature pouvait percevoir. Une effraction. Quelle audace ! Un mortel avait osé pénétrer dans l'antre de Zeus, mon antre ! C’était un crime aussi impie que de s’aventurer sur l’Olympe ou aux Enfers… un crime qui ne pouvait demeurer impuni.
Je déambulais dans les couloirs somptueux de ma demeure, mes pas résonnant sur le marbre poli. Mes yeux de dieu scrutaient les ombres, cherchant l'intrus audacieux. Alors, je le vis, un jeune homme, fouillant avec une lampe de poche, éclairant les richesses que j'avais accumulées au fil du temps.
Je m'approchai de lui, un sourire sardonique ourlant mes lèvres.
« Jeune homme, que cherches-tu donc ? » Je ne lui révélais pas qui j’étais, évidemment, il était ici chez moi, je supposais qu’il devait savoir un peu tout de même qui il risquait de croiser en venant en ces lieux. « Est-ce l'or, les bijoux, ou quelque chose de bien plus précieux ? »
poursuivis-je, mon regard fixé sur lui, décelant chaque mouvement, chaque frémissement de son âme.
...
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Chobei Aza
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La demeure était grande, chercher le coffre allait lui prendre du temps, si coffre il y a bien sûr. Mais, le jeune homme avait espoir, vu les richesses déjà présentes, exposées aux murs, pourquoi pas un coffre pour y cacher de l'or et des petites coupures ? Ce genre personne doit bien avoir ça, il ne connait aucun riche sans ce genre de protection. C'est aussi l'endroit parfait pour y ranger quelques petits secrets qui ne devraient pas être révélé au reste du monde. Pour l'heure, le salon ne donnait pas de résultat. Rien derrière les tableaux, rien dans les meubles... ceci en était presque décevant. Il excluait la cuisine, mais viendra y fouiller un peu plus si jamais après avoir fait le tour de la maison, il ne trouvait rien. Ses recherches le menèrent dans une chambre au lit gigantesque, on pourrait clairement réunir un harem là dedans. Ce n'était pas l'important, il ouvrit une armoire, peut-être que caché à l'intérieur se trouvera ce qu'il cherchait... Et là, une voix ce fit entendre. Merde, le propriétaire était rentré plus tôt ? Voilà qui n'arrangeait pas du tout les affaires de Chobei. Alors, sans peur, sans honte, il se redressa, sur de lui, impassible, un brin amusé. L'adaptation c'est son truc, il trouvera un moyen de se sortir de là. "A vous de me le dire ! Vous cachez quelque chose de précieux ici ?" demande t'il directement, sans détour, sans peur, montrant qu'il était sûr de lui et pas du genre à se démonter. C'est pas ce vieux bonhomme qui va l'impressionner. Le criminel est un électron libre, il n'a peur de rien, son œil aveugle en témoignait. Enfant, il l'avait crevé lui même pour sauver son frère et montrer à d'autres brigands qu'il n'avait pas peur. On l'avait pris pour un fou, mais ça avait fait son petit effet. Aujourd'hui, il en gardait la cicatrice en travers de son œil et cet œil blanc totalement aveugle. Ce fut un mal pour un bien. Il sait qu'il recommencerait quoi qu'il arrive si ça sauvait son frère. "On va pas y passer la soirée, il y a un coffre dans le coin ?" demande t'il directement avec une certaine insolence. Ouais, il était gonflé, mais vu qu'il vient d'être pris la main dans le sac, autant changer de stratégie.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
Les êtres humains n’étaient pas tous respectueux du bien d’autrui. C’était déjà le cas des siècles plus tôt. Mais sur cette île, c’était déjà la deuxième fois que j’étais victime d’une intrusion, chez moi, par effraction. Mais la belle cambrioleuse de la dernière fois m’avait laissé quelque chose de bien plus agréable qu’un vide dans le coffre à bijoux de ma femme.
Cette fois, l’audace de ce jeune homme, s'introduisant dans mon sanctuaire terrestre avec la hardiesse d'un titan, me frappa de plein fouet. Son regard, marqué par l'épreuve et l'insoumission, ne vacillait pas sous le mien. Un œil blanc, témoignage silencieux d'une vie semée d'embûches, d'un sacrifice pour un être cher. Intrigué, je décidai de jouer avec lui, comme un aigle joue avec sa proie avant de décider de son sort.
« Cher intrus… » commençai-je d’une voix qui tonnait comme le grondement lointain d’un orage d’été, « tu cherches un trésor ? Sache que les richesses les plus précieuses ne se laissent pas enfermer dans de vulgaires coffres. » Elles résidaient dans les légendes, les mythes, et parfois... dans les épreuves que seuls les plus audacieux osaient affronter. Je fis un pas vers lui, le détail de son visage devint alors plus apparent sous la lumière tamisée.
« Mais puisque tu as l'audace de pénétrer ici, sans crainte, avec une insolence qui frise la témérité, je pourrais, peut-être, te proposer un défi digne de ce nom. Un défi qui pourrait te mener à ce que tu cherches... ou te coûter bien plus que tu ne l'imagines. »
Je marquai une pause, savourant l'instant, car on ne pouvait pas dire qu’il était très fréquent qu’un mortel vienne me tenir tête de la sorte, dans ma propre demeure.. « Il n'y a pas de coffre ici, du moins pas de ceux que tu imagines. Mais il y a un secret, un secret bien gardé, qui pourrait s'avérer être le plus grand trésor ou la plus grande malédiction pour celui qui le découvre.»
Je me rapprochai encore, jusqu'à me tenir juste devant lui. « Si tu es prêt à risquer l'inimaginable pour le trouver, alors écoute bien. Au cœur de cette demeure se trouve un artefact ancien, un objet d'une puissance telle que même les dieux en sont émerveillés. » Je fis une pause, scrutant son âme, mesurant sa détermination. « Cet artefact, je te propose de le chercher, non pas pour te l'approprier, mais pour en découvrir le secret. Si tu réussis, je te promets une récompense qui surpassera tes rêves les plus fous. Mais si tu échoues, tu devras m'affronter, moi, Zeus, dans un duel où ta vie sera en jeu. »
L'air autour de nous semblait vibrer d'une tension palpable, comme si les murs eux-mêmes attendaient la réponse du jeune homme. Son insolence initiale, sa demande directe d'un coffre, tout cela n'était plus que des échos lointains dans la pièce où se jouait désormais une partie bien plus dangereuse. « Alors, jeune intrus, acceptes-tu mon défi ? Te sens-tu prêt à plonger dans l'abîme à la recherche de ce secret, sachant que le chemin sera semé d'embûches, que des énigmes tordues et des gardiens redoutables se dresseront sur ta route ? Es-tu prêt à risquer le tout pour le tout, pour peut-être, à la fin, saisir entre tes mains non seulement le secret de l'artefact, mais aussi une vérité bien plus grande sur toi-même et sur l'univers ? »
Je reculai d'un pas, le laissant digérer mes paroles, l'observant avec un mélange de curiosité et de respect. Malgré son entrée effrontée dans ma demeure, il y avait en lui quelque chose d'unique, une étincelle qui pourrait, qui sait, changer le cours des choses. « Choisis bien, jeune intrus, car une fois que tu auras franchi le seuil de ce défi, il n'y aura plus de retour possible. La recherche du secret de cet artefact pourrait bien être la plus grande aventure de ta vie... ou la dernière. »
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Chobei Aza
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Dim 11 Fév - 22:32
Non, il n'avait pas peur et ce n'était pas parce que le proprio des lieux venait de rentrer qu'il allait fuir la queue entre les jambes comme une bête effrayée. C'est Chobei et comme d'habitude, il s'adapte à la situation qui s'offre à lui. La fuite n'est en général jamais une option, même sur l'île il n'a jamais fuit devant l'adversaire. Alors plutôt que de tourner en rond, il avait demandé directement où se trouvait le coffre. C'était une maison de riche, doit bien y avoir des choses intéressantes à voler et surement un coffre caché quelque part.
L'homme parlait un peu par énigme, le genre pénible, mais qu'importe, il écoutait attentivement. A l'entendre parler, il pensait à son propre passé, à l'île et l’élixir qu'il devait trouver pour gagner sa liberté et ainsi échapper à la mort. Bref, le vieux voulait lui proposer un défi. Voilà qui était intéressant. Un petit sourire en coin, il écoutait toujours. Se défiler, jamais ! Le roi des brigands était prêt à réaliser se défi et montrer qu'il était capable de réussir. S'il s'est adapté sur une île hostile, qu'il a réussi à maitriser le Tao et sa fleur, c'est pas un défi à la con qui va le faire trembler. "Un défi, hein ! Je peux en savoir plus ?" demande t'il pour essayer de gratter quelques informations supplémentaires.
Pas de coffre d'après les dires du proprio, mais un secret. Ceci le fit arquer un sourcil intrigué. Ce fameux secret faisant office de trésor. Mouais, pour le moment, c'était bizarre. Il se permit de prendre une pomme qui se trouvait dans la coupe à fruit juste à côté de lui et de croquer dedans, l'air de rien, tranquille, montrant qu'il était tout à son aise, alors qu'il n'était qu'un vulgaire intrus ici. C'est donc un artefact qui serait à trouver, il parla de dieu aussi et ceci le fit lever les yeux au ciel. Pourquoi tout semblait le ramener sur cette fichue île ? Quoi qu'il en soit, les dieux ne lui font pas peur pour en avoir en quelque sorte affronté. "Et c'est quoi la récompense ? Faudrait quand même essayer de me motiver, non ?" lance t'il avec un air insolent tout en finissant cette pomme. "Vous êtes censé me faire peur ? Je vous affronte tout de suite si vous si vous voulez," lance t'il d'un air amusé.
Devait-il accepter ce défi ? Si Toma serait là, il lui dirait d'arrêter de jouer au con, de refuser et de partir. Mais son frère n'était pas là, il était le plus sage d'entre des deux, un caractère totalement différent de Chobei. "Pas besoin de rendre ton défi épique pour me motiver. J'accepte ! Mon but c'est de repartir avec quelque chose. Alors, si ça peut rapporter gros, je vais pas gêner. Puis ce sont pas des défis et des gardiens qui vont me faire peur." Des gardiens... là encore, ça lui faisait penser au Doshi qu'il avait affronté sur l'île qui servait les pseudos dieux de cet endroit étrange. "Alors, ça se passe comment ? Tu donnes des indices au moins ou je dois détruire cet endroit pièce par pièce pour essayer de trouver moi même ?" demande t'il très sérieusement avec un large sourire aux lèvres, montrant qu'il était bel et bien prêt à tout casser s'il le fallait. Chobei n'a pas particulièrement de limite et il sait aussi que tout casser l'amusera beaucoup. Ce cher monsieur à intérêt à être assez précis, s'il ne veut pas que sa maison finisse en morceau.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
« Ton audace et ta témérité te mettent en competition avec les plus grands héros de l’Antiquité, » rétorquai-je, un sourire énigmatique illuminant mon visage. « Ta disposition à accepter le défi sans fléchir et sans réfléchir révèle un courage qui force une forme de respect. » Pas forcément chez les dieux, parce qu’après tout, ce n’était qu’un humain, un simple mortel, avide de richesse et vénal au possible. Un humain qui figurait parmi les plus matérialistes et les plus détestables, donc.
Je m'avançai, mes pas résonnant avec une autorité qui se voulait à la fois impressionnante et rassurante, avant de poser ma main sur l'épaule de l'intrépide jeune homme. « L'objet de ta quête, ce n'est pas un simple artefact. C'est un test, un voyage initiatique qui te conduira aux confins de ton âme. » Un moyen de faire en sorte que ce mortel découvre le vrai sens de l’existence, qu’il se rende compte que l’argent et les objets n’étaient rien.
Je pris une profonde inspiration, laissant le suspense s'installer avant de poursuivre. « La récompense ? Elle sera à la hauteur de ton audace, intrus. Imagine-toi détenir un pouvoir qui dépasse l'entendement, capable de changer le destin non seulement de ta propre existence, mais aussi de celles de ceux que tu choisiras d'affecter. »
Je me détournai, contemplant les œuvres d'art qui ornaient les murs de ma demeure, chaque pièce témoignant d'une époque révolue où les dieux marchaient parmi les hommes. « Pour ce qui est de l'affrontement, jeune intrus, ne sois pas si pressé de te mesurer à un dieu. La sagesse voudrait que tu gardes tes forces pour les épreuves à venir. »
Je fis volte-face, mon regard pénétrant plongeant dans le sien. « Le défi que je te propose ne nécessite pas la destruction, mais plutôt la perspicacité, l'ingéniosité et, oui, une bravoure sans faille. Tu ne trouveras pas l'artefact en démolissant ces murs, mais en déchiffrant les énigmes soigneusement préparées pour toi. »
Je me dirigeai vers un bureau en acajou sur lequel reposait une ancienne carte. « Voici ton premier indice, Chobei. Cette carte représente non pas les terres connues des mortels, mais un chemin vers l'inconnu, vers l'artefact. Chaque lieu que tu découvriras te mènera à une énigme, et chaque énigme résolue te rapprochera de ton but. »
Je m'arrêtai, scrutant attentivement le visage du jeune homme. « Sache cependant que le chemin sera semé d'embûches. Les gardiens dont tu parles ne sont pas de simples obstacles. Ils sont les gardiens de la vérité, chargés de tester ta valeur et ta détermination. » Je marquai une pause, laissant mes mots imprégner l'air. « Quant à la motivation, laisse-moi te dire ceci : l'artefact a le pouvoir de révéler les secrets les plus sombres et les désirs les plus profonds. Il pourrait bien te montrer le chemin de ce que tu cherches vraiment, au-delà des richesses matérielles. »
Je me rapprochai de lui, mon regard fixé sur le sien avec intensité. « Et si tu doutes de ma capacité à te motiver, sache qu’un échec pourrait te coûter bien plus que tu ne peux imaginer. »
Avec un geste théâtral, je tendis la carte vers lui, la lumière jouant sur ses anciens plis comme pour souligner l'importance du moment. « Ton voyage commence maintenant, jeune intrus. Que les vents de la fortune te soient favorables. »
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Chobei Aza
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Ven 8 Mar - 2:06
Tout ceci n'avait rien à voir avec de l'audace ou de la témérité. Il voulait juste trouver le trésor, l'argent, qu'importe ce que c'était. Il n'était pas venu pour rien ici et les défis ne lui font tout simplement pas peur. On pourrait dire qu'il est tout simplement fou et inconscient, ce qui n'est pas totalement faux. On parle quand même d'un garçon qui gamin c'est volontairement crevé l’œil pour qu'on ne fasse pas de mal à son frère. Une manière d'impressionner les bandits qui les avaient kidnappé et pensaient les vendre. Pour sûr, Chobei est passé pour une espèce de taré à leurs yeux et il s'en fichait royalement. C'est pas son genre de ressentir la peur, il ne fait que s'adapter aux situations qu'il rencontre.
Le propriétaire commence son speech pour expliquer ce qu'il va devoir faire. Voilà qu'il parle d'un putain de voyage initiatique. Est-ce qu'il croit vraiment que Chobei en a quelque chose à foutre de tout ça ? Voyage mon cul, oui ! Peut-être qu'il devrait lui parler de son aventure sur l'île dans son monde pour rechercher le fameux élixir devant donner la vie éternel, ça c'était plus proche d'un voyage initiatique. Quant aux confins de son âme, il n'en a rien a kéké !
Dans cette histoire, la seule chose qui intéresse vraiment notre homme, c'est la finalité, soit la récompense. Franchement, il commençait à douter qu'il y ait vraiment un truc à trouver. Parce que son truc là, trouver un pouvoir ou quelque chose dans le genre, il avait presque envie de lui rire à la figure. C'est qu'il possède le Tao pouvant être un pouvoir destructeur. Pouvoir qui lui permet de se régénérer malgré les plus lourdes blessures. On lui avait brisé la nuque, quelques secondes après il était sur pied. "T'essaie quoi ? De survendre ton truc ? J'suis pas dupe, alors essaie pas de m'endormir !" Ouais toutes ces belles paroles ça le gonflait. C'est un voleur, pas quelqu'un qui vient ici pour entendre de jolies histoires pour enfant. Affronter des dieux ne lui faisait pas peur, après tout, il avait déjà fait ça dans son passé, enfin d'une certaine manière.
Le vieux continue parlant un peu plus du défi qui ne sera pas destruction et chaos mais plutôt intelligence et réflexion. Super... Mais qu'importe, Chobei c'est le genre de personne capable de s'adapter à tout, alors comme toujours, il va s'adapter et affronter cette épreuve, qu'importe ce que c'est. Là, il s'attend à avoir des énigmes à devoir résoudre, le genre de truc barbant d'avance. C'est un homme d'action lui, mais il fera ce qu'il faut.
Le premier indice arrive enfin et il lui montre une carte dont il se rapproche. Merde, il va devoir faire quoi ? Trouver un truc avec ça, super ! Bref, c'était une sorte de chasse aux trésors avec des énigmes. Un soupire s'échappa de ses lèvres, déçu de tout ça. "Pouvait pas y avoir plus barbant que ça !" ose t'il râler en observant la fameuse carte. De nouveau, il parle, bon sang un vrai moulin à parole de le vieux barbu. "Abrège papy, tu me fais perdre mon temps," lance t'il non sans une part d'insolence. En plus, il osait le menacer en disant qu'un échec pourrait lui couter cher. C'est qu'il ne manque pas de toupet le monsieur. C'était donc à lui de jouer maintenant. Il se pencha donc sur la fameuse carte pour l'étudier plus attentivement. C'était plutôt basique, bien que rien ne ressemblait à la ville. "Vous allez me suivre tout du long ?" demande t'il. Au pire, s'il partait, il aurait pu en profiter pour abandonner son jeu à la con et continuer ses recherches dans la baraque.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
M'entendant défié de la sorte par Chobei, une fureur divine s'empara de mon être. J'avais marché parmi les mortels, revêtu d'humanité, masquant mes pouvoirs immortels pour me mêler à cette nouvelle ère, mais devant une telle insolence, le feu de l'Olympe s'éveilla en mon cœur.
« Ô intrus, tu oses défier les cieux eux-mêmes ! » tonnai-je, ma voix faisant trembler les fondations de ma demeure. « Tu penses que ton audace est une armure, mais elle n'est que le papier face à la foudre !»
Je fis un pas, et le sol lui-même sembla craindre ma colère. « Tu te targues de ne pas connaître la peur, mais tu n'as jamais affronté la tempête que je peux déchaîner. Ce n'est pas une menace, jeune mortel, mais une promesse divine. »
La lumière vacilla, comme si le jour lui-même hésitait à s'interposer entre un dieu courroucé et un voleur mortel trop téméraire. « Ce que tu nommes courage, je le nomme folie. »
Je levai un bras, et des éclairs dansèrent entre mes doigts. « Sais-tu, mortel, que face à la volonté des dieux, toute guérison peut être rendue vaine ? Sais-tu que la foudre que je contrôle peut frapper non seulement le corps, mais aussi l'âme ? »
Un rire empli de mépris s'échappa de mes lèvres. « Tu te dis prêt à affronter des énigmes, des défis de l'esprit plutôt que des batailles de force. Mais comprends-tu vraiment à qui tu t'adresses ? Je suis Zeus, celui qui règne sur les dieux et les hommes, celui dont l'esprit a conçu des épreuves que même les plus sages trouvent indéchiffrables. »
Je me tournai vers la carte que je lui avais donnée. « Cette carte n'est pas seulement un guide vers un trésor matériel. Elle est le début d'un voyage qui te forcera à regarder au plus profond de ton être, à te demander si la richesse que tu désires est vraiment ce que ton cœur convoite le plus. » Je m'approchai alors, mon regard plongeant dans le sien avec une intensité brûlante. « Et si tu échoues... si tu refuses de voir au-delà de ton désir de richesses éphémères... alors tu connaîtras une perte bien plus grande que tout ce que tu as pu imaginer. Car il est des choses dans cet univers que même le Tao ne peut guérir. »
Mon don d’omniscience pressentait qu’il y avait là le secret de bien des choses que ce mortel ne souhaitait sans doute pas perdre. D'un geste, je dispersai l'image de la carte en un millier d'éclats lumineux, flottant dans l'air comme des étoiles éphémères. « Va donc, mortel. Poursuis ta quête. Mais souviens-toi que chaque pas te rapproche non seulement du trésor que tu cherches, mais aussi du jugement des dieux. »
Alors que je disais ces mots, le tonnerre gronda au loin, comme pour souligner ma mise en garde. La salle retrouva son calme, mais l'air resta chargé d'une tension électrique, un rappel constant de la colère d'un dieu.
« Que ton voyage t'illumine, mortel. Que tu trouves ce que tu cherches... ou que tu découvres ce que tu as toujours eu besoin de trouver. » Sur ces mots, je me détournai, laissant le jeune mortel face à son destin, un destin désormais entrelacé avec les desseins immortels d'un dieu.
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Sam 30 Mar - 1:36
En voilà un drôle de vieux monsieur... S'il pensait pouvoir impressionner quelqu'un comme Chobei, il était pas mal parti. Peut-être qu'il pourrait réussir à faire ça sur Toma, le jeune frère de Chobei. Il est plus facilement impressionnable et un peu moins sûr de lui. Mais là, il n'a pas le petite frère devant lui, mais le terrible grand frère qui s'adapte parfaitement à tout type de situation. Visiblement, le vieux n'était pas content de l'attitude et des paroles de son interlocuteur. Comme si l'ambiance changeante allait l'effrayer, sur l'île, il avait vu un tas d'horreurs et ce n'est pas pour autant qu'il avait flippé ou décidé de prendre la fuite comme quelqu'un de peureux. "Bon, on peut zapper les menaces, ce genre de truc, ça marche pas sur moi," lance t'il, un peu désinvolte. Après tout, il parle quand même à un garçon qui n'a pas hésité à se crever l’œil lui même devant une bande de malfrat, alors c'est pas une tempête, une colère divine ou quoi que ce soit qui va lui faire peur.
Courage ou folie, franchement, qu'est-ce qu'il en avait à foutre, c'est la même merde. "Appelle ça comme ça te chante, perso je m'en fou," souligne t'il. Personne ne pourrait nier le petit grain de folie venant de Chobei. Suffit de passer un moment avec lui pour le comprendre. Pour se mutiler soi même comme il l'a, de toute manière, faut être un peu fou. Les menaces avait vraiment un petit quelque chose d'amusant. "Ben la volonté des dieux, je m'en cogne ! Vous vous croyez tous supérieur, faudrait peut-être redescendre de votre petit nuage," rétorque t'il, se fichant pas mal que ça puisse mettre encore plus le feu au poudre. Les dieux qu'il a croisé sur l'île d'où il vient, eux aussi se croyait supérieur. Que des paroles ! Alors que de simple humain comme lui, on finalement pu atteindre un niveau similaire aux leurs. Même les éclairs qu'il fit apparaitre dans ses mains n'impressionnèrent pas du tout Aza. Mouais, il avait vu mieux dans sa vie.
Le vieux monsieur continua sa petite morale pour essayer de lui faire peur, ajoutant qu'il était "Zeus", le roi des dieux en quelques sortes. Ceci lui faisait une belle jambe de l'apprendre. "Super ta vie, jamais entendu parler. Faut croire que t'es pas si connu que ça en fait. Bref, si tu veux bien abréger la partie biographie, j'ai pas que ça à faire," s'impatiente t'il, se fichant pas mal que ça puisse être déplacé. La politesse c'est pas spécialement ce que préfère le jeune homme, mais quand on finir de grandir dans la rue, qu'on devient soi même un criminel pour survivre, on oublie quelque peu sa bonne éducation.
Toujours aussi énigmatique, il parla un peu de la carte, mais ça ne disait pas grand chose de plus à Chobei. Tout ceci ne lui disait donc pas grand chose. Son regard sur la carte, il observait pour le moment, sans rien dire. "Oublie le charabia, t'as pas compris que j'en fiche. Faut en venir au fait. Pour le moment, c'est juste un carte... Dans une chasse au trésor, on part au minimum avec un indice. Alors donne moi l'indice !" Ce vieux type, il ne faisait que parler par sorte de pseudo énigme, franchement, il commençait à croire qu'il était en train de l'enfumer et qu'il n'y avait peut-être pas de trésor dans cette baraque. Mais vu qu'il ne veut pas passer pour un pauvre nul, le type sort toute une histoire pour essayer de se faire passer pour un type super ouf. Ceci pourrait se tenir. "En fait, vous avez rien ? Pas de grande chose de valeur ? Tout ça c'est juste de la poudre aux yeux. Venant d'un dieu, ça m'étonne pas trop. Que ce soit ceux que je connaisse où vous, vous êtes bien tous pareil !" signal t'il repoussant la carte. C'était bon pour énerver Zeus, mais bon, qu'est-ce qu'il va faire d'une carte sans indice et de parole qui n'ont aucun sens ? Ben pas grand chose.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
J'étais là, immobile et impérial, observant cet effronté mortel déguiser son courage en insolence, piétiner mes terres comme si elles étaient siennes. Mes mains ne tremblaient pas, malgré la colère retenue, mais les veines de mon front battaient comme les tambours de guerre d'un autre âge.
« Ah, jeune mortel, » commençai-je, ma voix tonnant comme le tonnerre au loin, « tu crois donc que les menaces des divinités sont de vaines paroles dans le vent ? » Je fis un pas vers lui, chaque mouvement résonnant avec la force des époques révolues. « Sache que devant moi, ta bravade n’est qu’un murmure futile, une éphémère étincelle face à l'éternel brasier de mon courroux. »
Il me défiait du regard, ce Chobei, un sourire provocateur ourlant ses lèvres. « Et que dirais-tu, misérable, si je te demandais d’affronter non pas un, mais mille éclairs ? » lançai-je, levant ma main vers le ciel qui commença à gronder en réponse. « Crois-tu vraiment que ton acte de bravoure contre des malfrats te prépare à la fureur d’un dieu ? »
Il ricana, son arrogance n’ayant d’égale que sa jeunesse. Il m’affirmait ne pas être impressionné par les dieux, il parlait comme cela parce qu’il ne connaissait rien. « Les dieux que tu as croisés ne sont que des ombres de ce que je représente. Je suis Zeus, le maître des foudres, et je peux te briser aussi facilement que l'on brise une brindille. »
Il ne fléchissait pas, cet enfant des îles, cet être de poussière et de vent. Mais je vis en lui un potentiel, une flamme qui, bien que voilée par l'insolence, brûlait avec une intensité rare. « Tu désires un indice pour ta quête ? Soit. Regarde bien, car ce que je tiens dans ma main n'est pas une carte.» Je lui montrai un morceau de parchemin sur lequel étaient inscrits des symboles anciens, des énigmes conçues pour tester non seulement le courage mais l'esprit. « Chaque symbole, chaque lettre te conduira plus près du trésor que tu convoites tant. Mais prends garde, car chaque pas est un pas de plus vers ta propre révélation... ou ta ruine. »
Le parchemin brillait d'une lumière mystique, les symboles dansant sous ses yeux sceptiques. « Voilà ton indice, mortel. Trouve la clé de ces énigmes, et peut-être alors comprendras-tu la véritable essence de ce que tu cherches.»
Je le laissai là, face à la complexité de la situation, un sourire en coin dévoilant mon amusement devant son audace persistante. Le tonnerre gronda de nouveau, un avertissement ultime à ce mortel qui osait défier un dieu. Mais au fond, une part de moi anticipait avec une curiosité non dissimulée le chemin qu'il choisirait. « Fais tes preuves, mortel, et prouve-moi que ta prétendue folie n’est pas un simple masque d’arrogance. »
Sur ces mots, je disparus dans un éclat de lumière, laissant derrière moi le silence lourd d'un défi lancé et accepté.
...
(c) princessecapricieuse
Chobei Aza
▿ Ton univers : Hell's Paradise
▿ Date de naissance : 04/08/2003
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▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Rin Yamaoka, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi & John Shepard
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Lun 22 Avr - 21:05
Ce vieux fou devait clairement être sourd ou un peu débile. L'un ou l'autre, voir même les deux ça lui collait plutôt bien à la gueule. Ben ouais, il voulait pas comprendre que Chobei était ni effrayé, ni impressionné. Pfff les dieux... toujours à pisser plus haut que leur cul ceux là. C'est pas comme si monsieur Zeus pouvait parvenir à l'impressionner. Quand on a vécu ce qu'il a vécu et vu ce qu'il a vu, difficile de s'étonner d'autre chose. En fait, il fait l'erreur de le prendre pour une simple humain et c'est là tout le problème. Si à l'origine, Chobei est bel est bien un humain, son passage sur l'île avait totalement modifié le jeune homme. Pas de manière psychologique, mais physiquement, physiologiquement. Qu'importe si ce vieux dingue ne sait rien et veux persister dans son délire. "Hey vieux, t'es sénile ? Tu te répètes en boucle, ça devient chiant !" lance t'il sans détour et sans craindre la moindre représailles. Non, il ne le fera pas trembler, rien ne peut y parvenir, son frère Toma pourra vous le dire.
En plus de ça, il venait critiquer les dieux qu'il avait pu croiser. Qu'est-ce qu'il pouvait en savoir, est-ce qu'il sait de qui il parle ? Non, alors il ferait mieux de fermer son claper. Franchement, ce type c'est la caricature parfaite du mec qui se croit au dessus de tout, c'est vraiment risible tout ça. "Papy, c'est quoi ton but en fait ? De montrer que t'a la grosse ? Gnia, gnia gnia je suis le maitre, gnia, gnia, gnia je vais te briser. Que de la gueule," rétorque Chobei avec cette même insolence. Si le mec voudrait vraiment lui faire du mal, il aurait déjà commencé, hors il ne faisait que parler. Ça sent la personne en manque de reconnaissante. Dans son monde, il était peut-être supérieur à tout le monde, mais ici, il n'est qu'un type parmi tant d'autre. Aza y voit peut être même là le signe d'une frustration qui doit le déranger. En tout cas, lui ça l'amuse autant que ça le gonfle.
Le cœur du sujet, c'était quand même cette pseudo chasse au trésor et clairement ce que lui avait donné le papy, c'était de la merde. Les énigmes c'est d'un ennui, il peut pas lui donner du concret ? Tout se passait au niveau du parchemin, sauf que ces sigles, ben lui il ne les connaissaient pas, c'était un langage inconnu. Les explications étaient aussi fumeuses que tout le reste. Levant les yeux au ciel, il soupira d'ennui. "Sinon t'as pas plus fun que des énigmes à la con ?" souffle t'il en lâchant cette carte des yeux. "J'aurais préféré affronter quelqu'un," murmure t'il pour lui même. Le pseudo conseil de Zeus était tout autant énigmatique. Clairement, c'est pas comme ça qu'il va trouver quelque chose notre pauvre Chobei. Après une énième phrase fumeuse, il disparu, comme ça... Ok, sympa le pouvoir, mais ça l'impressionne pas plus.
Le brigand observa cette carte, les symboles, mais ça lui disait rien. Il finit par délaisser la carte pour regarder autour de lui et fouiller un peu les lieux. Là, sur un guéridon, il trouve des clefs, des clefs de voiture, mais pas une petite voiture, voiture plutôt haut de gamme. Un léger sourire aux lèvres, il prit les clefs. "Héhéhé ! Désolé papy, ton jeu il est nul !" Une voiture, ça peut se revendre cher et il peut aussi s'amuser et faire un tour avec. Quelques minutes après, il était dehors, insérant la clef dans le démarreur. Un joli son sortait du moteur, parfait, à lui la voiture. "Merci pour la caisse, c'est mieux que ces énigmes à la con !" lance t'il pour lui même alors qu'il quittait doucement la maison avec cette petite merveille de technologie qu'il ne savait pas encore s'il allait vendre ou garder pour lui. Dans les deux cas, il est presque certain de recroiser ce Zeus qui risque de ne pas être bien content. En soit, c'est un butin comme un autre.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?
La terre grondait sous mes pieds tandis que je contemplais l'audace de Chobeï, ce mortel impétueux qui avait osé défier l'omnipotence d'un dieu. Il avait pris possession de la voiture, une machine brillante et puissante, symbole de richesse terrestre, mais bien futile face à la force des éléments que je pouvais commander. La colère m’envahissait, et pourtant, je restais maître de moi, car le pouvoir divin ne se laisse jamais emporter par les passions éphémères des hommes. Je levai les yeux vers le ciel, où les nuages s'amoncelaient, ténébreux et lourds, à mon appel silencieux. La tension électrique saturait l'air, crépitante, prête à être déchaînée. « Mortel imbécile, » tonnai-je, ma voix s'élevant au-dessus du vent qui commençait à hurler, « crois-tu donc pouvoir échapper à la justice céleste par de simples roues et un moteur ? »
Le moteur de la voiture ronronnait, ignorant du destin qui allait bientôt le frapper. Chobeï, insouciant, démarra et le véhicule s'élança sur la route, ses phares fendant l'obscurité comme des yeux arrogants défiant la nuit. « Regarde et apprends, idiot, que même ta plus rapide échappée est lente aux yeux de l'éternité. »
D'un geste de ma main, je dirigeai ma colère vers le ciel. Les éclairs répondirent à mon commandement, une danse frénétique de lumière et de puissance pure qui illuminait le monde en blanc argenté. Et puis, avec une précision divine, un seul éclair, un titan parmi les étincelles, s'abattit. Il frappa la voiture avec une fureur qui fit trembler la terre, une explosion de lumière et de feu. Le métal gronda sous la force de l'impact, les circuits électriques grillant instantanément, les pneus éclatant sous la chaleur soudaine, et le véhicule fut projeté hors de la route, une carcasse fumante et tordue, témoignage de la puissance irréfutable des cieux. Chobeï à l'intérieur, frappé par la force de Zeus, sentit la puissance du châtiment divin parcourir son corps. La douleur était immense, un feu qui brûlait chaque fibre de son être, mais il était en vie, un rappel brutal de sa mortalité et de sa vulnérabilité face aux forces qu'il avait tenté de narguer. Alors que la pluie commençait à tomber, lavant les cendres et le suie, masquant les stigmates de la fureur divine, je parlai une dernière fois à travers le vacarme des éléments déchaînés, ma voix résonnant comme le tonnerre lointain. « Souviens-toi, pauvre mortel décérébré, de la foudre qui a frappé et du dieu que tu as défié. Réfléchis à cela alors que tu te tiens au seuil de la mort et de la vie. »
Et dans l'ombre qui suivit, je me retirai, laissant le mortel avec les pièces éparpillées de son orgueil, sous le regard vigilant des étoiles. Je n’étais pas à un véhicule près. Ma rancune étant ce qu'elle était, je fus tenté de lancer un châtiment sur ce petit con. Quelque chose en lien avec sa bêtise et sa témérité... mais le vol de ma voiture me poussa à lui imaginer quelque chose de simple : un moteur éternellement bridé pour qu'il ne puisse jamais dépasser plus de 40 kilomètres à l'heures, même sur autoroute. Un châtiment moderne, mais original, que je fis donc s’abattre sur lui. De quoi le pousser à réfléchir à deux fois avant de s'attaquer à moi à nouveau !
...
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Fin du rp
Dernière édition par Zeus Pantokrator le Mer 8 Mai - 0:09, édité 1 fois
Chobei Aza
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Mar 7 Mai - 22:58
Ce vieux barbu était du genre ronchon. C'était le droit de Chobei de pas adhérer à son petit jeu d'énigme à la con. Franchement, est-ce qu'il a une tronche à résoudre ce genre de chose ? Non. A la limite, il aurait préféré affronter une armée. Alors, comme toujours, il s'est adapté, plutôt que de participer à ce "jeu", il a trouvé une autre option en fouillant la maison pour tomber sur les clefs de la caisse de ce vieux monsieur vraiment très bizarre. A défaut d'avoir un trésor de valeur, une caisse c'est pas si mal que ça. Surtout que d'après ce qu'il a vu à l'intérieur de cette baraque, il ne serait pas étonné que la voiture soit du genre grand luxe, en tout cas, que ce soit intéressant.
Voilà comment il se retrouva sur la route à conduire ce bolide pour quitter cette demeure ou Zeus avait disparu, comme ça, comme par magie. Rien d'étonnant pour Chobei qui avait vu pas mal de truc bizarre dans sa vie. Sauf qu'il crut entendre une voix gronder. Bordel, n'était-ce pas celle de ce vieux type ? Mais il ne voyait nulle part, un peu comme si ça raisonnait dehors ou dans sa tête, difficile à déterminer. Visiblement, il n'était pas content. Ouais, bien rien à foutre. "Le vioc, j'ai pas envie de perdre du temps avec tes énigmes, tu m'excuseras, j'ai choisi une autre option," dit-il alors qu'il était au volant, sans être sûr qu'il puisse entendre ses paroles.
Après de nouvelles paroles pas bien content, la foudre tomba d'un coup sur la voiture, il supposa que c'était ça. Au final, il ne vit qu'une sorte de flash lumineux blanc, l'aveuglant l'espace de plusieurs secondes et lui faisant perdre le contrôle de la voiture. Un vrai merdier cette histoire, plus rien ne répondait, les pneus avaient surement éclatés, la tenue de route de la caisse était devenu catastrophique au point qu'il finit par faire des tonneaux et se retrouver sur le toit. Vous imaginez sans grande surprise que le port de la ceinture de sécurité n'était pas trop le truc de notre brigand. Clairement, il avait douillé sévère. Des os brisées un peu partout dans le corps, des coupures, des fractures ouvertes, bref un véritable carnage. Une fois de plus, la voix du vieux monsieur se fit entendre, heureux d'avoir donné sa petite leçon assez violente à Chobei. C'est qu'il n'y va pas de main morte celui là. C'est cool, il aime ça les défis.
Si n'importe qui devrait être mort ou agonisant et incapable de bouger, la portière fut poussée pour finalement tomber au sol. Quelques secondes après, un Chobei rampant s'extirpa de l'habitacle. Lentement, il se remit debout, la tête penchant sur le côté, la nuque visiblement brisée, du sang un peu partout à cause de coupures. Rapidement, son corps se régénéré, même sa nuque se remit droite, portant de nouveau fièrement sa tête. "Tu disais quoi le vieux ? Le seuil de la mort ? Laisse moi rire, c'était rien ça !" lance t'il dans le vide, un sourire aux lèvres. Ouais, on tue pas Aza Chobei comme ça.
Des mauvaises décisions. Dans la nuit j'me suis trompé. Imagine un peu ce qu'on peut faire dans nos rêves. Je me suis longtemps enfermé. J'voulais que tout ça s'arrête. Mais si la mort m'effraie à quoi sert tout ce qu'on a fait ?