Et sinon, les lapins ? [ Rp Bohort ]

▿ Date de naissance : 31/10/1997

La venue de Leodagan dans ce monde l'avait vraiment perturbé, mais il n'avait pas perdu son caractère de bourrin et malgré tout, il avait avancé, parce qu'il ne pouvait pas faire autrement, c'est dans sa nature tout simplement. Il n'a jamais su rester les bras croisés à attendre que le temps passe et c'est valable ici aussi. Au bout de tant d'années dans cette ville, il avait commencé à prendre ses marques alors que personne ne semblait venir de son monde. Il ne savait pas ce qu'il ressentait à ce sujet, ça le faisait chier, mais il ne se posait pas non plus tant la question. Il ne pouvait rien faire à ce sujet, il valait mieux passer le temps autrement, la réflexion, c'était pas son fort, il préférait de loin passer ses nerfs sur quelque chose que de concret, car ça ne servait à rien de ressasser le passé.

Mais finalement, après autant de temps, il avait fini par trouver Kaamelott dans ce trou paumé. Il semblait qu'il y avait effectivement un nouveau Kaamelott ici et donc toutes les personnes de son monde, de son époque, il n'était donc finalement pas seul dans ce foutoir ! Il avait retrouvé son gendre et il lui arrivait de revenir ici de temps en temps, le seul lieu où il se sentait un peu chez lui et il était plus que ravi de pouvoir à nouveau se prendre la tête avec les personnes qu'il connait déjà. Il visite un peu les lieux, s'l trouve les cuisines alors, il en profitera pour grailler un bout, ce sera meilleur que ses salades. Il essaie de voir s'il y a d'autres gens qu'il connait, mais il croise pas mal de nouvelles têtes qu'il effraie assez facilement. Et c'est là, dans un couloir, qu'il voit enfin une tête qu'il connait.

- Bohort ! Mais vous êtes là vous aussi ?!

▿ Date de naissance : 05/10/1983

— Et sinon, les lapins ? . —

Bohort avait repris sa place à Kaamelott depuis peu de temps, en réalité depuis que le Sire Arthur l’avait retrouvé, il vivait en faisant des aller-retour entre Kaamelott et son appartement moderne, qui lui servait aussi de base pour son métier d’organisateur événementiel. L’ancien chevalier s’était plutôt bien habitué au monde moderne, et revoir Kaamelott reconstruite un peu à l’ancienne mais en même temps avec tout le confort moderne lui faisait grand plaisir !

Bohort souriait énormément depuis qu’il avait retrouvé ses amis. C’était ses camarades ! Il avait retrouvé Perceval, Karadoc, Arthur, Guenièvre, quoi de mieux pour être l’homme le plus heureux du monde ? Sa femme lui manquait mais elle n’était pas encore dans ce monde semblait-il. Aujourd’hui, il était venu profiter de Kaamelott comme il aidait désormais Arthur à financer Kaamelott, il pouvait avoir sa chambre, et il était entrain de finaliser son installation dans cette dernière.

Cela lui faisait bizarre d’avoir deux endroits où dormir ! Surtout que ce n’était pas sa Gaunes natale l’autre chez lui ! Il aimait sa Gaunes natale mais il devait bien avouer qu’il aimait aussi ce monde moderne. Alors que Bohort sortait de sa chambre, il croisait une tête connue…une tête qu’il connaissait même très bien et qui était le beau-père du roi !

« ça par exemple, vous ici ! Seigneur Léodagan ! Qu’elle bonne surprise ! Alors on s’y fait à ce nouveau monde ? depuis quand êtes-vous ici ! Je suis ravis de vous voir » Très honnêtement, Bohort ne mentait pas pour le coup, il était content de revoir le beau père du Roi, même s’ils n’étaient pas toujours d’accord, il rigolait bien avec lui-même s’il avait souvent envie de vomir en voyant les plans de guerres qu’il faisait à l’époque avec Vennec. Quand il était avec Arthur pour organiser les événements, cela lui rappelait des « doux » souvenirs.

(c) oxymort

▿ Date de naissance : 31/10/1997

Il fallait croire que Léodagan n'était pas au bout de ses surprises dans ce monde, et il ne s'était pas attendu à retrouver Bohort dans ses conditions, pas qu'il les avait oubliés tout comme il espérait en son for intérieur qu'on ne l'ait pas oublié non plus, mais au bout de tout ce temps, il avait légèrement abandonné l'idée. Et pourtant, après moult péripéties, voilà qu'il se retrouvait devant l'un de ses anciens collègues de la table ronde et pas n'importe lequel : Messire Bohort en personne. Oh, n'allez pas vous y tromper, il n'estimait pas vraiment le garçon, bien trop peureux à son goût, mais il le considérait avec une certaine... si on ne le connaissait pas, on pourrait dire tendresse, mais ce n'était pas son genre, voyez-vous ?

- Ah ! ça faisait belle lurette qu'on m'avait pas appelé Seigneur ! Dites-moi, vous auriez pas vu ma femme, à tout hasard ?

Pas qu'elle lui manquait, mais c'est qu'on s'y attache à ces petites teignes là, il faut dire que vu leurs caractères respectifs, on pouvait dire qu'ils s'étaient rudement bien trouvés ces deux-là. Il se dit que si quelqu'un avait pu la croiser dans ce monde taré, c'était bien Bohort, et si Kaamelott avait été reconstruit ici, il y avait de fortes chances pour qu'elle soit tombée sur cet endroit.

- Comment ça "depuis quand je suis là" ? On est arrivé tous en même temps, vous devez bien le savoir ! Bon, c'est étonnant qu'on se soit pas croisé depuis, mais cette ville est immense. Et non, franchement, je m'y fais pas ! Vous savez qu'ils ont essayé de me faire arrêter la guerre ? Ils m'ont parlé de retraite comme si j'étais un vieux croulant qui ne peut rien faire de mieux que planter des salades !

Bon, il plantait vraiment des salades, mais ça, Bohort n'était pas obligé de le savoir.

- Et vous alors j'imagine que vous avez enfin trouvé un monde qui vous convient un peu plus ?

▿ Date de naissance : 05/10/1983

— Et sinon, les lapins ? . —

Si on lui avait dit qu’il retrouverait le seigneur Léodagan dans un couloir de château dans un autre monde, Bohort n’y aurait jamais cru. Oh non, il était bien trop peureux pour penser à ce genre de choses, et pourtant il s’était très bien acclimater ici, après tout il pouvait vivre une vie normale sans guerres et il pouvait faire un métier ancien comme moderne et qui lui correspondait. Il lui demandait s’il n’avait pas vu sa femme, alors Bohort avait cherché dans sa mémoire, ah oui Dame Selly ! Il faisait un signe négatif de la tête pour lui répondre ensuite d’un air triste et empathique :

« Non je ne l’ai pas vu ! Elle vous manque ? Ses tartes ça fait longtemps que je n’en ai pas mangé ! Hahaha mais je suis sûre qu’on la retrouvera tôt ou tard et dès que je la vois je vous fais signe ! » déclarait ainsi le seigneur Bohort.

Il ne faisait jamais plus appelé Seigneur sauf ici par les habitués et ceux qui connaissaient son passif de chevalier, c’était pour dire très peu de mondes. Il était vrai que Bohort avait oublié le détail que tout le monde était arrivé ici en même temps, mais il se demandait si ça allait resté ainsi tout le temps ou pas ! Il y aurait forcément des moments ou les gens allaient arrivés plus tard non ? C’était comme ça dans les films de science-fiction ! Et Bohort écoutait ce que lui disait Léodagan.

« C’est vrai que cette ville est immense, et la ville semble bouger d’elle-même comme si elle avait une volonté de ne pas nous laisser repartir ! Vous faire arrêter la guerre à vous ? » Bohort se mit à rigoler franchement d’un air désabusé.

« C’est franchement aberrant ! Ils ne vous connaissent pas allons ! Ils ne connaissaient pas vos plans pour les catapultes ! Pourquoi ne pas essayer d’entrer dans la police ? Ce serait continuer de faire la guerre mais d’une autre façon ! » disait Bohort tandis qu’il rigolait toujours bien qu’il ne se moquait pas du beau-père du roi. Il ne risquait rien ici de toute façon à part se prendre un poing dans la figure mais ce n’était même pas du manque de respect, car jamais Bohort ne le permettrait !

« Oui je me suis très bien acclimaté ici, si vous avez besoin d’aides je peux vous l’apporter ! Et si on allait discuter ailleurs que dans un couloir ? On a bien des quartiers ici ! » demandait Bohort à Léodagan avant d’enchaîner :

« Vous venez des cuisines, on peut y retourner ensemble comme autre fois tient ! » terminait Bohort.

(c) oxymort

@Leodagan de Carmélide

▿ Date de naissance : 31/10/1997

Les tartes de sa femme étaient effectivement connues dans le sens où personne n'arrivait jamais à les manger, car par un procédé miraculeux, elle arrivait à en faire des gadins sans goût et bien trop dur pour être mangé, ou alors en y perdant une dent ou deux. Ils ont envisagé à un moment de les utiliser comme arme sur les ennemis, ça serait super efficace ! C'était toujours drôle d'y repenser, mais envisager que quelqu'un manquait à Leodagan n'était pas vraiment quelque chose d'envisageable, il fronça les sourcils de son air bourru, même si au fond de lui, il était content de retrouver Bohort.

- Soyez pas ridicule, je veux la retrouver parce que c'est ma femme. Vous essayez jamais de retrouver les choses qui vous appartiennent peut-être ?

C'était comme ça qu'il voyait les choses après tout, sa femme était plus une chose qui lui appartenait qu'une femme parmi tant d'autres, s'ils n'étaient pas mariés alors nul doute qu'il n'essaierait même pas de mettre la main dessus. Il faut dire que ces deux-là ont chacun un caractère bien trempé et que c'était à se demander comment leurs enfants avaient fini par devenir des niquedouilles pareils.

- La police ? Non, ils n'aiment pas ma façon de punir les criminels, vous savez très bien que moi, si on me laisse faire, je vais les dépeupler les prisons ! Mais ici, on me parle de droits de l'homme et ce genre de conneries... j'entraine les troupes à la place, c'est mieux que rien et ça détend.

Il n'y avait évidemment que Leodagan pour dire que l'entrainement militaire détendait, d'ailleurs, en parlant de ça, son regard s'arrêta sur Bohort, un détail lui revenant en tête.

- D'ailleurs vous avez toujours pas fait vos classes, vous ?

Quoique, pas sûr qu'il veuille les faire dans ce monde alors qu'il n'y était même plus obligé, c'était presque dommage, ça aurait été vraiment drôle que Leodagan l'entraine, mais pas sûr que Bohort y survive cela dit.

- J'ai rien contre un petit frichti ! Allez, je vous suis, et profitez-en, c'est pas tous les jours que je dis ça !

En fait non, il avait juste à retourner sur ses pas pour arriver dans la cuisine au final.

▿ Date de naissance : 05/10/1983

— Et sinon, les lapins ? . —

Une chose était sûre ! Bohort voyait que Léodagan n’avait pas changé depuis toutes ces années ! Toujours aussi froid et bourru mais dans le fond il était quand même gentil contrairement à certains qui étaient foncièrement méchants et imbéciles. Léodagan c’était juste une grosse carapace ! Ainsi Bohort ne le prenait pas mal car il savait que Léodagan était comme ça et pouvait être un peu brutal, il avait toujours plus ou moins barbare dans ses paroles ou gestes. Il hochait alors simplement la tête pour acquiescer les dires. Il était vrai que sa propre femme lui manquait beaucoup.

« Si j’aimerais retrouver ma femme moi aussi ! je suis sure que ce monde serait fait pour elle ! Et les choses perdues sont plus compliquées à retrouver ici » Il soupirait mais il était très sérieux en lui répondant ça ! Il n’avait eu de cesse de chercher sa femme et pourtant il n’avait rien trouvé, c’était un échec complet alors quand il voyait Léodagan galéré à la retrouver ça ne l’étonnait vraiment pas.

« Oui je me rappelle tout cramer, tout bruler pour recommencer à zéro ! » Un petit rire s’emparait de Bohort, malgré la gêne occasionnée par les propos de Léodagan il n’avait pas tort.

« Étrangement venant de vous ça m’étonne pas l’entraînement des troupes ! » et pour le coup Bohrot était sincère encore une fois avec lui. Il déglutit en entendant la question cherchant légèrement à fuir Léodagan du regard.

« Ahahaah, elle est bonne celle-là ! Eh, heu, non toujours pas. Je n’en ai pas besoin ici je ne fais pas la guerre et ce n’est pas ma guerre » disait-il en n’ayant pas envie d’être enrôlé par ce dernier là ou on ne savait ou.

« Si je peux fuir l’armée ici aussi, je ne vais pas me priver vous savez ! et puis j’aide au financement de Kaamelott je vous rappelle maintenant, ce serait dommage de priver Arthur de son aide la plus généreuse » il se justifiait comme il pouvait et donnait tout les arguments qui lui étaient à disposition pour s’en aller le plus loin possible de ce sujet de conversation. Bohort suivait alors Léodagan tout en profitant de ce qu’il venait de lui dire, il ne fallait pas lui dire deux fois à Bohort ! Passant devant ce dernier, il allait jusqu’aux cuisines. Et en plus il avait faim ! ça tombait bien !

« Alors par quoi on commence ?! » demandait Bohort tandis qu’il pensait à se manger un petit bout de saucisson à l’ancienne !

(c) oxymort

@Leodagan de Carmélide

▿ Date de naissance : 31/10/1997

Il est vrai que Leodagan n'avait pas changé, en même temps, à son âge ! On ne se refait plus, on éduque les autres à sa sauce - même si sa sauce, c'est à la dure comme qui dirait -. Bien entendu, ça lui fait plaisir de voir quelqu'un qu'il connait, ça le rend un peu nostalgique tout ça, mais il n'en dit rien, pas son genre de se montrer émotif et encore moins devant Bohort après, il va vouloir l'emmener à ses bals où il ne sait quoi.

- C'est ce que j'ai cru comprendre, alors que y'en a, on cherche pas après et on les trouve quand même.

Peut-être qu'il disait ça pour Bohort ou peut-être pas, mais c'est effectivement bien son genre. Leodagan ne se prend pas la tête à prendre des pincettes, ce sont aux autres d'en prendre, il n'a pas que ça à faire non plus !

- N'empêche que c'est efficace, c'est quoi votre solution vous ? Offrir des fleurs aux prisonniers ? Les cajoler ?

Ce serait bien son genre tiens, mais il préférait l'ignorer tiens plutôt que de l'imaginer. Bohort avait toujours été un sentimental naïf, à vouloir régler les choses sans violence, mais Leodagan doutait que c'était le genre de choses qui fonctionnait.

- Vous êtes vraiment un dégonflé ma foi, j'vous oblige à rien, mais ça aurait été une grande fierté que de faire vos classes quand même. Mais bon, c'est pas mon problème si vous voulez rester un lâche toute votre vie.

Il ne le forcerait pas s'il n'en a pas envie, flemme de toute façon, et puis à quoi bon ? Bohort ne faisait plus partie de l'armée, et surtout, il n'y avait personne à combattre ici. Ça ne rendrait que Leodagan encore plus frustré. Il le suivit jusqu'à la cuisine et n'attendit pas pour se faire une tartine de jambon, ça changeait des salades au moins.

- Bon c'est pas tout ça, mais j'ai une armée à faire tourner moi, Bohort, à la prochaine ?

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