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Family reunion (ft. Albus Jr)

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Anonymous

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Dim 3 Déc - 18:59


Family reunion
citation citation citation...
Quand il a reçu cet appel, il a cru à un canular de très mauvais goût. La mémoire est un drôle de mécanisme ultra-puissant, on n’a beau ne rien se souvenir, mais le subconscient nous remémore le passé via par des rêves, des images, des sons que l’on a longtemps refoulés. Entendre la voix (bien enrouée dû au coma qu’il a vécu) de son fils l’a pas mal remué intérieurement, il lui avait juste dit “j’arrive”. Harry n’exclut pas la potentialité d’un piège, pourtant avec les rencontres qu’il a faites ces derniers jours lui font penser que c’est tout sauf un traquenard. Il n’a pas perdu de temps pour prendre la route en voiture, le pied écrasé sur l'accélérateur, le téléphone collé à son oreille pour s’excuser à Maxine et lui dire qu’il avait des choses urgentes à faire, la clope au bec, et filer à toute vitesse vers l'hôpital. Il se gare mal dans le parking de l'hôpital, il s’en fout pour l’instant, son esprit trop préoccupé par tant de questions qui se bousculent dans sa tête. Harry traverse le couloir d’une démarche rapide, dans la précipitation, il se mange la porte battante du couloir qui mène aux chambres dans l’épaule droite en bousculant au passage une infirmière qui galère avec son chariot. Il présente des excuses sans arrêter de marcher en fixant droit devant lui, cherchant du regard le numéro de chambre : 392… 393… 394 ! Là ! Il ouvre brusquement la porte. Le constat de l’étendue de son échec parental est en face de lui ; Albus dans un lit d’hôpital et pas au mieux de sa forme. Harry se tient à l’encadrement de la porte, il ne peut pas se tromper sur son identité, il a la même touffe de cheveux, les mêmes yeux. Il a l’impression de se voir jeune à travers lui, mais sans les lunettes.

Harry a réussi beaucoup d’exploits dans sa vie, il a été un bon héros malgré lui, il a été un joueur talentueux de Quidditch, il a été un bon mari, il a été un excellent auror, mais il a été, du moins il le pense encore, le pire père du monde. Un père qui a préféré reléguer l’éducation de ses enfants aux bons soins de sa femme en se plongeant dans ses obligations de directeur de poste. Il avait toujours une excuse pour rentrer tard, de ne pas dîner et de rater les “pestacles” de Lily dans leur salon. Il aime ses enfants plus que tout au monde, mais quand il s’agit d’être ferme, de conseiller, d’enfiler son rôle de père responsable en se montrant ferme et juste, il se laisse déborder par ses émotions en se montrant inutilement autoritaire. Ensuite, il s’en veut terriblement d’avoir osé le ton, se voyant hurler comme l’oncle Vernon, il se ratatine dans sa culpabilité et il part se réfugier dans le boulot. Albus en a fait plusieurs fois les frais, et c’est ce deuxième fils qui lui fait frôler la crise cardiaque quand il se décide d’écouter sa petite voix intérieure. Il a hérité de sa prédisposition à se mettre dans des emmerdes jusqu’au cou, mais lui, il avait Hermione et Ron pour réfréner souvent sa tendance à foncer tête baissée. Faire des bébés, c'est facile, mais les bébés deviennent des enfants avec leur propre identité, leurs propres pensées, et d’autres besoins, et Harry n’a jamais su écouter correctement les besoins émotionnels de ses enfants, en particulier d’Albus, car ce dernier lui rappelle ses insécurités : il n’a simplement pas dû se guérir de ses traumatismes d’enfance.

Harry avait peur.
En fait, il a toujours peur.
Être père le terrifie encore aujourd’hui.
Et ça l’arrange bien de ne rien se souvenir, du moins, pour l’instant.

« Albus ! » Il n’ose pas s’approcher, il se sent un peu responsable de son état, foutu syndrome de héros et d’imposteur.  Il finit par faire quelques pas en accélérant un peu pour le prendre dans ses bras, il embrasse le haut de son crâne. « Albus… Pardon… Je suis là maintenant. » Il sera vraiment là pour prendre ses responsabilités, cette fois-ci, en commençant par se souvenir pleinement.
MADE BY @ICE AND FIRE.


Dernière édition par Harry Potter le Dim 7 Jan - 23:11, édité 3 fois
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Anonymous

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Ven 15 Déc - 9:41





Family Reunion

feat Harry



Tout est encore brumeux. T'as le cerveau empâté par les médicaments, au point que tu te demandes si tu n'as pas juste inventé ce coup de téléphone. Il ne viendra pas. C'est ce que tu te dis et te répètes incessamment alors que tu ne sais plus rien faire d'autre que de regarder l'aiguille des minutes progresser sur l'horloge murale fixée au mur blanc de ta chambre d'hôpital. C'est long. C'est tellement long... Les secondes et les minutes semblent s'être échangées, et tu as l'impression de patienter pour une chimère. C'est si difficile de faire encore la différence entre ce qui est réel et ce qui n'est jamais qu'une invention, une vue de ton esprit troublé et fatigué... Il ne viendra pas... C'est presque un mantra que tu te répètes. Pas parce que tu veux pas que ça arrive, mais parce que t'essaies de te protéger, comme tu peux, d'une désillusion forcément cruelle... Est-ce que c'est pas couru d'avance ? Tu vas avoir mal, tu vas forcément avoir mal... alors autant anticiper la souffrance, celle qui n'a aucun rapport avec tes maux physiques, celle qui vient du coeur et te fracasse l'esprit avec une violente efficacité.

Mais finalement... Il est là. T'entends sa voix d'abord, puis sa silhouette se découper dans l'encadrement de la porte. T'es toujours pas sûr de ce que tu vois exactement. T'es toujours pas sûr qu'il soit là, t'es tellement épuisé physiquement, vidé mentalement, que tu sais plus quoi croire, mais finalement, il se rapproche, il embrasse ton front et tu te sens stupide. Tu te sens stupide parce que t'as envie de pleurer, et que t'as pas envie de pleurer devant lui, mais t'es une cocotte-minute, Albus, et t'as d'un seul coup, au moment de comprendre que ton père est bien là, présent, qu'il s'inquiète pour toi et veut veiller sur toi, envie de relâcher cette pression que tu juges franchement insoutenable.

"T'es sûr de ça ?"
C'est sorti tout seul, et tu le regrettes immédiatement, mais t'as comme ce besoin naturel, impulsif de dresser une barrière entre lui et toi. T'as tellement peur d'avoir mal... ça te ronge. T'as peur que ça le braque, t'as peur qu'il regrette d'être venu, t'as peur... de plein de choses... Votre relation est si fragile... t'as l'instinct sabordeur, et en même temps, tu veux surtout rien gâché. T'aurais pu partir pour de bon, en laissant tellement de non-dits bousiller l'esprit de ton père de regrets. C'est pas ce que tu veux. "Désolé... Je pensais..." Tu détournes le regard. "J'étais pas sûr que tu viendrais."


PrettyGirl

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Anonymous

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Sam 27 Jan - 18:46


Family reunion
"T'es sûr de ça ?" Comment ça s’il est sûr de ça ? Bien sûr qu’il est sûr, enfin, il croit, peut-être, c’était quoi cette réflexion ? Harry lève légèrement les sourcils, surpris. Il ne s’attendait pas à ce genre de retrouvailles glaciales, et pourtant, il en a fait des scénarios dans sa tête pour savoir que dire, que faire, de comment le rassurer. Il ne s’attendait certainement pas à cette froideur entre eux, à ce mur de glace, il se demandait même si c'en est de même avec ses deux autres enfants, et si oui, qu’est-ce-qu'il a bien pu foutre de sa vie passée pour être à ce point “détestable” ? Doucement, il s’écarte de son fils pour respecter son espace vital et vu le ton rude qu’il a employé, Harry n’insiste pas plus.

« Pourquoi tu pensais ça ? » Dit-il, les sourcils froncés, regrettant immédiatement son ton un peu cassant, ce n’était pas cette intonation qu’il voulait employer.  Il réfléchit, est-ce-qu'il était ce genre de père absent à ne pas venir dans les moments grave comme celui-ci ? « Pardon. Ce n’était pas… Ce n’est rien. » Ce n'était peut-être pas le bon moment de lui avouer son amnésie, pire, il penserait que c’est un mensonge pour se dédouaner de son absence. Une ambiance glaciale s’installe entre eux, tout cela le rendit extrêmement mal à l’aise, il passa en revu toutes les raisons de ce qu’il avait foiré ou plutôt de ce qu’il n’a pas su faire pour lui. Il prend sur lui, ce n’est pas le moment de mettre de l’huile sur le feu, son fils n’a pas besoin de ça, surtout avec tout ce qu’il a vécu.

Il tente une première approche un peu plus douce. « Comment te sens-tu ? Tu as besoin de quelque chose ? » Il a l’envie irrésistible de lui demander de ce qu’il s’est passé, il a bien eu la version de Scorpius, mais il voudrait bien entendre la version de la chair de sa chair. L’acculer de questions pourrait le braquer et  d’un côté, il ne voudrait pas qu’il ait le sentiment que son père n’en a rien à faire.

« Si tu ne veux pas en parler pour l’instant, je comprendrais… Je veux dire…que… » Tu peux compter sur moi, que je pourrais déplacer toutes les montagnes pour toi, j’irai le traquer (et il ira le traquer) et que tu n’as plus rien à craindre, je ne suis pas fâché et que je t’aime ? Pourquoi ça lui semble si compliqué tout lui exprimer ? « Que je suis là, au cas où, enfin voilà... »
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Anonymous

Invité



Ven 9 Fév - 9:09





Family Reunion

feat Harry




Tu baisses les yeux. T'es sur la défensive. Même dans ces circonstances, t'es sur la défensive, mais tu te trouves dans un tel état de désoeuvrement à l'heure actuelle, avec un tel besoin de repères solides, que t'as pas non plus envie de tout gâcher avec ta sale humeur. T'en veux à ton père, pour plein de raisons, et tu te vois pas effacer ta rancoeur en un mouvement de la main... Mais là, tout de suite... Il est là pour toi au moment où t'as le plus besoin de lui... c'est pas comme si tu pouvais faire l'impasse sur le constat.

"Laisse tomber",
tu te contentes de souffler rapidement, parce que tu te sens pas la force de te prendre la tête. Ouais, t'étais pas sûr qu'il vienne, mais il est là, et il est important pour toi de le garder à tes côtés... Faudra que vous ayez une vraie discussion, tous les deux, le genre à coeur ouvert, et qui mette tout à plat... c'est d'autant plus essentiel que t'as vraiment cru que t'en reviendrais jamais, de celle-là.

"J'ai l'impression qu'un cognard me défonce le crâne"
, t'admets avec un léger sourire, qui te vient plus naturellement que tu ne l'aurais pensé avant ça. "Mais en dehors de ça, ça va pas trop mal", t'ajoutes avec une volonté très sincère de détendre l'atmosphère en dépit des circonstances.

Tu te sens pas super bien... T'as... la douleur physique qui te dévore l'extérieur, et tous tes tourments qui te bousillent à l'intérieur... à ce sujet, tu saurais même pas par quoi commencer tant t'as de scrupules et de regrets. Tant t'as de la colère et de l'amertume en toi. Et de la peur aussi. Beaucoup de peur.

"Ouais..."
Tu soupires et fixes le plafond alors qu'il te dit qu'il sera là pour toi... C'est beaucoup déjà... Mais y a... tout ce que vous n'êtes pas capables de vous dire en sous-texte. Y a vos maladresses respectives et vos coeurs à vif. "Enfin... j'vois pas trop ce que tu pourrais faire dans tous les cas", tu reprends, pondérant malgré toi la situation.

T'as le fichu réflexe de vouloir t'éloigner d'un pas chaque fois qu'il en fait un vers toi. Pourtant, c'est pas ce que tu veux, c'est vraiment pas ce que tu veux. Mais entre ce que tu veux et ce que t'imposent ton tempérament et ta fierté, y a un gigantesque fossé.



PrettyGirl

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