Le soleil s’apprêtait à se coucher quand Pam se réveilla. Elle avait repris un rythme purement vampirique depuis qu’elle avait retrouvé Éric et qu’elle partageait ses nuits avec lui au Fangtasia. Il lui arrivait de se lever plus tôt pour s’occuper de récupérer les livraisons. Ça avait au moins un avantage d’être humaine et de pouvoir sortir à la lumière du jour. Mais ce soir, nous étions vendredi. Ce qui voulait dire grosse soirée ce soir pour le début du week-end. Ils avaient déjà enregistré plusieurs réservations donc la soirée risquait d’être bien occupée. C’est en pensant à tout ce qui l’attendait que Pam ouvrît les yeux. La pièce était étrangement lumineuse pour cette heure du soir. Elle n’y fit pas plus attention que cela, déjà préoccupée par ce qu’elle devait vérifier avant l’arrivée des clients.
Elle se leva et se dirigea vers les rideaux comme à son habitude. Elle pensa que les caisses de bières avaient été livrées jeudi en fin d’après-midi, il y avait du stock pour tout le week-end. C’est ce qui se vendait le plus facilement, mais les futs étaient arrivés aussi. Pour les alcools plus forts… Elle se coupa dans ses pensées en se brûlant en ouvrant les rideaux. La lumière déclinante du soleil passait à travers la fenêtre et l’avait brûlée. Elle s’écarta tout de suite du rayon et contempla béatement sa main. C’est alors qu’elle se réveilla complétement et qu’elle appréhenda son entourage. Rien n’avait changé par rapport à la veille, mais tout était différent. Elle percevait tout plus fort. Les couleurs, la lumière, les sons, les odeurs… Elle était redevenue vampire.
C’était si merveilleux. Elle n’avait pas assez de mots pour exprimer ce qu’elle ressentait à cet instant. Elle était euphorique. Enfin, elle redevenait elle-même après 4 années dans un minable corps humain. 4 années à être faible et fragile. Maintenant, elle redevenait enfin elle-même et c’était un pur bonheur. Elle passa l’heure suivante à se préparer une fois le rideau refermé après quelques difficultés. Elle porta un soin tout particulier à sa tenue et a son maquillage. Cette nouvelle façon de se voir la rendait très intransigeante.
Lorsque le soleil se fut enfin caché et que tous ses rayons aient enfin disparu elle quitta son appartement en trombe pour foncer vers celui d’Eric qui était dans le même bâtiment. Elle tambourina à sa porte dans aucun ménagement. Quand il lui ouvrit, ce qui lui sembla être une éternité plus tard, elle se jeta à son cou dans aucun ménagement et sans contrôler sa force.
- Je suis redevenue moi-même !
Elle le lâcha après lui avoir planté un baiser sur la joue, laissant au passage une grosse trace de rouge à lèvres sur son visage. Elle lui sourit avant de tourner sur elle-même.
- Alors changée ? Suis-je encore plus attirante que d’habitude ? Plus sexy peut-être ?
Elle se planta devant lui et se mit sur la pointe des pieds dans ses talons déjà vertigineux pour essuyer la trace qu’elle lui avait faite du bout du pouce. Elle était si heureuse, qu’elle voulait partager son bonheur avec lui et surtout pas le mettre en colère.
Arya
Dernière édition par Pamela Swynford Beaufort le Sam 6 Juil - 20:31, édité 1 fois
Eric Northman
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Je rêvais… La nuit était tombée sur les terres embrumées de Londres, les ombres s'étirant comme des bras avides. Pamela Swynford de Beaufort se tenait devant moi, sa silhouette gracile se détachant dans l'obscurité. Elle était la compagne fidèle de mes nuits, ma confidente et parfois bien plus que cela. Mais cette nuit, tout allait changer. « Chère Pamela, » murmurais-je d'une voix profonde, mes yeux plongeant dans les siens avec une intensité que seule la nuit pouvait abriter. « Le temps est venu de faire un choix qui changera à jamais ta vie. »
Elle m'observait avec cette arrogance insolente qui la caractérisait si bien, mais derrière cette façade, je pouvais voir le mélange d'anticipation et d'appréhension dans ses prunelles. "Eric, mon cher Viking, tu as captivé mon existence depuis que tu as franchi le seuil de ma vie mortelle. Qu'est-ce que tu manigances encore ?" répliqua-t-elle d'un ton léger, bien qu'une lueur d'interrogation brille dans ses yeux. Je m'approchais d'elle, l'aura de mystère et de puissance enveloppant chacun de mes mouvements. « Pamela, ma belle, ce soir je te propose un don précieux et éternel. Je t'offre la chance de devenir ce que je suis, de goûter à la vie vampirique, de connaître l'immortalité et la force qui résident en nous. »
Elle plissa légèrement les yeux, ses lèvres peintes d'un rouge profond s'étirant en un sourire en coin. "Et pourquoi, cher Eric, ferais-je un tel saut dans l'inconnu ? Quel est ton motif caché derrière cette générosité soudaine ?" Un rire rauque s'échappa de ma gorge, empreint d'une sincérité rare. « Pas de motif caché, ma belle. Juste le désir de t'avoir à mes côtés pour l'éternité, de partager les nuits et les secrets, de te voir briller dans la noirceur comme une étoile insaisissable. »
Ses épaules se détendirent un instant, laissant entrevoir une vulnérabilité fugace. "Et si je refuse, Eric ? Si je préfère ma vie actuelle à cette existence vampirique que tu offres ?" Mon regard plongea profondément dans le sien, mes paroles chargées d'une détermination inébranlable. « Alors, ma chère, tu as le droit de refuser. Je ne forcerai jamais un choix sur toi. Mais sache que si tu le souhaites, je serai là, prêt à t'offrir ce cadeau de la nuit chaque fois que tu l'envisageras. »
Elle resta silencieuse, son regard vibrant d'émotions contradictoires. Le vent nocturne murmura entre les arbres, semblant porter les promesses de ce qui était à venir. Dans cet instant suspendu, nos destins étaient liés par une décision qui allait sceller nos âmes pour l'éternité.
Voilà la manière dont je rêvais de la transformation de Pam. Si j’avais eu vraiment le choix de la transformer volontairement plutôt que de me sentir un peu poussé par le destin… Mais ce soir… La nuit était épaisse et sombre comme le sang frais. Mon instinct de vieux vampire me susurrait à l'oreille que quelque chose avait changé, que le lien entre ma progéniture et moi-même avait évolué. Les vibrations dans l'air me parlaient d'une transformation profonde, d'une métamorphose inéluctable. Mon cœur glacé battait d'une manière que je n'avais pas ressentie depuis ce qui m’avait semblé être des siècles. Mon sang ancien brûlait d'une curiosité mêlée d'inquiétude. J'avais ressenti sa présence avant même de la voir. Elle se tenait là, à ma porte, vêtue de ténèbres et de mystère, ses yeux brillant d'une lueur nouvelle. « Mon enfant, tu as changé, » avais-je murmuré d'une voix chargée d'une émotion que je ne m'étais pas autorisé à ressentir depuis bien trop longtemps. « Le lien entre nous a évolué, une transformation s'est opérée en toi.»
Elle m'avait regardé avec des yeux à la fois reconnaissants et hésitants, comme si elle-même découvrait les contours de sa nouvelle nature. Les ombres dansaient sur son visage alors qu'elle me répondait d'une voix empreinte de sa propre puissance grandissante. « Oui, Pam. Je sens la force de la nuit couler en toi. »
Un sourire insaisissable avait étiré mes lèvres. L'héritage de ma lignée se perpétuait à travers elle, un lien indissoluble entre le passé et le présent. J'avais traversé les âges, survécu à des épreuves inimaginables, et maintenant, ma progéniture marchait à mes côtés dans l'obscurité éternelle.
« Toujours plus sexy… Pam, ma progéniture… C’est si bon de te retrouver et de ne pas avoir envie de t’égorger ! » Les étoiles scintillaient au-dehors, témoins silencieux de cette nouvelle ère. Ma progéniture et moi, ensemble, allions écrire notre propre histoire dans le livre de la nuit éternelle.
Je lui souris, avant d'amener une main vers son visage.
- Ho Éric, je suis si heureuse d’être à nouveau dans le même monde que toi. Le lien entre nous est rétabli. Je ne pourrais pas être plus comblée.
Elle laissa glisser sa joue contre la paume tendue de son Créateur. Les échanges aussi tendres que celui-ci n’était pas les plus courants entre eux. Mais ils étaient en privé et ils avaient quelque chose à fêter ce soir-là. Elle était comblée de bonheur de ressentir à nouveau le lien entre eux. C’était si bon d’être de nouveau elle-même à cent pour cent. Elle ne se sentait plus étrangère dans son propre corps. Quand elle pensait qu’elle avait dû vivre quatre années dans cette enveloppe humaine qu’elle avait détesté. C’était un tel poids qui s’enlevait de ses épaules.
- Pour ce qui est de m’égorger, je pense que tu en auras de nouvelles envies, mais à cause de ma personnalité !
Elle lui offrit un sourire en coin dont elle avait le secret. Elle avait beaucoup changé depuis hier, mais elle restait indiscutablement la même quoi qu’il arrive. Elle était agaçante, provocante et souvent râleuse, mais elle avait toujours eu de l’humour. Un humour qui n’était pas pour tout le monde, mais que son Créateur avait l’air d’apprécier et c’était tout ce qui comptait pour elle.
- Qu’est-ce qu’on devrait faire pour profiter de la nuit ? Bien sûr, il faudra qu’on aille au Fang pour gérer la nuit, mais je pense qu’on pourrait faire quelque chose après. Rien que nous.
Elle voulait célébrer son retour à la vie, même si cela pouvait paraître ironique pour un vampire. Elle ne s’imaginait pas faire autre chose qu’être avec Éric. Elle avait aussi hâte de l’annoncer à Godric, mais elle n’était pas encore très proche de son « grand-père ». Pourtant, après la conversation qu’ils avaient eu, elle imaginait qu’il serait heureux pour elle.
- De quoi as-tu le plus envie maintenant que je peux te suivre comme avant ? Quels désirs as-tu maintenant que nous nous retrouvons de nouveau ?
Pour elle, leurs retrouvailles avaient déjà eu quelque chose de magique, mais elle ne s’était pas sentie heureuse en totalité, car elle était encore humaine. Elle n’avait pas su se défendre contre son agresseur à l’époque. Si Éric n’était pas intervenu… Et bien disons que les choses se seraient mal passées pour Pam. Alors ce soir, les retrouvailles n’en étaient que meilleurs. Elle voulait faire plaisir à son Créateur et profiter de sa présence.
Arya
Eric Northman
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Elle était heureuse et je ne pouvais pas nier que je l’étais, moi aussi. Le retour de Pam dans le monde, dans le vrai monde, c’était un événement qui méritait que l’on s’y attarde. Il y avait toujours quelque chose de très fort quand Pamela parlait de notre lien. J’avais envers elle une affection que je n’avais pour personne d’autre. Hormis peut-être Godric, mais avec mon Créateur, c’était différent. Avec Pam, nous n’avions pas souvent d’échanges aussi tendres. Elle et moi, nous étions deux êtres de la nuit, des êtres assoiffés de sang et avides de stupre.
Je regardais Pamela, la lueur de fierté dans mes yeux. Elle avait toujours été mon plus grand accomplissement, ma plus belle création. La voir souffrir en tant qu'humaine avait été une épreuve pour moi, et la retrouver dans sa véritable nature était un soulagement.
« Pam, » commençais-je, d’une voix profonde et calme, « il est bon de te sentir à nouveau. Le lien entre nous est quelque chose d'inestimable. »
Je souriais légèrement à sa remarque sur son caractère. Bien sûr qu’elle allait me donner envie de l’égorger, mais jamais je ne le ferais, parce que Pamela Swynford de Beaufort était une personne que j’aimais vraiment profondément.
« Tu as toujours eu cette capacité à me provoquer, même après toutes ces années. Mais c'est aussi ce qui fait que je t'apprécie tant. »
Je réfléchissais un instant à sa proposition. La chasse… c’était bien une activité qu’on pouvait pratiquer ensemble. J’avais toujours apprécié défoncer les humains à la lueur de la lune. Mais ce que je préférais, c’était broyer du loup, ça, c’était encore autre chose.
« Après le Fang, nous pourrions chasser ensemble, comme au bon vieux temps. Ou peut-être trouver un endroit tranquille pour discuter, loin de tout. Il y a tant de choses que j'aimerais te dire, te montrer. »
Partager des moments entre Créateur et progéniture, ça me tentait bien. Il y avait des tas de choses qui pouvaient être faites, mais notre lien n’était pas compréhensible par les humains. C’était très différents. Comme Godric était à la fois mon père, mon frère et mon fils, je considérais que Pam était ma fille, même si nous pouvions passer pour frère et sœur assez aisément. Parfois, j’avais envie que la révélation de notre existence puisse avoir lieu, ici aussi, pour que nous soyons un peu plus libres d’être nous-mêmes, mais je préférais vraiment boire du bon sang tout chaud, fraichement aspiré d’une carotide ou d’une artère fémorale, que boire ce Tru Blood qui manquait de saveur.
À sa dernière question, je m'approchais d'elle, mes yeux plongés dans les siens. « Ce que je désire le plus, c'est de te protéger, de m'assurer que tu ne souffres plus jamais comme tu l'as fait. Et de profiter de chaque instant à tes côtés. »
J’étais son père. C’était comme ça que je me voyais, en tout cas, je voulais son bien-être. Son bonheur. Si j’avais pu lui trouver une perle rare capable de la faire grimper aux rideaux tout en supportant son caractère, je la lui aurais servie sur un plateau. « Est-ce qu’on va se contenter de chasser les méchants pour nous nourrir ou bien est-ce que tu as repéré des proies un peu plus amusantes ? »
J’aimais manipuler les humains, leur faire miroiter des choses et puis les prendre à revers, leur montrer que j’étais le boss et qu’ils n’étaient que des poches de sang sur pattes. Parfois, ça me manquait de faire régner ce sentiment chez ces êtres si faibles. « J’aimerais qu’on vide ensemble une de ces petites pétasses qui se trémoussent sur de la pop en agitant leurs petites fesses comme pour nous inviter à mordre dedans… Qu’en dis-tu ? »
-Si je n’étais pas aussi pénible, tu t’ennuierais à mourir. Et c’est vraiment ce qu’il peut arriver de pire à un vampire…
Elle lui lança un sourire en coin dont elle avait le secret et qu’elle agrémenta d’un clin d’œil. Bien sûr qu’elle était chiante, elle le savait, mais il en avait toujours été ainsi. C’était aussi comme ça qu’elle concevait leur relation. Elle savait obéir quand c’était important, mais pour le reste, elle n’était pas commode. Elle avait été un peu trop docile à son goût en étant redevenue humaine. Pas forcément avec Éric, mais en général. Quand on n’avait pas la possibilité de briser en deux, celui qui nous agaçait ça changeait des choses. Maintenant, que sa force reviendrait petit à petit, les choses seraient différentes.
Lorsqu’Éric proposa qu’ils se retrouvent en duo pour parler, elle était ravie. Venant de n’importe qui d’autre, une simple invitation à parler lui aurait semblé barbante, mais de la part de son Créateur cela changeait tout. Elle avait écouté les récits d’Éric aussi bien quand elle était humaine que vampire et elle ne s’en lassait jamais. Bien au contraire, elle chérissait ces moments où il n’était qu’à elle. On pourrait croire qu’après un siècle avec quelqu’un, on n’avait plus rien à se dire, mais ce n’était pas le cas entre eux. Les dernières années à vivre seule, sans lui, comme humaine, avaient été un vrai calvaire pour elle.
- Je te suivrais partout où tu voudras m’emmener. J’ai bien l’intention de fréquenter la nuit à tes côtés pendant une éternité.
En espérant qu’un nouvel événement de type « lune rouge » ne se présente pas à nouveau dans leurs existences. Pam était forte, mais elle ne savait pas vraiment comment elle réagirait si on lui enlevait à nouveau Éric. L’existence était trop dure sans lui tout simplement.
Lorsqu’il proposa le planning de la soirée, elle était ravie. Elle le montra en lui faisant un grand sourire sincère. Elle sortit accidentellement les crocs. Réponse à la fois à l’excitation que l’idée lui procurait et au manque d’entraînement qu’elle avait eu depuis 4 ans.
- Oups, je me suis emballée.
Elle respira un bon coup et rentra les crocs du premier coup. Les habitudes reviendraient vite, elle ne s’inquiétait pas trop.
- Va pour une pétasse. Tu sais que c’est un peu mon péché mignon… Leur arrogance et leur vanité à un goût toujours exquis selon moi.
Elle attrapa la main d’Éric et le sortit de chez lui. Ils avaient un bar à faire tourner et après, ils iraient se sustenter.
__________
La soirée sembla interminable à Pam qui avait envie d’arracher la carotide à tous les humains qui passaient, mais c’était enfin l’heure de la fermeture et l’amusement allait commencer. Elle se regarda dans le miroir, remis un coup de rouge à lèvre, jeta ses cheveux derrière ses épaules et alla chercher Éric dans le bureau.
- Les derniers clients sont partis. On a encore 2h30 de nuit devant nous. Je connais une boite qui attire les petites écervelées du coin, on y va ?
Sans attendre plus longtemps, elle attrapa de nouveau la main d’Eric en savourant ce contact si réconfortant. La nuit était nuageuse, mais c’était agréable aussi. Ils arrivèrent rapidement devant la boite en question. À cette heure tardive, il n’y avait plus de file d’attente dehors et on ne leur demanda même pas de payer l’entrée. Un lieu qui manquait autant de style allait forcément attirer les potiches du coin. Pam s’installa sur une banquette pendant quelques minutes, le temps d’analyser la piste de danse. Elle repéra une jeune femme à la robe moulante rose fluo qui semblait éméchée et très séductrice avec tous ceux qui passaient à proximité. Les autres filles la regardaient avec un certain dédain ou bien de la jalousie. Après tout, elle était le centre de l’attention…
- Plutôt robe rose moulante ? Ou la robe rouge qui meurt d’envie d’être à sa place ?
Arya
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Le regard que Pam me lança ne manquait pas de cette espièglerie que je trouvais à la fois agaçante et charmante. Je me surprenais souvent à penser que sans elle, mon existence perdrait de son piquant. C'était là la vérité de notre lien, complexe et éternel.
« Tu ne serais pas Pam si tu n'étais pas chiante.» répondis-je avec un demi-sourire en coin, mes mots à peine un murmure dans la musique assourdissante de la boîte de nuit. Sa nature de vampire lui sied bien, mieux que la faiblesse humaine qu'elle avait subie ces dernières années.
C’était bon de la retrouver. Et elle n’avait pas changé, ça aussi c’était tout bon. Même la manière dont elle sortait les crocs, par réflexe, ça m’avait manqué. Et l’idée d’aller vider de son sang une pétasse, ensemble, comme avant, c’était tout aussi bon, agréable et prometteur. J’eus un sourire pour toute réponse avant de l’accompagner au Fangtasia pour aller gérer notre boite de nuit. Je scrutais la piste de danse, suivant son regard vers les deux candidates. « La robe rose... elle brille trop fort, attire trop l'attention. Trop facile. » Je fis une pause, laissant mon regard glisser vers l’autre femme, celle en rouge. « La robe rouge… » je poursuivis d'une voix basse, chaque mot choisi avec soin, « En plus d’être la couleur du sang… ce rouge, ça veut dire qu’elle désire, elle envie. Elle veut être choisie. Ce désir... c'est ce goût que nous cherchons, n'est-ce pas ? »
Je me levai lentement, sentant la nuit nous envelopper de ses possibilités.
« Mais ne soyons pas trop pressés. La chasse est un art, Pamela. Et ce soir, nous sommes des artistes. » e lui offris mon bras, dans un geste à la fois protecteur et complice. « Après toi, ma chère. »
La chasse avec Pam était un retour aux sources, un ballet macabre auquel nous excellions ensemble. Elle était une symphonie de désir et de danger qui me rappelait notre nature prédatrice, notre essence même. Je sentais mon cœur immortel vibrer à cette pensée, non par battement mais par un écho ancien, une excitation qui traversait les siècles. Il y avait cette anticipation, presque palpable, qui montait en moi à l'idée de la voir retrouver sa grâce de prédateur, cette danse mortelle qui nous unissait. Je ressentais un mélange de fierté et d'admiration devant sa résilience, sa capacité à embrasser à nouveau sa véritable nature après avoir été contrainte à l'abandonner. Chasser avec elle n'était pas une simple alimentation, c'était célébrer notre lien éternel, c'était partager un instant de perfection dans l'imperfection de ce monde. J'étais un guerrier, un Viking, mais avec Pam, j'étais aussi un mentor, un père de nuit. Voir le reflet de mon enseignement dans ses gestes, dans la précision de sa traque, cela me remplissait d'un contentement profond, presque paternel. Il y avait une sorte de contentement sauvage qui montait en moi, une anticipation de la joie que procure la chasse partagée, un plaisir presque oublié durant les années de sa fragilité humaine. La nuit s'étendait devant nous, un tableau noir sur lequel nous allions peindre en rouge, et j'étais impatient de voir Pam redécouvrir ses instincts, de les aiguiser à nouveau. C'était un privilège de chasser à ses côtés, et à chaque fois, c'était comme si nous revenions à la nuit de sa création. C'était là, dans le frisson de la poursuite, que nous étions le plus vivants.
Chasser avec Éric, c’était comme revenir à la plus belle époque de sa vie, à chaque fois. Maintenant, qu’elle était de nouveau un vampire, elle n’était que plus enthousiaste à l’idée de partager une chasse avec celui qui représentait tout pour elle. Elle n’était pas capable de décrire ce lien avec suffisamment de justesse par rapport aux standards humains. C’était tellement plus qu’un lien humain. Un père oui, mais aussi un frère, un mentor, un amant, une âme-sœur… Aucun mot ne savait décrire avec exactitude le lien de Créateur à Progéniture.
Pam accepta le bras d’Éric et le suivi pour se rapprocher de Mademoiselle Robe Rouge. Elle se trémoussait sur la piste, en jetant des regards envieux à la fille à la robe rose. Visiblement, il y avait de la compétition dans l’air et pour l’instant, c’est robe rose qui l’emportait. Elle avait plusieurs hommes qui la regardaient et qui cherchaient à s’attirer ses faveurs. Robe Rouge n’était pas en reste mais visiblement ce n’était pas assez, elle voulait être la numéro 1 et elle se contentait pour l’instant de la 2nd place.
Maintenant presque à sa hauteur, robe rouge les remarqua. Il fallait dire qu’Éric passait difficilement incognito avec sa carrure et sa beauté. Pam sourit en voyant l’intérêt de la femme pour son Créateur. Il en avait fallu assez peu pour ferrer le poisson. Le regard de robe rouge passa sur le bras tendu d’Éric et son expression se ferma. Pamela eut un petit sourire en coin en lisant clairement dans son jeu : elle voulait Éric et pensait qu’il était déjà pris par Pam. Elle s’approcha jusqu’à être à côté de robe rouge affichant un sourire qui cachait ses véritables intentions.
- Bonsoir, excusez-moi de vous déranger, mon frère n’a d’yeux que pour vous depuis qu’on est arrivés, mais il est trop timide pour venir vous aborder.
Pam leva les yeux vers Éric avec une expression innocente sur le visage. Elle ne savait pas s’il allait trouver son mensonge amusant ou bien agaçant. Peut-être un peu des deux et c’était probablement ce qui rendait tout ceci encore plus intéressant.
- Est-ce qu’on peut vous offrir un verre en notre compagnie ?
Elle lui offrit son plus beau sourire en guise d’invitation. Peut-être qu’une fois en dehors de la piste et dans une alcôve un peu plus tranquille, ils pourraient eux aussi boire un verre, mais certainement pas d’alcool. Pam laissait le soin à son Créateur de mener la suite des événements. Ce n’était pas marrant si elle était la seule à participer.
Arya
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Je considérais le jeu de Pam avec un amusement froid, un sourire narquois se dessinant sur mes lèvres pâles. L'audace de son mensonge était typiquement Pam, et je devais avouer que cela me plaisait. Je détaillais la femme en robe rouge du regard, mes yeux bleus glacés pesant sur elle comme une promesse silencieuse.
« Tu sais, Pam, » commençai-je, ma voix basse et suave tranchant dans le brouhaha de la boîte de nuit, « il est vrai que j’ai un faible pour les mystères. Mais cette dame semble ne pas être un être très fascinant... Tout au plus, une poche de sang. »
Et commenous avancions, Pam me présenta comme étant son frère, je dus alors jouer le jeu, faire comme si cette humaine m'avait tapé dans l'oeil. Je m'adressai ensuite à la femme, lui offrant un sourire charmeur.
« Un verre serait un plaisir, mais je dois avouer que votre compagnie me semble bien plus enivrante que n'importe quel breuvage.»
Je sentais l'énergie de la chasse nous envelopper, palpitante et électrique. L'anticipation de l'inconnu, de ce qui allait suivre, ajoutait à l'excitation de la nuit. J'observais la femme, cherchant à lire ses désirs cachés, à comprendre ce qui la poussait à vouloir plus, à désirer être vue. C'était cette essence même que nous cherchions à capturer, ce moment où l'humain devenait plus que ce qu'il semblait être, où il se révélait dans toute sa vulnérabilité.
Je me tournai légèrement vers Pam, mon regard pénétrant se posant sur elle.
« Tu as toujours eu un talent pour lire les gens, ma chère Pam… » Je fis une pause, observant la femme en robe rouge. « Ce soir, nous allons exaucer son vœu d'une manière qu'elle n'aurait jamais imaginée. »
La musique battait autour de nous, les basses résonnant dans nos corps immortels. La nuit nous appelait, ses ombres promettant des plaisirs oubliés, des désirs inassouvis. Je savais que Pam se délectait de ces moments, tout comme moi. Nous étions des chasseurs, des prédateurs nés dans l'obscurité des âges, et cette nuit était notre toile, notre domaine. « Allons-y, Pam. Montrons à notre invitée une soirée qu'elle ne pourra jamais oublier. » Mon sourire s'élargit, dévoilant à peine mes crocs. « Après tout, n'est-ce pas ce que nous faisons de mieux ?»
Je laissais Pam mener le jeu, sachant qu'elle avait l'art de la manipulation et de la séduction. Ensemble, nous étions une force irrésistible, une danse de séduction et de danger. Je savais que ce soir serait mémorable, une célébration de notre nature vampirique, une ode à notre éternelle liaison de créateur à progéniture.
Pam, toujours aussi espiègle et redoutable, jouait son rôle à la perfection. Je la suivais, prêt à plonger dans l'abysse de la nuit avec elle, à célébrer notre existence éternelle dans le jeu de la chasse, dans la soif du sang et dans la jouissance de la nuit. La femme en robe rouge n'était que le début de notre œuvre nocturne, une simple note dans la symphonie de notre éternité… Car après notre repas, la nuit serait tout entièrement à nous… comme avant.
- La nuit est déjà bien avancée, nous n’avons pas le temps pour le mystère ce soir, même si je comprends ta déception…
Elle aussi aurait aimé une chasse plus recherchée, mais ce n’était pas le programme qu’ils se réservaient. Ils auraient l’occasion de se rattraper une autre fois à n’en pas douter. Des nuits où ils servaient libre d’exprimer leur plein potentiel, leur plein pouvoir sur le moment présent. Ho, quel délice, ce serait. Mais cette nuit n’était pas trop mal non plus. Ils faisaient tout de même un peu de chasse, pas simplement « une poche de sang » comme disait Éric. Sinon, ils auraient très bien pu attaquer le premier passant dans une ruelle sombre. Là, ils allaient jouer.
Pamela se retient de lever les yeux au ciel quand elle entendit la phrase d’accroche d’Éric. D’accord, c’était sa faute à elle, s’il devait jouer le rôle du garçon éperdument fasciné par cette fille. Mais elle s’attendait à ce qu’il n’en rajoute pas des couches. En fait, cela l’amusait beaucoup au fond d’elle, mais elle était aussi désabusée de voir le plaisir que cette phrase pouvait avoir sur leur futur dîner. Dans le fond, elle comprenait. Éric était très séduisant, il dégageait une aura de danger, de séduction. Son corps appelait à de plus grands plaisirs encore. Son regard si pénétrant pouvait vous faire sentir nue devant lui en un clin d’œil. Il y avait de quoi être séduite. Ne l’avait-elle pas été elle-même il y a fort longtemps de cela ? Il lui semblait qu’elle avait résisté un peu plus longtemps à son charme tout de même. Pam les guida tous les trois vers une table excentrée, un peu dans la pénombre, loin du bar et des vigiles. Elle laissa Éric un instant seul avec la femme pour aller leur chercher des verres. Cela fut un aller-retour rapide. Elle s’installa de l’autre côté de la jeune femme, la mettant au milieu entre elle et Éric.
Elle posa les verres devant eux, et chercha du regard Éric. Serait-elle capable de s’arrêter avant de tuer sa victime ? Aurait-elle assez de force pour se retirer ? Elle était assoiffée et elle ne se sentait pas encore en pleine capacité de ses aptitudes retrouvées. Elle voulait être à la hauteur de son Créateur ce soir.
La femme sirotait son verre, elle n’avait d’yeux que pour Éric évidemment. Elle cherchait à avoir son attention en bougeant de façon « séductrice » sur la banquette de leur table. Elle se penchait vers Eric, réajustait son décolleté. Elle faisait comme si Pam n’existait pas, ce qui arrangeait bien cette dernière.
Elle attira cependant l’attention de cette dernière en posant sa main sur son épaule dénudée. Il fallait qu’elle use de son don de persuasion pour pouvoir se rassasier sans créer de scandale. Elle plongea son regard dans celui de sa victime et parla très calmement :
- Vous allez rester calme et attendre que j’aie fini de boire avant de vous pencher vers mon frère pour qu’il puisse boire à son tour.
La femme en robe rouge se dégagea de la main de Pam et commença à lui demander ce qu’elle avait comme problème… La persuasion ne marchait pas ! La femme s’écarta de Pam et commença à se lever, visiblement pas amusée du tout par la situation.
- Un petit coup de main Éric… Demanda Pam en regardant son Créateur.
Arya
Eric Northman
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Je fixais la scène avec un intérêt calculé, mes yeux bleus glacés scrutant chaque mouvement de la femme en robe rouge. La tentative de Pam de la manipuler avait échoué, et cela ajoutait un piquant inattendu à la soirée. Cette femme en robe rouge, désormais sur ses gardes, semblait résister à l'emprise de Pam. Mon sourire narquois se fit plus prononcé. Il était temps d'intervenir. Je me levai lentement, mes mouvements gracieux et assurés, un prédateur en pleine chasse.
« Pam, ma chère, il semble que notre invitée soit plus coriace que prévu.» Ma voix était douce, mais il y avait un sous-entendu de danger. Je me levai lentement, ma stature imposante captant l'attention de la femme. Je m'approchai de la femme avec une assurance naturelle, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres pâles. « Laissez-moi essayer. »
Ma voix, d'un ton bas et suave, tranchait dans l'atmosphère tendue de la boîte de nuit. J'avançais vers la femme, mes mouvements précis et gracieux, rappelant ceux d'un prédateur. « Mademoiselle, il y a eu un malentendu, permettez-moi de clarifier les choses. »
Je posai délicatement ma main sur l'épaule de la femme, la forçant doucement mais fermement à se rasseoir. Je plongeai mon regard dans le sien, laissant mon pouvoir de persuasion envahir son esprit. « Restez calme, belle dame. Tout va bien se passer. Vous n'avez rien à craindre.»
Je lui insufflais alors des images positives, afin d’endormir ses instincts. Il fallait qu’elle se donne, qu’elle soit entièrement nôtre…. Alors le plaisir en serait encore plus grand ! « Nous sommes ici pour profiter de la soirée, rien de plus. Votre compagnie est des plus agréables, et nous n'aimerions pas que ce malentendu gâche notre plaisir.»
La résistance de la femme s'effrita comme une statue de sel face à la mer. Son corps se détendit, ses yeux se perdirent dans les miens. Elle se rassit, un sourire serein se formant sur ses lèvres. Je n’avais pas encore souvent fait usage de mon charme de cette manière depuis que j’étais sur l’île, mais je devais reconnaître que cela apportait un fameux avantage… et que mon talent ne s’était pas émoussé avec le temps.
Je me tournai vers Pam, un air de triomphe dans le regard. « Voilà qui est mieux. Maintenant, nous pouvons profiter de notre soirée comme il se doit. »
Je tendis la main, invitant la femme à se rasseoir. Elle hésita un instant avant de s'exécuter, son regard toujours fixé sur moi. Je me tournai vers Pam, lui adressant un regard qui disait tout : la chasse était toujours en cours, mais il fallait être subtil. Je me rassis à côté de la femme, mon charme opérant. « Vous savez, la nuit est pleine de surprises, et parfois, elles sont bien plus agréables qu'on ne l'imagine. » Mes mots étaient choisis avec soin, visant à la rassurer tout en maintenant l'intensité de notre jeu.
« Vous êtes tellement belle ce soir. » Mes mots étaient un murmure, mais ils portaient un pouvoir hypnotique. Elle se tourna vers moi, captivée, oubliant tout le reste.
Pam, de l'autre côté, observait la scène, son regard perçant analysant chaque mouvement. Elle savait, tout comme moi, que la patience était essentielle dans notre art. La femme, maintenant plus détendue, recommença à siroter son verre, son attention divisée entre moi et Pam.
« Que diriez-vous de laisser ce petit incident derrière nous et de profiter de la soirée?» proposai-je, ma voix douce mais ferme. « La vie est trop courte pour se préoccuper de petites querelles. »
La femme acquiesça, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. Je savais que nous avions regagné son intérêt, et peut-être même plus. Il était encore tôt, et nos désirs étaient loin d'être satisfaits.
Pam me lança un regard complice, un mélange de reconnaissance et de défi dans ses yeux. Elle savait que j'avais pris les choses en main, mais elle n'était pas du genre à rester dans l'ombre. Son charme et son intelligence étaient des atouts indéniables, et je me réjouissais de voir comment elle allait jouer la suite.
La femme, maintenant détendue, se pencha vers moi, son décolleté se réajustant de manière provocante. Je lui offris un sourire séducteur, jouant le jeu. C'était un équilibre délicat entre la séduction et le danger, un équilibre que Pam et moi maîtrisions à la perfection.
La nuit se poursuivait, pleine de promesses et de mystères. Ensemble, Pam et moi allions tisser notre toile, jouer notre symphonie de la nuit. Cette femme n'était que le début de notre chasse, un pion dans notre jeu éternel. La soif, la séduction, l'excitation... tout cela faisait partie de notre nature vampirique. Et cette nuit, nous allions une fois de plus prouver notre maîtrise de l'art de la chasse.
La persuasion ne marchait pas. Pam avait supposé que tous ses pouvoirs lui reviendraient en même temps et sans difficulté. Que tout serait comme avant sans aucun changement. Mais ce n’était visiblement pas le cas. Elle était choquée, mais heureusement, Éric avait repris les rênes et lui semblait capable de faire preuve de persuasion envers la femme en rouge. Elle eut un petit moment pour se calmer, mais elle finit tout de même par s’installer à nouveau.
Paméla adressa un regard reconnaissant à son Créateur. Heureusement qu’il avait été là, sinon ça aurait été la catastrophe. La femme en robe rouge était fascinée par lui. Autant à cause de son pouvoir vampirique que par sa beauté naturelle. Pam prit une gorgée de sa boisson pour se détendre un peu. C’était plus par habitude humaine qu’un réel besoin pour elle maintenant qu’elle était de nouveau un vampire.
Bon, il allait falloir la jouer plus fine que cela visiblement. C’était un nouveau défi, mais rien d’impossible ou rien qu’elle n’ait déjà fait. Quand elle avait été transformée pour la première fois, elle avait aussi eu besoin de temps pour s’adapter à sa nouvelle nature et en apprendre les règles. Bien sûr Éric avait été là, tout comme ce soir.
Pam était une femme sûre d’elle, mais en cet instant, elle hésitait. Pouvait-elle reprendre la chasse ou allait-elle de nouveau créer des soucis ? Avoir confiance en soi quand on connaissait ses capacités était bien plus facile. De quoi était-elle encore capable ? Fallait-il qu’elle parte du principe qu’elle était une novice comme lors de sa première fois ? Elle jeta un nouveau regard à Éric, un peu hésitante sur la marche à suivre à présent. Mais elle avait soif, vraiment soif. Depuis son réveil, le sentiment la tiraillait. Mais maintenant qu’elle avait essuyé cet échec, la soif était encore plus présente. Était-ce à cause de la frustration ? Avait-elle utilisé une certaine force pour sa persuasion même si cela n’avait pas fonctionné ?
Elle prit une nouvelle gorgée de son verre, mais la soif paraissait encore pire à présent. Elle essaya de garder le contrôle d’elle-même, mais c’était si intense. Elle regarda de nouveau son Créateur, passant son regard derrière la femme en rouge.
- J’ai soif Éric. Mais je ne sais pas de quoi je suis capable. - Et bien bois, ton verre est encore plein, répondit la femme en rouge.
Cette idiote aurait mieux fait de se taire plutôt que d’avoir des répliques aussi inutiles. Pam avait envie de lui dévisser la tête à l’instant présent. S’ils avaient été seuls, c’ce serait probablement ce qu’elle aurait fait mais ici c’était trop délicat. Elle avait besoin de l’aide d’Éric.
Arya
Eric Northman
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e laissais le silence s'étirer un instant, mes yeux fixant Pam avec une compréhension tacite. Je connaissais cette soif, cette urgence impérieuse qui grondait en elle, un appel ancestral du sang. J'inclinais légèrement la tête, une lueur de malice dans mon regard.
« Pam, ma chère, tu oublies les plaisirs de la chasse,» dis-je en me tournant vers elle, ma voix un murmure de velours dans l'air chargé de la nuit. « La soif est une partie de nous, mais elle ne doit pas nous dominer. »
Je me levai, me dirigeant vers le bar pour commander une boisson pour Pam et moi, laissant la femme en rouge à contempler notre échange. La tension était palpable, un jeu subtil de regards et de non-dits. La boisson arrivait, rouge et tentante, un symbole de notre nature.
« Tu vois, » dis-je en lui tendant le verre, « la soif peut être satisfaite de bien des manières. Et ce soir, nous avons l'opportunité de savourer chaque goutte.»
Je portais le verre à mes lèvres, savourant le liquide qui rappelait le sang, mais qui n'en était pas. Un substitut, une allusion à notre véritable désir. Je reposai le verre, tournant mon attention vers la femme en rouge.
« Mademoiselle… » commençai-je, ma voix caressant chaque mot, « vous devez pardonner l'ardeur de ma…"soeur". La nuit nous rend parfois trop enthousiastes. » La femme en rouge hocha la tête, captivée par mes paroles. « C'est compréhensible, » répondit-elle, sa voix trahissant une fascination croissante.
Je me rapprochai d'elle, mon regard capturant le sien.
« Nous sommes des créatures de la nuit, » murmurai-je, « et la nuit est le temps des secrets et des plaisirs cachés. »
Avec ce genre de paroles, les humains avaient tendance à directement penser au sexe. Je me tournais vers Pam, lui adressant un sourire complice. « N'est-ce pas, Pam? »
Elle savait ce que je faisais, jouant la carte de la séduction et de la manipulation, une danse que nous avions perfectionnée au fil des siècles. La femme en rouge semblait désormais complètement sous le charme, suspendue à chaque mot, chaque geste. C'était le moment idéal pour Pam de reprendre la main, de montrer qu'elle n'avait rien perdu de son pouvoir.
« Pourquoi ne pas offrir à notre invitée un aperçu de la vraie beauté de la nuit?» dis-je, l'invitant à se joindre à la danse. « Après tout, il n'y a rien de plus envoûtant que la découverte des mystères de la nuit. »
Je reculai d'un pas, laissant Pam prendre les devants. C'était son moment, l'occasion de retrouver sa confiance et de démontrer sa maîtrise de la situation.
La musique pulsait autour de nous, un rythme envoûtant qui semblait en harmonie avec le battement de nos cœurs immortels. La nuit était jeune, et nos jeux ne faisaient que commencer. Pam, la femme en rouge, et moi, tissés dans une toile de séduction et de pouvoir, dans laquelle chaque mouvement, chaque parole, avait son importance.
La soif était toujours là, un murmure constant dans nos veines, mais nous savions jouer avec elle, la transformer en un art.
Maintenant, Éric lui demandait d’attendre et de ne pas céder à l’appel du sang. C’était facile à dire, mais une autre paire de manche quand il fallait le faire. Pam ne s’était pas nourrie depuis des années. Du moins, de sang. Même si elle avait mangé en tant qu’humaine, elle avait l’impression qu’il s’était réellement passé des années depuis son dernier repas en tant que vampire.
Lorsqu’ils allèrent au bar et que sa boisson lui fut servie, elle ne tarda pas à la goûter. Le substitut n’était bien sûr rien comparé à du vrai sang, mais elle lui permettait de respirer un peu plus tranquillement. Ils repartirent à leur table avec la femme en rouge.
- La nuit nous appartient, ajouta-t-elle aux propos d’Éric en soulevant son verre comme pour trinquer.
Elle reprenait doucement contenance suite à son précédent échec. Éric la guidait tout en enveloppant leur victime dans une spirale de séduction. La femme en rouge était pendue aux lèvres d’Éric. Elle était sous son charme aussi bien naturel que vampirique. Le papillon était dans la toile de l’araignée, mais il ne s’en rendait pas encore compte, hypnotisé par la beauté du moment. Pourtant, si elle tentait de se débattre, il serait trop tard. Le but n’était pas qu’elle s’en rend compte bien entendu. Il fallait jouer avec discernement.
Doucement, Pam passa le bout de ses doigts manucurés sur le cou de la femme en rouge. Les paroles d’Éric avaient un double sens qu’elle comprenait très bien. La femme en rouge pensait sans doute qu’il parlait de sexe, mais Pam savait bien que ce n’était qu’une interprétation. Elle décida de jouer la carte de la tension sexuelle pour obéir à son Créateur qui lui proposait de lu montrer la beauté des plaisirs de la nuit.
La caresse était légère, sensuelle. Elle partait de la mâchoire pour descendre sur le cou et s’arrêtait près de la clavicule. La robe de la femme en rouge permettait d’avoir toute cette zone complétement dénudée ce qui était parfait pour Pam. La femme en rouge avait lâché son regard pour Éric pour se concentrer sur Pam. Elle ferma même un instant les yeux pour profiter de la caresse du vampire.
- Qu’est-ce que vous désirez le plus ce soir, chère amie ?
La main de Pam remonta avec autant de douceur de légèreté qu’avant en direction de sa gorge, traçant un sillon brûlant sur son passage. La femme en rouge retient sa respiration quand elle sentit l’ongle de Pam dessiner un motif sur sa gorge. Il ne fallait pas brusquer les choses, prendre son temps, appréciait la chasse. Pourtant, Pam était très impatiente en ce moment. Elle voulait boire le nectar divin qui se trouvait sous ses doigts. Elle avait cependant assez de maîtrise pour empêcher ses crocs de sortir.
Arya
Eric Northman
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Je contemplais la scène se dérouler devant moi, un sourire froid et calculateur se dessinant sur mes lèvres. Pam, fidèle à elle-même, maniait l'art de la séduction avec une aisance qui ne cessait de m'impressionner. La femme en rouge, quant à elle, semblait se perdre dans l'abîme de nos charmes, un vertige de désir et de peur mêlés brillant dans ses yeux.
« Magnifique, n'est-ce pas? » murmurai-je, mon regard glissant de Pam à notre invitée. « La nuit offre des plaisirs que le jour ne peut comprendre. Et vous, mademoiselle, êtes sur le point de découvrir une facette de l'existence que peu ont le privilège de connaître. »
Je me penchai légèrement vers elle, ma voix un souffle contre sa peau. « La véritable question est... êtes-vous prête à embrasser l'obscurité ? À vous laisser guider dans un monde où vos sens seront amplifiés, où chaque frisson, chaque souffle, devient une symphonie ? »
Je reculai, laissant l'espace nécessaire pour que Pam puisse continuer à tisser notre toile. Il était essentiel de maintenir cette tension, ce désir presque palpable, sans pour autant précipiter les choses. La patience était une vertu que l'éternité nous avait enseignée.
La nuit nous enveloppait de son manteau sombre, la musique et les rires distants créant une toile de fond presque irréelle. J'observais attentivement notre invitée, cherchant à déceler le moindre frémissement, le moindre signe de faiblesse. Il était clair qu'elle était fascinée, peut-être même un peu effrayée, mais la peur avait son propre attrait. Elle poussait les limites, invitait à explorer ce qui était normalement interdit.
« Vous voyez, » continuai-je, me tournant légèrement vers Pam, « la nuit est notre domaine, et nous sommes ses maîtres. Chaque rencontre, chaque interaction, est une danse où nous menons. Mais ce n'est pas un acte de domination, c'est un partage. Nous offrons des expériences que seuls ceux qui osent peuvent saisir. »
Je me rapprochai de nouveau de la femme en rouge, laissant mes mots s'insinuer dans son esprit. « Pensez à ce que vous désirez le plus, à ce rêve que vous n'osez avouer, même dans le noir de la nuit. Nous pouvons vous l'offrir. »
e jeu était complexe, une balance délicate entre donner et retenir, entre révéler et cacher. Pam et moi, nous étions des experts en la matière, des siècles de pratique affinant nos méthodes jusqu'à ce qu'elles deviennent une seconde nature. Et je devais avouer que je prenais plaisir à jouer ainsi avec la nourriture. « La beauté de la nuit réside dans sa capacité à transformer le banal en extraordinaire, » dis-je, laissant mes mots flotter dans l'air. « Et ce soir, nous vous invitons à plonger avec nous dans cet inconnu, à dépasser les limites de votre imagination.»
C’était à elle de deviner si je parlais de sexe et d’orgie ou d’autre chose…
Je fis un geste vers Pam, un signe silencieux qu'elle connaissait bien. C'était le moment de dévoiler un peu plus de notre monde, d'intensifier notre jeu de séduction. Après tout, notre but n'était pas seulement de nourrir notre soif, mais de créer une expérience inoubliable, un moment suspendu dans le temps où tout semblait possible.
La nuit s'étirait devant nous, pleine de promesses et de mystères. La femme en rouge se tenait à la croisée des chemins, une décision à prendre. Se laisserait-elle entraîner par nos mots, nos gestes, dans un monde où la peur côtoie le désir, où la réalité se mêle au fantastique ?
Je me tournai vers Pam, un sourire complice éclairant mon visage. C'était à elle de jouer maintenant, de prendre les rênes de ce moment délicat. Ensemble, nous étions invincibles, maîtres de la nuit et de ses innombrables secrets. La partie ne faisait que commencer, et j'étais curieux de voir jusqu'où cela nous mènerait.
Éric était doué avec les mots. Elle l’avait toujours su, depuis le jour de leur rencontre jusqu’à aujourd’hui. IL le prouvait de nouveau en envoûtant cette petite juste avec ses mots. Pam était sûre qu’il n’avait même pas besoin de son pouvoir vampirique de persuasion pour la séduire. C’étaient simplement ses mots. Ses insinuations, ses promesses, ses regards. Une petite partie de Pam était consciente que si elle avait été à la place de cette humaine, elle aurait été charmée aussi. Il fallait le reconnaître même si Pam avait toujours su se méfier des belles paroles. Elle en avait tellement prononcé elle-même qu’elle savait ne plus se faire avoir à ce petit jeu. Mais Éric était d’un tout autre niveau.
La femme en rouge était captivée par ses mots. Elle avait un peu peur cela se sentait, mais plus Éric parlait plus sa peur se transformait en désir de succomber à l’interdit. De croquer la pomme comme l’aurait dit Crowley. Il faudrait d’ailleurs que Pam lui en demande plus sur ce moment précis maintenant qu’elle voyait une scène similaire se passer devant ses yeux. Intéressant.
Pam se rapprocha un peu de la femme en rouge. Elle était maintenant coincée entre elle et Éric. Elle ne pouvait plus partir à moins de leur marcher dessus. Cela dit, elle ne semblait pas du tout avoir envie de partir de là où elle se trouvait. Les mots d’Éric l’avaient captivée. Elle voulait le frisson de la nuit, elle voulait les plaisirs interdits, elle voulait tout ce qu’il promettait. Naïve, petite chose. Tout se payait dans la vie.
C’est avec beaucoup de délicatesse que Pam glissa un doigt parfaitement manucuré dans le cou de la femme pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Cela fit parcourir un frisson à la jeune femme ce qui fit sourire Pam.
- Prête pour connaître le grand frisson ? Il suffit de le dire et nous vous prenons avec nous vers de nouveaux horizons. Une plage de plaisirs infinis…
Elle jeta un regard complice à Éric, sachant qu’il était temps de passer à l’action. La cible était déjà plus qu’appâtée à présent. Elle n’avait que la peur de l’inconnu, mais c’était un délicat tiraillement dans ses entrailles. La vraie peur avait été endormie depuis longtemps.
Pam continua de jouer délicatement avec ses doigts dans le coup de sa victime. Elle traçait de longs mouvements de la base des cheveux jusqu’à clavicule. Lentement, sensuellement. Elle savait que le contact de ses ongles avec la peau sensible était électrisant. La respiration de la femme en rouge se hacha un peu à ce contact, mais petit à petit, elle se détendit.
Pam regarda Éric de nouveau et lui offrit un sourire de satisfaction en sentant la tension quitter le corps de la femme en rouge.
- Je crois que notre amie aimerait beaucoup que tu t’occupes d’elle, Éric.
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La nuit s’étirait, caressée par une brise légère, tandis que la lune, pleine et impérieuse, surveillait la scène qui se déroulait sous elle. Le visage de Pam brillait d’un éclat surnaturel, ses yeux, reflets de malice et d’anticipation, se posaient sur notre invitée, désormais prisonnière de nos promesses et de nos charmes. La femme en rouge se tenait là, entre nous, son souffle haletant trahissant son désir mêlé de crainte. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer la finesse avec laquelle Pam avait su tisser autour d'elle notre toile d'intrigues et de séduction.
« Eh bien, ma chère… » commençai-je, ma voix aussi douce que le murmure du vent à travers les branches d’un arbre ancien, « il semble que la nuit n’ait pas encore révélé tous ses secrets. » Je fis un pas vers elle, mon regard plongé dans le sien, capturant toute son attention. « Vous vous tenez à l'aube d'une révélation, à la limite du monde que vous connaissez et de celui que vous désirez ardemment explorer. »
Je me tournai vers Pam, un sourire en coin. « Pamela, tu as toujours eu un talent pour déceler les désirs cachés, pour réveiller l'appétit de l'interdit qui sommeille dans le cœur de nos invités. » Mon admiration pour elle n'était pas feinte, après tout, c'était elle qui, soir après soir, prouvait sa valeur et son ingéniosité, une compagne de chasse sans égal.
La femme en rouge nous regardait, captivée, pendue à nos lèvres, attendant le prochain mot, le prochain geste qui la plongerait plus profondément dans notre monde. « Laissez-vous guider par vos sens, par le frisson de l'aventure qui palpite à votre porte. Le choix vous appartient, » dis-je doucement, mes mots caressant son esprit, l'encourageant à franchir le pas, à nous confier sa volonté.
« Pam, » repris-je, la regardant avec une affection évidente, « notre invitée semble prête à plonger dans les abysses de nos plaisirs nocturnes. Ton intuition était juste, comme toujours. »
Je m'approchai de la femme, ma main effleurant délicatement son épaule, un contact électrisant, promesse de ce qui pouvait suivre. « La beauté de notre existence réside dans ces moments de choix, où un simple oui peut ouvrir les portes d'un univers nouveau. »
Je reculai légèrement, laissant l'espace nécessaire pour que Pam puisse finaliser notre jeu de séduction. « Le monde de la nuit est vaste et plein de merveilles, ma chère. Ensemble, nous pouvons vous montrer les ombres et les lumières, les échos d'un plaisir que seul l'inconnu peut offrir. »
Le silence s'installa un instant, lourd d'anticipation, avant que je ne rompe le charme de mes derniers mots. « Alors, que dites-vous ? Êtes-vous prête à nous suivre là où la nuit nous appelle ? » lui dis-je en effleurant son corsage d'un doigt expert.
C'était le moment de vérité, le point de non-retour pour notre invitée. Peu importe sa décision, la nuit resterait témoin de notre chasse… Le consentement de la proie n’était pas nécessaire, mais pour le jeu, il y avait quelque chose de très agréable à laisser une proie s’attendre à une orgie sexuelle et la surprendre lorsque nos crocs se plantaient dans ses artères. L’excitation provoquée par l’anticipation de l’acte charnel avait tendance à rendre le sang plus délicat en bouche. Du moins, c’était cette sensation qui dominait… un peu comme un spécialiste dégustant un bon vin rouge et en appréciant l’équilibre, la profondeur, la longueur, le caractère et la complexité.
Mon regard, plongé dans celui de notre futur repas, semblait de braise, plein d’un désir ardent que toute mortelle interpréterait rapidement et aisément comme le feu du désir grandissant au creux d’un bas-ventre… alors qu’il ne s’agissait que de celui de mon estomac.
Si Pam avait été un chat, elle aurait ronronné de plaisir devant les compliments d’Éric. Il avait un don pour lui faire plaisir avec des choses simples. Leur lien était si fort que toute reconnaissance de sa part lui procurait un sentiment de bien-être et de sécurité. Retrouver les plaisirs de la nuit avec lui était une étape très importante pour elle. Elle n’aurait pas pu être plus dans l’instant présent qu’à ce moment. Elle était avec son Créateur, ils chassaient comme ils en avaient le secret. L’atmosphère était lourde d’anticipation, électrique. Chaque regard et chaque souffle maîtrisés par les deux créatures de la nuit.
Éric posa la question ultime à leur « invitée » qui répondit oui en hochant d’une manière affirmée. Elle avait la respiration un peu plus courte à cause de l’impatience et de l’excitation qui la gagnait à l’idée de ce qui allait suivre.
- Non, ma chère, il faut le dire à voix haute.
Un sourire charmant se peint sur le visage de Pam comme si elle avait besoin du consentement de sa victime. Elle pouvait prendre ce qu’elle voulait ce soir sans faire plus de cérémonies, mais comme Éric lui avait apprit des années plus tôt, le consentement donnait un meilleur goût au sang. Sans parler de la satisfaction personnelle de réussir à séduire sa proie.
- Oui…
Sa voix n’était pas forte, mais elle avait tout de même parlé. C’était tout ce que Pam attendait pour se mettre en action. Elle se rapprocha sur la banquette, collant sa cuisse à celle de la femme en rouge. La main qui était toujours dans son cou y resta et elle posa l’autre sur son genou, remontant lentement le long de sa cuisse. Pam se pencha vers sa victime en regardant droit dans les yeux Éric. Elle déposa un premier baiser sur son cou, avant de lécher délicatement la peau si fine de cet endroit. Elle pouvait sentir le pouls de sa victime sur sa langue. Elle se retira avec douceur voulant examiner l’état de sa victime.
La femme en rouge avait la tête légèrement penchée en arrière. Quelle belle invitation… Leur victime était parfaitement coopérative. Cette dernière jeta un regard plein de luxure vers Pam. Visiblement, elle était émoustillée par les gestes autant que par les mots. Leur victime tourna son regard vers Éric.
- Toi aussi…
Pam eut un petit rire devant cette demande. Elle osait vraiment tout cette femme en rouge. L’ironie de la situation ne lui était pas étrangère. Mais elle décida de pousser le bouchon encore plus loin. Rapprochant son visage de celui de la femme en rouge, elle lui murmura tout en regardant Eric avec un sourire :
- Il faut dire « s’il vous plaît ».
Puis Pam lui laissa un peu plus d’espace même si leurs cuisses se touchaient toujours et qu’elle avait toujours la main sur elle. Il ne fallut pas longtemps à la femme en rouge pour reprendre à l’intention d’Éric :
- S’il vous plaît…
Arya
Eric Northman
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 25/08/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : proprio du Fangtasia
▿ Quartier : Hogwarts Place
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Vampire
▿ Hypnose persuasive
▿ Sens surdéveloppés
▿ Immortalité
▿ Guérison
▿ Mémoire éidétique
▿ Vol
▿ Vitesse hypersonique
▿ Force surhumaine
▿ Lien entre Créateur et Progéniture
▿ Lien du sang
▿ Endurance illimitée
▿ Hémokinésie
▿ Immunité
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Alexander Skarsgård
▿ Copyright : Ameknos et plein d’artistes sur bazzart
▿ Disponibilités rp : libre
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Pauvre créature… L’humaine en rouge avait été une proie si docile et si passive. Elle ne s’était rendu compte à aucun moment du danger qui s’approchait d’elle. Du moins à part quand Pam avait loupé sa persuasion, mais qu’Éric avait su rattraper le coup. Heureusement qu’il était là. Pam se sentait tellement chanceuse de l’avoir avec elle pour cette première chasse de sa renaissance. Elle aimait partager ses proies avec lui, leur connexion n’en était que plus forte lui semblait-elle.
Pam sortit à nouveau les crocs et glissa quelques gouttes de son sang sur les lèvres entrouvertes de la femme en rouge pour faire ce qu’Éric lui suggérait. L’idée d’être le fantasme de quelqu’un pendant plusieurs mois était déjà une satisfaction en elle-même, mais en plus le faire avec elle en particulier serait plaisant, car la femme en rouge ne pensait qu’a elle-même en temps normal. Elle serai si déboussolée de rêver de Pam sans jamais pouvoir l’atteindre à nouveau.
Éric partit chercher leur proie suivante et Pam décida de faire un peu de ménage. La femme en rouge était dans un état d’extase pure à cause du sang de vampire. Pam la conduisit dans les toilettes pour femmes et la laissa là-bas. Elle serait sûrement épuisée après tout le sang qui lui manquait quand elle reprendrait ses esprits. Elle laissait aux gérants de la boite de nuit le soin de faire ce qu’ils voulaient d’elle, elle n’intéressait plus du tout Pam.
Maintenant, qu’elle avait la banquette pour elle seule, Pam décida de trouver Éric du regard. Il y avait encore pas mal de monde aussi bien sur la piste de danse qu’au bar et aux autres tables. Elle laissa son regard sonder les âmes nocturnes, ayant encore le goût du sang sur la langue. Elle se demandait sur qui Éric allait jeter son dévolu. Il ne tarda pas à revenir dans l’espace VIP avec Jack. Le jeune homme semblait déjà charmé par Éric, mais ce n’était pas surprenant.
- Bonsoir Jack, ravie de te rencontrer…
Pam lui offrit son plus beau sourire de séductrice rentrant directement dans le jeu de la séduction avec lui. Elle désigna la banquette sur laquelle elle était assise d’un petit geste de la main.
- Viens t’installer entre nous, ça sera le mieux pour profiter de la soirée.
Elle ne se le fit pas dire deux fois, il s’installa docilement là où elle l’avait suggéré. Pam laissa un petit sourire entendu se développer sur ses lèvres et regarda Éric. Il avait beau dire qu’elle avait un talent pour choisir les cibles, elle devait dire qu’il était loin d’être un mauvais professeur. Elle sentait les odeurs corporelles de Jack et son excitation était impossible à manquer. Il y avait aussi le bruit de son cœur qui battait plus vite que la moyenne. Il était déjà à moitié ensorcelé…
- Viens nous rejoindre aussi mon cher Éric et raconte-moi comment tu as rencontré notre ami Jack !
Arya
Eric Northman
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La chasse avec Eric avait quelque chose de tellement beau. Ils se connaissaient si bien que les mots n’étaient plus nécessaires pour se comprendre. Ils dansaient un bal dangereux ou se côtoyaient la soif et le plaisir. Il y avait une telle aisance entre eux pour deviner les pensées de l’autre avec seulement un sourire ou un regard. Leur complicité était indéniable même s’il était impossible de décrire leur relation avec des mots humains. Pam se sentait si heureuse de l’avoir retrouvé et d’être à nouveau un vampire elle aussi. Elle acceptait sa nature avec joie, surtout en la célébrant avec tant de brio.
Pam lâcha le pauvre Jack à présent vidé de ses forces. Le bougre était ravi de la déferlante de plaisir qui avait coulé en lui grâce à la morsure des deux vampires. Pam fixa son regard dans celui de son créateur, essuyant de façon distinguée une goutte de sang de la commissure de ses lèvres.
- Je pourrais faire ça jusqu’à la fin des temps du moment que je suis avec toi. Mais j’en ai assez eu pour ce soir. Nous pouvons rentrer chez nous.
La nuit était encore longue, ils auraient l’occasion de discuter de la suite des événements maintenant que Pam était à nouveau un être de la nuit.
Arya
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I'm back! [Eric & Pam][terminé]
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