Depuis votre dernière nuit mouvementée (et je ne parle pas d’une folle nuit d’amour) tu n’étais plus vraiment sorti de ton lit. Comme incapable. Et cela dure depuis quelques jours maintenant. Tant mieux dans un sens. Ainsi, Aemond peut aller en cours l’esprit tranquille.
Enfin, ça reste une façon de parler. Tes retrouvailles avec le Crouch t’as fortement secoué et éveillé en toi le pire de ta personnalité. Aemond a raison, t’es vraiment ton pire ennemi. Et tu ne te rends pas compte d’a quel point tu fais du mal autour de toi. A la seule personne qui t’aime et t’estime.
Une sonnerie retentit dans l’appartement, te faisant retirer de tes songes. Qui viens donc sonner à la porte si tôt le matin ?? Tu jettes un regard sur le réveil numérique et tu te rends que nous sommes en fin d’après-midi. Ça sonne encore. Tu te lèves d’un bond, encore dans le brouillard tu te diriges vers la porte non pas pour l’ouvrir mais pour jeter un œil dans le judas.
« Je- J’arrive tout de suite ! Je dois juste retrouver clé » que tu dis derrière la porte pour à la fois gagner du temps parce que tu te trouves en caleçon, et aussi parce que tu ne vois effectivement pas la clé dans ton champ de vision. Tu t’empresses d’aller dans ta chambre et en tout bon sorcier au moindre souci ton premier réflexe est d’attraper ta baguette sur la table de nuit. D’un « accio » tu viens attirer vers toi un pantalon en jeans et un pull en maille gris à col roulée. T’as le stress qui monte en flèche alors que tu te dépêches a t’habiller. Tu vas rencontrer sa mère… alors qu’il n’est même pas là ! Où était le piège ? « J’arrive ! »
Au moins toute ses émotions ont le mérite de t’avoir bien éveillé. Tu prends le temps d’une inspiration avant de lancer un « alohomora » pour ouvrir la porte. Face à elle pour la première tu te dis que tu aurais mieux fait de te cacher dans un trou de souris.
« Je suis désolé pour, je.. » que tu balbutie sans savoir aligner deux mots. Tu t’écartes de l’encadrement de la porte pour la laisser passer. « Ae ne m’a pas prévenue que vous comptiez nous rendre visite. Oh, laissez-moi votre manteau madame. » T’as encore le cœur qui palpite dans la poitrine.,. Tu te rends compte à quel point tu as les mains moites en allant ranger son manteau. L’appartement était très bien entretenu. On ne pourrait jamais se douter que quelques jours plutôt tu y avais foutu une pagaille monstre. « Il ne devrait pas tarder. Je vous sers quelque chose ? Un café, et thé ? Ou peut-être une tisane, si vous voulez m’accompagner. »
Etant une personne extrêmement angoissée de manière général tu avais parcouru tout l’internet moldu pour découvrir trucs et astuces pour apaiser ton anxiété. Tu y découvris plusieurs plantes médicinales comme la Passiflore que tu apprécies en infusion. En termes de qualité on ne pourra pas te lister énormément d’attribut Mais tu te débrouilles en cuisine, tu es serviable et tu fais un excellent thé. Mais pas sûr que ça impressionne en quoi que se soit la Reine Mère. Au moins, tout ça te laisse un court répit seul dans la cuisine à préparer vos boissons chaudes.
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