Ce bunker était un vrai taudis. L'humidité rampait sur les murs, le tout éclairé par des néons qui semblaient avoir vécu de meilleures époques. Si j'avais dû noter l'endroit, il aurait obtenu un solide zéro pointé pour le confort et l'ambiance. Les provisions ? Quelques boîtes de conserve qui avaient probablement le goût de métal et de l'eau en bouteille. J'aurais tué pour un cachet de Vicodin.
Je n'étais pas content. En fait, "pas content" était un doux euphémisme. J'étais furieux, confus et assez parano. J'avais déjà été dans des situations inconfortables, mais être coincé dans un bunker moisissant sans savoir pourquoi remportait la palme. J'avais brièvement envisagé que Wilson ou Cuddy étaient derrière tout cela, peut-être une farce bien élaborée pour me faire une leçon. Mais, cette idée semblait s'éloigner à chaque seconde passée dans ce trou.
Je m'étais donc attelé à faire ce que je fais de mieux : réfléchir. J'avais cherché des indices, des signes, n'importe quoi qui pourrait expliquer ma situation actuelle. Et tout en faisant cela, j'avais soigneusement enfoui ma panique sous une épaisse couche de sarcasme. C'était ma façon de gérer.
Puis cette foutue radio avait craché son message. La fin du monde ? Sérieusement ? Mon cerveau s'était emballé, essayant de trouver une explication logique. Un virus ? Une explosion ? Des aliens ?
J'étais perdu dans mes pensées quand j'entendis ces pas. J'avais d'abord pensé que c'était le Vicodin qui me jouait des tours. Mais non, les pas étaient réels. Je m'étais préparé à affronter... eh bien, je ne savais pas quoi. Mais j'étais prêt.
Et là, elle est apparue. Blonde, élancée, avec une démarche digne des meilleures call-girls...
« Putain, je rêve ? » Le genre de trip que trop de vicodin pouvait me faire avoir... mais je savais que je n'en avais pas pris. D'ailleurs, j'avais trop mal à la jambe pour être sous vicodin. C'était incompatible. « Qu'est-ce que vous faites ici ? »
Enfin, si c'était la fin du monde, au moins, apparemment, je ne la passerais pas seul... En plus, il n'y avait pas qu'elle. Un autre homme était là, effrayant et laconique. Il répétait sans cesse qu'il nous protégeait.
« Protéger de quoi? » dis-je d'un ton sarcastique. « Des licornes radioactives à l'extérieur? »
Je n'étais pas dupe. C'était pas mon genre de croire les gens... surtout les gens bizarres. La femme me jeta un regard inquiet, mais l'homme ne sembla pas relever mon sarcasme. "Je vous protège pour votre propre bien," dit-il simplement.
« C'est ce que tous les psychopathes disent » rétorquai-je, levant un sourcil.
J'avais aperçu un laboratoire du coin de l'œil plus tôt. Je m'y dirigeai rapidement, la curiosité l'emportant sur la peur. « Alors, on fait des expériences ici? » lançai-je, espérant provoquer une réaction.
L'homme ne répondit pas. Mais en observant de plus près, je constatais que les ustensiles qui se trouvaient là n'avaient rien de très médical... Il y avait des scalpels aux lames rouillées, des seringues visiblement déjà usagées, des flacons contenant des produits de différentes couleurs. Je pris un bocal contenant un truc jaune fluo. « On dirait une chimio à l'ancienne...»
À première vue, il semblait un peu désordonné, comme si quelqu'un avait quitté précipitamment. Il y avait des éprouvettes renversées, des papiers éparpillés, un microscope au centre de l'une des tables et divers autres équipements que je reconnaissais pour avoir traîné assez souvent dans des laboratoires pendant ma carrière.
Plusieurs étagères étaient remplies de produits chimiques, certains familiers, d'autres pas. Des ordinateurs étaient allumés, affichant des données que je n'avais pas encore eu le temps d'analyser. L'un d'eux montrait des séquences d'ADN, tandis qu'un autre présentait des modèles moléculaires tournant lentement.
Sur le sol, je remarquai quelques seringues, dont certaines utilisées. Était-ce un signe d'une expérience récente? Ou simplement le résultat d'un scientifique négligent?
Je fus également attiré par un réfrigérateur dans le coin. En l'ouvrant, je découvris des échantillons de sang soigneusement étiquetés, des cultures de bactéries et quelques substances que je ne pouvais pas identifier à première vue.
Mais ce qui m'intriguait le plus était une série de dossiers posés sur une table. Ils semblaient contenir des informations sur des sujets, peut-être des patients ou des participants à une expérience.
J'eus un soupir. Il n'y avait rien là-dedans qui pouvait m'aider pour ma jambe, alors, un peu par dépit, je lançai : « L'un de vous aurait de l'ibuprofène, par hasard ? »
Le drôle de type sembla avoir un frisson, puis il resserra ses bras autour de ses genoux. Belle posture pour quelqu'un qui disait nous protéger ! Il avait l'air d'un gros trouillard en mal de tout plutôt que d'un héros... Mais son attitude n'était pas non plus sans rappeler celles de certains patients du département de psychiatrie.
« Bon... Si on doit vivre la fin du monde ensemble, autant faire les choses correctement... Je suis House. Et vous ? » L'homme baragouina une suite de sons et de bruits qui ne me fit penser à aucun nom connu. Je décidai donc de l'appeler "Thing". Et ça n'eut même pas l'air de lui donner envie de réagir... au lieu de cela, il reprit ses paroles étranges, affirmant qu'il nous protégeait et que nous étions en sécurité avec lui...
C'était quoi ce bordel ? Qu'est ce que je foutais ici. Tout m'indiquait que je devais fuir le plus loin possible mais voilà...je ne savais pas comment. L'odeur était horrible et je ne vous parlez même pas de la déco. Je sentais mon cœur s'emballait par la peur et la colère. Que c'était il passait ? Mon but, chercher une sortie. Que faire de plus ici à part fuir ? Mon regard se posait partout, cherchant une issus même petite où je pourrais me faufiler. J'ouvrais tout les placards, les portes...Finalement c'est un message qui m'arrêta, le souffle court j'écoutais ce qu'il se disait. La fin du monde ? Je fronçais les sourcils, c'était quoi encore cette merde. Comme ci me retrouver dans ce monde n'avait pas suffit. La première pensée que j'ai eu été pour le Pingouin mais c'était totalement fou, je ne l'avais pas vu depuis mon arrivée ici.
Un peu de calme, continuons à visiter les lieux pour trouver une sortie. Nous sommes bien entrée par une porte non ? Alors cette dernière doit se trouver quelques part. J'avance alors de ma démarche féline ,je ne suis même pas en costume et mon jouet me manque. Je porte un jean moulant ainsi d'un chemisier blanc et une veste de costard noire. J'avance quand je croise un homme. Je m'arrête alors et l'observe rapidement. Il a une canne et pour le moment il ne me semble pas être un danger même si je reste sur mes gardes. J'arque un sourcil quand il me hurle presque dessus. « Si c'est un rêve, il n'a vraiment rien d'agréable. » je regarde un instant autours de nous. « La même chose que vous certainement, je cherche une issus pour sortir de ce..."rêve" . » quelques pas pour me rapprocher de lui.
Je tourne la tête vers un autre homme, qui me mets moins en confiance, je fronce les sourcils alors qu'il nous répète qu'il nous protège. « Je n'ai pas besoin de protection encore moins de celle d'un homme. » dis je comme on crache un venin. J'avais les hommes en horreur depuis que mon cher patron m'avait jeté par la fenêtre. Néanmoins je tourne mon regard vers l'homme à la canne quand il parle de Licorne et sourit. « Quoi qu'il y est dehors, ce sera bien mieux que dans ce trou à rat. » dis je en regardant autours de nous.
Je suis l'homme à la canne vers ce qui semblait être un laboratoire. Je regarde autours de moi, je n'aime vraiment pas cet endroit. Je vois une grande rallonge et me penche pour la prendre. Je joue un peu avec elle pour la tester et hausse les épaules avant de la mettre autours de moi, moins bien que mon fouet mais ce sera peut être pratique. Puis je continue ma recherche. « J'aime de moins en moins cet endroit. » Je restais tout de même à distante des deux hommes, prenant un scalpel , ce n'était pas idéal mais on pouvait toujours tuer quelqu'un avec ça. L'homme parla de chimio . « Vous semblez vous y connaitre en médecine. » dis je simplement.
L'homme semblait dans son élément, je ne savais pas trop ce qu'il cherchait mais en tout cas il semblait s'y connaitre bien mieux que moi. Je gardais a en mémoire l'observant du coin de l'oeil tout en essayant de trouver une issus ou une arme. L'homme demanda un médicament je fis un signe de tête. « Non, mais si vous avez de l'alcool, je prend. » dis je alors avant de continuer à regarder autours de moi, clairement j'étais à la recherche d'une arme, je savais me battre mais je n'étais pas contre quelques choses de tranchant.
Enfin des présentations..House donc et Things. « Sélina » je n'étais pas du genre à me présenter par mon nom comme bon nombre de personne, d'ailleurs je ne le donnais jamais. Je fixais néanmoins le fou. « Si l'autre dingue m'approche nous serons plus que deux à chercher une sortie. » dis je en allant un peu plus loin. « Il faut trouvé la porte par où nous sommes arrivés. Il doit bien y en avoir une non ? » Je pris place en tête prête à fouiller le bunker complet au besoin.
Gregory House
▿ Ton univers : Dr House
▿ Date de naissance : 11/06/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Médecin (néphrologue) - chef du service de diagnostic
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Hugh Laurie
▿ Copyright : plein d'artistes sur bazzart
▿ Disponibilités rp : libre comme l'air
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
La scène était digne d'un mauvais film de science-fiction, et pourtant, je me trouvais bel et bien au cœur de ce décor lugubre, entre une femme qui se prenait pour Catwoman et un type qui semblait sorti d'un asile. Et moi, j’étais coincé ici, avec ma jambe douloureuse et une canne qui me rappelait constamment que ma vie n'était pas un long fleuve tranquille.
« Sélina, hein ? » dis-je avec un sourire en coin, observant la femme qui venait de se présenter. Elle avait l'air de quelqu'un qui n'avait pas sa langue dans sa poche, un trait que je pouvais apprécier, même dans un tel endroit. « Bien, si on est dans un rêve, il est sacrément tordu. Et oui, je m'y connais en médecine, suffisamment pour savoir qu'un scalpel ne résoudra pas nos problèmes ici. »
Je me dirigeais vers une table couverte de papiers éparpillés, cherchant quelque chose qui pourrait me donner un indice sur notre situation. « Tu cherches une issue, c'est ça ? Tu crois qu'il suffit de trouver une porte et hop, on est libres ? Si seulement c'était si simple... » Je feuilletais les papiers, cherchant un indice, n'importe quoi. « Et toi, Thing, tu vas juste rester là à nous parler de protection ? Tu n’as pas une idée de ce qui se passe ici ? »
Thing, l'homme étrange, continuait de marmonner, ignorant mes questions. Il semblait complètement déconnecté de la réalité, une réalité qui, à ce stade, me paraissait tout aussi folle. Je me tournai vers Sélina, qui tenait toujours son scalpel. « Tu sais, les scalpels ne sont pas vraiment utiles pour se battre. Mais bon, chacun son truc. Si tu trouves une bouteille de whisky, garde-m'en un peu. »
Je m'approchai d'un des ordinateurs allumés, espérant trouver des réponses. « Regarde ça, Sélina. » Je pointai les séquences d'ADN à l'écran. « On dirait qu'ils faisaient des expériences sur des sujets humains ici. Ça ne te rappelle rien ? »
En me penchant sur les données, je commençais à voir un motif, quelque chose de familier, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. C'était frustrant, comme essayer de se souvenir du nom d'une chanson dont on a oublié les paroles. « Tu vois, on est peut-être dans un bunker de fin du monde, mais il y a quelque chose de plus sinistre ici. » Je montrais les échantillons de sang dans le réfrigérateur. « Ce n'est pas juste un abri, c'est un laboratoire. Et je parie que nous sommes les rats de laboratoire. »
Je la regardai, espérant une réaction. « Tu veux toujours trouver cette porte ? On pourrait découvrir ce qu'ils font ici. Ça pourrait être notre billet de sortie, qui sait ? » Je pris une pause, regardant autour de moi. « Mais si tu veux juste partir, je ne t'en voudrai pas. Après tout, qui veut rester coincé avec un médecin boiteux et un fou qui croit qu'il nous protège ? » Je m'appuyai sur ma canne, sentant la douleur irradier dans ma jambe. « Et si tu trouves cette porte, Sélina, assure-toi qu'elle ne mène pas juste à un autre cauchemar. Je ne sais pas courir, alors, juste, évite. »
Je regardais Thing, qui continuait à se balancer, murmurant ses absurdités. « Et toi, Thing, tu vas nous aider ou juste continuer à marmonner dans ton coin ? On dirait que tu sais des choses, alors parle !» Il n'y avait pas de réponse, juste le silence et le bourdonnement des néons au-dessus. Je me demandais tout de même si ce gars-là n’était pas un de leurs sujets d’étude… une expérience qui aurait mal tourné ou quelque chose du genre… Faudrait peut-être qu’on le regarde de plus près, lui aussi.