(abandonné) 'I wanna be your sister till the end'' ft Jane

''I wanna be your sister. 'Til the end'' ( FB mars- Munson appartement)

When you're lost and afraid
And you've crashed your car
When you need a friend to dance in the dark
When you call me up
I'll be at your door
I wanna be your sister
Do you wanna be mine? 
--  feat. @Jane Hopper

Nancy se souvenait très bien d'un de ses entretiens qu'elle avait eu auprès d'une thérapeute l'année passée. Et lorsque la question lui avait été posée sur ce qu'elle envisageait pour les années à venir, la jeune femme s'était contentée de répliquer qu'elle voulait s'accomplir, trouver quelle était sa place et ce qu'elle désirait réellement dans ce bas monde. 

Alors elle avait tenté d'arrêter de se lancer trop vite dans des relations amoureuses qui finissaient par être complexes, pour prendre le temps de réfléchir à ce qu'elle désirait réellement, sentimentalement. Elle s'était plongée dans ses études à corps perdu aussi, pour se donner les moyens d'accomplir son rêve, devenir une bonne journaliste. Et elle avait effectué un travail sur elle-même pour tenter d'apaiser ce fond d'anxiété qui ne l'a quittait jamais vraiment. Tout ça, elle l'avait fait, parce qu'elle était certaine que c'était pour le mieux. 

Mais pas une seule seconde au milieu de tout ça, Nancy n'aurait envisagé que devenir mère pourrait devenir une source de joie et d'accomplissement. (du moins pas aussi tôt) Elle l'avait même vécu comme un traumatisme au départ, gérant seule la nouvelle et les symptômes associés a son état pendant des jours durant. ( un choix venant d'elle, trop effrayée pour en parler immédiatement. ) Et puis dans un revirement inattendu, elle avait pris une décision, loin de celle a laquelle elle avait pensé en premier lieu... 
 Des mois et un accouchement plus tard et Nancy s'était habituée avec une facilite déconcertante a son nouveau rôle de maman, ce en dépit de la fatigue qui allait de pair avec m. C'était au point où elle en venait presque à se dire que sa fille était le fruit d'un acte manqué.

Entendant du bruit à la porte, Nancy fut brusquement coupée dans son rangement du salon, s'empressant alors d'aller ouvrir la porte d'entrée à Jane. Holly Munson était une fierté aux yeux de la Wheeler , mais Jane comme Mike l'étaient aussi autant.

 Alors c'était une évidence que Jane puisse être une des premières à rencontrer la nouvelle arrivée dans la famille. Et bien que celle ci  n'avait pas pu être présente à l'hôpital avec ses obligations d'étudiante et interne, les deux femmes avaient convenue de se voir la semaine suivante. (Bon le timing n'était pas parfait en l'absence d'Eddie à cet instant, mais Nancy estimait que les emplois respectifs de sa sœur de cœur et elle les avait déjà fait attendre suffisamment ainsi.) 

'' Jane ! '' s'exclame Nancy quasi instantanément, laissant à peine le temps de respirer a la Hopper avant de l'attirer à elle dans une étreinte chaleureuse, les yeux larmoyants. C'était là sûrement un mélange d'un trop-plein d'hormones et juste de pur joie en la présence d'un être cher attendu. '' Rentre, et fais comme chez toi surtout, je t'en prie. '' Ironiquement l'appartement avait même vraiment été le lieu d'habitation de Jane avant que Nancy ne vienne s'y installer.  '' Tu vas bien ? ''

''I wanna be your sister. 'Til the end'' ( FB mars- Munson appartement)

When you're lost and afraid
And you've crashed your car
When you need a friend to dance in the dark
When you call me up
I'll be at your door
I wanna be your sister
Do you wanna be mine? 
--  feat. @Nancy Wheeler

Depuis la naissance de la petite Holly, Jane n’a d’yeux que pour elle. Elle ne savait pas toujours comment se comporter avec les enfants, surtout quand ils étaient vraiment tout petits, mais avec la fille de Nancy et Eddie, la jeune femme n’avait jamais eu à se poser de questions. Quand elle prenait la petite dans ses bras, c’était normal, naturel, et quand elle l’entendait pleurer, elle ne se sentait pas irritée en quelques secondes chrono, ce qui arrivait bien souvent avec d’autres. Holly était un petit trésor, qui avait les yeux de son père et le nez de sa mère – ou l’inverse peut-être… Heureuse de la présence de la petite, Jane l’est aussi de voir Nancy s’épanouir dans son rôle de mère… et Eddie dans son rôle de père. Elle ne l’aurait pas forcément parié, ni pour l’un ni pour l’autre, mais ça leur va à ravir, et même s’ils sont particulièrement jeunes, ils ne semblent pas s’oublier dans ce rôle de parents. Bref, que du bonus pour ces deux (trois maintenant) personnes si chères à son cœur, auxquelles Jane réserve toujours une attention chaque fois qu’elle en a l’opportunité.

Son visage s’illumine quand Nancy lui ouvre la porte et l’attire à elle pour la serrer dans ses bras. Peut-être qu’elle en fait un peu trop, mais Jane accepte cet accueil avec le plus grand plaisir, elle ne dira jamais non à ces élans de chaleur humaine qui lui donnent le sentiment d’être entière. Elle se sent appartenir pleinement à cette petite famille, et elle s’y donne à cœur joie pour s’y faire un nid confortable et douillet.

« Merci. » Jane rentre, et elle admet que ça lui fait toujours un peu bizarre de reprendre ses repères dans cet appartement où elle a longtemps vécu, avant que la situation ne change si drastiquement pour Eddie… et qu’elle-même retrouve Jim, puis se fasse une place à l’institut Xavier. Le timing avait été bon, Jane ne s’était sentie ni perdue, ni délaissée, elle serait partie dans tous les cas. Mais cet endroit restera toujours un peu chez elle, chez elle avec plein d’objets qui ne lui appartiennent pas… ainsi va la vie. « Je vais très bien, j’avais hâte de venir. J’ai apporté un petit quelque chose, pour Holly », elle ajoute en extirpant de son sac une grosse peluche en forme de koala. « Je voulais passer plus tôt mais j’ai pas trop eu le temps… entre l’institut, papa qui s’angoisse dès que je disparais plus de vingt-quatre heures et Max… »

Max qui réapprenait progressivement à vivre malgré sa cécité, et à laquelle Jane avait pris pour habitude de consacrer tout son temps. Le moins que l’on puisse dire, ou, c’est que son emploi du temps est des plus chargés, en effet.