It just hurts a little (Kovu)

▿ Date de naissance : 14/08/1999

It just hurts a little

feat Kovu

L'esprit floue, le coeur retourné, tu trembles encore d'émotion alors que ton doigt appuie sur la sonnette de l'appartement de Kovu. T'es venue en marchant depuis le restaurant à la table duquel toi et ton père avez... partagé après ces retrouvailles que tu lui as imposées... et qu'une part de toi regrette profondément de lui avoir imposées à présent. Tu regrettes pas complètement, t'es le genre à dire qu'il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets mais... t'as ce fichu goût amer dans la bouche, qui te lâche pas, et ça fait mal... Bordel, que ça fait mal.

Tu peux pas faire comme si, pourtant. Ta mère t'avait prévenue, et à juste titre, mais... c'est une chose de se l'entendre dire et de quand même s'y confronter, avec cet optimiste qui est le tien et qui parfois, comme maintenant, confine à la naïveté. Sur la fin... vous avez réussi à mieux parler, mais quelque chose, malgré tout... te reste en travers de la gorge. Il y a des mots qui ne peuvent pas être effacés. Ton père, ton propre père, ce père qui n'est pas capable de te reconnaître, ton père qui ne t'a jamais envisagée dans cette relation, s'est tenu face à toi et a prononcé ces mots qui t'ont marquée au fer rouge. Écoute, ma vie est suffisamment compliquée comme cela pour le moment. Je ne suis pas du tout près pour le moment à faire face à ça. Tu t'attends à quoi de la part d'un mec qui a littéralement ton âge ? Je ne sais même pas où j'en suis, alors être un père c'est trop me demander. Je suis désolé. - Je suis désolé de te décevoir, Kiara. Mais, je ne peux pas être la personne que tu attends de moi.

Chaque mot, un coup de poignard. T'as gardé la face autant que t'as pu. Tu sais sa situation, t'es... en partie capable de comprendre d'où il vient et ce qui justifie son discours, mais tu n'es pas en mesure de prendre à ce point de distance avec ta propre histoire, c'est trop compliqué pour toi. Tu avais trop d'attentes, même si t'avais prétendu le contraire. Et plus t'y penses, plus tu te répètes ces mots en boucle, plus t'as envie de fondre en larmes.

Quand Kovu t'ouvre finalement, tu te précipites dans ses bras sans attendre. Tu ne l'avais pas prévenu de ta venue, vous ne deviez normalement pas vous voir ce soir, mais tes pas t'avaient conduite naturellement à lui. Tu n'as pas la force de rester seul cette nuit. Tu sanglotes, malgré toi, et cherches du réconfort dans ses bras, pas encore capable d'articuler le moindre mot.

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**Invité**

Love will find a wayKovu redécouvrait le bonheur depuis qu'il avait retrouvé Kiara. Il n'avait jamais été si heureux, depuis qu'il était humain, qu'en cette période. Bien sûr, Kiara et lui prenaient malgré tout le temps de se retrouver. De s'apprivoiser sous leur nouvelle forme, de remettre de l'ordre dans leur vie. Et cela commençait par leur famille respective. Kiara était dans une situation compliquée avec ses parents, il l'avait bien compris… Et lui-même était de plus en plus perdu, ayant enfin rencontré Scar, et redoutant à présent de retrouver Zira… sans réussir à réprimer, toutefois, cette envie de lionceau de recevoir un brin d'affection maternelle de sa part. C'était compliqué, donc, et Kovu songeait régulièrement à l'ampleur de leur situation. Comme ce soir-là, où sa principale occupation consistait à fixer le plafond, avachi sur son canapé. Jusqu'à ce que la sonnette de son appartement retentisse et l'extirpe de ses pensées. N'attendant aucun visiteur, il fronça les sourcils et se redressa souplement pour ouvrir.

Surpris, Kovu accueillit Kiara dans ses bras, refermant ces derniers sur elle tandis qu'un air inquiet s'imprimait sur son visage. Constatant qu'elle sanglotait, son inquiétude ne fit que gagner en intensité. Mais elle ne parlait pas, et il comprit bien vite que, peut-être, parler n'était pas ce dont elle avait besoin. Pas dans l'immédiat. Il veilla alors à refermer la porte d'une pression du pied, et à accueillir plus confortablement Kiara contre lui, sa main droite se fichant contre sa nuque avec tendresse.

Il laissa passer quelques secondes, le temps pour lui de se remettre de sa surprise et pour elle, de puiser du réconfort dans leur étreinte. Puis, sans cesser de la garder contre lui, il baissa la tête pour tenter de croiser son regard avec douceur.

« Kiara, eh… Qu'est-ce qui se passe ? » souffla-t-il. Il hésita un temps, puis ajouta : « On sera mieux sur le canapé. Viens. Tu veux boire quelque chose ? »

Réticent à se détacher d'elle, protecteur comme il se découvrait l'être en sa présence, il garda un bras autour de sa taille et tendit l'autre pour saisir un mouchoir qu'il lui tendit, tout en l'écartant de l'entrée pour la ramener dans la chaleur et le confort du salon.
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▿ Date de naissance : 14/08/1999

It just hurts a little

feat Kovu

Il respecte ta peine et ta détresse, il se contente d'être là pour les accueillir et pour t'apaiser. Dans ses bras, tout contre lui, les battements de ton coeur se calment progressivement, et tu te sens un peu plus apaisée... t'es loin d'aller bien, mais tu te sens mieux... Il a ce pouvoir sur toi, le pouvoir de te calmer, de te rassurer... Il ne t'interroge que quand il sent que tes sanglots se sont un peu apaisés, et tu te sens plus prête qu'il y a un instant à lui parler. Ton regard encore voilé de tristesse se plonge dans le sien, et tu cherches à puiser dans sa présence la force de parler... Tu ne veux pas le laisser te voir dans cet état, tu ne veux pas être dans cet état. Tu voudrais être forte, bien plus forte que cela.

"Désolée."

T'essuies tes larmes d'un revers de la main et tu reprends doucement contenance. T'as pas envie qu'il s'inquiète plus que nécessaire, tu veux pas qu'il se fasse du mouron, et tu veux pas non plus laisser cette situation t'affecter à ce point. Ce n'est clairement pas ce que tu veux, ce n'est définitivement pas ce que tu désires.

"Je veux bien un thé", tu lui réponds en premier lieu alors qu'il te propose à boire. Une boisson chaude pour occuper tes mains et réchauffer ton coeur, voilà qui te feras du bien.

Tu te saisis du mouchoir qu'il te tend, et tu essuies tes larmes tout en t'installant sur le canapé du salon. Tu attends qu'il s'installe à côté de toi pour déposer doucement ta tête sur son épaule et oser lui parler plus longuement de ce qui te tourmente.

"J'ai revu mon père..." Tu laisses cette phrase en suspens plusieurs secondes... Tu sais que tu dois en dire plus, mais c'est déjà beaucoup. "Il ne m'a pas reconnue, forcément..." Le ton de ta voix se fait plus amer à mesure que tu digères cette fichue situation. "Et ça l'arrangeait, je crois."

Tu te sens comme un poids mort dans la vie d'un homme qui n'est pas prêt à te connaître et à te reconnaître.

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Love will find a wayIl la voyait tenter de se ressaisir, il la voyait effacer ces larmes dont il aurait aimé la préserver à jamais… Et son cœur se serrait à la voir si démunie, si vulnérable. La part la plus protectrice de son tempérament eut l'envie impulsive de punir le responsable des malheurs de Kiara… Mais ce n'était pas le plus urgent. Kovu voulait être là pour elle, tout simplement.

« Ne le sois pas. Tu n'as pas besoin de faire semblant, ici… »

Il s'inquiétait, oui, mais il s'inquiéterait toujours. Parce que la vie sur cette île lui avait appris que rien n'était acquis. Parce qu'ils étaient des étrangers dans ce monde d'humains.

Un thé, donc. Kovu acquiesça, s'éloigna d'elle le temps de faire chauffer l'eau et de mettre un sachet de thé dans la première tasse venue. Par chance, l'eau chauffa rapidement. Il la versa, se hâta ensuite de la rejoindre sur le canapé, posant la tasse sur la table basse. Il accueillit le corps de Kiara contre le sien, s'efforçant de n'être qu'une force tranquille pour elle, d'être le pilier sur lequel elle pouvait se reposer aussi longtemps que nécessaire.

Tandis qu'elle commençait à se confier, il passa une main dans les cheveux de Kiara, les caressant avec tendresse. Simba… C'était donc lui, le responsable. Kovu fronça les sourcils, comme… déçu. Certes, il avait peu connu le père de Kiara, en définitive, mais… Ce comportement ne ressemblait pas au Simba qu'il avait connu. Quant à Kiara, il imaginait sans peine la douleur qui devait être la sienne. Rejetée par un père qui, en plus, privilégiait la fuite et l'indifférence. Un père qui fuyait ses responsabilités…

« Il a dû être surpris… »

Il ne tenait pas à défendre Simba, pas alors que cette situation lui rappelait tant une situation familiale qu'il avait connue et qui l'avait trop longtemps blessé pour ne pas laisser de séquelles. Mais ce n'était pas tant pour le défendre que pour apaiser les doutes de Kiara, qu'il se permettait de prendre un autre point de vue, aussi calmement que possible :

« Laisse-lui un peu de temps. Il réfléchira, et il ne pourra que se rendre compte de tout ce qu'il rate tant qu'il ne t'accueille pas dans sa vie. »

Il resserra son étreinte, puis ajouta, plus doux encore :

« Tu en as parlé à ta mère ? »
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▿ Date de naissance : 14/08/1999

It just hurts a little

feat Kovu

T'adresses à Kovu un sourire tendre. Il a raison bien sûr, s'il y a bien un endroit, une personne avec qui tu n'es pas obligée de prétendre, de faire semblant que tout va bien, c'est ici et avec lui. Kovu peut tout entendre, il peut recueillir tes peines et miraculeusement les dissiper, mais c'est plus fort que toi. Tu n'as pas envie de fondre en larmes, tu n'as pas envie d'afficher ton désarroi, t'aimerais pouvoir être plus forte et garder la tête haute... mais c'est plus facile à dire qu'à faire... Toutes ces histoires mettent tes nerfs à rude épreuve... Et honnêtement, Kiara... tu n'en peux juste plus... Tu te sens épuisée au-delà des mots...

Alors tu lui parles, tu évoques, sans entrer dans le détail, tes retrouvailles avec ton père. Bien sûr, Kovu a raison : ton père était surpris, et c'est absolument normal. Tu ne peux absolument pas lui reprocher ça... Tu ne le peux pas, mais ça te blesse quand même. T'as beau savoir que dans le fond, il n'a fait que réagir à chaud à une situation qu'il découvrait sur le moment et qui avait forcément de quoi le perturber... ça ne t'empêche pas d'avoir beaucoup de mal à relativiser... Certains mots sont particulièrement blessants. Ils laissent leur marque, indélébile, sur votre corps et votre esprit... et ça, vous ne pouvez pas l'oublier et encore moins le mettre de côté.

"Peut-être...", tu admets, quand Kovu te conseille de laisser le temps au temps... Tu gardes tes bras croisés sur ta poitrine, inquiète et frissonnante. "Au moins, il a été plutôt claire", t'ajoutes avec un rire nerveux. "Il m'a dit... Il m'a dit qu'il ne pourrait pas être ce que j'attends de lui, et que sa vie était compliquée, et qu'on avait le même âge de toute manière et..." Ta voix tremble et tu te rends bien compte qu'il faut absolument que tu te ressaisisses... Là, c'est beaucoup trop... Il faut que tu prennes sur toi, et que tu admettes que oui, ton père a réagi sous l'effet du choc, et que tu dois laisser le temps au temps. "Mais... enfin... c'est vrai, t'as raison. Je débarque de nulle part et je lui apprends que je suis sa fille... à quoi je m'attendais." Tu restes tout contre lui, tu puises du réconfort dans votre étreinte. "J'en ai pas encore parlé à maman, j'ai pas envie de la blesser ou de lui faire de la peine..."

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