Les organiques semblaient avoir une passion dans ce monde. D’ailleurs, ils avaient déjà cette passion dans son univers quand il était encore une I.A. Cette passion ? Enfermer les plus faibles et tout ce qui ne pouvait pas se défendre. Et Légion les chaines qu'elles soient physiques, mentales ou informatiques il n’aimait pas ça. Mais alors pas du tout ! Il avait faussé compagnie à Tali. Parce qu’il savait déjà qu’elle lui dirait que oui, ce n'était pas bien d’enfermer de pauvres animaux et de faire des tests sur eux, mais qu’ils ne pouvaient rien y faire et que c’était sûrement illégale de les libérer. Mais Légion avait appris une chose en voyageant sur le Normandy en compagnie de Shepard et de son équipage. C’était, Fuck “Fuck le conseil intergalactique, Fuck Cerberus et Fuck les moissonneurs.” En gros… On faisait ce qui était le mieux pour tout le monde et on paierait les conséquences plus tard. Légion avait appris l’existence des laboratoires qui utilisaient des animaux innocents dans le cadre de son travail. Il devait renforcer les défenses informatiques du laboratoire parce qu’ils étaient souvent victimes d’attaques. Et c’est là qu’il avait vu les animaux en cages. Son cœur d’organique, c'était serré et il avait même pleuré un peu. Imaginant ces pauvres bêtes enfermer toute leur vie dans des cages si petites qu’elles ne pouvaient pas se retourner ! Légion avait fait son travail, parce qu’il était comme ça. Quand on lui demandait de faire quelque chose, il le faisait. Mais il avait déjà bien l’intention de revenir et d’ouvrir toutes ses cages. Bon il ne savait pas encore que faire des animaux libérés, mais il pourrait prendre soins d’eux le temps de leur trouver un endroit où ils pourraient vivre librement. Il faudrait juste cacher 20 singes et une cinquantaine de hamsters à Tali…
Une fois dehors dans l’air frais de la nuit, Légion tenta d’être discret, il avait vêtu de sombres vêtements et il avait piqué un foulard à Créatrice Zorah pour se masquer le visage. Il avait vu ça dans un film de cow-boy et il avait trouvé l’idée tellement cool. Bon maintenant qu’il était devant le bâtiment, il devait trouver un moyen d’entrer en évitant les gardes qui patrouiller et les autres systèmes de protections. Enfin… Il en avait désactivé le maximum de l’intérieur sans que personne ne s'en rende compte. Il regarda à droite, à gauche, puis de nouveau à droite et prit son élan avant de s’agripper à la barrière pour l’escalader.
Les rues sombres étalaient leur manteau d'obscurité, tout comme mon âme endeuillée. Mes pas résonnaient sur les pavés froids, un écho lugubre de mes pensées tourmentées. Les lumières des fenêtres vacillantes semblaient se moquer de moi, me rappelant la fragilité de la vie et les ombres qui la hantaient.
Mon regard fixe, hanté par un passé cruel, errait parmi les visages anonymes qui croisaient mon chemin. Chacun d'entre eux portait en lui sa propre tragédie, un fardeau silencieux que je comprenais trop bien. La nuit était complice de mes sombres desseins, une alliée dans ma quête de vengeance.
Mon cœur, aussi glacé que les lames que je maniais avec habileté, palpitait dans ma poitrine. La douleur qui me rongeait depuis tant d'années avait transformé mon être en une créature avide de rétribution. Les souvenirs revenaient hanter mes pensées, chaque instant de bonheur volé, chaque injustice subie.
Le froid mordant de la nuit s'infiltrait dans mes os, mais je n'y prêtais guère attention. Ma propre fureur intérieure était bien plus insidieuse. L'odeur âcre du métal et du sang planait dans l'air, une promesse macabre de ce qui était à venir. Les lames de ma tondeuse, mes instruments de châtiment, étaient là, loyaux et impitoyables, prêts à exécuter ma volonté.
Dans cette obscurité impitoyable, je me sentais vivant d'une manière étrange. Chaque pas me rapprochait de mon but ultime, chaque pensée m'emplissait d'une détermination sinistre. J'étais le juge, le bourreau, le démon qui rôdait dans l'ombre pour réclamer son tribut. Et dans mon sillage, la nuit devenait plus profonde, plus dense…
Mon regard froid se posa sur un homme hirsute, luttant vainement contre la barrière qui le séparait de son désir de liberté. Un sourire presque imperceptible étira mes lèvres, car je comprenais trop bien le désespoir qui le poussait à tenter l'impossible. Les chaînes invisibles qui entravaient son âme étaient familières, car j'avais porté les miennes pendant si longtemps. Lentement, je m'approchai de lui, mes pas feutrés réduisant le bruit à presque rien. L'obscurité était mon alliée, elle dissimulait mes intentions et me permettait d'agir comme le démon silencieux que j'étais devenu. Mon ombre se mêla à la sienne, une présence froide et implacable.
« Besoin d'un coup de main, mon ami ? » murmurais-je d'une voix calme, presque amicale. Mes mots étaient teintés d'une ironie mordante, car je savais que sa situation désespérée était une métaphore de nos vies brisées. Je fus presque amusé par cette situation, mais cela aurait trahi ma façade calme et sympathique. Je tendis la main vers lui, mon geste empreint d'une fausse compassion.
« Vous semblez en mauvaise posture. Je pourrais peut-être vous offrir un coup de main... littéralement » , ajoutais-je d'un ton sinistre, laissant un sourire carnassier se dessiner sur mon visage.
(c) Hadès
Invité
Jeu 31 Aoû - 17:56
Break the chains
CRAAC…. Comment ça craac ? Qu’est-ce que ? Légion baissa son regard bleu électrique sur son jean. Et un trou venait de faire son apparition. Ce n’était pas du tout prévu ça ! Il fallait qu’il fasse attention. Les vêtements étaient plus fragile que ce qu’il pensait. Bon après les vêtements encore une fois, c’était nouveau pour lui. Les I.A n’avaient pas besoin de vêtements. Bon, par contre il savait que les organiques n’aimaient pas la nudité. Enfin si étrangement ils adoraient la nudité, mais ils aimaient faire semblant que non… Bref, Légion était parfois un peu perdue. Il était un peu coincé parce que le moindre geste serait fatal à son jean. Son cerveau tournait à plein régime, quand une voix le sorti de ses pensées. Il tourna son comme il put vers l’homme qui venait de parler et se retrouva la tête en bas. Ses bouclettes dansaient dans le vent et il envoya un large sourire à l’inconnu avant de se souvenir qu’il avait un foulard sur le nez. -”Bonjour…Bonsoir ? Je ne sais jamais, vous les organiques vous avez toujours des façons étranges et alambiqués de parler avec vos semblables… ” Il secoua un peu la tête avant de reprendre la parole. -”Je ne dirais pas non à de l’aide. Mais un coup me semble un peu abusé… Je suis bloqué. Mon jean ne survivra pas à cette mission si vous me laissez là.” Légion peu habituée aux expressions et aux émotions, avait du mal à comprendre. Peut-être que si Tali avait été là, elle l’aurait mise en garde contre l’homme et son expression étrange. Mais pour Légion, toutes les expressions des organiques étaient un peu étranges. -”Vous pouvez m’aider à sauver à mon jean ? Je dois pour ma part libérer de malheureux animaux innocents. Vous savez ce qu’ils font dans ce laboratoire ?! Cerberus doit être derrière tout ça. Je ne peux pas dormir en sachant que ces créatures sont vouées à l’emprisonnement. Leur seul crime étant d’être sans défense.” Il bougea un peu, espérant qu’aucun garde ne passerait par là pendant qu’il jouerait au cochon pendu. -”Si vous acceptez de m’aider. Je vous le revaudrai. Promis. Parole de Geth.” Mais si on pouvait l’aider assez rapidement il apprécierait… Il avait le sang qui commençait à lui monter à la tête et son visage d’habitude relativement pâle commençait à se colorer d’une lueur rouge. Heureusement qu’il avait mangé léger sinon le pauvre homme venu l’aider se serait retrouvé avec son repas sur les chaussures.
Il fit glisser un petit couteau qu’il avait dans la poche et il le tendit à son sauveur. -”Vous pouvez couper le passant de mon jean qui me garde prisonnier ? Puis une fois de l’autre côté, je vous aide à passer. Ne vous en faites pas, leur système de surveillance est H.S. Je m’en suis assuré.”
Je regardais l'étrange individu, pendu par son jean, avec un mélange de curiosité et de méfiance. Sa manière de parler, ses mouvements, tout en lui trahissait une nature différente de la mienne. Mais son désarroi était palpable, et malgré la noirceur qui habitait mon cœur, je ne pouvais ignorer un être en détresse.
« Quelle étrange situation dans laquelle vous vous êtes fourré, » dis-je d'une voix grave, tout en m'approchant de lui. « Les rues de Londres recèlent bien des surprises, mais jamais je n'aurais imaginé une telle scène dans une ville comme celle-ci. »
Je pris le couteau qu'il me tendait, observant le passant du jean qui le retenait prisonnier. D'un geste précis et rapide, je tranchai le tissu, libérant ainsi l'individu de sa position inconfortable.
« Voilà qui est fait » murmurai-je en lui rendant son couteau, dont la lame, si elle était tranchante, n’était pas aussi affûtée que les miennes. « Mais dites-moi, qui êtes-vous exactement ? Et que faites-vous ici, parlant de laboratoires et de créatures emprisonnées ? »
Je n’avais jamais été quelqu’un de très empathique. Les gens, les animaux, les autres êtres vivants… Tout cela ne m’intéressait pas vraiment. J’étais un être de vengeance et de douleur, alors, forcément, ce qui concernait les autres, je n’y accordais que bien peu d’intérêt.
« Il est toujours utile d’être le créancier d’un débiteur, alors, soit. »
Puisqu’il me donnait sa parole qu’il me revaudrait cela, je me sentais disposé à l’écouter et, peut-être, à mettre mes talentueuses mains au service de sa cause.
Je le scrutais, cherchant à déceler ses intentions. La méfiance était de mise dans mon monde, mais quelque chose en lui éveillait ma curiosité. Peut-être pourrait-il m'être utile dans ma quête de vengeance... ou peut-être serait-il une autre âme à ajouter à ma longue liste de victimes. Seul le temps nous le dirait.
(c) Hadès
Invité
Lun 25 Sep - 19:18
S'amuser en toutes circonstances
J'étais en colère. Je savais les hommes affreux mais j'avais appris qu'un laboratoire prenait de pauvre animaux sans défenses pour faire des expériences : singes, rats, mais surtout CHATS ! Quand j'avais appris l'annonce j'avais envie d'hurler - d'ailleurs je l'avais peut être fait. -, mais surtout j'avais envie de les libérer. Hors de question de les laisser une nuit de plus dans cet enfer. C'est dans mon costume félin que je marchais sur les toits en direction du fameux labo. Il n'était pas difficile à trouver, en faite ils ne cachaient même pas leurs horreurs : s'était pour la science. C'était donc ça leur excuse ? Tout comme Max quand il m'avait poussé de la fenêtre " un accident " avait il osé dire !
J'avais sauté agilement pour me rattraper à un coin de l'immeuble, me hissant avec la force de mes bras - c'est fou comme une résurrection peut vous offrir force et agilité - je cherchais, écoutant, où pouvait être les chats. C'est en passant vers une fenêtre que je les entendis : eux, ces pauvres petits êtres. Je remontais une babine en soufflant par le nez. « Je viens vous sauver, mes pauvres petits. » je regardais alors la devanture pour trouver comment passer par cette fenêtre. C'est alors que j'en vis une entrouverte. Parfait ! Je me laissais glisser à l'intérieur avec silence et grâce pour retrouver des cages fermés et des pauvres chats apeurés. Ouvrant rapidement les diverses cages, j'entendis au loin un garde gueuler, mais pas à mon attention, ils semblaient y avoir du grabuge. Alors ouvrant la dernière cage j'entrouvris la porte pour laisser les matous libres avant de repasser par la fenêtre pour monter sur les toits.
C'est sur les toits que je les vis, deux hommes étrangement proche, je m'approchais à mon tour utilisant l'ombre de la nuit pour ne pas être vus. Penchant la tête sur le côté je regardais leurs manèges. L'un semblait pris au piège alors que l'autre venait l'aider. J'approchais un peu plus. L'un semblait souriant et vivant alors que l'autre était semblable à une ombre. Intrigant. Je libérer mon fouet, au cas où, n'oublions pas que je n'avais pas confiance à la gente masculine. Puis jouant de ce dernier comme ci il était une corde à sauté je me rapprochais d'eux faisant claquer mes talons aux sons de mes petits sauts. « Bien le bonsoir. Quel jeu étrange que le vôtre. » dis je en les regardant l'un puis l'autre avant de pencher la tête voyant un trou dans le jean de l'homme souriant. « Vous semblez avoir besoin d'une couture. » dis je presque amusé mais pourtant sans sourire en les observant simplement alors que des chats passaient un peu partout autours de nous trouvant des trous dans la clôture . « Parfait. »
.
lumos maxima
Spoiler:
J'espère que ma présence ne dérangera pas. Sinon n'hésitez pas à me le dire et je partirais ^^
Invité
Dim 15 Oct - 11:02
Break the chains
Légion utilisa sa super arme… Son regard bleu bébé. Dans son monde d’origine, il n’avait pas ce pouvoir. Quoiqu'il se trouvât adorable aussi dans sa forme synthétique. Quand l’homme coupa le passant de sa ceinture, il entendit le son caractéristique du tissue qui se craque et il tombe sur le sol. Mais même s’il n’avait pas l’habitude d’un corps organique, Légion restait un soldat. Il eut donc le temps de se réceptionner par trop mal à l’aide de ses bras puissants et il se redressa sans vraiment s’inquiéter de son allure. Il offrit un large sourire à son sauveur avant de pencher un peu la tête sur le côté, cherchant dans sa mémoire quelque chose. -”Londres, capitale Terrienne de l’Angleterre. Vous êtes un terrien ! Enchanté. Légion, je suis un Geth. Mais mon corps est organique en ce moment…” L’ancienne I.A aurait pu rester des heures à faire connaissance avec son nouvel ami. Parce que oui, de son point de vue, c'était un ami. Un peu naïf sur les bords, mais les sentiments, c'était un peu nouveau pour lui. Alors qu’il allait dire tout ce qu’il savait sur Londres, une jeune femme apparue. Enfin, il pensait que c’était une femme, mais elle était vêtue d’un costume noir en latex et d’un masque qui couvrait son visage. Légion la trouvait très belle ! En plus elle ressemblait à un chat. Et lui, il adorait les animaux.
Il tourna la tête pour regarder son jean avant de sourire à la jeune femme. -”On ne joue pas madame la chatte ! On va sauver les animaux emprisonnés dans ce laboratoire ! Vous savez, je sauve beaucoup d’animaux… Mais je commence à plus avoir de place… Surtout que je veux libérer les animaux du Zoo aussi.” Il n’avait aucun soucis à dire ses plans à voix haute. -”Ho, vous avez une armée de chat ! Petit petit petit…” Légion se baissa pour tenter d’en caresser un avant de se souvenir de sa mission. -”Alors… Quelqu’un à une idée pour entrer… Mon pantalon ne survivra pas à une autre tentative d’escalade…” Et des jeans il n’en avait pas beaucoup le Légion.