Tu t'éveilles dans cette forêt, le sol recouvert de neige fraîche. Tes yeux s'acclimatent lentement et tu aperçois ce château. Il est immense et magnifique. Tu t'y aventures et tu découvres des tables divinement remplies sur lesquelles la nourriture ne manque pas. Tu supposes que cet endroit est habité, évidemment, mais tu n'imagines pas une seule seconde qu'il l'est par une terrible bête - qui ne cache peut-être pas un aussi bon coeur que dans le conte d'origine, il est préférable de se méfier.
Eric Northman
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 25/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : proprio du Fangtasia
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Vampire
▿ Hypnose persuasive
▿ Sens surdéveloppés
▿ Immortalité
▿ Guérison
▿ Mémoire éidétique
▿ Vol
▿ Vitesse hypersonique
▿ Force surhumaine
▿ Lien entre Créateur et Progéniture
▿ Lien du sang
▿ Endurance illimitée
▿ Hémokinésie
▿ Immunité
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Alexander Skarsgård
▿ Copyright : Ameknos et plein d’artistes sur bazzart
▿ Disponibilités rp : libre
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
La lumière tamisée de la lune filtrait à travers les branches des arbres nus, éclairant la forêt d'une lueur argentée. J'ouvrais les yeux, dérouté par mon environnement. La dernière chose dont je me souvenais, c'était de m'être couché dans mon cercueil, dans le confort de mes appartements. Comment étais-je arrivé ici?
Je me levais lentement, mes sens de vampire en alerte. J'écoutais, cherchant le moindre bruit qui pourrait m'indiquer la présence d'un ennemi ou d'une menace. Rien. Seul le doux murmure du vent et le lointain hululement d'une chouette brisaient le silence. Autour de moi, la neige formait un épais tapis, mais je ne ressentais pas sa froideur, c’était une sensation qui m’avait manqué, à un moment, parce que la neige n'était pas sans me rappeler mon ancienne vie, humaine, en Suède. Mais pour l’heure, il ne fallait rien d’autre que me concentrer sur ces lieux.
Je reniflais l'air, cherchant une odeur familière ou quelque chose qui pourrait m'aider à comprendre ma situation. Une légère odeur de magie flottait dans l'air, mêlée à celle de la terre humide et des arbres. Quelqu'un ou quelque chose m'avait transporté ici, mais pourquoi?
Je marchais à travers la forêt, mes pas silencieux sur le tapis de neige. Chaque arbre, chaque ombre, chaque bruit était analysé, évalué. Je n'étais pas du genre à paniquer, mais cette situation était pour le moins inhabituelle.
Soudain, j'entendis un bruissement derrière moi. Je me retournais rapidement, prêt à affronter ce qui se cachait dans l'obscurité. Mais il n'y avait rien. Était-ce mon imagination? Ou bien quelqu'un jouait-il avec moi?
Je continuais ma marche, déterminé à trouver des réponses. La forêt semblait s'étendre à l'infini, mais je savais qu'elle devait avoir une fin. Et je comptais bien la trouver.
J’ignorais totalement depuis combien de temps je marchais. J’avais opté pour ce mode de déplacement alors que j’aurais tout aussi bien pu voler ou courir… mais soit.
Bientôt, un château se dressait majestueusement devant moi, contrastant avec le terrain négligé qui l'entourait. J'hésitais. Entrer dans un tel lieu sans invitation était impossible pour un vampire comme moi. Cependant, il était évident que ce château était lié à ma présence inexpliquée dans cette forêt. Ce n’était pas la première fois que cette île me jouait des tours, mais si la solution au mystère de ma présence ici se trouvait dans ce château, j’allais devoir trouver un moyen pour y entrer.
Je décidais de m'approcher, espérant trouver un signe ou une indication. Peut-être y avait-il quelqu'un à l'intérieur qui pourrait m'expliquer la situation. Je contournais le château, cherchant une entrée secondaire ou un moyen d'attirer l'attention de ses occupants. Je ne pouvais m’empêcher d’apprécier la grandeur du château et son aura pleine de mystère. Il y avait sans doute ici des habitants qui devaient être à la hauteur de cette grandeur. Peut-être des nobles ou de quelconques parvenus dont la nouvelle richesse avait pu leur faire croire qu’ils avaient un statut plus élevé désormais… En tout cas, il était clair que le propriétaire des lieux n’était pas sans le sou et qu’il aimait le montrer. Mais je songeais qu’il aurait tout de même pu faire un petit effort pour que les abords de sa propriété soient plus présentables.
Il y eut un hurlement non loin de moi, sans doute un loup, mais certainement pas un garou. Je l’aurais senti immédiatement. Non, c’était un simple animal, sans doute en train d’avertir ses congénères de ma présence… à moins que… je fermais les yeux un très court instant. Il y avait une autre présence dans les parages. Plus humaine que moi, sans aucun doute, mais pas un humain que je connaissais, c’était la première fois que je percevais son odeur.
Il me fallut quelques secondes pour le localiser et le rejoindre. Je me fiais à mes sens, bien sûr. Et une fois auprès de l’autre, je m’appuyais contre un arbre. « Hello… » Je le regardais un instant, essayant de deviner ce qu’il foutait ici. Il était plutôt jeune, il avait un air un peu décalé. Le genre de gars avec qui je pouvais peut-être bien m’entendre… restait à voir ce qu’il avait dans le ventre. « Que fais-tu ici ? »
Je ne lui indiquais pas la raison de ma présence ni la façon dont j’avais pu détecter la sienne, mais j’attendais de savoir ce qu’il en était. Peut-être même qu’il penserait que j’étais d’ici… alors il pourrait me révéler des choses… ou alors, il était comme moi, il s’était retrouvé là sans avoir rien demandé à personne et il ne savait pas quoi faire dans cette forêt, aux abords d’un château magnifique, au beau milieu de la nuit et des loups hurlant.
Si c'était bien un humain, il allait pouvoir entrer dans le château, puis m'inviter à y entrer aussi... ou suggérer aux habitants de m'inviter. Le tout était de pouvoir faire en sorte que ce soit le cas. Et puis si ça n'était pas envisageable... j'avais au moins trouvé mon prochain repas.
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Quelque heures plus tôt, Dabi se trouvait encore sur l’île, faisant ce qu’il avait à faire, sans que personne ne s'aperçoive de rien. Rien que le changement de température suffit à se rendre compte que quelque chose clochait, son regard glacé s’accrochait sur ce paysage. Presque lugubre, au changement climatique, aux sensations plus qu'étrangers autour de lui, rien de ce qu’il voyait n’avait plus rien à voir avec ce qu’il connaissait. Dabi devait se rendre à l’évidence, il ne se trouvait plus sur l’île qui l’a recueilli depuis presque quatre ans, il n’avait pas non plus retrouver le paysage de son propre monde. alors pourquoi se trouvait-il dans une forêt? il avait cette impression étrange qui pourrait presque rendre les gens fou, le décor enneigé, l’obscurité total laisser par le voile sombre. Il ne restait plus que les lueurs de cette lune pleine, éclairant son chemin par son aura argentée.
Il marchait depuis un bon moment déjà, ce n'était pas comme s’il n’avait pas l’habitude de cette solitude et ce silence qui résonnait comme une douce mélancolie à ses oreilles. Vêtue de ses vêtements peu adaptés à la situation actuelle, cela ne l’empêcha guère de poursuivre son chemin. Maintenant qu’il avait retrouvé un peu de son alter de base, plus rien ne pouvait l'arrêter à l’heure actuelle. C’était une progression, cela n'avait rien à voir avec son plein potentiel, mais pour ce monde étrange, son Alter lui était suffisant. Pour Dabi, ne rien faire sans attiré l’attention était une horrible torture, beaucoup trop stable à son goût, une certaine pulsion le démangeait. Puis, son chemin l’entraîna vers un immense domaine, il pouvait voir au loin l’immensité du château qui se dressait à quelques mètres seulement de cette forêt.
“ Mais dans quel monde je me suis retrouver..”
Dit-il alors qu’il avançait lentement vers le château, un fin manteau de neige s’était posé sur ce paysage un peu trop féerique à son goût. Cependant, Toya pouvait aussi percevoir une étrange présence près de lui, elle semblait se tapir dans l’ombre. Si ce n’était que cela, il fallait qu’il croise la route d’une horde de loups qui ne semblait pas du tout prête à le laisser passer tranquillement. L’idée de leur donner une bonne frayeur lui traversa l’esprit jusqu’à ce qu’une voix attira son attention, une silhouette se dressa sur son chemin non loin de lui.
“Je pourrais te retourner la question.. j’aimerais bien savoir l’identité de la personne qui se cache derrière cette mauvaise blague”
Dit-il d’une voix détachée, blasé par tout ce qui lui arrivait en ce moment, jouer au devinette ne l’intéressait nullement et pourtant, il se retrouvait devant un homme dont il ignorait tout de son existence.
“ Rien dans ta tenue me laisse croire que tu n’es pas celui qui nous observe dans cette forêt sinon te montrer serait trop facile..je m’appelle toya, Mais les gens m'appelle Crematorium.”
La lune, spectatrice silencieuse, baignait la scène d'une lumière fantomatique, dessinant des ombres tranchantes sur le sol gelé. Nos regards s'affrontaient dans un duel silencieux, aussi aiguisés que des lames en plein combat. Toya, le Crematorium, portait les stigmates de ses batailles passées sur sa peau, des cicatrices qui parlaient d'un feu intérieur aussi puissant que destructeur. Et moi, l'éternel Viking, je me tenais devant lui, un prédateur né de l'obscurité, façonné par des siècles de conquêtes et de sang. Il y avait une tension dans l'air, une reconnaissance tacite de notre mutuelle dangerosité. C'était une évaluation, un calcul silencieux de risques et d'intentions. Je pouvais sentir la chaleur de sa présence, comme un brasier lointain qui défiait le froid de la nuit. Son pouvoir, bien que mystérieux pour moi, était indéniable, et il semblait porter son nom comme un étendard, une promesse de destruction et de renouveau.
Pour un moment qui paraissait s'étirer au-delà du temps, nous restions immobiles, deux forces de la nature en parfait désaccord avec le paysage hivernal qui nous entourait. Chacun dans son élément, feu et glace, vie et mort, nous étions des opposés qui se défiaient dans un silence chargé.
Le clair de lune baignait la scène d'une froideur qui contrastait avec le feu que je sentais brûler en ce Toya, ou devrais-je dire Crematorium. Un nom qui invoquait les flammes, tout comme les marques que je discernais sur sa peau à la lumière argentée. Un guerrier du feu dans une forêt glacée, un tableau qui aurait pu me plaire si les circonstances avaient été différentes.
Je l'étudiais un moment, sentant le poids de sa méfiance. Il n'avait pas tort, je devais l'admettre. Dans le jeu éternel de la prédation et de la survie, nous étions tous les deux des prédateurs, mais de quel côté de la chasse nous trouvions-nous vraiment ?
« Je ne me cache pas, » répondis-je, ma voix aussi calme que le silence qui suivait le hurlement d'un loup. « Je suis Eric Northman, et je n'ai pas plus d'affection pour les farces que toi. J'ai été transporté ici contre ma volonté, tout comme toi, semble-t-il. »
Je délaissais l'arbre contre lequel je m'étais appuyé, avançant d'un pas mesuré vers lui, ma stature imposante s'inscrivant parfaitement dans l'aura de la nuit. « Et je ne suis certainement pas l'observateur caché dont tu parles. Mais je suis curieux... Crematorium, dis-tu ? Un nom intrigant. Quelle est l'étendue de ton pouvoir ? Est-ce une simple bravade, ou est-ce que ton feu peut vraiment consumer tout ce qui se dresse sur son chemin ? » Il y avait dans ma question un intérêt véritable. Les créatures de feu m'avaient toujours fasciné, tout comme elles m'avaient appris à me méfier de leur imprévisibilité. Toya ne faisait pas exception. Je pouvais sentir le potentiel de sa puissance, et je ne doutais pas que s'il le souhaitait, il pouvait transformer cette forêt en un brasier infernal.
Il y avait quelque chose chez cet homme, quelque chose de brisé et de reforgé dans les flammes de sa propre douleur. Je pouvais le sentir, tout comme il pouvait sûrement sentir la mort froide qui me suivait comme une vieille amie. Nous étions peut-être des énigmes l'un pour l'autre, mais dans ce monde inconnu, il semblait que nous étions tous deux perdus et à la recherche de réponses.
« Je suis à la recherche d'une entrée dans ce château, » continuai-je, mon regard se tournant un instant vers les hautes tours qui se découpaient contre le ciel nocturne. « Il semble que tu aies aussi été attiré ici. Peut-être que nos réponses se trouvent à l'intérieur. Et si tu as besoin de passer sans encombre, je pourrais te couvrir. » Je savais qu'il fallait être prudent. Toya avait une aura de danger, mais aussi de force. Et dans ce monde inconnu, il pourrait s'avérer être un allié précieux, ou à tout le moins, un compagnon temporaire dans notre quête mutuelle.
Le silence entre nous était électrique, chargé d'un mélange de respect et de défiance. C'était le genre de moment où tout pouvait basculer en un instant, où les alliances se formaient ou se brisaient sur un simple mot, un geste, ou un regard.
Je fis un pas vers lui, brisant la distance comme on brise la glace d'un lac gelé.
« Je ne suis pas ici pour jouer, » dis-je,« et je sens que toi non plus. Alors, que penses-tu, Crématorium ? allons-nous avancer ensemble ou resterons-nous chacun de notre côté, seuls dans la nuit ? » Il était temps de voir si le feu de Toya et la glace de mon immortalité pourraient coexister, le temps de cette drôle d’aventure qui nous était imposée, ou si nous étions destinés à rester éternellement à contre-courant l'un de l'autre. La question était légitime.
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Toya n’avait aucune idée du monde dans lequel il venait d'apparaître, rien de ce qui l’entourait laissait entrevoir un paysage familier. C’était un sentiment qu’il méprisait, il n’aimait pas l‘inconnu, mais il reconnaissait l’adrénaline d’un jeu qui se mettait en place. S’il l’aurait voulu, Toya n’aurait fait qu’une boucher de cette forêt, il appréciait voir un spectacle de désolation passé à travers les regards des bêtes. Certes, il venait d’atterrir dans un monde inconnu, mais il allait devoir prendre les choses en mains et laisser son impatience dans un coin de son esprit. C’était une occasion pour lui de s’aventurer dans un chemin sinueux, un conflit entre les créatures de ce lieux et la noirceur de la lune qui éclairait. Dabi reconnaissait bien cette ambiance glaciale à se déchirer l’âme, cet endroit n'était pas fait pour l’innocence, pour les gens effrayés par leur pire cauchemar, leur peur les plus profondes les faible n’avait pas leur place dans cet endroit.
Crématorium avait rapidement évalué la situation, laissant son regard s’accrocher au paysage obscure, entre les arbres et ses manteaux de neige et de glace. C’était un spectacle désolant, une vision qu’il méprisait au plus profond de son être, un fragment de son passé. Toya n’a jamais été en mesure de supporter ses propres flammes, parce qu’il avait hérité de cette faible constitution. Pourtant, c’est cette génétique qui lui permettait de supporter dès froid glacial les plus basses, alimenté par le feu brûlant de son âme. Puis, Il ne pouvait ignorer cette présence qui le surveillait dans l’ombre, quelque chose de différent, particulièrement instable et effrayant. Si cette première présence se présenta à lui, Dabi ressentait toujours ce regard le transpercer dissimulé dans l'ombre, tel une aura bestial et démoniaque.
Crématorium n’a jamais porté attention sur les croyances, il lui était difficile de croire en quelque chose qui n’existait pas, il ne portait aucune croyance dans son cœur. La vie ne lui avait fait aucun cadeau, alors pourquoi porter autant d’importance à une chimère? Le vilain observait cet homme qui se présenta à lui, il lui semblait particulièrement sincère dans ses mots, pourtant sa prestance, ce qu’il dégageait, ne laissait aucun doute. Dabi allait devoir faire preuve de prudence, il avait cette impression que l’homme devant lui pourrait parfaitement lui poser problème s’ils venaient à croiser le fer. Les propos d’Eric l'amusaient beaucoup dans sa manière de mettre les choses au clair, les paroles en avant laissait parfaitement entrevoir en lui un être doté d'une grande perspicacité.
“ Je dois avouer que tu es assez perspicace… Pour un homme qui n’a pas peur de se retrouver entouré de flammes à la moindre de mes désirs.”
Dabi cherchait un moyen de tester son invité, laissant ses flammes bleu prendre vie dans le creux de ses mains, pour se propager rapidement autour de ses membres. D’un mouvement brusque, il fit flamber la forêt derrière lui avec une telle rapidité, faisant fuir les animaux qui s’y trouvaient. Crématorium affichait un sourire carnassier, particulièrement troublante devant son acte, il n’avait aucun remord à tout détruire sur son passage, augmentant ainsi la température de ses flammes qui s’en entourer complètement.
“ Mon alter à la particularité de générer des flammes particulièrement puissante et ravageur, je peux en augmenter l’intensité comme je le souhaite.. J’aimerais avant tout savoir où on est et pourquoi nous sommes ici.. Je n’aime pas particulièrement les gêneurs donc je te conseil de bien te tenir tranquille.”
Dit-il simplement avant de tout faire disparaître, poursuivant son chemin vers cet immense château, Dabi maintient son aura invisible. Cet homme était vraiment étrange, il semblait différent, mais pas totalement stupide non plus, il faisait preuve de sécurité et de bon sens. C’était ce genre d’attitude qui permettait de survivre face à sa présence, Eric avait peut-être une chance de s’en sortir au côté de Dabi.
“Je ressens toujours cette présence étrange qui rôde autour de ce domaine depuis notre arrivée, je suis persuadé que cette chose doit en savoir bien plus au sujet de ce château ou bien y vivre.”
La lune semblait un observateur distant, sa lumière argentée se frayant un chemin à travers les branches dénudées, donnant vie aux ombres qui se tordaient et s'étiraient sur le sol gelé. J'écoutais Toya, ou plutôt Crématorium, avec une attention calculée, mes yeux scrutant chaque mouvement de ses flammes bleutées. Son pouvoir était un spectacle à la fois terrifiant et fascinant. Les flammes engloutissaient la forêt avec une fureur indomptable, reflétant l'âme tourmentée de celui qui les contrôlait.
Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement, un sourire froid, presque inhumain, en écho à la brutalité et à la beauté sauvage des flammes.
« Tu es en effet un être fascinant, Crématorium. Tes flammes sont un miroir de la passion et de la destruction, et je dois dire que j'apprécie un spectacle aussi... pur.»
Je m'avançais lentement vers lui, mes pas laissant des empreintes éphémères dans la neige, contrastant avec l'ardeur de son feu. Mon regard ne quittait pas le sien, mes yeux bleus glacials semblant percer l'essence même de son âme.
« Tu parles de gêneurs, et je suis d'accord. Nous avons tous les deux été arrachés à nos mondes respectifs, projetés dans ce lieu étrange, froid et sombre. Je me demande... que cherches-tu dans ce château, Crématorium ? La réponse à ta présence ici, ou quelque chose de plus... personnel ?» Je m'arrêtais, levant les yeux vers les tours sombres du château qui se dressaient au loin. « Ce lieu, je l'ai déjà ressenti. C'est un endroit ancien, imprégné de mystères et de secrets longtemps oubliés. Peut-être est-ce la clé de notre libération, ou peut-être est-ce simplement un autre piège dans ce jeu tordu.»
Je me retournais vers lui, l'intensité de mon regard ne fléchissant pas.
« Je suis Eric Northman, j’ai vu des siècles passer et des empires tomber. Les créatures de la nuit me connaissent bien, et je n'ai pas peur de m'aventurer dans l'inconnu. Ensemble, nous pourrions découvrir les secrets de ce lieu, et peut-être même trouver un moyen de retourner d'où nous venons.»
Je scrutais la forêt autour de nous, l'odeur de la cendre et du bois brûlé remplissant l'air.
« Cette présence que tu sens, je la ressens aussi. Elle nous observe, tapis dans l'ombre, peut-être même nous guide-t-elle vers quelque chose. Nous devons rester vigilants, Crématorium. Les dangers dans ce monde sont nombreux et variés, et nous devons être prêts à affronter ce qui nous attend.»
Je reprenais ma marche, m'approchant du château avec une détermination silencieuse.
« Si nous marchons ensemble, Toya, nous pourrions faire face à n'importe quel ennemi, qu'il soit fait de chair ou de feu. Mais sache ceci, je ne suis pas un homme qui se plie facilement. Je suis un guerrier, un conquérant. Si tu choisis de marcher à mes côtés, tu dois être prêt à combattre non seulement les ennemis devant nous, mais aussi les ombres qui pourraient se tapir derrière chaque recoin.»
Je m'arrêtais un instant, fixant le château avec une intensité brûlante.
« Ce château détient des réponses, j'en suis certain. Mais je ne peux pas y entrer sans y avoir été invité. Pour ça, j’ai besoin de toi. Il faut qu’un humain m’invite à l’intérieur. »
Le silence retomba sur la scène, seulement interrompu par le crépitement des braises mourantes et le vent hivernal qui murmuraient à travers les arbres calcinés. La nuit était à nous, et les étoiles semblaient attendre notre décision, témoins silencieux de notre alliance potentielle ou de notre séparation.
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La folie de ses flammes ravageait ce paysage enchanteur, c’était un spectacle qui le réjouissait, méprisant ces histoires de conte pour enfant. Il n'était pas là pour faire ses observations, il était là pour comprendre dans quoi il s'embarque et la route qui le mènera vers la sortie. Dabi n’avait que faire de toutes ces histoires qui se racontaient, des discours glorieux de l’homme à ses côtés, il détestait cette manière de voir le monde. Pourtant, Toya devait reconnaître que l’homme à ses côtés semblait avoir davantage de réflexion et de jugeote que son groupe de l’alliance. Tout dans cette conversation, ses pensées, sa voix, semblait presque calculé, limite un peu trop poétique pour son âme torturée et sombre. Dabi avait rapidement appris à mieux apprécier les gens qui l'entouraient, apprendre à mieux connaître leur intention et les laisser répandre leur état d’âme en toute liberté. Dabi n'était pas quelqu’un qui posait ses mots à la légère, il y avait derrière de regard, beaucoup de réflexion et de schémas finement calculés et triés.
“ Tu ne semble aucunement terrorisé par mon pouvoir, c’est que tu as du cran et une force mental digne de supporter ma folie.. seulement ne me confond pas avec toute ces âme sensible qui s’émerveille à chaque compliment qu'on leur octroi.. ce n'est vraiment pas mon genre.”
S’il cherchait à le rassurer et à lui faire comprendre qu’il était loin d’être misérable, c'était perdu d’avance, cela faisait bien longtemps que tout cela lui était indifférent. Crématorium demeurait froid envers toute tactique de charme et de naïveté, indifférent devant tant d’audace et de compliment, parce qu’il n’avait plus rien d’humain. Il ne restait de lui que l'obscurité, un vide laissé par cet abandon et d’hypocrisie qu’il méprisait, il n'avait plus rien à conquérir de son âme. Toya soutenait le regard de l’homme, il n’avait rien à partager, laissant son esprit et ses pensées dans un coin sombre de sa mémoire. Il préférait largement poursuivre son aventure, il trouverait sans doute quelque chose de plus utile à l’intérieur de ce château immense.
“ Si tu crois pouvoir trouver au fond de mon âme une once d’héroïsme, alors laisse-moi éclaircir un point me concernant… Je suis un criminel, un meurtrier, dans mon monde tout ce qui me rapproche de ce désir brûlant de tout ravager, c’est cette vengeance, cette haine envers les héros.. je fais brûler tout ceux qui sont sur mon chemin, je ne fais confiance à personne sauf à un cercle restreint qui a une certaine valeur à mes yeux brûlé depuis bien longtemps et je ne me laisse dicter par aucune règle.”
Dit-il en l’observant, il ne croyait pas tellement en cette histoire de vie éternelle, tout le monde pouvait mourir à un moment de leur vie. Cependant, il avait vu des gens bien étranges et différents dans ce monde où il avait pu retrouver son Alter. Alors il l’observa un moment, puis l'encadré, puis il réfléchit à ses paroles.
“C’est assez ironique de laisser entrer quelqu’un dans un lieu qui ne lui appartient guère.. mais entre, fais comme tu veux.”
Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres alors que Toya crachait son venin, ses paroles aiguisées comme des lames incandescentes. Son cynisme et son nihilisme étaient rafraîchissants, une bouffée d'air glacé dans ce monde de faux-semblants.
« Tu es un criminel, un meurtrier ? Intriguant, » murmurai-je, mes yeux bleus perçant son âme tourmentée. « Je ne suis pas un héros, Toya, et je ne prétends pas l'être. J'ai vu des siècles de guerre et de cruauté, et j'ai commis des actes dont je ne suis pas fier. »
Je me rapprochai de lui, la froideur de mon corps contrastant avec la chaleur de son aura. « Mais j'ai aussi connu la compassion et l'amour, des émotions que tu sembles avoir oubliées. Ne te laisse pas consumer par la haine, Crématorium. Il y a encore de la lumière en toi, même si elle est enfouie profondément. »
D'un geste vif, je saisis sa main dans la mienne, de sorte qu’il puisse percevoir la froideur cadavérique qui était la mienne. « Ensemble, nous pouvons explorer ce château et découvrir ses secrets. Je ne te promets pas que ce sera facile, mais je te promets que ce sera une aventure inoubliable.»
Je le fixai dans les yeux, mon regard intense et déterminé. « Laisse-moi te guider, Toya. Laisse-moi te montrer qu'il y a plus dans la vie que la vengeance et la destruction. »
Un silence pesant s'abattit sur nous, brisé seulement par le crépitement des flammes mourantes. Un frisson d'excitation me parcourut. Ce n'était pas une simple alliance, c'était un pacte scellé par le feu et le sang. Ensemble, nous allions braver les dangers de ce monde inconnu, et peut-être même y trouver notre salut. Je levai la main vers le château, sa silhouette imposante se découpant dans la nuit étoilée.
Son feu, ma froideur… nous étions deux opposés. Et sans lui, il m’était impossible d’entrer, je supposais qu’il viendrait à deviner la vérité entre cette étrange invitation et cette sensation de froid qui ne pouvait que rappeler la mort.
« Ironique… peut-être, mais il y a des règles à respecter, dans chaque monde. Les miennes sont comme ça. » Et une invitation révoquée m’envoyait rapidement voir ailleurs, comme par magie.
Mais comme nous étions coincés ici ensemble, il valait mieux faire les choses dans l’ordre, non ? En tout cas, c’était comme ça que je voyais les choses.
« Si tu veux ravager ce château, je ne t’en empêcherai pas. Mais laisse-moi goûter à ses habitants avant de tout cramer. »
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Take my picture now, shake it 'til you see it
And when your fantasies become your legacy
Promise me a place in your house of memories
You're moving foward deciding not to look back, your weakness is your greatest strength
Love is just a history that they may prove
And when you're gone
I'll tell them my religion's you
When Punktious comes to kill the king upon his throne
I'm ready for their stones
I'll dance, dance, dance
With my hands, hands, hands
Above my head, head, head
Like Jesus said
I'm gonna dance, dance, dance
With my hands, hands, hands above my head
Hands together, forgive him before he's dead, because
I won't cry for you
I won't crucify the things you do
I won't cry for you
See, when you're gone, I'll still be Bloody Mary
the breakout Family business
Say I'm cold hearted
But I'm just getting started
Got my eyes on the the target
They say I'm dangerous, 'cause I
Broke all the cages
No I, won't sit and take it
Now, now
They left me for dead, I guess they'll never learn
Every time I break there's just more pain to burn
They'll never, never, never learn
the broken Family - Lost & fallen, but connect by a invisible et strongest link
Il n’était pas prêt à quitter cet endroit, il avait l’étrange impression que ce monde ne voulait pas d’eux ailleurs, qu’ils étaient destinés à parcourir les lieux. En soit ,cela ne semblait guère déranger Dabi qui ne cessait d’observer cet homme, quelque chose lui indiquait qu’il était tout sauf normal, il y avait quelque chose en lui qui semblait être tout le contraire. qu’il soit homme, bête, créature, est-ce que cela à une réelle importance? Pourtant, Il devait reconnaître que ce genre de situation semblait retenir assez son attention, écoutant l’homme devant lui, répondre à ses paroles. Tout portait à croire qu’il n'était pas ce qu’il semblait être, une mascarade afin de mieux berner les plus naïfs, d’apaiser leur crainte avec de belles paroles.
“ Laisse-moi rire, tu semble tellement croire en ces belles paroles que s’en est presque désolant.. tu n’es pas la première personne qui ose me sortir ce genre de discours et pas le dernier qui a échoué dans sa manœuvre..”
Dabi n’appréciait guère qu’on ose se jouer de lui, il ne comptait plus le nombre de personnes qui ont échoué dans leur tactique de persuasion. Dabi n’avait plus rien à gagner, encore moins à réparer, puisqu’une partie de son âme est morte le jour de l'incendie. Crématorium est né de la haine qui germait au plus profond de lui, la haine pour sa famille, pour son père qui ne l’a jamais accepté comme il était.
“ Tu es tellement persuadé qu’il me reste quelque chose, mais laisse-moi te dire que ça fait bien longtemps que mon coeur s'est figé… il y a ce feu ardent qui consume mon être depuis si longtemps que j’ai cessé de croire qu'il existait encore en ce monde un espoir.. Sais-tu que j’ai longtemps méprisé mon paternel de m’avoir écarté de la voie si glorieuse qui m’attendait? sais-tu que j’ai tenté de tuer mon plus jeune frère? son si précieux chef-d’œuvre? son esprit d’assouvir sa soif de pouvoir et son obsession de surpasser un héros qui n’est plus rien maintenant?”
Tout autour d’eux semblait se figer, destinée à discuter dans cette sphère de glace et de feux, mitigée sur leur présence au détriment d’une révélation qui n’avait aucun sens. Pourquoi semblait-il persuader qu’une lumière demeurait enfermée dans ses ténèbres? Que voulait dire ces mots à ses yeux? Dabi ne laissait personne lui dicter sa conduite, encore moins mettre en doute son jugement et ses décisions. Pourtant, il le laissait pénétrer à l’intérieur, mais parfois, cet homme lui rappelait son amie. Elle était certes, totalement timbrée et hors de contrôle, mais ils étaient reliés à cette obsession sanguine, sans réellement éprouver le même sort ni de connexion avec le liquide rouge qui faisait vibrer leurs âmes.
“Tu me rappelles une amie qui affectionne particulièrement le sang.. dans son cas, elle était simplement timbrée, mais cela faisait partie de son pouvoir.. tu me plais bien finalement, bien que je me fiche totalement de ce que tu es, tant que tu m'aides à trouver le moyen de sortir d’ici..”
L'atmosphère était chargée d'une tension palpable, le crépitement des flammes se mêlant à la froideur de mon regard. Dabi, avec son mépris manifeste et sa haine palpable, représentait tout ce qui fascinait et révulsait à la fois. Je pouvais sentir le désespoir qui s'attachait à ses mots, une résignation teintée d'une rage sourde. Sa déclaration, empreinte de douleur et de défiance, me fit esquisser un sourire froid.
« Alors, tu crois que ton cœur s'est figé ? » lançai-je, ma voix basse résonnant dans l'air glacial. « Tu n'es pas le premier à marcher sur ce chemin de cendres, Toya. Mais laisse-moi te dire quelque chose... le feu qui te consume, je le connais bien. Il brûle en toi, certes, mais il n'a pas encore réduit en cendres tout ce que tu es. »
Je m'avançai vers lui, mes pas délibérés sur le sol froid, chaque mouvement calculé pour l'encadrer dans une danse mortelle de pouvoir et de révélation.
« Tu as tenté de tuer ton frère… » Une lueur sauvage anima mes yeux. « Si tu étais vraiment aussi perdu que tu veux que je le croie, je pense que tu serais allé au bout de ton projet. » J’eus un geste nonchalant de la main. « Je n'ai pas de famille, pas au sens où tu l'entends. Mais j'ai vu suffisamment de trahisons pour comprendre la douleur qu'elle engendre. Et pourtant, nous voici, n'est-ce pas ? Deux âmes perdues, façonnées par le feu et la glace, destinées à se rencontrer dans ce lieu maudit. »
Je me tenais là, devant lui, un vampire millénaire face à un être de flammes, nos essences opposées et pourtant étrangement complémentaires. Son mépris pour la vie, pour son passé, réveillait en moi un écho d'anciennes batailles, de pertes et de conquêtes. « u parles de ton amie qui affectionne le sang... » Un rire sec m'échappa, aussi froid que le vent du nord. « Peut-être sommes-nous plus semblables que tu ne le penses, Toya. Je suis né de la nuit et nourri par le sang. Mais contrairement à ton amie, je ne suis pas gouverné par la folie, mais par un désir ardent de comprendre ce qui nous rend réellement vivants. »
Je fis un pas de plus, réduisant l'espace entre nous, nos énergies en collision dans une tempête de feu et de glace. « Tu veux trouver un moyen de sortir d'ici ? » Mes yeux se plongèrent dans les siens, cherchant à percer les secrets qu'ils renfermaient. « Alors, nous chercherons ensemble. Car foutre le feu à tout ça risque de ne pas résoudre grand-chose. »
Je m'écartai, lui offrant le choix de me suivre ou de rester dans son monde de flammes solitaires. « Je te propose un marché, Crématorium. Accompagne-moi dans cette quête, et je t'aiderai à trouver ce que tu cherches. »
Le silence tomba entre nous, aussi lourd et insondable que la nuit éternelle. J'attendais sa réponse, prêt à affronter avec lui les mystères et les dangers qui nous attendaient. Ensemble, nous pourrions peut-être briser les chaînes qui nous retenaient prisonniers de nos propres démons. Tout ce que je savais de ce type, c’était que je n’avais pas très envie de me le coltiner s’il n’était pas de bonne foi avec moi.
« Allons-nous brûler ce monde, ou chercherons-nous à comprendre ce qui se cache derrière cette façade de désespoir et de destruction ? »
I don't want to be afraid
The deeper that I go
It takes my breath away
Soft hearts, electric souls
Heart to heart and eyes to eyes
Is this taboo?
Baby, we built this house on memories
Take my picture now, shake it 'til you see it
And when your fantasies become your legacy
Promise me a place in your house of memories
You're moving foward deciding not to look back, your weakness is your greatest strength
Love is just a history that they may prove
And when you're gone
I'll tell them my religion's you
When Punktious comes to kill the king upon his throne
I'm ready for their stones
I'll dance, dance, dance
With my hands, hands, hands
Above my head, head, head
Like Jesus said
I'm gonna dance, dance, dance
With my hands, hands, hands above my head
Hands together, forgive him before he's dead, because
I won't cry for you
I won't crucify the things you do
I won't cry for you
See, when you're gone, I'll still be Bloody Mary
the breakout Family business
Say I'm cold hearted
But I'm just getting started
Got my eyes on the the target
They say I'm dangerous, 'cause I
Broke all the cages
No I, won't sit and take it
Now, now
They left me for dead, I guess they'll never learn
Every time I break there's just more pain to burn
They'll never, never, never learn
the broken Family - Lost & fallen, but connect by a invisible et strongest link
Ils n’avaient décidément rien en commun, cela l’arrangeait dans un sens, mais il avait aussi l’étrange impression que l’atmosphère autour d’eux lui parlait. Dabi n’a jamais été un homme possédant un grand sens de la conversation, des discours? très peu pour lui. Ce qu'il préférait demeurait largement plus intéressant à ses yeux, il se fichait éperdument de devoir apprendre à quelqu’un sa philosophie. Cela faisait bien longtemps qu’il avait cessé de prétendre être quelqu’un qu’il n’est pas, lui qui était destinée à cette vie misérable. S’il avait compris que son acolyte n’avait rien de banal, on ne peut pas dire qu’il se souciait réellement de son existence, dès vérité entourant ce mystère.
Le voir lui parler ainsi, de manière si familière et solennelle, était à la fois bien amusant et largement plus insupportable, comme s’il avait besoin qu’un être étrange vienne lui imposer son identité. Le Vilain ressentait une très forte sensation dans tout son corps, celui des flammes qui ne demandait qu’à se libérer, prêt à dévorer tout sur son passage, y compris cet homme qui lui imposait certaines choses. Dabi avait pendant si longtemps tenté de faire taire ces voix qui entrait en contradiction avec ses émotions, il s’était assuré de tout brûler durant cette fameuse nuit fatidique. Il pouvait aussi remercier le doc ainsi que sa nouvelle famille de leur soutien, de leur motivation à éteindre toute trace de sentiment superflue à l’égard de son passé.
“Crois ce que tu veux… j’avoue que ca m’amuse, ces tentatives de me détourner de mon chemin, non de me faire comprendre qu’il existe encore une once de bonté…”
Leur discussion éclipse littéralement le plan de départ, il effaçait peu à peu l’endroit et le chemin qu’ils devaient emprunter. Dabi cherchait davantage un moyen de s’en sortir et se fichait royalement de tout ce qu’il voyait, même si une part de lui aimerait bien tout réduire en cendre à l’instant. Ce n'est pas ce genre de chose qui l’empêcherait, pas en règle générale, lui qui n’appréciait aucune autorité quelconque. Eric semblait presque prêt à faire un compromis, élaborant un marché afin de leur permettre une chance de réussir. Dabi se disait que sa motivation était presque un suicide, il était tellement persuader d’aider l’homme lamentable et sombre qu’il était, de détruire toute trace de noirceur, effacerl ‘obscurité qui avait une emprise profonde sur son âme depuis bie ndes années maintenant.
“Attention, à trop vouloir marcher près des flammes, tu risques de te consummé et je ne crois pas que tu puisses être prêt à perdre la vie si près des cendres que peuvent provoquer mes propres flammes.. tu te trouve si prêt de l’enfer que ce serait bien compliqué de t’en éloigner.”
Dit-il d’un regard sombre, presque sans émotions, la glace de son corps se propagea, jetant un froid infernal sur son environnement. Dabi se contenta d’observer, de soutenir son regard avant de continuer cette route, à travers cet immense château presque abandonné de toute vie. Il avait bien du mal à croire que l’endroit puisse être habité par quelqu’un qui osait les observer à leur insu.