ϟ Alexandria n'était que ruine, heureusement, les survivants étaient plus que motivés pour reconstruire. J'étais vue comme un chef pour les autres, seulement j'en étais pas un ... Puis maintenant, Maggie était de retour, elle pourrait mieux gérer la situation, elle avait une âme de leadeur. Alors que j'étais parti pour chercher des matériaux, j'avais été suivi par Carol, soupirant, elle m'avait à nouveau parler de la perte de Rick, du fait que j'avais toujours eu ce besoin de le rechercher ... Oui, oui je n'allais pas le nier, de son côté Carol vint encore à s'excuser pour Connie, mais ce qui me rendit fou de rage, c'est qu'elle me dit qu'elle était heureuse que Alpha soit morte, malgré les pertes. Oui, son obsession à vouloir tué Alpha, avait fait qu'elle ne m'avait pas écouté, alors oui elle en avait fait qu'à sa tête, encore une fois et ... Connie avait disparue sous terre par sa faute, oh oui j'étais en colère, et je lui dis le fond de ma pensée, même si c'était douloureux, j'en avais assez de voir des personnes mourirs autour de moi.
Lorsque la nuit était tombée, il y avait eu une lune rouge aveuglante et je mettais réveillé dans un lieu complètement inconnu. Dog était la, de mon côté j'étais dans les bois, le souvenir était encore assez flou, mais j'avais un horrible mal de tête. Je n'étais pas du genre à avoir besoin d'aide, mais quelque chose m'avait poussé, à me rendre vers la seule ville que je pouvais apercevoir. Une sorte de malaise, une migraine, c'était étrange, j'y avais retrouvé Judith complètement morte de peur, me sautant dans les bras, j'étais à nouveau reparti dans la forêt, voulant protéger Judith et comprendre.
Des mois plus tards j'avais trouvé une petite maison, ce n'était pas le luxe, mais Judith y était bien au chaud, elle avait de quoi manger et dormir. Oui l'argent n'était pas légal, enfin peu importe, le but c'était que Judith ait un lit, de quoi lire pour suivre des cours, puis de la nourriture, sans oublier Dog. La maison était très petite et elle commencée à devenir miteuse, en voyant les jours passer, je réfléchissais à quelque chose de plus sur pour la fille de mon frère, de mon côté je pouvais dormir par terre et me priver de nourriture ce n'était rien, mais Judith ... Ce n'était pas une vie pour une enfant. Puis qui dit monde "normale" dit les problèmes, on voulait me retirer Judith. La brunette avait déjà préparé son katana, mais je lui avais interdit de le montrer aux autres, une enfant n'avait pas à avoir des armes ici. Elle voulait fuir avec moi, brave gosse, mais qu'est ce que je devais faire, une femme viendrait dans l'après-midi, je redoubla alors d'effort pour rendre la maison propre et confortable. J'avais dit à Judith d'étudier, mais elle en avait fait qu'à sa tête, celle-ci voulant m'aider, cette gamine avait le dont de me rendre sensible, c'était Merle qui se serait bien foutu de moi. Enfin je devais me dépêcher, l'heure approché à grand pas.
Dernière édition par Daryl Dixon le Lun 19 Juil - 21:17, édité 1 fois
Invité
Sam 19 Juin - 14:42
daryl & alice / janvier 2021
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
Il y a plusieurs jours, on avait demandé à Alice de se rendre dans une maison à l’allure abandonnée pour juger où en était le cas d’une petite fille prénommée Judith. Elle vivait là-bas avec un homme, son père probablement, qui avait un air sauvage et demeurait en marge de la société. On s’inquiétait ainsi pour la petite puce, que ce soit à cause de l’environnement misérable dans lequel elle vivait ou parce que son tuteur n’inspirait guère confiance. Ce n’était pourtant pas le rôle d’Alice de faire ce genre de contrôle et de décider si les enfants étaient en sécurité ou non dans leur famille, mais l’orphelinat avait encore quelques postes à pourvoir et, de toute façon, s’agissant de la sécurité d’une petite fille, l’éducatrice avait aussitôt accepté. Ayant côtoyer le diable lorsqu’elle vivait à la maison Houndsditch pour jeunes délinquants et étant devenue particulièrement protectrice et prête à tout pour défendre les enfants, Alice comptait bien être à l’heure au rendez-vous et ne rien laisser au hasard. Elle verrait si cet homme était apte à élever cette fillette et si ce n’était pas le cas, il pouvait être sûr qu’elle ferait tout ce qui faudrait pour que la petite lui soit retirée et mise à l’abri. Après tout, elle avait déjà tué et n’hésiterait pas à recommencer si c’était pour une bonne cause.
Le dossier entre les mains, l’éducatrice était assise sur la banquette arrière du taxi en train de le feuilleter. Elle l’avait déjà lu plusieurs fois, mais elle ne voulait rien laisser au hasard et s’assurer qu’elle connaissait toutes les informations fournies dans ce rapport sur le bout des doigts. L’homme ne lui inspirait pas confiance, du moins la première fois qu’elle avait vu la photo. A présent, elle décelait de la méfiance et une certaine souffrance dans son regard qui lui rappelaient ses propres blessures. Et puis elle avait appris à la dure qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences. L’enfant, de son côté, semblait avoir du caractère tout en ayant conservé une certaine innocence. Bref, ils donnaient l’apparence de personnes n’ayant pas eu la vie facile et ça tombait bien, c’était justement son rayon. « Je reviens, ne bougez pas. » demanda Alice au chauffeur en lui payant la moitié de la course. S’il voulait le reste, il faudrait qu’il l’attende, et sinon, tant pis pour lui. Mais au moins, elle n’aura pas payé par avance pour un type qui n’avait pas eu la patience de l’attendre alors que c’était son métier. Sortant du véhicule et claquant la portière, la jeune femme coincée dans un corps plus vieux qu’elle ne l’était réellement emprunta ce qui servait de route pour se rendre devant la maison.
Arrivée là-bas, Alice commença par noter l’état extérieur de ce qui servait de résidence au père et à la fille. Autant dire que ça commençait mal vu les critères requis… Mais le plus important, c’était ce qui se trouvait dedans et l’éducatrice frappa à la porte. Elle tendit ensuite l’oreille, sachant qu’il existait une possibilité qu’ils s’enfuient. Ils ne seraient pas les premiers à tenter de disparaître à l’annonce d’un contrôle. Néanmoins Alice entendit du bruit à l’intérieur, comme si quelqu’un venait à la porte, et Alice se dit que, finalement, elle n’aurait peut-être pas à leur courir après.
ϟ Qui aurait cru que je termine père ? Certes ce n'était pas mon enfant biologique, mais jamais je n'aurais cru, devoir m'occuper d'une version maniature d'un être humain. La seule chance que j'avais, ou peut-être pas, se serait à voir, c'était que Judith était une brave gosse, avec un fort caractère. Ce qui venait poser problème, c'était que Judith avait grandi au milieu des rôdeurs, évidemment nous avions trouvés des solutions, pour que Judith puisse grandir dans un lieu sécurisé, mais il y avait toujours (un mec pour venir te faire chi*r) un groupe qui venait semer la pagaille. Negan et Alpha deux grosses guerres, Judith connaissait surtout la guerre avec Alpha, elle en avait vue aussi les conséquences, c'était quelque chose qu'une enfant n'aurait jamais du voir. Puis Negan c'était vraiment montré d'une aide précieuse, même Judith avait réussi à s'attacher à ce salopard. Michonne avait été une bonne, moins j'avais fuit pendant à long moment, car j'avais voulu retrouver son père ... Mon meilleur ami, mon frère. Lorsque j'étais revenu, j'avais retrouvé un petit de bout de femme, intelligente et mâture pour son âge, une brave gosse.
Aujourd'hui j'étais dans cette étrange ville, je devais à nouveau "travailler" pour gagner de l'argent, être apte à m'occuper d'une enfant et j'en passe ... J'eu un soupire ... Les emm*rdes reprennent, on avait toujours besoin d'emm*rdes pour se passer le temps, sinon le vie serait bien trop simple (oh oui j'étais sarcastique). J'avais trouvé quelque chose de petit, mais ça resté un lieu assez confortable, enfin surtout le coin de Judith, en même temps, je voulais gâter ma fille de coeur, moi je me m'occupais parfaitement de dormir à même le sol, c'était ainsi depuis que j'étais gosse.
J'avais couru un peu partout pour tout nettoyer, le frigo avait été rempli comme à son habitude, des produits simples, mais tout de même nutritifs. Des gâteaux, du lait en poudre, de quoi faire chauffer la nourriture, ainsi que de l'eau ... Enfin je n'étais pas ce qu'il y avait de mieux en cuisine, à la limite, Judith s'y connaissait mieux que moi. Puis j'entendis frapper à la porte, soufflant un bon coup, je couru ensuite à la porte pour ouvrir celle-ci, me trouvant face à une jeune femme brune, avec des airs gothique. "Bonjour, je suis Daryl Dixon, j'imagine que vous venez pour Judith ? Entrez". Rester courtois, rester courtois, mais pas non plus de faux sourire, sinon ça pourrait se voir. Je conduisis la femme à l'intérieur de la maison, appelant Judith. "Hum ... Je ... Vous voulez quelque chose ?" Judith salua poliment la jeune femme, elle devait bien voir que j'étais stressé, elle me fit un clin d'oeil et je lui offris un petit sourire, oh moins, j'avais la confiance de Judith.
Maison : micro cuisine avec salle ou dort Daryl, petite salle de bain + une chambre
Chambre de Judith
Spoiler:
Dernière édition par Daryl Dixon le Mar 26 Oct - 21:45, édité 1 fois
Invité
Ven 15 Oct - 20:17
daryl & alice / janvier 2021
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
La jeune femme ne se sentait pas à l’aise devant cette masure, mais elle était néanmoins déterminée à faire correctement son travail. Elle espérait juste être à la hauteur de la mission qu’elle s’était donnée et, qu’aujourd’hui, on lui confiait particulièrement. L’inspection commençait mal, cela dit. Certes la maison était en retrait du reste de la ville, mais elle aurait pu être mieux entretenue, non ? Ne restait plus qu’à savoir comment était l’intérieur, même si Alice ne se faisait pas d’illusion. Par faute de temps ou de moyen, peut-être même les deux, si le jardin était ainsi laissé à l’abandon, ce ne serait pas beaucoup mieux une fois dedans. Mais qui sait, une heureuse surprise l’attendait peut-être ? Lorsque la porte s’ouvrit finalement, l’éducatrice s’obligea à garder un air neutre. Elle se devait de montrer son impartialité. « Bonjour, je suis Daryl Dixon, j'imagine que vous venez pour Judith ? Entrez. » Oui, c’était bien l’homme qu’elle avait vu sur la photo qu’on lui avait donné. De même pour les prénoms, c’était ceux qui figuraient dans son dossier. Donc à moins qu’il n’ait un jumeau ou qu’elle soit en plein bad trip, elle était au bon endroit et ils n’avaient pas fui. En soi, c’était déjà une bonne nouvelle. Alice n’aurait pas voulu rentrer bredouille avec l’obligation de devoir faire appel à la police pour les retrouver. Car si tel aurait été le cas, ça aurait pu signifier que la vie de l’enfant était en danger. Mais trêve d’extrapolations inutiles. Daryl Dixon était présent, et Judith aussi. Cela étant dit, le plus dur allait commencer. D’un côté elle aurait un père et sûrement sa fille qui tenteraient de l’amadouer pour qu’elle rende un rapport positif sur leur cas, et de l’autre elle devra faire preuve d’objectivité mais de fermeté pour le bien de la petite Judith, même si ça signifiait devoir les séparer. Un travail pesant psychologiquement et émotionnellement, mais surtout vital. « Bonjour monsieur Dixon, je m’appelle Alice Liddell et c’est effectivement moi qui vais traiter votre dossier. » annonça-t-elle solennellement, comme on pouvait l’attendre d’un agent social qui vient pour une enquête. « Hum... Je... Vous voulez quelque chose ? » proposa l’homme une fois que la brune fut entrée, et après avoir appelé sa fille. Sans attendre qu’il l’invite à entrer davantage, Alice se mit à observer la pièce et à tout détailler dans sa tête. Il faut dire que la maison était petite, et ne comportait manifestement que deux pièces en plus de l’espace dans lequel elle se trouvait actuellement. En toute logique, l’une des portes devaient sur la salle de bain. Est-ce que cela signifiait que cette bâtisse ne comportait qu’une chambre ? Et si tel était le cas, où dormait l’homme et l’enfant ? Dans la même chambre ? Dans le même lit ? Alice fronça les sourcils malgré elle, sentant la colère arriver. « Non, merci. » se contenta-t-elle de répondre, avant de se retourner brusquement vers le propriétaire. « Il n’y a qu’une seule chambre ici ? » La question sortit de manière plus agressive qu’elle ne l’aurait voulu. Se rendant compte qu’elle était en train de s’énerver toute seule alors qu’elle n’avait aucune preuve de quoi que ce soit, l’éducatrice se racla la gorge et s’obligea à respirer calmement. Il ne fallait pas qu’elle soit paranoïaque. Tous les hommes n’étaient pas comme Bumby… n’est-ce pas ? « Je veux dire… c’est petit ici. Vous avez assez de place pour vivre à deux ? » De toute façon, d’une manière ou d’une autre, elle finira bien par savoir ce qui se passe entre ces murs. Elle avait toujours été une tête de mule, alors démêler le vrai du faux lors d’enquête au foyer des enfants potentiellement en danger n’était pas un problème pour la brune.
ϟ J'avais honte de ce qui pouvait me servir de maison, mais je voulais tellement bien faire pour Judith. Il était compliqué de revenir d'un monde apocalyptique, à un monde ou je devais trouver un travail, payer un salaire ... Sans oublier que ça n'avait jamais été mon fort. Avant l'apocalypse, je dépendais de mon frère, tout comme mon frère pouvait être dépendant de moi, une relation très toxique. Le résultat, je n'avais jamais réellement appris à vivre normalement, mais je faisais ce que je pouvais, et maintenant que j'avais Judith, je devais me donner au maximum. Mais voila, il y avait les services sociaux qui voulaient récupérer Judith, peut-être serait elle plus heureuse ? Mais à cette pensée, disons que ça avait le don de me broyer le coeur, j'en avais aussi parlé à Judith, après tout, ça la concernée, mais elle avait rien voulut entendre, elle voulait rester avec moi. Si Judith se montré calme quand à la visite de l'assistante social, moi j'étais mort de peur ... Alors que je venais d'ouvrir la porte, je fus fasse à une jeune femme avec des airs gothique, de suite je me présentais, avant de prononcer le nom de Judith, annonçant aussi à Judith que j'aurais besoin de son soutien, surtout si elle voulait rester avec moi. Me montrant poli, souriant, enfin pas trop non plus, vue que ce n'était pas dans mes habitudes, il était peut-être préférable que j'évite de trop sourire. Non, rester naturel, enfin peut-être pas ... J'étais complètement perdu ... Je fis le tour de la maison à la brune, et devant son regard, je devais admettre que j'eu peur. Alice Liddell ... Incroyable, ce nom me disait quelque chose ... Bref, donc c'était elle qui allait traiter de mon dossier, j'hochais la tête, tout en déglutissant difficilement au mot "dossier". Je voulais vraiment être poli en proposant quelque chose à Alice, après tout, c'était ce que font les personnes civilisées ? J'hochais la tête à son "non merci" et lorsque je regardais celle-ci inspecter la maison, je pouvais sentir mon coeur cogner contre ma poitrine. "Oui ... C'est la chambre de Judith, je dors sur le canapé, j'ai préféré lui laissé sa pièce à elle, son repère en quelque sorte". Dis-je tout en me mordant la lèvre, baissant la tête, comme ci on m'avait pris en faute. A la prochaine question, c'est Judith qui repris la parole et je du admettre que je ne savais plus ou me mettre "La d'où l'on vient nous avons connu bien pire et Daryl a toujours le premier à se sacrifié pour les autres, jusqu'à dormir sur le sol". J'étais bouche bée, Judith faisait preuve d'une maturité vraiment incroyable, j'en avais les larmes aux yeux, ainsi je resté sans voix, ne sachant plus ou me mettre.
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
C’était la première fois que la brune traitait un dossier en venant directement sur les lieux pour dire si, oui ou non, la garde de l’enfant devait être enlevée ou pas. Normalement, son métier consistait à s’occuper des enfants déjà présents, non d’aller écumer les foyers et de se confronter aux parents qui faisaient tout pour paraître sous leur meilleur jour. Pourtant, Alice ne se sentait pas stressée. Son problème était autre. Son passé risquait de la rendre paranoïaque et de lui faire voir le mal là où il n’était pourtant pas. Peut-être aurait-elle dû refuser la mission ? Non. L’éducatrice avait assez d’intelligence et vécu pour savoir se montrer équilibrée, même si, oui, elle devrait faire attention à ne pas accuser à tort les pères de famille d’agresser leurs enfants. Ce que Bumby lui avait fait, à elle et à sa famille, la poursuivrait jusqu’à sa mort, mais elle devait apprendre à vivre avec. Ce dossier épineux était donc une bonne chose pour elle, tout comme pour l’enfant qui vivait ici. Refusant l’offre de boire quelque chose, Alice se montrait particulièrement froide. Bon, elle pouvait l’être naturellement mais dans le cas de figure présent, c’était parce que quelque chose la chiffonnait. Il n’y avait que deux portes. En présumant qu’une des deux donnait accès aux commodités de la salle de bain, était-ce à dire qu’il n’y avait qu’une chambre ? Une idée qui la faisait grimacer. Elle ne put s’empêcher de faire la remarque. « Oui... C'est la chambre de Judith, je dors sur le canapé, j'ai préféré lui laisser sa pièce à elle, son repère en quelque sorte. » expliqua alors le père, manifestement mal à l’aise face à son comportement frôlant parfois l’agressivité. Il faut dire qu’on le serait à moins. Et alors que la brune notait mentalement ce qu’il lui disait, voilà que sa fille en question débarqua dans le salon, un air déterminé sur le visage. « Là d'où l'on vient, nous avons connu bien pire et Daryl a toujours été le premier à se sacrifier pour les autres, jusqu'à dormir sur le sol. » Avant de répondre quoi que ce soit, Alice jeta un rapide coup d’œil au père pour voir sa réaction et s’assurer que ce n’était pas lui qui l’avait manipulée. Puis elle planta son regard dans les yeux de la gamine. Aucune trace de peur ne résidait en elle, où alors elle était une excellente comédienne pour son âge. Par contre, il était évident qu’elle croyait fermement ce qu’elle venait de dire. Elle était résolue aussi bien dans ses paroles que dans son attitude. « Et de là où je viens, les enfants sont régulièrement la proie des perversions ou de la maltraitance des adultes, parents compris. » expliqua-t-elle sur le même ton, bien qu’avec plus de gentillesse. Alice n’était pas là pour se mettre qui que ce soit à dos, mais bien pour vérifier que ce monsieur Dixon était apte à élever sa fille. Quant à cette dernière, si la brune comprenait qu’elle défende son paternel, elle devait aussi comprendre que ce n’était pas le cas de tous et que, même au-delà de ça, sa santé passait en premier. Donc, même si elle s’entendait bien avec lui, il était tout à fait envisageable qu’elle doive quand même être placée le temps qu’il stabilise sa situation en trouvant un emploi et une meilleure habitation. « Tu veux bien me montrer ta chambre ? » demanda ensuite Alice avec une voix plus douce et chaleureuse. Voir cette pièce lui en dirait davantage sur le fonctionnement de ces deux personnages, puis elle poserait des questions à l’un et à l’autre après quoi elle établirait un premier rapport. Pour le moment, son avis n’était pas encore fait.
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire mais parce que nous n'osons pas les faires qu'elles sont difficiles." Sénèque
Je fis des gros yeux aux paroles de Judith, bon okay j'étais mort, autant me retirer la garde de suite, ça irait bien plus vite. Ce monde était tellement différent, et Judith ne le connaissait pas. Pour elle il était logique de dormir sur le sol, de chasser, de se priver de nourriture, d'apprendre à se battre très tôt, mais ici ... C'était très mal vue. Elle m'en avait posée des questions, mais je n'étais pas le meilleur des exemples, alors c'était difficile, de lui parler du comment vivre dans cette ville. Enfant et adolescent, j'avais suivi mon frère, et je pouvais dire que Merle n'avait pas du tout été un exemple, si je n'aurais pas croisé la route de Rick, je n'ose même pas imaginer ce que je serai devenu. Oui il n'y avait qu'une seule chambre, évidemment c'était celle de Judith, moi je n'avais pas besoin de chambre, mais j'avais bien vue le doute, dans le regard de la brune. Finalement, la jeune femme parti discuter avec Judith, j'eu comme un soupire de soulagement, m'éloignant doucement, pour les laisser ensemble.
Judith : Ce monde, était tout aussi pire que celui d'où je venais, il y avait de la paranoïa de partout ! Daryl était peut-être du genre à ne pas montrer ses sentiments, à se cacher derrière une allure d'ours mal lécher, mais il resté et restera toujours mon modèle. Il connaissait mon père, enfin il l'avait connu, pour lui, mon père avait été comme son frère. Daryl c'était aussi exilé un long moment, dans l'espoir de retrouver mon père ... Il était revenu à la limite mourant de faim, j'avais été si heureuse qu'il revienne, puis qu'il cesse cette recherche. Je n'avais plus ma mère, oh j'avais eu Michonne mais ... Elle était enceinte, mon demi-frère, elle avait eu ce bébé et une part de moi, était jalouse car je n'avais plus ma mère ... Seulement je devais être forte, relever la tête, j'étais une Grimes ! Oh parole de la brune, de suite j'avais pris la parole, je ne pouvais la laisser ainsi parler à Daryl, de plus, ce n'était pas son genre d'avoir aussi peur, il c'était donné tellement de mal pour tout ranger, pour m'en apprendre plus sur la vie en dehors de l'apocalypse. Lorsque Alice repris la parole j'haussais des épaules. "La d'où je viens aussi, Lydia était battu par sa mère alors Daryl a tout fait pour qu'elle rentre dans notre groupe ..." dis-je tout en me rappelant de Lydia, sa mère étant Alpha, une femme monstrueuse ! elle vivait parmi les rôdeurs avec son groupe, Lydia avait été faite prisonnière et c'était Daryl qui avait tout découvert sur elle, elle était alors devenu membre de notre groupe et tout comme moi, elle c'était attachée à Negan. A la question de Alice, je regardais Daryl qui était tout blanc, limite ça aurait pu être comique, mais je fini par prendre les choses en mains. "Oui" dis-je en faisant signe à Alice de venir, fermant la porte derrière moi, puis lui faisant visiter la petite pièce. "J'ai mon lit et un peu trop de peluche, mais visiblement c'est normal ici d'avoir des jouets, mon bureau pour les devoirs, la ou je range mes vêtements, mon katana et ... Bon d'accord, Daryl ne veut pas je l'utilise ici ... Mais avant il était très utile", dis-je boudeuse d'être privé de mon arme.
Dernière édition par Daryl Dixon le Sam 15 Jan - 20:29, édité 1 fois
Invité
Jeu 6 Jan - 14:52
daryl & alice / janvier 2021
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
Si Alice avait pensé que la résistance viendrait du père de famille, il s’avéra que ce n’était pas du tout le cas. Contre toute attente, c’était la jeune enfant qui possédait un caractère affirmé, voire borné, et elle défendait bec et ongles celui qui s’occupait d’elle. Confuse et intriguée, l’éducatrice tenta de lui expliquer que dans ce monde, et comme partout d’ailleurs, il existait des êtres monstrueux abusant des enfants et qu’il fallait donc surveiller tout cela, en s’assurant notamment qu’ils vivaient bien, qu’ils étaient en sécurité et qu’ils avaient accès à tout ce dont un enfant avait besoin pour se développer correctement, tant physiquement que moralement, psychologiquement et affectivement. Sa visite nourrissait cet objectif. Cependant la petite Judith n’en démordait pas. Elle portait son père aux nues et lui-même ne disait mot, manifestement mal à l’aise devant l’attitude intrépide de sa fille. Son teint avait viré au blafard après les paroles de sa fille, au point qu’Alice eut l’impression qu’il allait tomber à la renverse. Il est vrai que de prime abord, l’insolence dont pouvait faire preuve la jeune fille pouvait jouer contre eux. Pourtant ce n’était pas entièrement l’avis de l’éducatrice. Par-là, elle avait surtout l’impression que Judith se sentait suffisamment à l’aise pour parler librement, ce qui ne serait pas le cas si elle subirait des maltraitances. « Là d'où je viens aussi. Lydia était battue par sa mère, alors Daryl a tout fait pour qu'elle rentre dans notre groupe... » Alice jeta un coup d’œil vers le sauveur. Il ne disait toujours rien. Tactique de manipulation ou coup de pression ? Vu son air hagard, c’était sûrement la seconde option. « Tu tentes de me rassurer en me confirmant exactement ce que je viens de dire ? » demanda Alice de manière rhétorique à la jeune fille. En effet, par ces paroles, Judith ne faisait que confirmer qu’il existait des êtres détestables et que la sécurité des plus faibles, dont faisaient partie les enfants, devait être une priorité. Cependant, l’éducatrice n’était pas stupide. Folle peut-être, mais pas idiote. Il ne fallait pas confondre les deux. Et elle comprenait bien que l’objectif de la fillette était d’expliquer combien son père était un homme bien, capable de tout pour protéger les autres. « Mais je saisis le message. Ton père est quelqu’un de bien. » déclara-t-elle simplement, ne voulant pas trop en dévoiler sur ce qu’elle pensait jusque-là.
Finalement, la brune demanda au quarantenaire si elle pouvait voir la chambre de l’enfant, et ce sans sa présence. Elle voulait pouvoir discuter librement avec elle, bien qu’elle commençât à comprendre que parler en toute liberté était une seconde nature chez Judith. Manifestement perdu et ne sachant quoi dire, Daryl Dixon resta muet et ce fut la jeune fille qui prit les devants. « Oui. » fit-elle simplement, avant de la conduire jusqu’au lieu demandé. Une fois dans la chambre, l’enfant ferma la porte d’elle-même. Sa débrouillardise et son intelligence étaient stupéfiantes. Alice avait rarement croisé des enfants aussi vifs d’esprit et, pourtant, elle travaillait avec toute la journée. Judith lui fit alors une petite visite guidée. « J'ai mon lit et un peu trop de peluches, mais visiblement c'est normal ici d'avoir des jouets. Mon bureau pour les devoirs. Là, où je range mes vêtements, mon katana et... Bon d'accord, Daryl ne veut pas je l'utilise ici... Mais avant il était très utile. » Un katana ? Alice leva un sourcil. « Pourquoi en avais-tu besoin avant ? » demanda-t-elle alors, cherchant des réponses plutôt que de juger purement et simplement sans prendre en compte le contexte dans lequel la fillette avait grandi. Et puis ce serait un peu hypocrite de la juger pour avoir un katana, alors qu’elle-même avait eu un glaive vorpalin, entre autres armes, lorsqu’elle avait été adolescente. Même si c’était dans sa tête, elle avait fait un réel carnage pour tuer ses démons intérieurs.
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire mais parce que nous n'osons pas les faires qu'elles sont difficiles." Sénèque
Elle croit que j'ai quel âge au juste ? Non parce que j'ai l'impression qu'elle parle à une enfant de quatre ans la ... Puis Daryl qui ne disait rien, lui qui avait toujours une réplique, voila qu'il semblait avoir peur, j'eu un soupire. Depuis que j'étais dans cette ville, je pouvais faire moins de chose, enfin disons qu'il y avait une notion du bien et du mal, plus ou moins étrange ... A l'école, tout ce que je faisais en cours de récréation, était vue comme dangereux ... Hum pourquoi ici c'était dangereux, et dans le monde d'où je venais, c'était normal ? Même mon katana, ici je n'avais pas le droit de l'avoir sur moi ! pourtant j'avais déjà tenu une arme à feu, enfin ce monde pouvait avoir un côté intéressant, tout comme il pouvait être agaçant. Daryl avait bien plus peur de ce monde, je le voyais bien, il me disait de ne pas me faire remarquer, de ne pas faire ci, de ne pas faire ça ... En faite on ne peut rien faire ? Bon bien tant pis pour les rôdeurs, mais je préféré encore le monde d'où je venais. On m'avait parlé télé, ordinateur et j'en passe, mais il fallait de l'argent ... Très bien, par contre il faut gagner de l'argent, Daryl faisait tout ce qu'il pouvait, mais c'était à peine si il pouvait manger, je voyais bien qu'il se privé pour moi ... Ici, on me parle comme ci j'avais une case en moins, alors je roulais des yeux tout en invitant la brune dans ma chambre, Daryl m'avait dit d'être sage, respectueuse et j'en passe, je n'allais pas tout gâcher, même si bon, être vue comme une enfant de quatre ans, ce n'était pas vraiment quelque chose que j'appréciais, encore moins quand on avait des doutes sur Daryl.
Présentant ma chambre à la brune, je ne pus m'empêcher de lui présenter mon katana, avec de la fierté. "Avant il y avait les rôdeurs, des morts vivants et j'ai du apprendre à me défendre très tôt, il y a aussi des mauvaises personnes, avant qu'on arrive ici, il y avait les chuchoteurs" je fis une pause avant d'aller m'asseoir sur mon lit "On disait les chuchoteurs, car il mettait de la peau de rôdeur, et il pouvait se camoufler avec eux ... Lydia était dans ce groupe, il était très dangereux, il on tué pas mal des nôtres, alors pour les déplacements, j'avais toujours mon katana, il pouvait arriver que les adultes soient débordaient, je devais bien défendre les plus jeunes". Bon d'accord, au moins dans cette ville, il n'y avait pas le danger des chuchoteurs, ni des rôdeurs, mais j'étais moins libre. La vie était compliquée, peu importe l'endroit, on devait s'adapter. Daryl avait déjà connu ce genre de monde, je voyais bien qu'il était moins à l'aise, dans notre monde, il était un leadeur, enfin sans vraiment le vouloir. "Daryl est moins confiant dans ce monde ... Comme ci il en avait peur, avant il était notre protecteur, il ramener des vivres, mais ici ... Je vois bien qu'il n'est pas aussi à l'aise, moi je découvre ce monde et il est différent". En bien ou mal, non c'était bien trop différent pour être comparé.
Dernière édition par Daryl Dixon le Mar 8 Mar - 13:35, édité 1 fois
Invité
Lun 21 Fév - 12:57
daryl & alice / janvier 2021
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
La chambre de la fillette était simple, bien rangée, fonctionnelle. Il y avait des jouets, des peluches… bref, rien qui ne sorte de l’ordinaire, si ce n’était le katana. Et le moins qu’on puisse dire, c’était que la présence de cette arme jurait avec le reste de la pièce. Judith semblait cependant y tenir tout particulièrement et laissa même échapper qu’elle l’avait déjà utilisée. Alice avait beau savoir qu’ici, tout le monde venait d’un monde différent, elle ne pouvait nier qu’elle avait quelques difficultés à s’imaginer celui dans lequel une petite fille savait manier une arme blanche pour se défendre, et ce de manière aussi naturelle. Elle ne sut dire non plus si c’était une bonne ou une mauvaise chose, car au moins son père lui permettait de se protéger par ses propres moyens. Une idée complètement inconcevable du Londres qu’où elle venait. Un enfant avec une arme ? On l’aurait jeté sans ménagement dans une maison de redressement où à l’asile, tandis que le déshonneur aurait frappé sa famille. Ses parents auraient même pu être sévèrement punis, à moins d’être assez fortuné et d’avoir suffisamment de relations pour étouffer l’affaire. Les armes étaient réservées aux hommes et à la guerre. Femmes et enfants n’avaient pas leur mot à dire, et étaient de toute façon considérés comme quantités négligeables. C’était d’ailleurs pour cette raison, et d’autres encore, qu’Alice avait toujours été traitée comme une paria. Elle refusait de courber l’échine devant qui que ce soit, et encore moins devant les hommes et leurs bassesses. Féministe avant l’heure, elle était un véritable électron libre impossible à canaliser. Elle parlait franchement et sans prendre de gant, et se moquait des conventions stupides. Une véritable honte à son époque. Mais au moins, c’était ce qui lui avait permis de survivre, et Alice n’était sûrement pas du genre à s’excuser pour ça. Ainsi, elle était curieuse de connaître les raisons qui poussaient une petite fille à devenir une combattante et, qu’en plus, cela soit normal. « Avant, il y avait les rôdeurs, des morts-vivants, et j'ai dû apprendre à me défendre très tôt. Il y a aussi des mauvaises personnes. Avant qu'on arrive ici, il y avait les chuchoteurs. » Des morts-vivants ? Alice fronça les sourcils. C’était un concept étrange. Comment pouvait-on être mort et vivant à la fois ? Ça n’avait pas de sens ! Bon, d’un autre côté, vu sa propre folie, c’était difficile de déclarer que la vie des autres étaient étranges. « On disait les chuchoteurs, car ils mettaient de la peau de rôdeur et ils pouvaient se camoufler avec eux... Lydia était dans ce groupe, il était très dangereux. Ils ont tué pas mal des nôtres, alors pour les déplacements, j'avais toujours mon katana. Il pouvait arriver que les adultes soient débordés, je devais bien défendre les plus jeunes. » Les plus jeunes ? Quel âge pensait-elle avoir ? A moins que dans son monde on ne vive pas plus de vingt ans… Mais pour avoir vu M. Dixon, il semblerait que l’espérance de vie soit plus élevée. Alice refusa cependant de commenter. Si elle avait tendance à être trop direct et à manquer de tact, la gamine paraissait avoir un caractère similaire. Autrement dit, elles pouvaient autant s’entendre à merveille que se détester. Or l’éducatrice était là pour aider, non pour se chamailler avec une enfant. « Daryl est moins confiant dans ce monde... Comme s’il en avait peur. Avant il était notre protecteur, il ramenait des vivres. Mais ici... Je vois bien qu'il n'est pas aussi à l'aise. Moi je découvre ce monde et il est différent. » Oui, pour elle-aussi à vrai dire. Elle avait encore du mal avec tout ce qui était informatique et numérique. Il y avait des choses qu’elle appréciait, et d’autres non. Le monde parfait, ce ne serait pas pour ce coup-ci non plus. « J’imagine qu’on a tous plus ou moins de mal à s’intégrer et à s’acclimater à cet endroit. » fit-elle, évasive. « Mais toi, personnellement, tu te sens comment ici ? Tu n’as jamais ni faim, ni froid ? Ton père arrive à te donner tout ce dont tu as besoin ? » demanda-t-elle, espérant que la fillette soit suffisamment loquace et en confiance pour lui confier ses sentiments. « Je sais que tu vas le défendre, et c’est normal. Mais c’est mon travail de m’assurer que tu vas bien et, crois-le ou non, je n’ai rien contre ton papa. Il m’a réellement l’air de faire de son mieux. Sauf que parfois, ça ne suffit pas. » Peut-être que Judith pourrait le comprendre, peut-être pas, mais Alice décidait de jouer la carte de l’honnêteté. Elle sentait qu’elle aurait plus de résultat en procédant de la sorte, et de toute façon elle n’avait aucune envie de tourner autour du pot pendant des siècles et de perdre son temps. La jeune fille était intelligente, comme elle l’avait déjà démontré plus tôt, et elles pouvaient donc avoir une conversation franche et calme toutes les deux.
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire mais parce que nous n'osons pas les faires qu'elles sont difficiles." Sénèque
Et moi qu'est ce que je pouvais faire, mise à part me ronger les ongles avec Dog ? Qu'est ce que Judith allait bien pouvoir dire à la brune ? Je connaissais ce petit bout de femme, et elle pouvait être aussi têtu qu'une mule, achevez moi de suite, ça ira plus vite. ....
Je regardais la femme observer ma chambre, comme ci elle était en train d'étudier mon milieu de vie, de mon côté, je lui racontais comment été ma vie, avant que je n'arrive en ville. C'était tout de même tout nouveau pour moi, une vie sans apocalypse, c'était ainsi que Daryl avait grandi, dans ce genre de monde, pourtant, ça ne semblait pas lui plaire, je voyais bien que parfois il était triste, notre monde lui manqué ... Je ne pouvais pas dire que je comprenais, mais ... Je pense que je pouvais comprendre ... Du moins un peu. Tout en expliquant mon ancienne vie à la brune, celle-ci fini par reprendre la parole. S'acclimater, voila, c'était le bon mot pour parler de ce monde, Daryl l'avait connu pourtant ... Il avait du mal, que de mon côté, la vie était plus simple, j'en avais même trop, je n'aurais jamais imaginer que ça puisse arriver un jour. "Ici je suis bien, bon je dois apprendre le fonctionnement de ce monde, heureusement Daryl m'aide, il faut avoir du travail, de l'argent, comme ça on peut acheter ce qu'il faut .. Bon même dans mon monde on me l'avait expliqué et j'avais beaucoup de mal à visualiser, mais maintenant c'est le cas" , d'ailleurs ici, enfants doivent aller à l'école, le cauchemar, quelle horreur ... Je préféré amplement les cours à domicile. "Oui Daryl m'en donne même trop ... Je n'ai pas besoin de tout ça, les peluches, les livres, c'est comme ci il voulait vraiment me gâter, par contre lui continue de vivre avec peu ... Enfin c'était comme ça avant visiblement" je ne dis rien d'autre, Daryl n'avait pas eu une enfance facile, alors il avait l'habitude de vivre ainsi, il en parlé très peu, mais avec lui, je n'avais pas forcément besoin de parler, pour comprendre. C'était comme ci il voulait aussi m'offrir l'enfance qu'il n'avait jamais eu dans ce monde. "Ce que je sais, c'est que si je n'étais pas la, il ne ferait pas vraiment d'effort pour avoir tout ça ... Il veut vraiment être un père ici, il l'était déjà dans notre monde, mais ici, je vois bien qu'il fait des efforts pour aller vers les autres, alors que ce n'est pas son truc, par contre il veut m'inscrire à l'école ... Je préfère mes cours à la maison" , j'appréciais peut être ce nouveau monde, il ne fallait pas non plus trop m'en demander "Et vous venez d'où ?" bien quoi ? J'ai le droit d'être. Je voyais bien dans ses yeux, qu'elle aussi n'avait pas du avoir la vie tendre, c'était peut être pour ça qu'elle été aussi méfiante.
Dernière édition par Daryl Dixon le Jeu 14 Avr - 22:07, édité 1 fois
Invité
Mar 29 Mar - 22:39
daryl & alice / janvier 2021
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
Alice n’était pas là pour jeter la pierre à qui que ce soit. Néanmoins elle devait faire son travail, ce qui impliquait parfois des visites et des questions peu agréables. De plus, ce dernier lui tenait particulièrement à cœur, ce qui pouvait la mener à se montrer impulsive et à manquer de tact. Résultat, son arrivée n’avait guère été très appréciée par la préadolescente qui se mit à défendre son père avec une verve étonnante pour une enfant de cet âge. Cependant, son attitude était plus que compréhensible si Monsieur Dixon était une bonne personne. Elle cherchait à laver son honneur si vite remis en question par une inconnue qui venait à peine de mettre un pied chez eux. Et dans le cas contraire, ce ne serait pas la première fois que la brune assisterait à un syndrome de Stockholm… Le mieux avait donc été de s’entretenir avec la fillette en tête-à-tête, ce qui permettait dans le même temps d’accéder à la seule chambre disponible de l’habitation. Là, Alice put voir dans quel environnement évoluait la jeune fille et, elle devait avouer qu’elle ne s’était pas attendue à cela. Pas qu’elle songeait voir des toiles d’araignée ou du papiers peints vieillots sur les murs, mais disons qu’il y avait beaucoup de jouets et tout ce qu’il fallait de fournitures scolaires. Commençant à se faire une idée sur cette famille, la brune demanda à Judith de lui décrire sa vie et ce qu’elle ressentait personnellement depuis son arrivée sur l’île. « Ici, je suis bien. Bon, je dois apprendre le fonctionnement de ce monde, heureusement Daryl m'aide. Il faut avoir du travail, de l'argent, comme ça on peut acheter ce qu'il faut... Bon, même dans mon monde on me l'avait expliqué et j'avais beaucoup de mal à visualiser, mais maintenant c'est le cas. » Alice l’écoutait attentivement, essayant de s’imaginer à quoi pouvait bien ressembler le monde duquel elle venait. Quelque chose de semblable à ce qu’elle avait elle-même vécu lors de la ruine de son pays des merveilles. Heureusement, elle avait fini par comprendre et par réagir avant qu’il ne soit trop tard. Alors peut-être que, d’une certaine manière, la préadolescente et la trentenaire n’avaient pas connu des vies si différentes. Toute proportion gardée, évidemment. « Oui, Daryl m'en donne même trop... Je n'ai pas besoin de tout ça. Les peluches, les livres… c'est comme s’il voulait vraiment me gâter. Par contre, lui continue de vivre avec peu... Enfin c'était comme ça avant visiblement. » Avant ? Avant quoi ? L’oreille tendue, cette information n’était pas passée inaperçue. Et comme il fallait s’y attendre, la brune voulut en savoir davantage. « Que veux-tu dire par là ? Ton père n’a pas connu que la vie avec ces… rôdeurs ? » s’enquit-elle, sa curiosité reprenant le dessus. « Ce que je sais, c'est que si je n'étais pas là, il ne ferait pas vraiment d'effort pour avoir tout ça... Il veut vraiment être un père ici. Il l'était déjà dans notre monde, mais ici, je vois bien qu'il fait des efforts pour aller vers les autres, alors que ce n'est pas son truc. Par contre, il veut m'inscrire à l'école... Je préfère mes cours à la maison. » Cette dernière phrase fit sourire la brune. Elle nota cependant aussi ce que Judith affirma concernant Daryl, à savoir qu’il se contentait de peu. C’était effectivement l’impression qu’il donnait, et Alice cernait de plus en plus les particularités des protagonistes de son dossier. « Pour l’école, je comprends ton point de vue. Tu n’es pas habituée et ça peut faire peur. Mais je pense que ça pourrait t’aider à t’intégrer dans ce monde. Tu n’aimerais pas rencontrer d’autres enfants de ton âge et te faire des amis ? » Clairement, Alice n’aimerait pas. Là-dessus, les deux miss se ressemblaient beaucoup. Sauf qu’elle était consciente que Judith serait amenée à être scolarisée, qu’elle le veuille ou non. Alors elle tentait de l’y préparer psychologiquement, même si évidemment on n’allait pas l’y jeter dès demain. « Et vous venez d'où ? » La question la surprit, mais elle était légitime. Alice venait fouiller dans les recoins les plus intimes de sa vie, il était bien normal qu’elle se prête à ce jeu à son tour. Rien ne l’y forçait, mais elle jugeait que ça ne pourrait que les aider à repartir sur de bonnes bases. « Je suis anglaise. Je viens du Londres des années 1800. Plus précisément, je suis née au printemps de l’année 1984. Puis ma famille a été assassiné lorsque j’avais huit ans, et la vie a été compliqué. J’ai finalement appris que le meurtrier était mon propre psychiatre. Alors c’est pour ça que je peux paraître abrupt de prime abord. Je sais combien les gens peuvent cacher qui ils sont réellement… Je pense pouvoir dire que j’ai vu le pire. » Alice se perdit ensuite dans ses pensées l’espace d’un instant, avant d’en revenir à la jeune fille qui lui faisait face. « Je ne suis pas du genre à confier ce genre de choses au premier venu, mais toi tu n’es pas comme les autres. Je sais que tu peux comprendre et supporter les paroles que j’ai dites. » lui sourit-elle avec un brin de complicité. « Bon, et maintenant retournons voir ton père. Le pauvre doit se ronger les sangs. » affirma Alice, toujours un sourire aux lèvres, mais celui-ci se faisant désormais amusé. Elle imaginait parfaitement le père de famille en train de tourner dans la pièce comme un lion en cage, se demandant à quelle sauce il allait être mangé.
(c) mars.
Dernière édition par Alice Liddell le Sam 16 Juil - 12:30, édité 1 fois
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire mais parce que nous n'osons pas les faires qu'elles sont difficiles." Sénèque
Malgré que j'ai connu un monde apocalyptique, comme le disait si bien Daryl, pour lui, le fait que je sois jeune, pourrait surement m'être d'une grande aide, pour m'adapter à la vie dans cette ville. Il m'avait souvent expliqué que chaque personne est unique, que je n'avais pas à me remettre en question, parce que j'avais connu un autre monde, parce que je ne connaissais pas grand chose de toute cette nouvelle technologie, j'allais apprendre, ça viendrait doucement. Il était rassurant, il venait m'aider, il m'offrait des cadeaux ... Pour moi c'était même trop, mais je voyais bien qu'il voulait que je sois à l'aise dans ce monde, mais pour ce qui était de Daryl, j'avais envi que celui-ci se sente bien aussi ... Après c'était dans son caractère de se montrer solitaire, mais la c'était peut-être un peu trop, surtout par rapport à ce que j'avais connu, il avait beaucoup de mal à faire confiance, alors depuis que nous étions ici, avec tout ces étrangers, c'était ... Comment on dit déjà ? La cerise sur le gâteau.
Toujours avec Alice, je lui parlais de ma vie ici avec Daryl, elle était la pour ... Pour voir si Daryl s'occupait bien de moi, ce qui évidemment m'avait de suite fait froncer des sourcils, mais comme me l'avait déjà répéter Daryl, je devais m'adapter, et ne pas juger, car ici, il y avait des travails plus ou moins difficiles, un règlement concernant la garde des enfants, enfin c'était d'un compliqué ... J'en aurais bien rouler des yeux, mais je continué de répondre à Alice, lui expliquant que la vie ici n'était pas forcément désagréable, que petit à petit j'arrivais tout même à m'habituer, mais pour ce qui était de l'école, je ne pouvais que grimacer. Aller à l'école pour faire des amis, oui j'étais bien d'accord, pour l'apprentissage, je pouvais très bien apprendre à la maison ! puis se serait quoi la prochaine étape ? Faire des études ? Travailler ? Je n'avais pas besoin de tout ça pour travailler ! dans mon monde, je faisais déjà parti des enfants qui venaient en aide au plus petits, j'étais déjà comme une enseignante, une mentor. Alors que je mettais perdu dans mes paroles, j'haussais des épaules à la question de Alice, lui montrant que l'on ne pouvait que supposer, car Daryl n'allait surement pas rentrer dans les détails. "Daryl n'a pas eu une enfance heureuse ... Il parle peu de son passé, mais je sais que son père était violent ... Il n'a pas était heureux" répétais je tout en regardant Alice, ne voulant pas vraiment insister la dessus, car ça me mettait mal à l'aise pour Daryl, je savais que ce sujet pouvait être sensible pour lui, il était rare quand il en parler, puis quand c'était le cas, c'était très bref, ou quand il croyait que je n'étais pas en train d'écouter aux portes. Pour l'école, Alice me comprenait, j'eu alors un sourire, avant de réfléchir à sa question "Je n'ai pas besoin de l'école pour me faire des amis" dis je tout en haussant des épaules, même si dans le fond, j'avais éviter le fait de rencontrer des enfants de mon âge. Puis finalement, je retournais la question à la brune, d'où venait elle ? J'écoutais attentivement celle-ci, les années 1800 ? Ouahou ! ça avait du lui faire aussi une grosse différence en arrivant la. Le meurtrier de ses parents, était son propre psychiatre "Vous l'avez tuer ?" demandais je d'un ton très calme, car après tout se serait logique. Retourner voir Daryl, j'eu un léger petit sourire, le connaissant, il c'était sans doute déjà ronger tout les ongles. Invitant Alice à sortir de ma chambre, j'aperçus Daryl, se redressant rapidement, comme ci il attendait dans une cabine de docteur. "Euuh donc ?" , le pauvre était décomposé.
J'ai cherché la solitude parce que jamais, je n'ai obtenu de gentillesse d'un être humain sans avoir à en payer pleinement le prix avec mon cœur.
Même si Judith avait du tempérament, l’éducatrice avait fini par obtenir les réponses qu’elle désirait. Bon, pas toutes, mais déjà une bonne partie et l’essentiel de celles-ci. En effet, sa posture, ses regards, ses silences ainsi que son ton, ses gestes, lui en apprenaient plus que ses paroles, bien que ces dernières soient fortement intéressantes. Alice pouvait ainsi être rassurée, la jeune fille était sincère et n’était pas manipulée. Elle ne décelait aucune parole qu’un adulte aurait pu lui imposer, lui insuffler, pour tenter de la tromper. Judith parlait comme une enfant de son âge et sans détour. Elle n’essayait pas de cacher quoi que ce soit, et son regard était franc. L’état de l’unique chambre de la bicoque tendait aussi à prouver que toute l’attention du père se tournait vers sa fille. La pièce était remplie de peluches, de jouets, et avait été joliment décorée. Tout ce qu’il parvenait à gagner, l’homme semblait l’investir pour la petite. Cette dernière le défendait d’ailleurs vivement, et on voyait sur son visage qu’elle était soucieuse de son bien-être. Alice réalisa alors que, peut-être, elle y avait été un peu fort avec monsieur Dixon. D’un autre côté, ce n’était qu’en poussant les gens dans leur retranchement qu’on voyait de quoi ils étaient réellement capables et qui ils étaient vraiment, non ?
Interpellée par une phrase de Judith, l’éducatrice voulut savoir si son père avait déjà connu un monde normal avant que les morts ne se relèvent, pour autant que la normalité puisse exister. La jeune fille haussa les épaules. « Daryl n'a pas eu une enfance heureuse... Il parle peu de son passé, mais je sais que son père était violent... Il n'a pas été heureux. » répéta-t-elle, manifestement pas très à l’aise d’aborder ce sujet. Alice changea alors de conversation et aborda le thème de l’école. Elle comprenait parfaitement qu’elle ne veuille pas y aller mais... hélas, ce n’était pas vraiment comme si elle avait le choix. Et son père non plus d’ailleurs. La brune tenta alors de trouver des points positifs pour dédramatiser la situation et rendre l’obligation d’être scolarisé un peu plus attractive. Les enfants aimant généralement se faire des amis, Alice tenta sa chance, même si elle se disait qu’au vu de son caractère et de son passif, Judith devait préférer rester auprès de son père ou parcourir la forêt. Malheureusement il y avait des règles et personne ne pouvait s’y soustraire. Du moins en apparence. Car au final, qui dictait ces lois et qui les obligeait à s’y souscrire ? Là étaient d’autres questions d’autres débats. « Je n'ai pas besoin de l'école pour me faire des amis. » persista l’enfant, ce qui fit légèrement sourire Alice. « Peut-être pas non. Ou peut-être que justement, il y en a certains que tu ne rencontreras jamais si tu n’y vas pas, alors que tu pourrais super bien t’entendre avec. Rien n’est écrit à l’avance. Il faut tenter sa chance pour savoir où mène un chemin. A moins que ce ne soit pour une autre raison que tu refuses d'y aller ? » Et la brune s’arrêta là, préférant laisser ses paroles faire leur route dans l’esprit de la jeune miss plutôt que de lui faire une leçon de moral. Après réflexion, peut-être changera-t-elle d’avis, peut-être pas, mais en tout cas ça lui donnera matière à réfléchir vis-à-vis de l’école.
Puis elle l’interrogea sur son propre parcours et Alice accepta de lui dévoiler dans les grandes lignes ce qu’avait été sa vie pour le moins... particulière. Elle en profita ainsi pour lui expliquer ses raisons de se méfier des autres. Et peut-être, d’une certaine façon, était-ce sa manière de s’excuser pour le comportement excessif et violent qu’elle avait eu envers son père. Une fois son récit terminé, Judith demanda : « Vous l'avez tué ? » Un sujet qui ne semblait pas l’émouvoir plus que ça, elle qui avait grandi dans un monde où tuer était nécessaire à la survie. « Oui. » répondit simplement Alice, songeuse et laissant un silence s’installer. Elle savait que, d’un point de vue déontologique, elle n’aurait jamais dû en parler. Mais étrangement, se confier à cette petite fille qui en avait déjà trop vu lui fit du bien. D’une certaine manière, n’étaient-elles pas semblables dans leur combat contre le monde ? Et puis malgré son âge physique, Alice était bien plus jeune intérieurement. Elle se sentait ainsi plus proche de Judith que de Daryl.
Finalement, elle décida qu’il était grand temps de prendre congé et d’aller faire son rapport sur cette famille atypique, pauvre, mais terriblement attachante à ses supérieurs. Elle avait tout ce dont elle avait besoin pour constituer la suite du dossier. L’éducatrice afficha alors un sourire amusé en disant à Judith qu’il était temps de rejoindre son père, histoire de mettre fin à son calvaire où il devait s’imaginer tout et son contraire. « Euuh... donc ? » demanda ce dernier en se redressant immédiatement dès que la porte s’ouvrit sur sa fille et sur la brune. « J’ai tout ce qu’il me faut. » déclara Alice d’un ton professionnel. Puis, après une hésitation, elle décida de rattraper son coup de sang comme elle put. « En ce qui me concerne, il ne devrait pas y avoir de problème. Bien sûr on vous demandera d’avoir un travail fixe et une demeure plus... moins... enfin, en meilleure état. Mais je ne dénote aucun danger pour Judith qui nous obligerait à intervenir et à vous retirer sa garde. » Son ton était plus doux, compatissant. Après la Alice guerrière, Daryl pouvait avoir un aperçu de la Alice bienveillante et protectrice. « Si vous avez besoin d’aide dans un domaine ou un autre, n’hésitez pas à vous adresser à une assistante sociale. » Voilà, tout était dit et Alice n’avait plus rien à faire ici. Il ne lui restait plus qu’à rentrer et à rédiger son rapport et elle pourrait passer à autre chose. Pour autant qu’on puisse oublier les gens qu’on rencontrait et qui avait besoin d’aide, ce qui n’était pas son cas. Elle ne doutait donc pas qu’elle les reverrait un jour ou l’autre. « Bon, je vais y aller. Merci pour l’accueil et, qui sait, peut-être à une prochaine fois en dehors de ce cadre ? » Alice s’approcha de l’enfant et s’agenouilla pour être à sa hauteur. « Judith, prend bien soin de toi et ton papa, d’accord ? » Elle lui fit ensuite un clin d’œil complice et se releva. « Monsieur Dixon, je vous souhaite bon courage pour vos recherches futures. Je suis certaines que vous allez vous en sortir. » déclara-t-elle avec assurance en lui tendant la main. Puis, une fois ses recommandations et ses encouragements prononcés, la brune sortit de la triste demeure et retourna dans le taxi. Au moins, celui-ci l’avait attendu et elle pourrait vite se remettre au travail afin de classer ce dossier. Daryl et Judith méritaient d’être aidés et non d’être séparés. Elle savait ainsi déjà ce qu’elle mettrait dans son rapport pour leur apporter son soutien.
FIN du RP
(c) mars.
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(Terminé) [Flashback] Broken Dreams ft. Alice
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