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| SECRET SANTA ▿ Malon Lonlon & Ophélie Artémis | |
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Mar 19 Déc - 15:23 |
| SECRET SANTA Tu te retrouves en mauvaise posture. Rien de grave, rassure-toi, mais c'est un petit quelque chose de gênant, un petit quelque chose qui nécessite que tu obtiennes de l'aide de quelqu'un. Heureusement, aujourd'hui, une bonne étoile veille sur toi. Ce quelqu'un est là et n'hésite pas une seule seconde. Il t'aide, dans la joie et la bonne humeur, et résout ton problème. Pourquoi ne pas l'inviter à partager des biscuits de Noël et un bon chocolat chaud pour le remercier ?
Le secret santa ▿ Malon : Secret Santa te demande de venir en aide à Ophelie pour lui redonner le sourire. ▿ Ophélie : Secret Santa te demande de glisser un petit mot gentil au milieu de l'assiette de cookies pour remercier Malon qui est venue à ton secours.
Les informations ▿ Chaque personnage a reçu une enveloppe avec son secret santa. Il ne comprend pas forcément de quoi il s'agit puisque l'événement n'a souvent lieu que plusieurs heures plus tard, mais il comprend que ce qui est en train de se passer, ce n'est pas du hasard. Tout avait été prévu par la ville... Ou le Père Noël, qui sait.
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Mer 20 Déc - 18:13 |
| Ophélie se trouve dans l'antre féérique d'un grand magasin de jouets, les yeux pétillants d'émerveillement. Les rayons débordent de merveilles colorées, chaque étagère regorgeant de promesses de joie. Les lumières des guirlandes lumineuses et des décorations somptueuses de Noël se reflètent dans le verre de ses lunettes qui ont pris une teinte jaune-doré, miroir de son bonheur éclatant. Aujourd'hui, elle est à la recherche de jouets à offrir aux enfants de l'orphelinat dont elle était résidente il n'y a pas si longtemps encore. La tendresse des souvenirs passés la pousse à faire des folies pour régaler ses anciens partenaires d'infortune avec ce qu'elle pourra être en mesure de leur offrir. Ses bras sont déjà chargés de paquets soigneusement choisis, payés et emballés mais soudain, un château factice immense attire son regard. Une construction en plastique, parfaite pour des aventures enfantines, porteur d'une magnifique étiquette "En promotion". Elle s'approche et face à cette merveille, elle se laisse emporter par son imagination. Est-ce que ce n'est pas exactement le genre de chose qui serait superbe au milieu du salon d'entrée de l'orphelinat, près du sapin scintillant. Est-ce qu'il ne ferait pas le bonheur de la horde des plus jeunes qui verraient en ce château le centre de leurs jeux ? Hésitante, elle examine le prix. Elle pourrait se l'offrir, mais la raison l'arrête. Elle s'approche, observe chaque détail, et finalement, la curiosité la pousse à explorer l'intérieur, se mettant à quatre pattes et osant passer la tête et la moitié du corps à travers l'ouverture de la grande porte. Mais l'enthousiasme la trahit. Un geste maladroit et Patatras ! C'est la catastrophe. La herse en carton qui s'abaisse sur elles alors que dans le même mouvement, c'est la tour principale qui s'effondre sur elle. Prise au piège, Ophélie appelle à l'aide, sa voix est étouffée et le magasin résonne de musiques de Noël et de brouhaha joyeux. Seule une bande de garnement semble l'avoir remarquée et l'entourent. Ignorant sa détresse, les voilà qui rient et la pointent d'un doigt moqueur. L'un d'entre eux va même jusqu'à dégainer un marqueur et s'apprête à graver sur le fronton, juste au dessus de la pauvre Ophélie coincée qui agite les jambes en vain. Kick Me Pour sûr, le père Noël allait pouvoir rayer de sa liste un ou deux noms ! Mais ce n'est pas ça qui aidera la pauvre Ophélie à sortir de là ... Appelez ça la magie de Noël ou les mystères de la Ville, mais visiblement, "quelque chose" choisit ce moment précis pour glisser une petite carte dans la poche de chacune des jeunes femmes. Peut-être que bientôt l'une d'entre elle la remarquera et l'ouvrira. @Malon Lonlon |
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Lun 25 Déc - 2:31 |
| Malon ne savait pas vraiment pour quelle raison elle était entrée dans ce magasin de jouets. Elle ne connaissait pas vraiment d'enfant, pas intimement, mais les couleurs et la musique l’avaient incitée à pénétrer à l'intérieur de la boutique et à voir ce qui allait se passer. Elle ne s'était pas rendu compte que quelqu'un avait mis une enveloppe dans sa poche, et elle était en train de regarder les rayonnages quand elle se fit bousculer par des enfants qui couraient en éclatant d'un rire qui ne lui plaisait que moyennement. Toutefois, elle n'avait rien à leur reprocher mais dans la bousculade, l'enveloppe était tombée par terre.
En l'ouvrant, Malon constata qu'on lui demandait d’aider quelqu'un qui s'appelait Ophélie. Elle n'avait pas la moindre idée de qui cela pouvait être mais s'il s'agissait de redonner le sourire à quelqu'un, elle était toujours d'accord. Elle remit pensivement la note dans sa poche, attendant que le moment vienne de rencontrer cette personne puisqu'elle ne pouvait pas le savoir toute seule. Après tout, si on lui avait donné cette consigne, elle devrait probablement la rencontrer tôt ou tard. Elle verrait bien le moment venu. En attendant, elle se dirigea dans la direction opposée à celle que les enfants avaient prise.
Ce fut alors qu'elle tomba sur une situation à la fois surprenante et plutôt triste à son sens. Une jeune femme semblait être coincée dans un genre de château fort et quelqu'un avait griffonné quelque chose pour que les gens la frappent. Malon ne savait pas s'ils la frapperaient réellement, mais ce n'était définitivement pas très gentil de leur part. Elle se précipita pour tenter de libérer la jeune femme qui ne devait pas être très confortable dans cette position ridicule. Sans même parler de la cruauté qu'il y avait à la laisser coincée, ça devait être douloureux de rester comme ça trop longtemps.
« Attendez, ne bougez pas, je vais vous donner un coup de main. »
Il fallait débloquer la herse si elle voulait que la jeune femme puisse se libérer. Elle prit appui de toutes ses forces et poussa vers le haut afin de libérer la pauvre fille. Ayant l'habitude de manipuler des choses lourdes dans son quotidien au ranch, elle avait suffisamment de force pour tenir le temps que la pauvre victime se dégage. Mais il allait falloir faire vite parce qu'elle allait pas tenir extrêmement longtemps. Il était déjà surprenant qu’une jeune fille de son envergure parvienne à faire ce genre d'exercice.
« Sortez ! Vite ! »
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Sam 6 Jan - 14:47 |
| Au prix d'efforts intenses et grâce à l'aide providentielle de l'inconnue, Ophélie parvient à retrouver une position assise, dégagée de tout pont levis et autres herses piégeuses. Cheveux ébouriffés, le visage rouge d'émotion, elle remet ses lunettes droites et bafouille quelque chose à mi chemin entre des excuses et des remerciements.
- Je .. oh je suis affreusement désolée. Merci. Merci beaucoup.
Elle essuie la buée sur ses lunettes et lèves vers sa bienfaitrice un regard qui soudain s'illumine de compréhension en la reconnaissant.
- Malon ... ?
Oui ! Il s'agit bien de la jeune femme qui a eu la gentillesse d'accueillir une soirée lycéenne chez elle. Ophélie avait globalement fait tapisserie à cette occasion, aussi elle juge utile de rappeler à son interlocutrice qui elle est. Ca lui épargnera l'humiliation de ne pas être reconnue ...
- Je suis Ophélie. Ophélie Artémis. Je suis venue à ta soirée. Il y a quelques mois.
Avec un sourire nerveux, elle se relève tant bien que mal et regarde d'un air désolé le château effondré et le vilain message qui a été déposé dessus. Son écharpe colorée (qui était restée globalement passive tout au long de cette scène) s'anime et utilise le bout de ses ponpons pour l'aider à épousseter sa robe terne.
- Oh ... ce n'est vraiment pas gentil.
Murmure t'elle d'un ton désolé. Jamais les enfants d'Anima n'auraient fait une chose pareille, elle en est à peu près sûre. A moins que peut-être ses frères et soeurs les plus jeunes, pour la tourmenter ... ? Alors qu'elle s'inspecte, elle tombe par hasard sur le mystérieux courrier. Un papier inconnu, qu'évidemment elle ne se souvient pas avoir mis dans sa poche.
- Mais que ... ?
Elle le déplie, curieuse et prend connaissance de l'instruction sommaire qu'elle contient. Qu'est-ce que ca peut bien vouloir dire. Des cookies ? Pour Malon ... ? Quelle diablerie de la ville est-ce encore là ? Elle a le reflexe de vérifier le tatouage qu'elle porte au poignet. Les deux triangles qui évoquent un sablier semblent bel et bien à leur place et immobiles. Ce n'est pas une nouvelle épreuve ... et pourtant "quelque chose" semblait savoir qu'elle allait croiser Malon et lui offrir des cookies. Mieux vaut ne pas contrarier l'esprit qui lui a transmis ce message ! Elle se hâte de replier la note et de la cacher de nouveau dans sa poche. Elle se retourne vers Malon et lui adresse un sourire, plus chaleureux et assuré.
- Désolée ... j'ai été maladroite. Je voulais acheter ce château pour ...
Elle allait dire "l'orphelinat" mais ca fait horriblement prétentieux. Elle n'aime pas quand les gens utilisent la charité pour se faire mousser. Surtout que dans son cas c'est très particulier. Le centre était son foyer il y a quelques mois encore ...
- ... des enfants ! Heureusement que tu es passée par là. |
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Dim 21 Jan - 2:24 |
| Ce ne fut que quand la jeune femme se dégagea du château et que Malon put voir son visage que la jeune femme se rendit compte qu'elle s'était trompée. Elle la connaissait, cette jeune femme, et elle ne mit pas longtemps à comprendre que c'était bien la demoiselle dont parlait le mot, un instant avant qu'elle ne se présente. Ça lui paraissait logique puisqu'elle venait de lui donner un coup de main et qu'elle avait vraisemblablement besoin de quelqu'un de gentil pour lui redonner le sourire. Ce fut néanmoins son interlocutrice qui la reconnut la première, comme la personne qui avait accueilli une fête étudiante quelque temps auparavant.
« Oui, c'est bien moi. Je me souviens t’y avoir vue, mais je n'avais pas retenu ton nom. Je suis désolée. mais puisque le destin nous offre une occasion de nous revoir, nous devrions en profiter pour faire plus ample connaissance. »
En plus, si les organisateurs du Secret Santa de la ville avait jugé qu'elles étaient à même d'être le Santa l'une de l'autre, c'était qu'elles devaient s'entendre un minimum. Et Malon ne voulait pas s'en aller avant d'être sûre de lui avoir rendu le sourire, comme cela lui était demandé mais surtout parce que c'était naturellement ce qu'elle avait envie de faire quand elle était confrontée à quelqu'un qui avait vécu quelque chose de pas drôle. Elle regarda l'écharpe se manifester avec un air curieux et intrigué avant de reporter son attention sur le château.
« Malheureusement, tous les enfants ne sont pas toujours gentils entre eux ou même avec les autres. le plus important c'est que tu ne sois pas blessée. »
La jeune fille ramassa un petit mot glissé dans sa poche arrière dont Malon soupçonna qu'il devait s'agir du pendant de celui qu'elle avait. Elle était curieuse de la mission de la jeune fille mais quelle que soit cette mission, elle avait surtout l'intention de passer un bon moment avec elle. Quand elle apprit que le château devait être offert à des enfants, elle se dit que ceci allait être bien triste si Ophélie ne revenait pas les voir avec le fameux château. Après, peut-être que ce n'était qu'une surprise et qu'il ne serait pas déçu s'il ne savait pas, mais elle avait quand-même envie de l'aider. Elle commença par examiner les débris.
« Ca s'est effondré parce que c'est le matériel d'exposition, j'ai déjà vu ça. Si jamais un produit est défectueux, ils le mettent en expo et comme ça, il n'est pas acheté. Je pense que le vrai sera plus solide. Cela dit, il pourrait vous demander des frais pour celui-là. J'ai l'impression qu'il n'y a rien de déchirer ou de vraiment casser. Il faudrait essayer de le déplier et de le remonter. Je ne sais pas si le message a été écrit sur un morceau du château. Mais même si c'est le cas, ça devrait se régler avec un petit coup de peinture. On va s'y mettre ensemble. Vous allez voir, ça va très bien se passer. »
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Lun 22 Jan - 11:50 |
| Hélas. Ophélie a l'habitude qu'on ne se souvienne pas d'elle. Elle adresse un sourire compréhensif à Malon et lui dit. - Je suis Ophélie. Et elle précise à tout hasard. - C'est moi qui avais amené la plante. Est-ce que les organisateurs de la soirée s'étaient ils même aperçus qu'elle leur en avait fait cadeau ? Elle n'en est pas sûre. Peut-être que elle était partie directement à la poubelle en même temps que le reste le lendemain matin, quand il avait fallu ranger tout le bazar qui avait été mis dans la grange par les fêtards. La proposition de faire "plus ample connaissance" fait avoir un sourire nerveux à Ophélie qui se retient de porter sa main à sa bouche pour y mordiller son gant. Ce serait définitivement un geste impoli et peu élégant. - Eh bien ... heu ...Heureusement que la petite carte lui fournit le fil auquel elle doit se rattacher. - Est-ce que je peux t'offrir un cookie ? Il doit y avoir des boulangeries ...
Ailleurs, dans le centre commercial. Des endroits devant lesquels les deux filles sont sans doutes passées avant d'entrer ici. - ... enfin. Pour te remercier je veux dire.
Pour quelle autre raison, sinon ? On invite pas les personnes qui ne nous connaissent pas à partager une pâtisserie sans raison valable. Ophélie avait bien sûr écouté les commentaires de Malon sur le grand château. Et sur l'absence de gentillesse des enfants. Ophélie en a fait les frais plus d'une fois au cours de sa vie même si ces petits tracas lui passaient essentiellement au dessus de la tête, ce qui au final en faisait une cible assez peu intéressante pour les harceleurs. Malon met en avant que les gérants du magasins pourraient en vouloir à Ophélie au point de réclamer de l'argent pour les dégâts. Incrédule, Ophélie regarde le château partiellement effondré. - Oh, ... tu penses ?
Ce serait épouvantablement contrariant de dépenser ses économies dans un jouet qui ne serait même pas utilisable ! Et ce serait également incroyablement injuste, Ophélie n'a pas le sentiment d'avoir eu un usage particulièrement inadapté de la structure de jeu. Cette situation est frustrante. - C'est gentil de m'aider ...Ainsi les deux filles se retrouvent devant un château partiellement effondré, sans savoir par quoi elles devraient commencer. Cette situation dépasse de loin ce que la volonté d'Ophélie est capable d'encaisser : elle commence en dépit de sa retenue à mordiller le bout de la couture de son gant, se demandant par quel bout commencer. - Redresser la tour ne suffit pas ... ? Quant au message, en toute franchise elle ne se sent pas en devoir de l'effacer vu qu'elle n'est pour rien dans son écriture ! Néanmoins, après avoir considéré la question du point de vue d'un des vendeurs et en tant que gardienne d'un musée fréquenté par beaucoup trop d'enfants indisciplinés à son goût, elle comprend que prendre le temps d'effacer le mot écrit à la craie grasse ne sera sans doutes pas du luxe. Peut-être que ca pourra également attirer l'indulgence des commerçants ... @Malon Lonlon
Dernière édition par Ophélie Artémis le Lun 29 Jan - 17:06, édité 1 fois |
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Lun 29 Jan - 2:42 |
| La plante en pot avait effectivement marqué légèrement la demoiselle qui avait été surprise de la trouver à une fête de lycéens ou d'anciens lycéens. Ce n'était pas le genre d'endroit où l'on offrait des plantes. Mais bien entendu, c'était extrêmement gentil de la part de la jeune fille d'avoir pensé à lui ramener un cadeau et d'ailleurs, elle s’en occupait avec beaucoup de soins depuis. S'il y avait bien quelqu'un qui était capable de faire vivre une plante longtemps et heureuse, c'était la jeune palefrenière qui prenait soin de tous les êtres vivants qui lui étaient confiés, quelle que soit leur nature.
« Oh mais oui, la plante ! Elle a bien grandi depuis la fête. Je m'occupe précieusement d'elle, comme de tout le reste au ranch. C'était très gentil de ta part de ramener un cadeau. Tu t'es bien amusée j'espère ? »
Ce n'était pas vraiment elle qui avait organisé la fête mais Ulrich. Elle s'était contentée d'offrir son ranch comme lieu. Cela dit, c'était quand même important pour elle de savoir que toutes les personnes présentes avaient passé un bon moment. Elle aurait détesté que l'endroit devienne synonyme d'anxiété pour quelqu'un. Elle avait toujours fait de son mieux pour que les gens se sentent bien accueillis dans cet endroit et qu’ils s'y trouvent à leur aise. Évidemment, la jeune fille ne semblait pas du genre de celles qui étaient tout à fait à son aise à une fête mais si on pouvait l'aider, c'était déjà une victoire.
Elle eut l'impression que la perspective de faire connaissance ne faisait pas tellement plaisir à la jeune fille et elle fut sur le point de reprendre son invitation pour qu'elle ne se sente pas mal à l'aise. Et puis, Ophélie lui suggéra une boulangerie et des cookies comme lieu pour faire plus ample connaissance. Finalement, elle en avait peut-être envie aussi. La palefrenière lui offrit un grand sourire à cette proposition et hocha la tête avec vivacité et beaucoup d'enthousiasme. Elle était totalement ravie à l'idée de partager ce moment avec la demoiselle. Cela dit, ce serait une fois qu'elle se serait assurée que celle-ci n'aurait pas d'ennuis en conséquence de sa mésaventure.
« En voilà une excellente idée. Je n'ai pas vraiment l'habitude de beaucoup sortir, alors ça me fera l'occasion d'en profiter un peu. »
Malon voyait bien à quel point ce serait problématique pour cette jeune fille si le magasin se retournait contre elle pour des dégâts dont elle n'était pas vraiment responsable, mais ce ne serait sûrement pas l'avis des personnes concernées. La jeune fille tenait donc absolument à lui venir en aide et à faire le nécessaire pour que la demoiselle n'ait pas de problème. Si en plus, elle pouvait lui permettre de s'offrir le jouet qu'elle voulait donner en cadeau à des enfants, les deux jeunes filles auraient tout gagné. Ophélie demanda s'il ne serait pas possible de simplement redresser la tour. Peut-être que tout viendrait avec, elle n'avait pas tort.
« On peut déjà commencer par là et si ça ne suffit pas pour tout résoudre, on s'adaptera à ce moment-là. »
Elle redressa la structure qui commença à reprendre un air de château. Mais il lui semblait évident que ce n'était destiné qu’à l’exposition. Ce n'était sûrement qu'une représentation du jouet final et elle constata aussi que le message avait été indiqué avec un papier apposé sur la structure qu'il lui suffit d'enlever. Elle montra le résultat à Ophélie avec un grand enthousiasme. Elle avait réussi à faire quelque chose de tout à fait correct et c'était plutôt intéressant de s'imaginer tout ce que les enfants pourraient faire dans un tel château.
« Tu veux que j'appelle un vendeur pour acheter la véritable version du jouet ? » proposa-t-elle à Ophélie.
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Lun 29 Jan - 17:32 |
| Un sourire sincère anime le visage de Ophélie quand elle entend la jeune femme parler de la plante qu'elle a laissée derrière elle.
- Oh ... je suis heureuse d'apprendre qu'elle a une belle vie.
En toute franchise, elle pensait qu'elle avait du finir dans une poubelle. Ophélie ne s'est dit qu'après coups que son cadeau, aussi attentionné soit il, n'était pas ce qui se faisait habituellement. Quand Malon lui demande si la soirée lui a plu, Ophélie gigotte un peu sur place, tripotant le bout d'une mèche bouclée du bout de son index ganté.
- Et bieeeen ... pour dire vrai ... je suis pas très habituée à ce genre d'évènement. Je n'ai peut-être pas su vraiment ce que j'étais supposée faire.
On sent derrière son sourire qu'elle se sent un peu honteuse de pas avoir su "s'amuser" comme était supposé le faire une jeune femme dans ces circonstances. Ophélie se dit qu'elle est déjà une vieille dame dans le corps d'une jeune. Elle a beau essayer de sortir de sa zone de confort pour aller vers plus de "normalité", elle peine à trouver son bonheur en dehors d'un bon fauteuil, d'un plaid et d'un bon livre.
- Mais l'endroit était vraiment bien aménagé. C'est très joli chez toi et c'était très gentil de nous accueillir. Tu dois être fière de ta maison.
Sa sauveuse accepte sa proposition de cookies. Ophélie hoche la tête, un sourire soulagé aux lèvres.
- D'accord. Reglons d'abord le problème du chateau alors.
Dire que Ophélie est d'une grande aide dans la manoeuvre serait mentir. Son ataxie la rend à la fois frileuse et peu efficace dans ce qu'elle entreprend. Mais elle fait son possible. A deux elles parviennent à remettre l'exemplaire de démonstration à peu près droit. Il tiendra, si aucune maladroite n'a la mauvaise idée de remettre son nez dedans pour jeter un oeil à l'intérieur. La proposition de Malon d'attraper un vendeur pour acheter le château est tentante mais le trauma récent est trop fort. Ophélie agite une main gantée.
- Je ... je le commanderai avec mon téléphone ! Je pense que j'y arriverais.
Même si elle est pas très douée avec les appareils électroniques, elle devrait y arriver.
- Et je le ferai livrer à l'orph ... heu ... à la bonne adresse.
Pas d'immense paquet à porter toute seule dans les transports en commun ou à essayer de faire passer à travers un miroir. C'est beaucoup mieux ainsi ! L'important c'est que ses anciens camarades du foyer les plus jeune le recoivent ...
Ophélie s'epoussette une dernière fois. Elle passe une main dans ses cheveux (qui ne sont objectivement pas beaucoup plus en désordre que d'habitude) et annonce d'une voix claire.
- Je suis prête. J'en ai terminé ici !
A son cou, son écharpe redresse un pan pelucheux et soulève une de ses extrémités, comme une tête de serpent qui darderait en direction de la sortie. Le vêtement "observe" sans manifester beaucoup d'émotions pour l'heure. |
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Dim 11 Fév - 1:52 |
| Malon sourit gentiment en entendant la jeune fille heureuse de savoir que son cadeau avait été bien reçu et prise en charge pour qu'elle grandisse et s'épanouisse. Il fallait reconnaître qu'il était peu probable qu'un être vivant installé chez Malon ne s'y trouve pas comme chez lui. Elle avait une tendance à prendre soin de tout pour peu que ça ne soit pas nocif pour les animaux du ranch ou pour elle-même. Même les petites araignées, elle les félicitait pour leur toile et remarquait quand elles avaient grossi, alors qu'une autre personne les chasseraient sans aucun doute et sans aucune pitié. Mais ce n'était pas le genre de la jeune fille.
Ophélie semblait se demander si elle avait fait ce qu'on attendait d'elle à la fête. La jeune palefrenière ne put s'empêcher de la regarder avec stupeur. En ce qui la concernait, elle n'attendait strictement rien de personne en dehors du fait qu'il s'amuse et qu'il profite de ce moment. Et elle avait des doutes sur le fait que Ulrich puisse penser différemment. C’était généralement le principe d'une fête et ceux qui n'aimaient pas ne venaient tout simplement pas. Ce n'était pas Malon qui le leur reprocherait parce que si elle avait un certain goût pour les fêtes, elle y restait généralement discrète.
« Je ne crois pas vraiment qu'il y ait une façon attendue de se comporter. L'idée d'une fête c'est d'en profiter et de passer un agréable moment. J’espère que ce moment a été un minimum agréable pour toi. Ce serait dommage dans le cas contraire. »
Elle était effectivement fière de son ranch et de la façon dont il était aménagé et dont elle s'en occupait. Elle se sentait si bien au milieu des animaux et à proximité de la nature qu'elle ressentait ce besoin de continuer à vivre de cette façon au quotidien, ce que son ranch lui permettait de faire. Il était vrai que c'était extrêmement bienveillant de permettre de faire la fête dans une de ses granges, mais ce n'était pas quelque chose qui était difficile pour elle, surtout avec quelqu'un comme Ulrich qui faisait attention à ne pas laisser de dégâts derrière lui.
« Je l'ai trouvée comme ça quand je suis arrivée, mais il ressemble beaucoup au ranch que j'avais là d'où je viens et le retrouver, c'était un peu comme si une part de mon père était ici avec moi, même s'il n'est pas là. C’est vrai que ça fait du bien. »
Malon ne se rendait même pas compte si elle en faisait plus ou moins que Ophélie sur la remontée du château, mais peu lui importait. Elle se démenait simplement pour avoir le résultat attendu et une fois que ce fut chose faite elle passa directement à autre chose, sans se rendre compte immédiatement que son interlocutrice n'en était pas tout à fait capable. Elle commença à le comprendre on la voyant se troubler. Tout au moins comprit-elle qu'il n'y avait pas lieu d'insister et qu'il valait mieux lui laisser faire comme elle avait envie.
« Si jamais tu as besoin de revenir et que quelqu'un vienne avec toi, tu n'auras qu'à m'appeler. Je trouverai un moment. »
Mais pour le moment, il valait mieux en rester à ce qu'elle disait, affirmant que le moment n'était pas bien choisi pour ça. Elle ne le disait pas clairement mais il était évident que c'était bien le cas. Malon observa avec curiosité l'écharpe qui faisait un mouvement curieux. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander comment il se faisait que ce vêtement soit animé d'un comportement propre, mais elle préféra attendre d'être dans une situation plus confortable pour en parler avec sa propriétaire. Elle était presque persuadée que ce serait une histoire tout à fait étonnant.
« Alors, allons-y ! je te suis », répondit la rouquine, préférant lui laisser choisir l'endroit où elle voulait prendre un goûter.
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Mar 13 Fév - 18:24 |
| Les paroles de Malon à propos de la fête laissent Ophélie un rien pensive. "Il n'y a pas de façon attendue de se comporter". Ophélie pourrait objecter qu'il existe TOUJOURS une manière dont les gens attendent qu'on se comporte et que justement, c'est bien à cette problématique que Ophélie fait face depuis toujours, en refusant de s'habiller ou de se comporter "comme les gens l'attendent". Mais ce serait argumenter pour pas grand chose d'utile. Alors au lieu de ça, elle se contente de risquer un sourire. Au lieu de ça, je rassure Malon en lui affirmant avec diplomatie et retenue.
- J'ai trouvé ça ... intéressant.
Oui, intéressant. Pour la science. Voir comment des jeunes sont supposés se comporter dans leur milieu naturel quand aucun adulte ne les surveille. J'étais en immersion au milieu d'eux, comme un photographe animalier au milieu de la savane avec les lions. Evoquer la fête donne l'occasion à Malon de parler de son ranch et Ophélie affiche un air véritablement surpris. Deux choses la heurtent tour à tour.
- Oh vraiment, la Ville avait laissé un Ranch pour toi ?
Suivie immédiatement d'une exclamation.
- Attends .. tu veux que déjà il y a cinq ans tu arrivais à gérer un ranch seule ?!
Ophélie pensait que Malon était une ancienne du Lycée comme elle et que par conséquent elle était presque aussi âgée qu'elle. Quand elle est arrivée en Ville, Ophélie était à peine une adolescente et était bien incapable de se prendre en charge seule. Elle avait fini dans un foyer comme tant ont ouvert à cette époque et n'en est sortie que depuis quelques mois.
- Mais tu as quel âge ? Je nous pensais du même âge !
L'offre que Malon fait de revenir si un jour Ophélie change d'avis et a besoin d'aide pour transporter le présent est adorable. Jamais Ophélie oserait profiter d'une telle offre de peur d'abuser de la gentillesse de la jeune femme en face d'elle mais elle lui est vraiment reconnaissante de le proposer ! C'est ainsi avec un sourire sincère et l'envie plus que jamais confirmée de faire plaisir à sa sauveuse du jour qui lui laisse le choix du lieu de goûter qu'Ophélie dit.
- D'accord. J'ai vu une espèce de salon de thé à l'entrée de la galerie. Suis-moi.
C'est ainsi que les filles quittent ensemble le grand magasin de jouet et commencent à marcher au milieu de la galerie marchande. Ophélie, menue et timorée, est du genre à spontanément les murs pour éviter de trainer dans le passage des gens et s'arrêter pour laisser passer des gens qui ne prêtent pas attention à elle. C'est ainsi que en se concentrant sur son chemin et en descendant un escalator mécanique avec moults précautions (on a vite fait de s'emmêler les pinceaux en débarquant de ces trucs là quand on est maladroite comme elle), elles arrivent devant l'établissement espéré. Ce n'est pas folichon, c'est une enseigne qui vend des gaufres, crêpes, bonbons, boissons fraiches et autres boissons chaudes, toutes plus ou moins industrielles. Mais ca fera bien l'affaire pour les besoins du jour et il y a des tables et des chaises sur lesquelles se poser !
Ophélie s'insère dans la relativement courte file d'attente et alors qu'elle sort son porte monnaie (puisqu'elle a l'intention de payer comme elle s'y est engagée), elle se rend compte d'un fait cocasse.
- Je crois que c'est la première fois que je vais prendre une boisson chaude avec ...
Elle allait dire "une amie" spontanément mais Malon et elle ne se sont vues que deux fois. Et elles ne savent rien l'une de l'autre. C'est prématuré de se considérer ainsi, non ?
- Une camarade de mon âge.
A quelques années près ... il faut dire que Ophélie était vraiment tout sauf sociable au Lycée et a tendance à croiser des gens beaucoup âgés qu'elle en fréquentant salons de thés, librairies et musées ... La seule personne avec qui ce genre de chose est déjà arrivé est Wall-e. Et leur différence d'âge donnait davantage l'impression qu'il agissait comme une sortie avec un grand cousin plutôt qu'avec une camarade traitée d'égale à égale. |
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Jeu 29 Fév - 15:06 |
| La façon sont Ophélie affirmait avoir trouvé la fête intéressante suggérait clairement qu’elle s’en sentait en marge, comme une observatrice externe face à une expérience qu’elle menait. Mais Malon comprenait cela mieux que la jeune femme aurait pu l’imaginer. Après tout, elle n’avait jamais été du genre à courir les fêtes de ce genre, et elle n’y avait assisté que parce que cela été organisé dans son ranch. Par ailleurs, elle avait passé plus de temps auprès des animaux que sur la piste de danse. Le plus important, c’était que Ophélie se sente correctement accueillie chez Malon et qu’elle aille bien.
« C’est déjà ça. »
Ophélie n’était pas seulement surprise du fait qu’elle ait trouvé le ranch pour elle à son arrivée ici, mais également qu’elle ait été capable de s’en occuper. Malon rit, mais ce rire n’était ni moqueur ni malveillant. Ce n’était qu’un amusement face à sa situation qui était un peu particulière. Ophélie semblait penser qu’elles avaient le même âge, mais ce n’était pas le cas puisqu’elles n’avaient pas été dans la même classe. En revanche, elle ne devait pas être très éloignée de celui de sa nouvelle camarade. La différence devait être minime, d’après l’estimation que Malon en faisait. Un ou deux ans, tout au plus.
« J’ai vingt-et-un an. Mais ça fait longtemps que je gérais grosso-modo le ranch à la maison. Si tu savais… j’adore mon papa, mais il aime tellement dormir qu’il préfère faire ça que s’occuper du ranch. Alors, depuis la mort de ma maman, quand j’étais toute petite, je m’occupais des animaux et de l’entretien avec Monsieur Ingo. Puis, Monsieur Ingo est devenu méchant et il m’a menacée pour que je lui obéisse. Mais quand le garçon de la forêt est venu nous libérer, j’ai commencé à gérer tout le reste aussi. J’avais quatorze ans, et je suis arrivée ici quand j’en avais dix-sept. »
Alors qu’elles se dirigeaient vers le salon de thé que Ophélie avait repéré à l’entrée du centre commercial, Malon se montra curieuse. Elle ne savait pas grand-chose de la jeune fille avec qui elle allait passer un moment, qui était pourtant de son âge. Elle avait envie de mieux la connaître et de profiter de partager un moment avec elle, autant pour la consoler de son malheureux incident que pour la joie de se faire une nouvelle amie. Malon aimait beaucoup cette idée de pouvoir avoir plein d’amis avec qui se sentir bien. Elle avait bien trop connu la solitude dans son enfance.
« Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ? Et comment ça se passait dans ton monde ? »
Malon la regarda avec un petit sourire plein de compréhension et non dénué d’un peu de compassion lorsqu’elle mentionna qu’elle n’avait pas l’habitude de faire ce genre de choses avec des gens de son âge. Elle sentait bien que la jeune femme était plutôt timide. Elle était pourtant persuadée que c’était quelqu’un dont elle allait apprécier la compagnie. En tout cas, elle lui paraissait vraiment très gentille.
« Je ne sors pas beaucoup non plus. Je comprends. Mais j’aimerais bien que nous devenions amies. »
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Ven 1 Mar - 10:23 |
| Ophélie est surprise par l'âge de Malon qui se retrouve être de 3 ans son aînée. Elle ne l'aurait pas cru ! Mais ce n'est rien en comparaison du récit que Malon fait de sa vie avant d'arriver au ranch. La mort prématurée d'une mère. Un ranch dont il faut s'occuper. Sans parler de monsieur Ingo. Ophélie n'ose demander ce qui peut se cacher derrière "il est devenu méchant". On voit à son regard horrifié qu'elle imagine les pires choses possibles. Il faut dire qu'en tant que lectrice assidue d'histoires d'épouvantes et de drames, elle a l'imagination fertile. Quant à cette histoire de "garçon de la forêt", elle la laisse perplexe. Elle imagine un esprit follet. Une espèce de Peter Pan croisé à la sauce Puck des mythologies celtiques. - Oh ... wow ... ca a du être ... difficile.
Quoi dire d'autre sans demander des détails gênants ... ? Ophélie n'a pas croisé de monsieur Lonlon lors de sa visite du ranch. Elle craint énormément de connaître d'avance la réponse si elle interroge Malon sur son père ... Elle préfère au lieu de ça demander. - Et ... est- ce que ... je veux dire, est-ce que tu t'en sors depuis ton arrivée ici ... ? C'est sans doutes la principale question à poser. La fille arrive t'elle à gérer la séparation avec son ancien monde ... ? Visiblement elle s'en sort, au moins matériellement. C'est déjà ça. Inévitablement, Malin finit par lui poser des questions en retour. Sur son passé. Sa vie. Ophélie s'y était préparée et est sur le point de répondre. Mais elle n'était pas prête du tout à se voir proposer de manière si sincère et directe une amitié. La jeune femme en reste sans voix un instant, bouche un peu bée. Mais devant l'expression de Malon qui peut-être commence déjà à s'inquiéter face à cette réaction de pure surprise, le visage d'Ophélie s'empourpre un peu alors qu'elle se dépêche alors de répondre. - Je ... j'en serais ravie, vraiment ! Passée la première surprise et l'awkwardness d'Ophélie, son plaisir semble sincère. Le verre de ses lunettes prend d'ailleurs une belle teinte jaune dorée. L'écharpe, témoin muette de la scène, parait quant à elle très mitigée. Elle tourne ses ponpons vers Malon et on jurerait que si un vêtement pouvait froncer les sourcils, elle l'aurait fait en cet instant. Ophélie est sur le point d'ajouter autre chose mais elle est interrompue par la file d'attente qui avance devant elles. Il est plus que temps qu'elles se décident sur ce qu'elles vont commander ! - Oh heuh ... je vais te raconter après. Mais je crois qu'on va devoir commander. Tu as choisi ... ?En effet à peine quelques secondes plus tard, la vendeuse coiffée d'un bonnet de Noël reporte vers elles leur attention. Elle adresse aux deux clientes un sourire, les salue et leur demande ce qu'elles désirent. - Bonjour. Je vais prendre ... un chocolat chaud. Et ... heuh ... deux cookies. S'il vous plait.Elle aurait bien pris une gaufre ou une crêpe mais connaissant sa maladresse légendaire, commander un produit avec du chocolat fondu ou du sucre glace, c'était prendre un risque inconsidéré. Le temps que Malon commande à son tour ce qu'elle désire, qu'elles soient servies et que Ophélie règle la note, les deux filles finissent par s'éloigner en direction des tables. La jeune femme, se sachant très maladroite, n'a pas trop de ses deux mains pour sécuriser son gobelet rempli et le cookies placés dans un sachet. Ce n'est qu'une fois installées à une de petites tables rondes, le gobelet enfin sécurisé et posé de manière stable sur la table qu'Ophélie se déride un peu et sourit. Elle ôte avec précautions son manteau démodé pour laisser voir la robe d'hiver qu'elle porte en dessous. (C'est le genre de petit détail qui fait qu'on oublie souvent que Ophélie n'a que 18 ans et non pas 40 ...). - On est mieux pour discuter.Dit elle avec un sourire au terme de ce petit interlude. - Et bien ... Je viens d'un monde où les gens de notre famille ont un lien fort avec les objets.
Sachant pertinemment qu'on parle d'elle, l'écharpe pose sur le dossier ondule et tend le cou comme un chat majestueux qui toiserait avec morgue ses interlocuteurs. - J'ai été happée ici à 14 ans, toute seule ...Elle n'insiste pas sur ce point et passe rapidement aux choses plus joyeuses. - J'aime les objets anciens et travaille dans un petit Musée depuis la fin du Lycée. Je loue une chambre au dessus d'un bar en ville et ...Et ... ? Ophélie reste quelques instants silencieuse, cherchant quoi rajouter pour compléter le tableau. Dit comme ça, ca parait assez peu folichon. Ophélie a conscience que sa vie parait terne aux yeux de beaucoup. Elle est heureuse ainsi mais ca ne semble jamais suffire à ses interlocuteurs. - ... je ne sais pas. J'aime bien lire. Marcher, aussi.Voilà tout ce qu'il y a à dire sur la vie d'Ophélie Artémis, si on omet ses pouvoirs hors du commun (dont elle préfère pour l'instant taire l'existence, par pudeur) et si on tait la maladresse pathologique qui l'afflige. - J'ai cru comprendre que tu aimais les animaux. Tu as d'autres passions ... ? |
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Ven 15 Mar - 1:35 |
| Oui, cela avait été difficile. Malon avait peur d’ennuyer Ophélie avec des détails sordides mais le regard teinté de compassion et d’angoisse de la jeune femme l’incita à en dire un peut plus que ce qu’elle avait déjà exprimé. Il ne faudrait pas qu’elle croit qu’elle avait été torturée, on n’en était pas là. Elle avait été une servante obéissante, mais elle n’avait pas aimé qu’il menace les chevaux. Ce n’était pas facile non plus de ne pas savoir ce que son père était devenu. Heureusement que les choses s’étaient réglées grâce au garçon de la forêt. Malon avait envie que le soleil brille sur son ranch.
« Rassure-toi, il ne m’a pas maltraitée. Mais il a jeté mon père à la porte du ranch, et si je m’opposais à sa volonté, il disait qu’il ferait du mal aux chevaux. Ca me faisait peur. »
Elle s’en sortait ici, surtout parce qu’elle était habituée à tout ce qu’elle faisait. Ca n’avait pas été dur de reprendre le ranch et elle harmonisait les dépenses et les recettes. Elle avait même réussi à mettre un peu d’argent de côté. Elle avait eu du mal avec les banques, au départ, et elle avait fini par s’y faire. Maintenant, tout était bien rodé. Mais c’était quand-même plus facile quand elle avait de l’aide au ranch. Monsieur Arthur était un bon allié pour ça. Mais elle savait que ce serait plus simple d’avoir quelqu’un comme Ingo, quand il était gentil, pour l’aider.
« Je m’en sors, oui. Ce ne serait pas mal d’avoir de l’aide, et j’en ai parfois. Mais pour le moment, je me débrouille. C’est surtout que Papa me manque. »
Elle avait peut-être manqué de tact en lui proposant d’entrée de jeu son amitié sans lui laisser plus le temps d’apprendre à la connaître. En tout cas, elle avait un doute en la voyant écarquiller les yeux de surprise sans répondre. Elle ne savait peut-être pas comment lui dire non. Mais finalement, elle affirma qu’elle en serait ravie, étirant le sourire de Malon.
« Formidable ! Alors, en route, très chère amie ! »
Ophélie préféra commander avant de raconter son histoire. Malon se montra docile et commanda aussi un chocolat chaud avec une crêpe au chocolat. Étant donné la maladresse naturelle d’Ophélie, elle offrit de porter le tout. De toute façon, ce n’était qu’une juste contrepartie puisque c’était Ophélie qui avait tout payé. Elles s’installèrent et quand sa nouvelle amie lui dit qu’elles seraient mieux pour parler, elle hocha la tête avec approbation.
« Tout à fait. Excellent appétit à toi ! »
Alors que Ophélie commença à raconter sa vie, Malon, qui avait cru remarquer un mouvement de l’écharpe peu auparavant en eut soudain la confirmation. Celle-ci semblait faire la fière. Malon se surprit à tendre la main vers elle pour la flatter comme un chien fidèle. Ici, les phénomènes de ce genre étaient nombreux, mais ça ne les rendait pas moins fascinants.
« Ton écharpe vient de là-bas ? Elle a l’air d’avoir de la personnalité. Bonjour… » tenta-t-elle non sans une certaine timidité.
Tout en tentant de nouer contact avec l’écharpe, elle écoutait attentivement l’histoire de la jeune fille. Beaucoup de personnes avaient été amenées ici très jeunes et coupés de leurs familles. C’était dur. Malon était presque adulte quand elle était arrivée au moins. L’indépendance était plus facile. Elle était étonnée par le fait qu’il puisse y avoir des musées. Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait en Hyrule, et si elle savait très bien ce que c’était, elle n’aurait pas pensé qu’il y ait une évocation du passé dans un monde apparemment neuf.
« Un musée ? tu dois avoir plein d’informations sur ce monde et ceux qui l’ont mis en place ! »
Avait-elle d’autres passions que les animaux ? Malon ne s’était jamais posé la question. Elle avait toujours concentré toute son énergie sur le ranch, par le passé autant que maintenant. Mais puisqu’elle était son amie, elle pouvait quand-même se laisser aller à certaines confidences.
« Je chante un peu. J’aime bien chanter à mes chevaux et à mes vaches, ça les apaise et après les vaches font du meilleur lait. Et puis, des fois, je me raconte des histoires », dit-elle en rougissant.
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Mer 20 Mar - 13:00 |
| Ainsi, de fil en aiguille, les deux jeunes femmes sont amenées à bavarder. L'histoire de Lonlon parait compliquée. Des ennuis différents de ceux vécus par Ophélie et son bien fameux accident de miroir, mais qui n'ont pas rendu sa vie plus facile pour autant.
Au moins semble t'elle avoir laissé cette histoire de patron abusif loin derrière elle.
- C'est tant mieux
Affirme Ophélie.
- Tu es ta propre patronne alors maintenant.
Rien de tel que l'indépendance. La jeune apprentie-archiviste est la mieux placée pour le savoir ! Elle comprend cela dit que l'absence de son père puisse lui manquer. Un sourire triste et compatissant éclaire le visage d'Ophélie à ce moment là.
- Je comprends.
Souffle t'elle, une compassion réelle dans le regard. Si peu tactile qu'elle soit, Iphélie tend une main gantée et délicate et la pose sur l'avant bras de Lonlon, une manière de lui témoigner un soutien muet. Elle n'a malheureusement rien à dire ni rien à faire de plus ... A elle aussi on a du servir des mensonges tels que "vous vous reverrez un jour" ou "on finira par rentrer chez nous". C'est inutile que Ophélie répète ces absurdités. Le deuil est difficile ... elle même ne pense pas avoir réussi à tout à fait faire le sien.
Un peu plus tard, alors qu'elles sont enfin installées à leur table devant boissons chaudes et cookies / crêpes, le sujet de l'écharpe est abordé. Un demi-sourire ourle les lèvres fines d'Ophélie alors qu'elle vient machinalement flatter l'écharpe comme elle caresserait un chat en manque de cajoleries.
- Oh oui elle a son caractère ...
Confirme sa propriétaire. Et de manière étrange, ce n'est pas le caractère de sa propriétaire qu'elle possède. L'animisme est un pouvoir qui recèle sa part de mystères des fois ...
- ... et je l'ai cousue quand j'étais plus jeune ... je n'ai jamais été douée pour animer les objets.
Comparativement au reste de sa famille en tout cas.
- Mais elle ... il y a eu tout de suite quelque chose avec elle.
Evidement, être le centre de l'attention fait grand plaisir à Echarpe qui ne se gêne pas pour tortiller et faire la fière. Voyant l'intérêt que Lonlon lui porte, Ophélie précise avec un sourire engageant.
- Tu peux la toucher si tu en as envie.
Si tu n'as pas de chocolat sur les doigts hésite t'elle à préciser par timidité. Ca ne l'empêche pas de discrètement vérifier qu'effectivement la jeune fille ait les mains propres. Les tâches de chocolat, c'est terrible sur de la laine.
- Au moins tu sais que jamais elle ne griffera ou ne mordra.
Dans le pire du pire l'écharpe lunatique pourrait étrangler ... ? Mais n'y songeons pas ... il n'y aucune raison pour que le vêtement ait subitement des envies Lonlonicides. L'intérêt que porte ensuite Malon aux musées de la ville et spécifiquement à celui d'Ophélie fait sourire cette dernière.
- Nous essayons de collecter autant d'information qu'il est possible d'en recueillir oui ... Mais ce n'est pas une mince affaire. Le monde dans lequel nous avons été projetés semble presque ... artificiel. Etudier son passé relève du casse-tête.
Même en ayant des pouvoirs de lecture du passé hors du commun comme les siens.
- Mais nous faisons notre possible. Nous essayons aussi de rassembler des éléments sur le passé d'autres univers à travers des objets qui parfois semblent accompagner la venue de certains habitants.
Un sujet vaste, passionnant aux yeux d'Ophélie mais qui demanderait des heures, si ce n'est des jours d'explications. La jeune fille a conscience qu'entrer dans les détails serait rébarbatif aussi cède t'elle volontiers la parole à Malon qui à son tour décrit sa vie et ses passions.
- Oh vraiment ... ?
Demande Ophélie, alors qu'elle réagit à cette histoire de chansons pour les animaux. Curieuse de nature, elle a forcément déjà entendu parler de ces théories qui affirment que la musique peut contribuer au bien être animal (voire végétal des fois) et favoriser tout un tas de choses dans leur élevage. C'est la première fois en revanche qu'elle voit quelqu'un ayant mis en pratique ces théories. Plusieurs questions lui viennent aux lèvres.
- Comment mesures tu qu'elles font un meilleur lait ainsi ?
Ca c'est la scientifique qui parle. Elle demande également, avec une note d'humour dans la voix.
- Est-ce qu'elles n'ont pas été traumatisées par la soirée qui a eu lieu dans ta grange la fois dernière ? Leur lait s'est il soudainement transformé en yaourt ?
Quant à la toute dernière affirmation de Lonlon, elle laisse Ophélie à la fois perplexe et intriguée.
- Des histoires ... ? Seulement pour toi ... ?
Sans doutes espère t'elle en posant cette question que la jeune femme développe un peu. |
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Dim 24 Mar - 2:25 |
| Malon n'avait pas l'habitude de partager son histoire avec tout le monde et la plupart du temps, elle se contentait de survoler les choses sans donner plus de détails. Mais avec Ophélie, c'était différent. Elle avait l'impression que c'était important et que c'était une bonne chose de lui dire plus de choses sur son passé. Elle avait aussi envie de lui partager la douleur que c'était d'avoir perdu son père et de ne pas savoir où il se trouvait. Le soutien de Ophélie lui fit du bien mais elle comprit surtout qu'elle avait vraiment envie d'être son ami et de prendre soin d'elle autant que Ophélie prenait soin d'elle en ce moment.
« Ca me fait du bien de t'en parler. je te remercie de m'avoir écoutée. C'est vrai que je décide de tout au ranch, mais je me demande tellement si je serai toujours à la hauteur. Quelquefois, j'aimerais bien ne pas y être seule. »
L’écharpe de Ophélie semblait être une personnalité à part entière, ce qui intriguait beaucoup la palefrenière qui avait le sentiment que ce n'était pas le genre de choses que l'on voyait tous les jours. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait donné à cette écharpe la personnalité qu'elle avait. Mais apparemment, c'était Ophélie elle-même qui l'avait cousue et donc qui lui avait donné cette personnalité, voilà qui était étonnant de sa part. Cela lui semblait être un grand pouvoir. Sa maîtresse lui ayant donné la permission de la caresser et la jeune fille n'ayant pas encore touché à son goûter, elle se permit de la caresser comme un petit animal, ne pouvant s'empêcher de rire d'un rire clair et frais quand elle se tortilla.
« J'ai l'impression que tu sais qu'on parle de toi et que tu es ravie. Est-ce que tu aimerais être le centre de l'attention par hasard ? Tu me rappelles la petite Epona. Il faut toujours qu'elle vienne dire bonjour aux visiteurs. C'est une joie de te connaître, en tout cas. Tu es une ravissante petite écharpe et Ophélie t'a très bien cousue. »
On aurait pu croire qu'une jeune fille ordinaire puisse être surprise par un objet enchanté mais en Hyrule, il en existait beaucoup. Elle n'avait jamais eu l'occasion de les découvrir elles-mêmes, coincée dans son ranch, mais elle en avait entendu parler par les voyageurs de passage et chaque histoire était plus merveilleuse l'une que l'autre. Malon n'était peut-être pas une aventurière mais elle adorait les récits d'aventure. Elle était persuadée qu'il devait y en avoir beaucoup dans les objets provenant de tous les univers que Ophélie et ses collègues recherchaient partout.
« Il doit y avoir des millions d'histoires en rapport avec ces objets que tu recherches. Je serais tellement curieuse de connaître les histoires de tous ces endroit et ses artefacts merveilleux. Tu serais d'accord pour m'en parler, si jamais tu trouves des informations intéressantes ou des histoires passionnantes ? »
Elle avait mis du temps à découvrir la vérité sur le chant qui plaisait tellement à Epona et sur ses qualités à améliorer le lait produit par les vaches à qui elle le chantait. Mais en constatant que dans ce monde, son lait avait à nouveau des vertus curatives, elle avait fini par comprendre que c'était le chant qui en était responsable. Ses clients avaient donc maintenant du lait qui était capables de leur redonner des forces s'ils n'en avaient plus et de les faire se sentir mieux s'ils étaient blessés ou malades. Il ne pouvait pas ramener à un état idéal une personne sur le point de mourir, il y avait des limites, mais il pouvait l'empêcher de succomber à ses blessures.
« Eh bien, imaginons que tu aies une égratignure. Cela doit arriver de temps en temps. Tu bois du lait qui vient du ranch et ta blessure est soignée. Ça ne marche que pour les blessures légères ou les petits rhumes mais quand c'est plus important, ton état est quand-même amélioré. C’est comme ça que je m'en suis rendu compte. J'ai déjà pu soigné partiellement un policier grâce à ça. »
Ophélie semblait s'intéresser à ses histoires et Malon rougit. Elle n'était pas sûre si elle allait oser lui avouer que c'était surtout à des histoires d'amour qu'elle pensait, qu’elle rêvait de ce prince qui viendrait et l'enlèverait pour l'emmener quelque part et faire d'elle une femme comblée. Les événements changeaient à chaque fois mais ça finissait toujours par une vie heureuse avec un amoureux merveilleux. Malon était une rêveuse et elle rêvait principalement au prince charmant. Malheureusement, cela donnait à sa vie un aspect naïf qu'elle ne contrôlait pas complètement. Il était assez facile de la faire rêver.
« Oh c'est à dire que… je m'imagine souvent un prince charmant sur son cheval blanc qui vient me chercher et qui m’emmène pour faire de moi, sa femme heureuse. Mes histoires me plaisent évidemment, mais je ne suis pas sûre qu'elles seraient très intéressantes pour tout le monde. Ce ne sont que les rêveries d'une petite fille en mal d'amour. »
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Mar 26 Mar - 15:09 |
| - Je t'en prie
Souffle Ophélie avec un délicat sourire lorsque Malon la remercie. Elle sait pour l'avoir vécu à quel point réussir à verbaliser ce qu'on ressent sans la peur de se faire juger est important. Même si la jeune femme se sent impuissante à pouvoir proposer des solutions.
- Je ... ne m'y connais pas trop en chevaux.
Commence t'elle avec une petite grimace.
- ... mais si jamais la solitude te pèse trop à un moment ... je peux te laisser mon numéro de téléphone ... ? On pourra discuter. Voire je pourrais essayer de passer.
Est-ce que Ophélie avait vu un miroir chez Malon ce soir là ... ? Dans la grange c'est sûr que non. Dans les toilettes peut-être ? Mais ca risque de faire un petit peu petit pour qu'elle passe. Non pas qu'elle soit bien grosse, il y a quand même des fois où les miroirs trop petits coincent un petit peu au niveau des hanches. Sans parler de l'aspect peu pratique de la chose ...
- Tu ... aurais un grand miroir chez toi ... ?
Demande t'elle avec prudence. Même si il y a une certaine logique derrière cette question, elle n'est pas facile à suivre pour le commun des mortels. Elle évite d'ailleurs d'immédiatement expliquer ce qu'elle a derrière la tête ni le chemin mental tortueux qu'elle a emprunté avant d'en arriver là. Elle n'a jamais aimé spontanément parler de ses pouvoirs. Allez comprendre pourquoi. Peut-être parce que les gens n'aiment pas savoir que quelqu'un serait capable d'aller et venir impunément dans tous les foyers de la ville ou que tous leur secrets pourraient être découverts si une main fureteuse se promenait sur le mauvais objet au mauvais moment. Au moins tout ce qui entoure l'écharpe est suffisamment trivial et porte suffisamment peu à conséquence pour qu'elle puisse ne parler. Voir Lonlon faire connaissance avec l'écharpe et lui parler comme s'il s'agissait d'un de ses animaux fait naître un vague sourire sur les lèvres d'Ophélie. L'écharpe semble ravie, tant par les gratouilles que par les compliments.
La conversation passe à un moment sur son rôle au sein du Musée. Et sur les efforts que font ses collègues partout en ville. Elle cligne des yeux derrière ses grandes lunettes avant qu'elle réponde avec un sourire tranquille au visage.
- Oh ce serait avec plaisir. Tu pourrais venir au Musée un jour. Je te mentirais si je te disais qu'on attire beaucoup de monde. Alors tu seras forcément bien reçue si un jour tu as envie de passer.
Malon évoque des millions d'histoires. Elle a probablement raison dans un sens. Quels que soient les efforts des historiens et l'efficacité de leurs méthodes, il ne sera jamais possible de toutes les connaître. Ils essayent de creuser tant qu'ils peuvent. Pour au moins réussir à déterrer et transmettre les histoires "qui comptent" et que les gens ne devraient jamais oublier.
- L'Histoire est une science difficile ... souvent maltraitée pour des impératifs politiques ou budgétaires. La nature de la Ville complique encore les choses.
Pourtant Ophélie ne parait pas une seconde abattue en évoquant les difficultés de son domaine. Au contraire, elle en parle avec un sourire confiant, persuadée que ses efforts comme ceux de ses collègues ont un sens et que chaque petite contribution alimente le grand fleuve du savoir. Une détermination et un enthousiasme typique des jeunes gens qui n'ont pas encore eu le temps de voir leurs rêves et ambitions être usés par la vie. Preuve de cette flamme intérieure elle conclut en disant.
- Ca ne rend que chaque découverte plus passionnante !
La conversation continue. L'histoire du lait est évoquée et Ophélie semble surprise un instant en entendant Malon décrire l'effet du lait issu de son troupeau.
- Vraiment ?
Impossible si on s'en tient à un référentiel terrestre habituel. Mais tout à fait envisageable au vu des circonstances ... Ophélie accepte sans peine l'idée qu'un tel prodige soit possible. ( Il faut dire qu'elle même provient d'un monde aux propriétés fabuleuses).
- Les propriétés de ton lait sont assez épatantes ... Est-ce que tu aurais envisagé de le faire étudier ... ?
Il n'est pas surprenant qu'il existe dans cette Ville une quantité de phénomènes uniques et originaux nés de ce que des gens pourraient appeler de la "magie". Si ces phénomènes sont normaux aux yeux des gens qui e sont l'origine, ca ne veut pas dire qu'ils ne pourraient pas être utiles au reste des habitants de la ville. Un lait capable d'aider à la cicatrisation de blessures pourrait être d'une aide précieuse ! Hôpitaux, jardins d'enfants, sportifs ...
- Par des étudiants en médecine peut être ? Ce serait épatant qu'il puisse aider à soigner des gens, non ?
Ce sera moins épatant quand les industries pharmaceutiques auront mis la main sur le procédé et feront tout ce qu'elles pourront pour essayer de diffuser la chanson de Malon dans des laiteries industrielles et exploiter financièrement ce miracle jusqu'à la dernière goutte. Heureusement Ophélie n'est pas encore suffisamment aigrie pour se faire cette réflexion. Elle est encore habitée par les rêves et l'espoir, à l'instar de Malon qui avoue avec une timidité touchante ses rêves de prince charmant. Une fois encore Ophélie en semble surprise. Non pas car elle trouve le rêve idiot mais simplement parce qu'elle même n'a jamais envisagé la chose avec beaucoup de sérieux. Fixée comme elle est sur ses objectifs, à savoir arracher ses secrets à la Ville d'une part et retrouver sa famille d'une autre part, jamais la présence d'un.e prince.esse charmant.e à ses côtés ne s'est imposée dans les rêves d'Ophélie.
Elle remonte ses lunettes et répond d'un ton qu'elle espère rassurant malgrès le manque de romantisme qui alimente sa vie.
- Et bien ... ca ne me parait pas idiot du tout.
Elle sourit avec douceur.
- C'est une belle chose de rêver. J'imagine que ... un jour ou l'autre, cette personne pourrait apparaître.
Le rêve parait d'autant plus sensé qu'il répond à la solitude que la pauvre Malon avoue ressentir dans son quotidien ... |
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Dim 7 Avr - 3:25 |
| Malon n'en voulait pas à Ophélie de ne pas connaître grand chose sur les chevaux. Elle-même ne connaissait pas grand-chose sur les musées. On ne pouvait pas tout connaître dans la vie et c'était là l'intérêt d'avoir plusieurs personnes qui partagent leurs centres d'intérêt et qui apprennent des choses les uns aux autres. Un moyen efficace de s'enrichir mutuellement. En tout cas, la proposition de lui tenir compagnie si elle en avait besoin fit chaud au cœur de Malon. Cette personne était vraiment quelqu'un de généreux qui n'hésitait pas à prendre de son temps pour elle et elle sut aussitôt qu'elle avait eu raison de lui proposer d'être son amie.
« Je serai toujours ravie de passer un moment avec une amie. Mais je dois quand même te prévenir. Je ne me sers pas beaucoup de mon téléphone en dehors de ce dont j'ai besoin pour le ranch. C’est quelque chose qui n'a jamais existé dans mon monde et j'ai toujours eu du mal à m'y faire comme à toutes ces autres choses qui ne veulent rien dire pour moi. Je m'en sers parce que c'est pratique, mais généralement, quand ça sonne, je suis si longue à répondre que ça passe le plus souvent sur le répondeur. Au moins, je sais m'en servir quand quelqu'un me laisse un message. »
La jeune fille ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi il fallait un grand miroir à sa nouvelle amie pour venir dans sa maison. Elle n'avait pourtant pas l'air d'une personne particulièrement orgueilleuse qui aurait besoin de se regarder dans le miroir toutes les cinq minute et elle songea qu'il devait y avoir une raison plus profonde qu'elle ne saisissait pas à sa demande. Elle réfléchit. Il y avait un miroir dans chaque salle de bain mais elle ne savait pas si ce serait assez grand à son goût. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander quelle taille il lui fallait. Il ne lui semblait pas qu'il y ait, en tout cas, une penderie avec une porte miroir.
« Il y en a dans les salles de bains des chambres, mais je ne sais pas s'ils sont grands comme tu voudrais. Je pourrais toujours en acheter un s'il faut. Pourquoi en as-tu besoin ? »
Malon ne savait pas forcément traduire les réactions d'un objet animé comme l'écharpe de Ophélie, mais son attitude semblait laisser penser qu'elle était ravie de ce que Malon lui adressait comme attention. En tout cas, sa nouvelle amie ne lui demandait pas d'arrêter, donc elle supposa qu'elle ne faisait rien de mal. Puisque cet objet était vivant, elle tenait vraiment à ne pas le blesser et avait pour elle la même considération que pour ces animaux qu'elle chérissait par-dessus tout. Il était évident que son métier passionnait la jeune archiviste qui sembla ravie par la demande de Malon de lui raconter ce qu'elle pourrait découvrir.
« Que sais-tu exactement sur la nature de cette ville ? » demanda-t-elle en rebondissant aussitôt sur une phrase qui l’avait interpellée. « J'ai tellement l'impression que tout est inexplicable ici. Alors si tu sais des choses, ça m'intéresse. »
Les études avaient l'air d'être le point fort de la jeune femme qui parla aussitôt de faire analyser le lait, dès lors que Malon lui en expliqua les propriétés. Pour une jeune fille qui avait toujours vécu en laissant les choses être ce qu'elles étaient sans chercher à les comprendre en détail, les intérêts de Ophélie lui semblaient bien mystérieux. Elle n'en était pas contrariée mais elle n'était pas sûre de pouvoir lui apporter la moindre réponse. Il n'était pas facile d'évaluer les choses quand on n'était pas habitué à le faire. Et ce n'était pas quelque chose qui faisait partie du quotidien de la jeune fille.
« Non, je n'y ai jamais pensé. Je crois que ce n'est pas de savoir le pourquoi qui m'intéresse le plus, en général. C'est de savoir que ça fait du bien aux gens et de m'en servir pour leur permettre d'aller mieux. Tu crois que c'est mal de ne pas de me soucier de cet aspect ? » demanda-t-elle avec un peu d'anxiété.
C’était avec la même anxiété qu'elle lui avait parlé de ses rêveries. Elle était consciente que l'on pouvait faire ce genre de choses avec une amie, mes elle avait quand-même peur que ses rêveries soient ridicule et que Ophélie le lui dise. Cependant, elle était une vraie amie. Elle ne se moqua pas mais lui assura même que c'était quelque chose de joli et lui souhaita que celui qui pourrait combler ses rêves et lui donner cet amour dont elle rêvait se présente à elle. Les yeux de Malon brillèrent alors qu’elle souriait tendrement à cette nouvelle amie, décidément capable d'un bien généreux soutien.
« Tu es vraiment mon amie, Ophélie. Il n'y a qu'une amie qui pourrait me parler si gentiment. Tu as des rêves toi ? »
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Sam 4 Mai - 15:09 |
| Ophélie répond par un simple sourire à la mise en garde de Malon.
- Oh ... ne t'en fais pas. Je ne suis pas très douée avec la technologie non plus ...
Elle est à deux doigts d'évoquer l'idée d'envoyer des lettres à la place mais ... elle a peur de passer pour ringarde. Pour UNE fois qu'une personne d'à peu près son âge s'intéresse un tant soit peu à elle, elle pourrait essayer de ne pas tout flanquer par terre dans l'heure qui suit la première rencontre.
- ... je laisserai un message.
Conclut t'elle plutôt.
En revanche, la question de Malon concernant les miroirs semble l'embéter un peu. C'est ballot parce que ... la réaction de la jeune femme est logique. Ophélie aurait pu l'anticiper. Elle mordille machinalement la couture de sa main gantée, hésitant un court instant avant d'avouer.
- Et bien ... disons que ... il se pourrait que ...
Elle tourne autour du pot mais finit par cracher le morceau.
- Je sois capable de traverser les miroirs pour me rendre d'un endroit à l'autre.
Et elle se hâte d'ajouter.
- Mais c'est tout à fait normal par chez moi ...
Plus ou moins mais c'est pas le moment d'entrer dans des détails fastidieux.
- ... et je n'entre jamais chez personne sans leur consentement !
Elle a été élevée en fille honnête, Ophélie ! Et c'est pas près de changer. Sa maman mourrait de honte si elle apprenait qu'elle a mis au monde une gredine. Même si en l'état, Ophélie a peu de chances de croire qu'un jour ca pourrait arriver. Pourtant ce serait sans doutes simple de sa part de devenir cambrioleuse. Même en étant maladroite, elle pourrait facilement se grimer, rentrer dans un grand magasin et chaparder tout ce qu'elle pourrait. Tout ce qui lui fait envie et ce qui lui manque, elle l'orpheline qui n'a jamais eu grand chose. Mais non ... il n'en a jamais été question. L'idée ne lui a jamais même traversé l'esprit. |
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Dim 19 Mai - 23:49 |
| Malon savait bien qu'elle n'était pas la seule à avoir des soucis avec la technologie. Il y avait une certaine partie de la population qui n'était pas habituée à cela et elle en rencontrait parfois. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait toujours cette option pour ses abonnés de payer le livreur de lait en liquide à la livraison. C'était plus facile pour ceux qui n'avaient pas l'habitude des cartes bancaires. Elle avait découvert, par ailleurs, à l'inverse, qu'il y avait des personnes tellement habituées à la technologie moderne que payer en liquide leur semblait complètement absurde. Elle s'était adaptée à tous les cas de figure.
« Ou si tu préfères les lettres ordinaires, sache que je sais lire et écrire et que ça ne me posera pas de problème. Ce sera seulement plus long. »
La jeune femme avait déjà rencontré des bizarreries et des personnes aux pouvoirs extraordinaires, mais c'était la première fois qu'on lui parlait de passer à travers les miroirs pour entrer chez les gens. Elle était totalement certaine que Ophélie ne le faisait jamais de façon désobligeante. Ça ne lui ressemblait pas du tout à voir son caractère. Mais ça n'empêchait pas que c'était tout à fait extraordinaire comme don. Par ailleurs, la jeune fille ne savait absolument pas la taille de miroir qu'il fallait pour réussir à atteindre son but.
« C'est tout à fait fascinant. Je me doute bien que tu n'es pas du genre à aller chez les gens sans leur permission. Cela dit, tu pourrais venir chez moi quand tu veux. Tant que ce n'est pas dans une pièce trop intime, tu ne me dérangeras jamais »
En revanche, il fallait qu'il y ait un miroir qui lui convienne pour pouvoir le faire. Sinon, elle aurait beau être la bienvenue, elle n'aurait pas d'autre choix que de venir à pied, ou éventuellement avec un moyen de transport plus orthodoxe. Comme elle ne savait pas comment s'assurer de ce dont Ophélie avait besoin, Malon réfléchit à une solution avant de la trouver et de lui offrir un sourire large jusqu'aux oreilles. Il y avait une solution évidente pouvoir répondre à cette interrogation.
« Il te suffirait de venir une fois au ranch, je te montrerai les miroirs et tu verras s'il y en a un qui te convient. Cela dit, je pourrais toujours en faire installer un quelque part si ce n'est pas le cas. »
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Lun 20 Mai - 18:27 |
| Malon a t'elle l'aptitude de lire dans les pensées des gens ... ? Ophélie pourrait presque le croire en voyant Malon spontanément proposer qu'elle lui écrive. A moins qu'une fois encore le changement de couleur des verres de ses lunettes ait été éloquent ou que le visage d'Ophélie soit bien trop expressif pour lui permettre de cacher ses états d'âme. Dans tous les cas, un sourire nait sur les lèvres d'Ophélie alors qu'elle hoche la tête et confirme. - J'ai ton adresse, ca ne sera pas difficile.Maniaque du rangement, elle a évidemment gardé trace quelque part de l'invitation qui lui avait été transmise lors de l'automne dernier. Mais effectivement, la manière dont elle parviendra à garder contact avec Malon n'est pas la première des inquiétudes de Ophélie. Avouer la possession de ses pouvoirs est toujours un pari risqué pour elle et elle ne sent jamais parfaitement à l'aise dans cet exercice. Pour autant qu'elle puisse en juger, Malon prend les choses particulièrement bien et sa réponse fait hausser des sourcils étonnés à son interlocutrice. - Vraiment ? Moins une interrogation qu'une expression de surprise ravie, le sourire qu'affiche Ophélie s'élargit. Malon lui propose, en toute connaissance de cause donc, d'aller chez elle et de jauger si quelque part un miroir pourrait convenir chez elle. Une idée qui enchante évidement Ophélie qui finit par tout de même décliner la toute dernière idée. - Oh non, non, ce n'est pas nécessaire d'arranger quelque chose pour moi. Je vais me débrouiller. De toutes manières, même si Ophélie dispose d'un moyen de voyager rapidement, elle n'est pas du tout du genre à entrer chez quelqu'un à l'improviste. Sa mère, femme intransigeante s'il en est, lui a inculqué les bonnes manières ! Il ne faut JAMAIS se rendre chez quelqu'un sans se faire annoncer au préalable et il ne faut JAMAIS arriver à l'heure exacte quand il s'agit d'une réception formelle. Cette dernière règle a d'ailleurs vocation à être interprétée selon les situations. Ophélie suppose qu'une invitation à prendre le thé de la part d'une amie n'est pas vraiment à classer dans les invitations "formelles". Une petite latitude de 5 minutes est sans doutes largement suffisant dans ces situations. - On pourra trouver un moment si tu le souhaites. On reste en contact.En tout cas, l'invitation est lancée. C'est certain que ce n'est pas aujourd'hui, après cette petite séance cookie-chocolat chaud que l'aller-retour chez Malon allait s'improviser. Les deux filles allaient pouvoir se recontacter et trouver une manière d'organiser ça. Si les choses se passent bien de toutes manières, Ophélie n'aura pas besoin de prévoir de solution de retour ... Ophélie peut croquer dans les toutes dernières bouchées de son biscuit en toute bonne conscience, satisfaite finalement par l'issue favorable de la journée malgré la situation désastreuse dans laquelle elle s'était retrouvée plus tôt avant l'intervention salutaire de Malon. Une pensée en amenant une autre, Ophélie finit par s'interroger sur la vie somme toute assez isolée de Malon. Si elle comprend parfaitement qu'on puisse se sentir bien seule, dans un bel endroit isolé, la vie quotidienne ne doit pourtant pas être sans inconvénients de ce point de vue. - Si j'ai bien compris ... tu viens parfois en Ville. Tu utilises la voiture ? Tu as le permis de conduire ?La question peut paraître bête mais après tout, il existe des choses étranges en Ville. Et Malon est une éleveuse de chevaux. Il y a peu de chances pour qu'il existe un réseau très dense de transports en commun près de chez elle, il faut bien qu'elle trouve une manière de faire ses courses et quelque chose laisse penser à Ophélie que peut-être elle n'avait pas l'âge légal de conduire quand elle est arrivée en Ville et s'est retrouvée à devoir vivre seule si loin de tout. @Malon Lonlon |
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Lun 24 Juin - 22:00 |
| Malon n’était absolument pas contre le fait de communiquer par téléphone mais il demeurait indéniable que ce n'était pas la façon de fonctionner la plus pratique pour elle car elle n'en avait pas l'habitude. Elle avait appris à s'en servir, mais les habitudes longuement ancrées étaient beaucoup trop solides et celle-ci n'avait pas fait son chemin autant qu'il l'aurait fallu. Écrire était beaucoup plus naturel, même si ça prenait plus de temps et c'était la raison pour laquelle elle avait tenu à proposer cette solution à Ophélie. Celle-ci avait apparemment gardé son adresse et cela enchanta la rouquine qui adorait sentir ainsi que quelqu'un puisse avoir envie de la revoir et de passer du temps avec elle.
« N'hésite surtout pas à t'en servir. »
Sa nouvelle amie sembla étonnée par l'accueil de Malon. Mais pour la jeune palefrenière, tous ses amis étaient chez eux dans sa maison et elle ne tenait pas à ce que quiconque se sente ennuyé ou rejeté. En fait, elle était tout à fait prête à placer un miroir dans un endroit adéquat pour lui procurer une aire d'atterrissage à la fois accessible et confortable où elle ne redouterait pas d'arriver à l'improviste, tout simplement parce que Ophélie était la bienvenue et qu'elle était plus ou moins accueillie comme un membre de la famille à partir de maintenant. C’était ainsi que la rouquine était avec tous ses amis.
« Oh, mais j'y tiens. Et puis, réfléchis, ici, on installe le miroir adéquat dans l'endroit parfait, tu pourras venir là quand tu voudras et tu ne dérangeras personne. C'est une solution parfaite. »
La rouquine avait fait sa proposition en se disant qu'elle pourrait l'emmener tout de suite au ranch afin de lui permettre de voir s'il y avait un miroir qui lui conviendrait. Et Ophélie ne l'avait pas compris comme ça et préférait voir ça une autre fois. Comme la jeune fille était bienveillante et ne manquait pas de convenance, elle ne lui força pas la main et acquiesça avec un franc sourire. Elle se tiendrait, de toute façon, à sa disposition afin d'être sûre que la demoiselle ait toute latitude pour pouvoir installer comme elle le voulait ce qui constitueraient les éléments essentiels pour nouer une amitié durable avec Malon.
« Comme tu voudras. »
Il arrivait beaucoup plus fréquemment qu'on ne pourrait le penser à la jeune rouquine de venir en ville. Elle devait vendre son lait au marché ainsi que les œufs qu'elle avait en trop. Elle avait parfois besoin de provisions ou de nécessaire qu'on ne pouvait trouver qu'en ville. Mais elle ne s'y sentait pas des plus confortables. Le monde moderne n'était pas adapté pour une jeune personne comme elle. Elle avait besoin de vivre dans son monde et son monde était celui dans lequel elle avait toujours vécu. Contrairement à beaucoup d'autres, elle avait eu la chance de le reproduire et de pouvoir avoir un environnement quasiment identique à celui qu'elle avait toujours connu tout en s’intégrant dans quelque chose de plus moderne et son désir le plus cher était donc de rester sur ces acquis là.
« Oh non, ces choses modernes ne sont pas pour moi. Je viens en ville avec ma carriole et mon cheval, principalement pour faire le marché ou quand j'ai besoin d'acheter quelque chose. Quelquefois, je prends seulement le cheval, si je n'ai pas besoin d'une voiture pour tout transporter. Et toi ? »
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Jeu 25 Juil - 9:55 |
| Ophélie hoche la tête et sourit. L'installation de ce miroir est sans doutes la clef qui lui manquait pour pouvoir espérer rendre visite à sa nouvelle amie malgrès son isolement gégraphique. Se déplacer en ville n'a jamais été un problème pour elle, mais la campagne est pour elle une destination exotique et lointaine.
Apprendre que Malon se déplace en cariole ne la surprend pas. Un sourire monte à ses lèvres en imaginant Malon slalomer en cariole au milieu de la circulation urbaine.
- Ton cheval est .. garé quelque part alors ... ? Il ne risque pas de prendre froid ?
Elle sait bien qu'il existe des espèces de grosses couvertures pour cheval et ces créatures sont supposées vivre dehors ... mais ne connaissant strictement rien à l'équitation et à tout ce qui concerne le soin aux animaux, elle a du mal à visualiser les choses.
Un tic nerveux apparait au coin des lèvres d'Ophélie quand la question sur les moyens de transport qu'elle utilise lui est retournée.
- Je ... ne suis pas en capacité de conduire.
Avoue t'elle.
- Alors, j'utilise les transports en commun et puis ...
Elle marque un temps d'hésitation avant de continuer.
- ... il y a mon pouvoir.
Ca avait eu du mal à sortir. C'est la force de l'habitude, vous comprenez. Ophélie ne parle pas trop de son pouvoir d'ordinaire. Par timidité, par volonté de ne pas attirer l'attention ou la jalousie. Mais surtout parce que ca évite des ennuis de ne pas le mentionner. Mais elle est en face de son amie, non ? Elle peut lui en parler. Elle a déjà commencé à le faire de toutes façons ... |
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Jeu 12 Sep - 11:22 |
| Malon éclata de rire en attendant la jeune fille parler de garer son cheval. C'était une façon de voir les choses. En réalité, elle avait quelques adresses en ville où elle pouvait laisser un animal pendant un moment sans qu'il ne souffre du froid ou d'un manque de confort. Quelques fois, il se faisait même bouchonner et nourrir, surtout s'il avait le malheur de regarder quelqu'un avec des yeux de petits malheureux, ce qu’il n'était pourtant absolument pas. Lorsque quelqu'un se justifiait en disant qu'il n'avait pas pu résister, Malon riait avant de proposer le remboursement des soins, ce qui lui était refusé en général, et cela la touchait beaucoup.
« J'ai quelques adresses en ville où on me le garde. Je le laisse à l'endroit le plus proche, selon là où je me rends. »
Il lui arrivait aussi de prendre les transports en commun pour se déplacer dans la ville elle-même, mais c'était plus difficile pour rejoindre le ranch. Et la jeune femme avait beau être pleine de bonne volonté, il était compliqué de se rendre à cet endroit en bus ou par d'autres moyens autres que le taxi et cela revenait très cher. Pour la rouquine, le cheval demeurait l'option la plus pratique et la plus économique pour atteindre son but. Mais pour quelqu'un qui vivait en ville, les transports en commun devaient être des plus pratiques. Elle ne savait pas pourquoi il lui était impossible de conduire mais après tout, c'était un peu le cas pour elle aussi dans un certain sens.
« Ca ne doit pas être facile de ne dépendre que des transports en commun. Tu ne peux pas te rendre partout. Chez moi, par exemple, il n'y a vraiment pas beaucoup de bus qui passent. C'est très compliqué pour venir en ville si je n'avais pas de chevaux. »
Mais elle avait son pouvoir il ne faisait aucun doute que c'était très probablement ce qui lui permettait le mieux de voyager d'un endroit à l'autre. Cela dit, encore fallait-il qu'elle en ait l'usage. Il était évident pour la rouquine qu'elle ne l'avait pas forcément depuis longtemps et en plus, elle semblait si peu à l'aise d'en parler qu'elle devait très certainement en limiter l'usage à ce auprès de qui elle pouvait en témoigner. En tout cas, elle avait vraiment envie de lui offrir la possibilité de venir au ranch à l'aide de ce pouvoir quand elle le souhaiterait. C'était une chance et elle ne comptait pas se priver d'en profiter pour voir son amie.
« C'est une opportunité formidable lorsque tu peux t'en servir. On va tout faire pour que tu puisses chez moi, histoire de te voir aussi souvent que possible. »
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| | | | | | | | SECRET SANTA ▿ Malon Lonlon & Ophélie Artémis | |
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