[Abandonné] Beware of sleeping water ((Scorpius + Peter))
Invité
Ven 30 Juin - 19:41
Beware of sleeping water
feat. Scorpius
T'aimes bien cet endroit, c'est paisible. Tu t'y verrais bien y vivre, au bord de l'eau. T'es pourtant pas un grand adepte de l'idée de se mettre en maillot de bain. T'aimes plutôt la vue, les sons, les odeurs. Tu découvres une nouvelle manière d'apaiser tes maux : installer devant l'horizon infini, hypnotisé par le mouvement des vagues. T'as bientôt plus d'ongles à ronger, plus de pilules dans tes tiroirs. Il serait peut-être temps pour toi d'apprendre a gérer tes angoisses d'une manière plus... « saine ». Un mot qui ne figure visiblement pas dans ton vocabulaire. Tu souffles doucement.
Vous vous étiez donné rendez-vous ici. Aux alentours de cette crique isolé et tranquille. T'es venu largement en avance. T'as tout le temps devant toi maintenant que tu ne travailles plus à l'hôtel Cortez. A ce propos t'es gorgé de regrets d'avoir pris la fuite. T'adorais cet endroit étrange. Et tu aimais ton patron, il était rapidement devenu ta nouvelle idole. Mais c'est fini maintenant. Potter, Crouch, ces deux là savent désormais ou te retrouver. Il faut donc que tu te bouges sérieusement. Trouver un nouvel emploi, déménager.
Parce que vous avez tout les deux besoin de ça, de déménager. Tu te sens coupable d'embarquer Aemond dans tes histoires. C'est la première fois de ta vie que tu ressens cette envie primaire de protéger une autre personne. Une autre personne que toi. Mais tu ne sais pas comment t'y prendre. C'est pas naturel pour toi. Ce n'est pas ainsi que ton personnage a été écris.
T'es foutrement perdu. Mais le côté positif dans tout ça, et pas des moindres : c'est que tu n'es plus seul. Ces quatre années sur cette île t'ont plus apporté que ses trentaine d'années passé dans ton monde. Tu t'étais même fait des amis. Qui l'aurait cru. Et c'est au nom de cette drôle d'amitié que tu te retrouves ici a angoissé. Car pour dire la vérité, t'aimerais prendre la poudre s'escampette.
Quand tu te retrouves dans un contexte agréable, tu te prends facilement au jeu. Tu promets certaines choses sur le coup. Mais dès l'instant où tu rentres chez toi, tes angoisses naturel refont surfaces et tu souhaites tout annulé. Pour qui est-ce que tu t'es pris pour croire un seul instant que tu avais l'étoffe d'un bon professeur ? C'est ce que tu avais promis au jeune Malefoy. Quelques sort qu'il n'aurait pu apprendre à Poudlard. Tout les sorciers du monde doivent rires à gorgé déployé. Toi, le sous sorcier, donner cours à un jeune homme bien plus talentueux que toi !
T'as envie de faire taire cette petite voix qui te sous estime constamment. T'es pas moins bête qu'un autre. Tes professeurs avaient tord. Le système scolaire n'était seulement pas fait pour toi. En dehors des murs du château tu as lancé sort et concocté des potions que d'autres de ta maison ne seraient faire. Tu dois entendre et accepter cette nouvelle petite voix, celle d'Harley qui ne cesse de t'encourager a faire de ton mieux. Tu peux aider Scorpius à ton échelle. Tu le soutiens dans ses projets de vengeance. Personne ne s'attend a voir briller les outsider de Poudlard.
Pour combattre ton angoisse de te taper littéralement le honte devant un gamin, tu avais lu de nombreux ouvrages. Tu avais peut-être pris cette affaire trop sérieusement. Mais en même temps tu as tellement de temps a perdre en attendant que ton homme rentre..
Il y a quelque chose chez ce garçon qui te touche. Tu ne serais trop dire. Peut-être que ton toi d'enfant se reconnaît en lui à travers sa sensibilité. Son caractère que toi, tu as du étouffer pour garder ta place au sein de la bande.
Il devait surement revenir des cours pour commencer une toute autre session d'apprentissage. Tu te relèves quand tu l'aperçois et, comme par magie, tes angoisses se dissipent doucement. « Je suis content de te voir, » que tu dis dans un sourire pour le saluer en époussetant tes vêtements plein de sable. « ça a été les cours ? Et toi, tu vas bien ? » quelques temps sont passé depuis la dernière fois qu'ils se sont vu. Et de son côté en tout cas, bien des choses se sont déroulé.
Tu jettes un dernier regard sur l'horizon, te convainquant mentalement que tu pouvais le faire. Puis tu te diriges vers la boîte que tu avais apporté. « J'espère que personne ne va nous voir » que tu penses à voix haute en ouvrant la boîte. A l'intérieur se trouvait d'adorables petits lapins de toute les couleurs. « Je ne suis pas sûre que ses bêtes tiennent le coup alors j'en ai pris plusieurs. »
Maintenant que le matériel était disposé. Les baguettes de sorti, il était sans doute temps que le cours commence. Non ?
PRETTYGIRL
Dernière édition par Peter Pettigrow le Lun 19 Fév - 21:26, édité 3 fois
Invité
Ven 1 Sep - 0:07
Le bruit des vagues était le seul qui parvenait à apaiser les maux et les angoisses de Scorpius Malefoy. Il venait là chaque fois qu’il ne parvenait pas à se défaire de ses tourments. Des mois durant il fut l’affreuse victime d’un sommeil chaotique et d’insomnies. Il repensait à Albus, aux tortures atroces qu’il avait du subir sous la baguette de Lord Voldemort puis à sa disparition aussi soudaine qu’inexpliquée qu’il assimila à une mort. Son imaginaire le torturait, nourrissait dans un premier temps sa tristesse profonde et infinie avant de se muer en une colère ardente. Scorpius avait pris ses distances avec son père, Queenie, Aelita… Tout le monde. Il estimait que personne ne pouvait le comprendre, que personne ne pouvait saisir la profondeur de sa solitude et du vide qui l’habitait. Le pire était sûrement lorsqu’on lui disait qu’il parviendrait avec son deuil, qu’il referait sa vie aux côtés d’autres hommes et qu’Albus ne serait plus qu’un souvenir sans douleur avec le temps. Il ne voulait pas que son fiancé soit réduit à ça, à un fantôme sans valeur, sans saveur alors qu’il était l’intégralité de sa vie depuis le moment où il prit le train à ses côtés pour Poudlard la toute première fois. Il savait qu’Albus avait la fâcheuse tendance à se sous-estimer à ses côtés, mais il n’avait aucune idée d’ô combien il était en réalité l’élément fort de leur duo puis de leur couple. Il était ce pilier sur lequel Scorpius se reposait. Ce roc qui lui donnait tout le courage dont il manquait, ce phare dont il avait besoin dans les moments de doute. Albus lui manquait atrocement. C’était comme s’il avait été dépossédé de son âme entière depuis qu’il n’était plus. Ce n’était pas Albus le fantôme en réalité dans cette histoire, mais Scorpius qui trainait sa peine et sa rage comme condamnation éternelle — il ne parviendrait point à trouver le salut tant que Voldemort ne sera pas définitivement vaincu. Mais pour cela il fallait trouver les horcruxes et surtout s’entrainer, encore et toujours.
C’est ainsi qu’il avait tissé cette drôle d’amitié avec Peter Pettigrow. Elle n’avait aucun sens. Elle ne devrait même pas exister au vu de ce que représentait l’homme et par respect pour la mémoire d’Albus. Toutefois, contrairement à un bon nombre de membres de sa famille, Scorpius était reconnu pour sa faculté à pardonner, à donner une seconde chance à celles et ceux qui font preuve de repentance. Ce n’était pas un garçon rancunier ni même haineux. Il tentait de trouver le bon dans tout être, même les plus vils et obscurs. Certains voyaient cette faculté comme un défaut voire une malédiction tandis que d’autres la jugeaient comme une preuve de sagesse, un don. Et Scorpius avait décidé d’offrir cette clémence à Peter, chose qu’il ne pouvait se résoudre à faire avec Tom Jedusor en vertu de ce qu’il lui a arraché. À tort peut-être, Scorpius voyait Pettigrow comme une victime de Voldemort — il l’avait manipulé pour arriver à ses fins. Il lui avait même peut-être fait miroiter des choses pour l’utiliser tel un pion dans son vaste plan… Comme il l’avait fait avec Albus en sympathisant faussement avec lui. Certes, Scorpius n’oubliait pas la place que Peter avait eue auprès de Voldemort, mais il serait mal avisé de sa part de le juger étant donné la place que sa famille avait eue également aux côtés du Seigneur des Ténèbres durant la guerre. En tout cas, Scorpius avait bon espoir en Pettigrow qui le soutenait dans ses plans. Puis, qui de mieux qu’un ancien soldat de Voldemort pour lui apprendre à se défendre contre lui ? Ayant été lui-même victime d’une odieuse rumeur, Scorpius n’aimait pas juger les autres d’un simple coup d’œil. Seul le temps lui dira s’il eut raison de faire confiance à Peter.
Il avait rendez-vous avec lui aujourd’hui d’ailleurs. Scorpius n’avait pas été très attentif durant ses cours à l’université, ne pensant qu’à celui de ce soir en compagnie de Peter. De son propre aveu, Poudlard lui manquait atrocement et il était même attristé de ne pas avoir pu terminer sa scolarité là-bas à cause de Delphini et de cette satanée lune rouge (il ne crachait pas totalement dessus puisque, sans ça, Albus et lui auraient probablement mis plus de temps pour se déclarer l’un à l’autre, mais c’était une tout autre histoire…) De ce fait, s’entrainer avec Peter lui donnait la sensation d’être à Poudlard à nouveau et surtout d’être compris par quelqu’un sans être jugé, sans qu’on le force à cacher ses faiblesses ou à les enterrer pour de bon. Peter était le seul à l’avoir poussé à suivre ses envies de sang, à ne rien réprimer. Peut-être était-ce plus néfaste qu’autre chose, mais à ce stade, Scorpius s’en fichait comme de sa première chaussette. Il voulait voir Tom Jedusor mort. Ni plus. Ni moins. Le reste n’était qu’accessoire.
Quand Scorpius marchait pieds nus sur le sable, à la limite où la mer et le sable se croisaient, ses chaussures à la main, il vit au loin que Peter était déjà présent. Ça lui arrachait un sourire. Un moment qu’il ne l’avait pas vu et il devait reconnaitre que son mentor lui avait manqué. Dès que Scorpius était à sa hauteur, il ne perdit pas son rictus enjoué qui n’eut de cesse de s’agrandir aux mots de Peter. « Moi aussi, vraiment ! » Son sourire se fanait en revanche quand il posait des questions un peu plus personnelles. « Les cours, ça va. J’ai un peu de mal à me remettre dans le bain, mais… Ca va le faire. Je ne me décourage pas. Et toi ? J’espère que c’est un peu plus reluisant. Il a dû s’en passer des choses de ton côté. » Scorpius éludait la seconde question. Il n’était pas sûr d’être bien à nouveau, un jour. Il survivait, disons. Un jour après l’autre. Il n’en fit cependant pas mention auprès de Peter, par pudeur si typique des Malefoy, mais surtout pour éviter d’être rébarbatif. Autant se concentrer sur ce que Peter avait préparé pour aujourd’hui. « J’espère que personne ne va nous voir » Le vent marin s’engouffrait dans leurs cheveux tandis que les vagues s’écrasaient avec douceur et volupté sur le sable. Scorpius jetait brièvement un regard vers l’horizon tandis qu’il se débarrassait de son sac à dos qui rejoignit ses chaussures sur le sable. « Non, je ne pense pas. Des mois que je suis ici et j’ai rarement vu grand monde. » Et puis même si on les voyait, tant pis. Scorpius n’était plus à ça prêt. Si au départ, il s’émerveillait devant les lapins de toutes les couleurs au point de vouloir en caresser un au travers des mailles de la boite, il blêmit suite aux propos de Peter. « On… » Il déglutit, secoué par une image terrifiante dans sa tête qu’il tentait d’ignorer. « On… On va utiliser les… Sortilèges Impardonnables aujourd’hui… ? Sur les lapins… ? » Fébrile, il sortit sa baguette, son regard oscillant entre Peter et les lapins. N’étant jamais allé en cinquième année à Poudlard, Scorpius connaissait simplement les Sorts sans jamais les avoir pratiqués. S’il comptait démettre un jour Voldemort, il allait devoir franchir quelques limites morales et surtout se dépasser. Parce que le Seigneur des Ténèbres n’allait très certainement pas se battre à la loyale. Enfin… Peut-être qu’il extrapolait et qu’ils n’allaient pas du tout pratiquer ces sorts dans le cours d’aujourd’hui.
Invité
Ven 1 Sep - 12:33
Beware of sleeping water
feat. Scorpius
Tu te mettais énormément de pression vis-à-vis de ce cours. L'objectif final allait bien au delà du plaisir d'accompagner un esprit plus jeune de son apprentissage. Tu ne faisais jamais les choses sans rien derrière la tête. De manière consciente ou non.
En rencontrant le jeune Scorpius Malefoy, en découvrant les grandes lignes de son histoire. Tu as pu voir en lui une opportunité. Un potentiel qui pourrait s'avérer utile pour tes intérêts. Etant donné que tu avais peu, voir même aucun allié issu du monde magique. T'affilier à un enfant ne te semblait pas si incongru. Malefoy qui plus est. Il y avait effectivement quelque chose a faire. Une flamme a alimenter. Chose que tu te sentais capable de faire. Tu pouvais lui apprendre ce que tu as appris au fil des années. Aussi bien avec les mangemorts que les maraudeurs. En bon observateur, sans savoir appliquer certain sort, une part de toi se sentait capable d'aider Scorpius a repousser les limites du raisonnables. Et c'est pour ça que vous êtes ici aujourd'hui. Quand il te retourne la question que tu venais de lui poser tu ne peux t'empêcher d'avoir un soupir nerveux accompagné d'un sourire. « J'aimerais pouvoir te dire que ça l'est mais... Parlons-en après. »
Tu fûs bien tenté de partager tes angoisses quotidienne à Scorpius qui est une excellente oreille. Mais tu préférais mettre ça à plus tard. Tu ne voulais pas penser à toute ses personnes qui te mènent la vie dure. Sur ce terrain de sable à l'ambiance bucolique, vous allez réussir à vous couper du monde. Rien d'autre n'a plus d'importance que votre objectif commun : faire tomber Voldemort. Et pour se faire, il fallait apprendre à user des même armes. Enfin pour le coup, il s'agit plus des même sorts. L'hésitation de Scorpius te braque dans un premier temps. Toute tes doutes remontent soudainement à la surface. Est-ce que c'était une mauvaise idée ? Est-ce qu'il me trouve ridicule ? « Tu.. penses que c'est une mauvaise idée ? »
Tu dois te battre constamment contre ses pensées parasites qui reviennent sans cesse pour te freiner. Tu ne dois pas les laisser avoir un impact sur ton existence. T'as beau être le plus âgé des deux, t'es toujours en plein travail sur toi même. Et heureusement pour ça, tu n'es pas seul. Alors tu penses au docteur Quinzel et à tout ses précieux conseils. Les pensées parasite deviennent la voix encourageante de ta psychiatre. « Je m'étais dis que ça pouvait être bien pour démarrer » commences-tu d'une voix hésitante. Avant de finalement, petit à petit et pas à pas te prendre au jeu. « L'intention, c'est la clé de tout les sorts. Même les plus complexe. Pour faire léviter un objet par exemple. Il y a le sort, le mouvement de la baguette mais aussi la visualisation. Si tu n'y croit pas, si tu ne le visualise pas il ne se passera rien. » Cette référence à le don de te ramener des années en arrières. Tu te rappelles très clairement de ce cours où vous avez appris le sortilège de lévitation. Tu te souviens surtout de la patience de Remus et de ses précieux conseils pour t'aider toujours plus à t'améliorer. Lupin était fait pour être professeur, tu l'as toujours su. Et grâce à ça, grâce à lui il allait pouvoir enseigner à son unique élève quelques sorts qu'il n'aurait jamais appris à Poudlard. « C'est la même chose pour les sortilèges impardonnables. Il faut visualiser, et.. avoir une réelle intention. » Chose qui n'est pas à la portée de tout le monde tant ses sorts sont graves et dévastateurs. Tu décides d'ouvrir la cage pour venir y récupérer un lapin dans tes bras que tu décides à donner à Scorpius. Une adorable boule blanche à la teinte de ses cheveux. Ce cours n'allait pas être simple loin de là. Il pouvait sembler bête, mais il était nécessaire. Peter en récupéra un autre à son tour de couleur brune. Le poil doux de ses animaux provoquaient instantanément un sentiment de réconfort. « Tu veux lui donner un nom ? »
Ce genre de petites bêtes, on s'y attache forcément très vite. Et c'est tout le principe de l'exercice. L'ambiance était douce-amer. Ils caressaient d'adorables créatures tout en échangeant sur les sortillèges les plus terribles et interdit par le ministère de la magie. « Tu les connais tous ? » demandes-tu avant d'embrasser le sommet de la tête de ton animal avant de t'éloigner de quelques pas pour le reposer sur le sable. Ils sont tous très dociles et ne bougent que très peu. « On va commencer par le sortilège Doloris. » Tu avais une légère appréhension à l'idée de relancer ces sorts. Tu sais que la cause est différente aujourd'hui alors tu sors ta baguette. « Les autres mangemorts ont tendance à dire que le sortilège est plus efficace quand on y prend du plaisir » souffles-tu quand tu arrives à sa hauteur. Ceci expliquerait donc certaine choses. Tu étais de ceux qui préféré une mort violente et direct plutôt que voir un corps se tordre de douleur. Tu lèves ta baguette en direction de l'animal qui ne se doute de rien. Tes intentions sont claires. Il n'y a aucun doute au moment de lancer le sort. « Endoloris ! » Les petit cris de l'animal qui se tord de douleur brise les cœurs. Tu n'avais jamais entendu un son pareil mais tu ne bronches pas. Et malheureusement, comme tu t'y attendais le cœur de l'animal n'a supporté que quelques secondes avant de s'arrêter brusquement. Quelques... longues secondes effroyables. « A ton tour Scorpius. Souviens-toi que c'est l'intention qui compte. Tu ne dois pas avoir de l'empathie pour ce lapin, comme tu n'en auras pas pour Tu-Sais-Qui. » tu t'interrompt pour te corriger. « Voldemort. »
PRETTYGIRL
Invité
Sam 2 Sep - 15:28
Tu penses que c’est une mauvaise idée ?
Au contraire, c’était l’exercice parfait pour casser toute l’empathie, la gentillesse et la morale envers autrui que Scorpius pouvait cultiver naturellement. C’était la leçon adéquate pour l’endurcir, pour le sortir de ce cocon dans lequel ses parents l’avaient soigneusement enfermé. Il avait vécu bien des épreuves et pourtant, il ne perdait jamais foi en l’humanité. Un tort, possiblement, mais Scorpius était ainsi fait. Des qualités pour lesquelles beaucoup de gens l’appréciaient. Donc oui, Peter avait eu une excellente idée en le confrontant à ce qu’il y a de pire — s’octroyer le droit de vie ou de morts sur les êtres qu’abritait cette planète ainsi que le droit de leur donner une mort décente ou non. Il écoutait attentivement ce que Peter lui disait, hochant la tête pour lui montrer qu’il ne perdait pas le fil bien qu’il soit incroyablement silencieux. « C’est la même chose pour les sortilèges impardonnables. Il faut visualiser, et.. avoir une réelle intention. » Perdu dans les dédales de son esprit, Scorpius pensait inévitablement à Lord Voldemort. Sa réelle intention auprès d’Albus ? Lui faire payer d’être né Potter et de porter le prénom de la personne qu’il redoutait le plus en ce monde, assouvir la vengeance que Harry lui avait refusé en remportant la guerre et son duel avec lui dans la cour du château après être devenu le propriétaire légitime de la baguette de Sureau, baguette que Voldemort avait convoitée toute sa vie avec les deux autres Reliques de la Mort. Albus avait payé pour son père et Scorpius ignorait à ce stade s’il devait haïr Harry ou non pour ça. Mais ce n’était pas le sujet de ce cours. Il sortit de ses pensées quand Peter posa un des lapins dans ses bras. « Tu veux lui donner un nom ? » Avec son index, Scorpius caressait malgré lui le pelage de la pauvre bête. À la question de Peter, il se contentait de regarder le lapin, toujours aussi silencieux. « Mh… » Au départ, il ne voulait pas lui donner de nom, parce que le baptiser le pousserait inévitablement à s’attacher et donc à s’attendrir, prendre pitié de lui lorsqu’il infligera à l’animal les pires horreurs sur cette planète. Puis il se souvint de ce que son professeur lui avait dit un peu plus tôt, qu’une réelle intention rendait le sort plus efficace. Alors, Scorpius eut une idée. « Oui, Tom. » C’était tout ce que Voldemort méritait après tout : qu’il soit réduit au statut d’animal, avec son nom de baptême qui le ramenait à sa mortalité, mais surtout à sa nature de sang mêlé. L’intention qui compte… Ce n’était plus un lapin qu’il avait devant lui, mais Tom Jedusor. Scorpius reposait donc le lapin à terre et le laissait faire quelques bons autour de lui.
Il essayait de se contenter à nouveau sur le cours sans trop penser à Albus et sa fin tragique. Quand Peter lui demandait s’il connaissait les trois Sortilèges Impardonnables, Scorpius hochait la tête. Doloris, Imperium, Sortilège de la Mort. Il les listait mentalement, sans oser les prononcer à voix haute. Le simple fait d’y penser lui glaça le sang. Des frissons l’envahirent quand Peter prit la décision de commencer par celui qui impactait le plus Scorpius — Doloris. Il sentait son cœur mourir quand il expliquait que le pouvoir était plus efficace lorsque le lanceur prenait plaisir à torturer sa victime. Pour l’avoir potassé dans ses livres, Scorpius le savait, mais l’entendre de vive voix donnait une saveur particulièrement glaçante au tout. Il avait l’impression de ne plus être là du tout quand Peter lança le sort avec une facilité déconcertante et que le lapin mourut sous ses yeux après avoir couiné douloureusement. « À ton tour Scorpius. » Il avait du mal à respirer, son regard ne se détachant pas du cadavre du lapin de Peter. « Tu ne dois pas avoir de l’empathie pour ce lapin, comme tu n’en auras pas pour Tu-Sais-Qui. » Scorpius hochait la tête, peu convaincu. Il se munissait de sa baguette et visait avec mollesse son lapin qui gambadait un peu plus loin. Il n’avait que Doloris à dire pour mettre fin à son supplice.
En réalité, il n’était plus là, mais au Serpensortia. Le cerveau de Scorpius, gangréné par tout un tas de pulsions morbides, voulait vraisemblablement un peu plus le torturer qu’il ne l’était déjà. Le jeune Malefoy avait subitement froid. Il avait peur. Et en lieu et place du lapin qui bondissait, c’était Albus qu’il voyait. Même ses pires cauchemars n’étaient pas aussi effroyables. Il avait beau essayer de se convaincre que ce n’était que son imagination, qu’il était en train de perdre pied durant l’exercice, Scorpius n’arrivait pas à se détacher de cette image d’Albus suppliant, se tordant de douleur tandis que lui… se tenait à l’endroit même où Voldemort avait déchaîné son courroux sur son fiancé. « Endo.. » Scorpius tentait de reprendre le dessus sur lui et sur ses émotions à vif pour faire honneur au cours de Peter, mais rien n’y faisait. La tension était trop forte, même lorsqu’il se rappelait les paroles de son professeur. Tu ne dois pas avoir de l’empathie pour ce lapin, comme tu n’en auras pas pour Tu-Sais-Qui., Mais il en avait trop justement. Parce que Scorpius n’était pas un tueur. Encore moins quand il avait l’impression d’avoir l’homme qu’il aimait sous ses yeux en train de mourir. Sa main tremblait. Il n’avait même pas remarqué qu’il sanglotait. Ce n’est que lorsque l’eau de la mer vint lécher ses chevilles qu’il s’extirpait brutalement de son imaginaire. « Je peux pas ! » Il laissait tomber sa baguette. « Je peux pas ! Je peux pas ! JE PEUX PAS ! » Il courrait vers son lapin qui avait eu le temps de parcourir quelques mètres. Il le prit immédiatement dans ses bras non sans une certaine possessivité, le serrait de toutes ses forces contre lui tandis qu’il enfouissait son visage dans son pelage, comme si c’était Albus qu’il tenait. « Je peux pas faire ça ! J’y arriverai pas ! C’est pas ce qu’Albus aurait voulu ! Je peux pas me comporter comme Voldemort ! » vociférait-il à Peter.
C’était peut-être encore trop frais, peut-être encore trop difficile contrairement à ce que Scorpuis avait cru. Il s’était senti prêt, mais visiblement il ne l’était pas. Pourtant, il n’avait pas d’autre choix que de prendre sur lui et de se dépasser. Parce qu’il ne pourrait prendre le dessus sur Voldemort qu’en se battant avec les mêmes armes que lui. Évidemment que Voldemort s’attendait à ce que Scorpius n’utilise ses sorts ignobles et qu’il se batte à la loyale. C’était en ça que Peter avait eu raison de commencer par ce cours difficile — il fallait créer la surprise. Prendre leur ennemi commun à revers. Se démarquer en tant qu’outsider dans cette course. « Pardon de te faire perdre ton temps, Peter. Je suis trop nul… » Il s’asseyait dans le sable en gardant le lapin contre lui. Il fallait que Scorpius se détache de cette image manichéenne du bien et du mal en acceptant les zones de gris s’il voulait y arriver. Il fallait qu’il comprenne qu’utiliser les Sortilèges Impardonnables ne ferait pas nécessairement de lui quelqu’un de mauvais. C’était un peu compliqué pour le moment. Parce qu’il se souvenait subitement de la rumeur sur lui… Du passé de sa famille… Et ils étaient loin de baigner dans le bien, pour certains.
Dernière édition par Scorpius Malefoy le Dim 3 Sep - 16:42, édité 1 fois
Invité
Sam 2 Sep - 23:10
Beware of sleeping water
feat. Scorpius
N'étais-ce pas trop de porter tout tes espoirs sur ce jeune garçon ? Tu acceptes à tord que tu n'es pas en capacité de te battre. Que tu ne peux pas te débrouiller par toi-même. Qu'il te faudra toujours un jupon sous lequel te cacher. Tu ne t'imagines pas au milieu de ceux en premier plan. Tu ne te l'autorise pas, c'est impensable. C'est Scorpius que tu veux voir sur le devant de la scène. Tu y crois dur comme fer. Il a ce potentiel que tu n'auras jamais.
Trop pris par ton rôle, tu ne remarques pas les premiers signaux. C'est lorsque tu le vois lever sa baguette de manière hésitante que tu en viens a douter. De lui, et de tout ce que tu t'imaginais pour lui. Tout tes espoirs...
Ton cœur se serre en voyant les traits de son visage se déformer sous la douleur. Etais-tu allé trop loin en proposant un tel exercice pour ton premier cours. Voudra-t-il seulement retenter l'expérience ? Il craque, laisse tomber sa baguette pour venir rejoindre en courant la petite boule blanche. Bien sûr que dans un premier temps, tu te sens déçu. Mais t'es très vite rattraper par ta sensibilité et ton empathie. (que tu n'adresses à pas grand monde) Tu restes néanmoins à distance pour lui laisser l'espace et le temps de se reprendre. Cette scène te brise et te ramène des années en arrières et... « Ne redis plus jamais ça. » Tu ne voulais pas y resonger. A toute ses blessures d'enfance. Et tu ne voulais pas voir ton protéger se dévaloriser. Tu t'approches. « T'es pas nul. T'es même bien loin d'être nul tu peux me croire. » Tu te laisses tomber à ses côtés. Enfonçant tes doigts dans le sable avant de le voir s'effiler entre tes doigts. Tu laisses à nouveau un temps, pour que les esprits s'apaisent, et que le sons des vagues bercent vos tympans. « C'est ce que tu penses ? » tu complètes ensuite : « Qu'utiliser ses sorts vient à se comporter comme Voldemort ? » Toi tu n'es pas d'accord avec ça. Mais peut-être que ton avis est biaisais. Après tout le bien et la mal sont des notions devenu bien flou pour toi. Et même ci tu fais des efforts pour demeurer du bon côté. Le risque n'est pas zéro. Pour t'exprimer, tu prends le temps de poser chaque mots. « J'aurais été d'accord avec toi fût un temps. Donner la mort, infliger de la souffrance ça ne te ressemble pas. » Tu fais des ronds dans le sable du bout de ton doigt. « Mais quand il s'agit de se protéger, de protéger ceux que tu aimes... toute ses notions de bien et du mal passent à la trappe.» Et ça, tu n'as compris ça que très récemment. Aemond t'a changé d'une certaine manière. Moins égoïste mais toujours aussi froussard. « Tes intentions ne seront jamais les même que lui. Et je suis sûr que tu es assez malin pour t'en passer. Mais ses sorts n'en reste pas moins nécessaire, surtout en ses temps où il rassemble ses fidèles. » Ou ses fidèles tentent de retrouver contact comme Barty Crouch Jr. Et ça, c'est un danger supplémentaire pour Scorpius et sa famille. « Je ne connais pas ce Albus mais je suppose qu'il préférait te savoir en vie peu importe les moyens pour, » que tu dis en passant naturellement ta main dans son dos dans un geste de réconfort. « Et moi aussi. Je t'apprécie beaucoup. » tu souris doucement avant de ramener ta main sur ta cuisse. Pas sur que tu retentes une approche pareille alors qu'une part de toi disait que tu en faisais trop. « On réessaiera la prochaine fois, tu veux ? Tu peux même garder les lapins. Ça m'arrangerait bien. Et, je songeais aussi au prochain cours. Mh, tu as déjà lancé un patronus ? Enfin... Si tu veux toujours qu'on fasse cours ensemble.. »
PRETTYGIRL
Dernière édition par Peter Pettigrow le Jeu 7 Sep - 13:41, édité 1 fois
Invité
Mer 6 Sep - 23:27
Aux côtés de Peter, Scorpius redevenait ce garçon introverti, timide et silencieux qu’il avait toujours été. Il l’écoutait attentivement bien qu’il sanglota, la tête encore nichée dans le pelage du lapin. Même si Scorpius était peu convaincu, Peter avait en revanche raison sur un point — il n’était pas nul. Le jeune Malefoy pensait cela de lui sous prétexte qu’il n’avait pas le courage d’enfreindre les règles et de s’aventurer dans l’interdit. C’était le rôle d’Albus, ça. Ça l’avait toujours été. Et là, c’était la première fois de toute sa vie que Scorpius devait se montrer courageux seul. Il n’allait pas mentir, il avait peur. Il était même complètement terrorisé à l’idée de se retrouver face à Voldemort, mais il n’avait pas le choix. Il ne pouvait pas se dégonfler. Peter touchait néanmoins un point important avec l’une de ses questions : « C’est ce que tu penses ? Qu’utiliser ses sorts vient à se comporter comme Voldemort ? » Il repensait à cette stupide rumeur à son sujet. Scorpius savait pertinemment qu’elle était infondée, basée sur rien et simplement là pour discréditer ses parents et les enfoncer un peu plus. Or, il ne pouvait s’empêcher de faire une impasse dessus. Ca l’obnubilait. « En réalité… J’ai peur que l’utilisation de ses pouvoirs me donne le goût de la facilité, m’entraine vers l’obscurité. C’est si facile de plonger dedans plutôt que d’y résister… » Il existait plein d’exemples de sorciers et de sorcières brillants s’étant tournés vers la magie noire pour étayer l’argument de Scorpius. Il savait à quel point les ténèbres étaient alléchantes. Surtout lorsque d’aucuns étaient motivés par une colère et une haine farouche. Scorpius était terrifié à l’idée de découvrir des facettes de sa personnalité enfouie au plus profond de ses entrailles que ce type de magie pourrait mettre à nue et qu’il ignorait jusqu’alors. Le meurtre transforme en un démon assoiffé de sang, parait-il. Rien que de s’imaginer en assassin sans foi ni loi lui donnait la chair de poule. Il partait trop loin, il le savait. Mais la peur était mère nourricière… Peter trouvait toutefois les mots justes pour apaiser sa nervosité. « Tes intentions ne seront jamais les mêmes que lui. Et je suis sûr que tu es assez malin pour t’en passer. » Il avait raison. Scorpius n’avait peut-être jamais fait partie du club de duel à Poudlard et n’avait peut-être jamais réellement engagé le combat contre qui que ce soit, mais il avait assez potassé à la bibliothèque pour ses devoirs pour se targuer de connaitre un paquet de sorts utiles autant en attaque qu’en défense. Finalement, la magie noire, aussi puissante soit-elle, c’était pour les faibles et les lâches, concluait-il. Tout comme les Sortilèges Impardonnables. Scorpius était certes froussard, mais loin d’être faible. Tout ce qu’il entreprenait pour venger Albus en était la preuve. Toutefois, comme Peter le disait, ses sorts restaient essentiels à maitriser. Comme un véritable atout dans sa manche. Le sort qu’on n’attendait pas venant de type scomme Scorpius. Il souriait lorsque Peter évoquait Albus. « Il aurait déjà fait des pieds et des mains pour m’embarquer dans un énième plan qui aurait foiré à la base, mais qui nous aurait permis de gagner quand même au final. » Scorpius riait en parlant ainsi, essuyant ses joues du revers du poignet ou du plat de la main, tenant toujours avec l’autre le lapin. « C’était notre force. » Il ajoutait ensuite, regardant Peter. « Je t’apprécie énormément aussi. Je sais que beaucoup vont pas comprendre notre amitié. Mais… Pour avoir été victime de racontars… Je préfère me faire moi-même un avis sur les gens et… Je regrette pas, pour le moment, de t’avoir laissé une chance. Avec moi, en tout cas, t’es un bon ami et un bon professeur. » Il esquissait un discret sourire tout en baissant son regard sur le lapin dont il gratouillait le dos.
Bien que Scorpius reniflait encore un peu, ce moment d’échange avec Peter lui avait fait un bien fou. Il regardait la mer ainsi que les vagues s’échouer sur la plage, se fracasser contre les rochers et créer un voile d’écume magnifique sous la grisaille. Peter évoquait le sortilège du Patronus dont Scorpius connaissait tous les détails théoriques sans l’avoir jamais pratiqué. « Non, jamais. J’ai eu la chance de ne jamais croiser un détraqueur. Mais ça peut toujours servir. Si nous on a réussi à venir dans ce monde bizarre… J’imagine que ces machins peuvent passer aussi… » Il chassait d’un revers de la main les dernières larmes qui séchaient sur ses joues. Scorpius semblait avoir retrouvé une certaine détermination dans le regard. Quand s’adressait à Peter, il était d’ailleurs assez ferme, sans omettre de lui sourire. « Et bien sûr que je veux qu’on fasse toujours cours ensemble ! D’ailleurs, celui-ci n’est pas terminé. » Il se relevait, laissant le lapin à terre. Ce qui l’avait motivé ? Repenser à ce que Queudver lui avait dit plus tôt : « Je ne connais pas ce Albus mais je suppose qu’il préférait te savoir en vie peu importe les moyens pour. »Peu importe le moyen… Il devait se dépasser. Pour Albus. Scorpius ne pouvait pas se dérober. Il voulait se donner une seconde chance pour prouver à Peter qu’il avait misé sur le bon cheval. Il avait peur. Encore. Il se sentait flancher. Encore. Mais lorsque Scorpius leva sa baguette vers le lapin, il décida d’ignorer cette boule d’angoisse et les flashs que son cerveau lui envoyait à un rythme frénétique pour le paralyser dans sa peur. Il tremblait encore, mais il ne faiblit pas. Il prit une grande inspiration. Fit le vide. Il n’y avait plus que Tom le lapin et lui qui existaient sur la plage. Tu ne dois pas avoir de l’empathie pour ce lapin, comme tu n’en auras pas pour Tu-Sais-Qui. « Endoloris ! » Rien ne sortit de sa baguette. Son geste du poignet était trop mou, sans aucune conviction. On l’avait même à peine entendu. Scorpius s’agaçait. Il avait l’impression que le lapin le narguait du regard, qu’il lui disait, comme si c’était Voldemort qui parlait : « C’est tout ? A l’image de ta famille finalement : lâche et molle. » Il retenta, irrité : « Endoloris ! » Seules quelques gerbilles de lumière s’échappèrent de sa baguette, sans grand effet. Il lui semblait que le lapin riait de lui en sautillant maintenant. Scorpius sentait une certaine colère grimper, frustré de ne pas y arriver. Souviens-toi que c’est l’intention qui compte. Il laissait sa vindicte l’envahir. Il laissait la scène qu’il avait imaginé de Voldemort en train de torturer Albus l’avaler, le consumer dans une ire incontrôlable. C’est l’intention qui compte… D’un geste abrupt du poignet, il maniait sa baguette et cria sans brider ses émotions : « ENDOLORIS ! » La seconde d’après, le lapin se tordait de douleur, se pliait sur la force du sort tout en couinant horriblement sa peine. Une partie de Scorpius souffrait avec l’animal et l’implorait d’arrêter, mais une autre le poussait à continuer. Ça n’était pas un lapin qu’il avait devant lui, mais Tom Jedusor, ayant la délicieuse impression de lui rendre la monnaie de sa pièce à mesure que le sortilège Doloris possédait l’animal. Ce dernier convulsait, hurlait de douleur avant que son cœur lâche. Il s’écroulait sur le sable que la mer venait tout juste de tremper.
Scorpius tombait à genou à ses côtés, exalté par la sorte de transe qu’il venait de vivre, mais aussi animé par une profonde envie de vomir. Il venait de tuer. Pour la première fois. Ce n’était peut-être qu’un lapin, mais pour lui qui refusait d’écraser même la moindre mouche, c’était beaucoup. Surtout dans des conditions pareilles. Il l’avait torturé, tiré un certain plaisir de ce crime abject. Il était légèrement essoufflé. La nausée le saisissait de plus en plus. Il observait le corps inanimé du lapin avec un certain détachement au départ, puis avec tristesse. Un gouffre infini se creusait en lui. Il ne disait rien. Il ne bougeait presque pas d’ailleurs — seuls la mer et le vent amenaient un peu de mouvement, ébouriffant ses cheveux, le faisant chanceler au gré de la brise et trempant ses genoux. Il savait qu’il ne devait pas avoir de compassion pour ce lapin, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était ça qui le différenciait et le différencierait toujours de Voldemort — son humanité. Il finit par rompre le silence, ne bougeant toujours pas d’un poil puisqu’il était impossible pour lui de détacher ses yeux du lapin pour le moment. « Est-ce… Est-ce que… Ca… Ça fait ça… à chaque fois ? » Il marqua une pause, cherchant ses mots. « De sentir ce vide vertigineux… dès qu’on prend la vie ? » Parce que c’était tout bonnement insupportable à vivre pour Scorpius. Doublement lorsqu’il sentit l’épais manteau des ténèbres l’envelopper, caresser son visage et son corps avec volupté pendant un court instant. Il consentit à tourner son visage vers Peter pour le regarder une fois sa question posée. Contre toute attente, il ne pleurait pas. Il gardait son émotion pour lui — un effort presque surhumain pour celui qui voulait montrer à son professeur qu’il faisait des progrès dans ce domaine. Parce que c’est la première chose sur laquelle Voldemort sauterait pour le faire flancher le jour où il le confrontera : son empathie et hypersensibilité.
Invité
Jeu 7 Sep - 19:57
Beware of sleeping water
feat. Scorpius
« C'est si facile de plonger dedans plutôt que d'y résister... » Tu ne sembles pas réagir a ses mots qui sont d'une incroyable justesse. Ils te ramènent des années en arrière. Quand tu as décidé de rejoindre les ténèbres, n'ayant pas le courage de te battre comme l'on fait tes amis. Tu pourras toujours prétexté qu'on t'y a forcé, qu'on t'a menacé. Au fond, tu connais la vérité. Seul Miss Quinzel et toi-même connaissent la vérité. La tienne. Les raisons, les traumas, le chemin parcouru pour en arriver là. Tu n'es pas né mauvais Peter Pettigrow. Mais tu as du l'être par la force des choses. Cette noirceur s'est immiscé en toi à ton plus jeune âge. Grandissant comme un petit animal. De la rancœur, beaucoup de rancœur. Envers tes parents, puis envers tes amis et l'école toute entière.
Tu n'étais pas mauvais. Faible, trop faible pour prendre la parole dans le groupe. Impossible pour toi de t'imposer. Tu te laissais écraser, encore et encore. Et c'est ça qui a enclenché le bombe a retardement que tu es devenu. Tu n'attendais qu'un moyen, un prétexte pour te libérer de ces chaînes que tu avais toi-même enfilé en suivant James et Sirius partout.
Et quand l'obscurité même c'est présenté à toi, tu n'as pas hésité un seul instant à l'embrasser. Pensant que ta destinée en sera meilleur. Que ta place n'était pas du côté de tes amis. Car dans ce jeu, dans ton esprit à ce moment là, ils avaient fait l'erreur d'être du côté du grand perdant. ((nouvelle erreur de ta part))
Après coup, tu as ressenti comme une crainte en évoquant Albus. Tu ne savais pas comment te positionner à ce sujet. Parler aux noms des morts est toujours très dangereux. Mais tu sais sans savoir utiliser les bons. Plus d'une fois tu as visé juste. Et en guise de récompense : un rire, un sourire, et tes craintes se dissipaient instantanément. Tu souris donc à ton tour à ces mots. Un bon ami et un bon professeur « Merci, » commença tu, profondément sincère. « Je te remercie d'accorder une chance au sorcier que je suis aujourd'hui. » Ton ton était doux. Tu avais bien conscience qu'il n'y avait aucun moyen pour racheter tes actes passés. Et que tout ce qui était dans ton pouvoir est de travailler sur toi pour devenir une meilleure personne. Un bon ami, un bon petit ami, un bon sorcier, courageux. On est encore loin d'y être mais t'as le mérite de tout mettre en œuvre pour.
Quand Scorpius se lève d'un bond, tu en fais de même à ton tour. Curieux de savoir se qu'il te réserve. Et tu le vois, faire l'effort de réitérerl'expérience. Tu ne dis rien alors que tu suis avec un œil admiratif l'évolution de ses expressions. Scorpius est pure. Aussi pure que le pelage de ce lapin. C'est la constatation que tu te fais en le voyant se démener pour jeter ce sort. Le vent souffle sur ses cheveux incolore, le temps semble s'arrêter l'espace d'un instant avant que le sort ne s'abatte sur la pauvre bête. Et par respect pour son effort, tu ne détournes pas le regard un seul instant. Ce n'est pas le lapin qui te touche, mais l'expression qu'il peut avoir.
Le lapin ensuite inerte, tu sens Scorpius se relâcher à côté de toi, les deux genoux au sol. Tu jettes un œil dans sa direction, mais constatant la scène désolante ton regard se tourne vers l'horizon. Est-ce que ça fait à chaque fois ? « Non, » que tu réponds avec une honnêteté sans détour avant de baisser ton regard vers lui. « Je pense qu'on perd une partie de nous-même à chaque fois qu'on prend la vie. Et a force.. » pour reprendre ses mots, et il a bien conscience que c'est horrible ce qu'il s'apprête a dire : « ça en devient facile. » Un sourire triste orne ton visage en songeant que tu avais perdu toute humanité au fil des années, des meurtres et du temps passé avec les mangemorts. Tué un adolescent, tué Cédric Digorry n'a pas été aussi difficile et traumatisant qu'il devrait l'être dans le meilleur des mondes pour attiser la pitié. Il lui avait donné un ordre, il s'est exécuté, c'était aussi simple que ça. Simple, presque mécanique, automatique.
Dans l'arrière poche de ton jeans tu viens en sortir une flasque de whisky. De nouvelles mauvaises manie s'étaient installé dans cette nouvelle vie en plus de te ronger les ongles. Tu bois de longues gorgés avant de la tendre à ton protéger. « On est pas fait du même bois Scorpius. Tu n'es pas seul. Et je te laisserais pas plonger dans les ténèbres comme moi je l'ai fais. » Tu as un petit sourire encourageant. Cette dynamique entre vous te plaît beaucoup. Elle te donne aussi du courage, l'envie de te surpassé en temps qu'individu. « Tu sais, la plupart des mangemorts sont incapable de lancer un patronus. » commences-tu en admirant de nouveau la danse des vagues. « Pas seulement parce qu'ils n'en avaient pas besoin. Mais réellement parce qu'ils en sont incapable. C'est une magie qui tire son pouvoir du bonheur, de la joie. De tout ce qu'ils ne connaissent pas. » Les mangemorts ne se pas capable d'user d'un sort qui demande autant d'émotions positives. Ce n'est pas le sort en soit qui t'intéresse, c'est tout le processus d'avant. « Là où je veux en venir Scorpius... C'est qu'il faut que tu apprennes ce sort. Je veux que tu saches naviguer entre ses deux émotions. C'est quelque chose qui n'est pas à sa portée. Et moi non plus, » avoues-tu. Tu sais comment guider Scorpius pour avoir observé les Maraudeurs exercé cette prouesse de magie. Alors que toi, tu en as toujours été incapable. Aucun de tes souvenirs n'est assez bon, pure, assez puissant pour faire apparaître un Patronus. Cet allié, ce gardien spirituel. Si il réussit, ça sera la preuve que les ténèbres ne l'ont pas possédé comme toi tu l'as été.
Mais avant ça, vous deviez vous recentrer sur l'intitulé de base du cours. Quand tu le sens prês a reprendre. Tu fais une démonstration comme la première. Tu lances le sortilège de l'Imperium sur un des lapins dans l'enclot de fortune que tu avais construit. Le rendant complétement sous ton contrôle. Il bondit par dessus le grillage. Il semble fou à bondir partout de manière effréné. Il semble incontrôlable, surexcité. Il se met soudainement a creuser dans le sable avant d'être pris d'un nouvel élan de folie à courir partout. La scène se déroule très vite. En un clignement de cil l'animal s'était jeté et emporté par les vagues.
Ce sortilège était aussi dangereux que ses confrères. Voir même pire.
PRETTYGIRL
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Dim 17 Sep - 3:00
Non. Je pense qu’on perd une partie de nous-mêmes chaque fois qu’on prend la vie. Et à force… Ça en devient facile. Ces propos criants de vérité arrachèrent un frisson effroyable à Scorpius. Il ne voulait pas devenir un être dépossédé de toute émotion, hermétique face à l’abjecte. Pour Scorpius, son hypersensibilité, c’était sa boussole, sa morale et il deviendrait une marionnette aisément manipulable s’il la perdait — hors de question. Il refusait de devenir comme son grand-père, un être froid et détaché de tout au point que la mort ne l’ébranlerait plus. Il ne voulait pas devenir un Malefoy pur jus en somme. Il en allait de sa survie de conserver ce qui faisait de lui un être original et à part entière dans cette famille qui était formatée depuis des générations à ne jamais sortir du rang. Scorpius prouvait qu’il n’avait rien à voir avec eux ni même avec tout ce que Peter décrivait avec un geste anodin, mais qu’il était important de souligner : à l’aide de ses mains et non de la magie, il creusait un trou assez profond et large pour y mettre le lapin de Peter et le sien et les enterrait dignement. Scorpius respectait la vie, contrairement à Tom Jedusor qui la méprisait et la piétinait autant qu’il le pouvait pour prouver sa pseudosupériorité qui ne tenait qu’à un fil. La petite bosse qui s’était formée quand il avait rebouché le trou disparaissait rapidement sous le ballet incessant des vagues. Scorpius ne se levait qu’à ce moment-là, les jambes trempées. Il s’en moquait. La leçon de Peter était plus intéressante que ce détail.
On ne dirait pas comme ça, mais le sortilège du Patronus était difficile à maîtriser. Comme le soulignait si justement Peter, pas tout le monde était en mesure d’en produire un parce qu’il dépendait entièrement du vécu du lanceur. C’est une magie qui tire son pouvoir du bonheur, de la joie. De tout ce qu’ils ne connaissent pas. Bien que Scorpius soit profondément attristé d’apprendre que Peter n’était pas en mesure de produire un Patronus en raison de l’absence de bonheur dans son passé et dans sa vie en général, pour lui c’était totalement le contraire. Il avait vécu un bon nombre d’horreurs, mais les instants de joie pure étaient impossibles à quantifier. Là, par exemple, il pensait à la première fois où Drago l’avait fait monter tout seul sur un balai et qu’il dût le rattraper en vol lorsqu’il manqua de tomber. Scorpius se souvenait particulièrement du sentiment de sécurité et de confort et d’admiration profonde qu’il avait ressenti dans les bras de son père après la frayeur qu’il s’était lui-même faite en basculant dans le vide. Évidemment, question bonheur puissant et immense, il se souvint de la première fois qu’il rencontra Albus dans le train pour Poudlard, de celui où il est tombé doucement, mais sûrement amoureux de lui, de l’instant où il l’avait retrouvé ici, du moment où ils s’étaient avoué leur sentiment, de la première fois qu’il l’avait embrassé, de la première fois où ils avaient fait l’amour, du moment où il l’avait demandé en mariage et de tous les petits instants qui avait fait de leur vie à deux un véritable paradis sur Terre. Scorpius pensait aussi aux moments partagés avec sa mère quand elle était encore vivante, à Aelita, à Queenie, Dumbledore et bien évidemment Peter… En bref, il avait matière à créer un Patronus puissant et aussi de nombreuses raisons pour ne jamais sombrer du mauvais côté. Ce bonheur pouvait être sa faiblesse, mais Scorpius était assez intelligent pour transformer ça en arme à toute épreuve. « C’est vous qui êtes faible, vous ne connaîtrez jamais l’amour, ou l’amitié. Je vous plains sincèrement. » Harry Potter avait compris en adressant ses mots à Tom Jedusor qu’aucun sort ne serait plus puissant que ça : l’amour et l’amitié. « Tu n’es pas seul. Et je te laisserais pas plonger dans les ténèbres comme moi je l’ai fait. » Ça le rassurait d’avoir un tel allié à ses côtés et Scorpius non plus ne le laisserait pas chuté si jamais son ancien maitre venait roder autour de lui. « Tu n’es pas seul non plus, Peter. » lui avait-il répondu, dans un grand sourire, le regard encore un peu voilé. Osciller entre deux émotions… Une chose qui l’effrayait autant qu’il lui plaisait, parce que c’était un pouvoir que Tom Jedusor ne maitrisait pas et Scorpius s’en sentit tout puissant. Également, il se fit la promesse silencieuse d’apprendre à Peter à retrouver un peu de bonheur et à osciller lui aussi. Durant ce court, ils étaient un peu tous les deux le professeur de l’autre, dans des domaines très différents. Il avait énormément de choses à apprendre, chacun de leurs côtés.
Mais avant tout… le sortilège de l’impérium. Scorpius eut bien moins de mal à le pratiquer que Doloris puisqu’il le trouvait moins immoral et douloureux, si on peut dire. Certes, ça n’était pas glorieux de contrôler autrui et lui faire commettre des actes possiblement abjects. Or, en observant son lapin faire des bons et virevolter sous l’impulsion de sa baguette, Scorpius s’en amusait plus qu’autre chose et surtout, il en avait compris le principe. Il n’était pas nécessaire d’aborder le Sortilège de la Mort puisqu’il en avait tous les deux fait l’amère expérience et surtout, Scorpius ne se sentait pas du tout prêt. Doloris avait été une chose, Avada Kedavra en était une autre, surtout que son fiancé était mort par ce biais. C’était un peu trop pour lui à encaisser. Poussant Peter à faire l’impasse dessus, il changeait de sujet quand il remit les lapins restant dans leur cage. « Tu sais… Quand tu dis que le Patronus n’est pas à ta portée… » Il fermait la cage. « Je ne suis pas vraiment d’accord. » Il se tournait vers Peter. Scorpius avait soudainement un air très sérieux au visage. « On n’est peut-être pas fait du même bois, mais nos feuillages se croisent. » Façon de dire qu’ils avaient des accointances. « Si tu étais foncièrement mauvais, tu m’aurais directement livré à Voldemort. Or, tu m’aides, on se soutient. On est ami. Tu cherches à te racheter et ça, pas tout le monde en est capable. Sur cette île, Voldemort a repris le même chemin, alors que toi, pas du tout. Tu cherches même à te faire oublier, à construire une nouvelle vie. Ça veut dire que tu peux faire mieux que lui, Peter, créer des choses bonnes et belles. Beaucoup de gens sur cette île ne viennent pas de notre monde et ont aucune idée de qui est Voldemort ou de qui on est, nous. Avec eux, tu peux te créer de supers souvenirs. Des puissants, même. J’estime que personne n’est condamné quand on fait les bons choix. Voldemort a passé sa vie à faire les mauvais, tandis que toi, tu as su saisir ta chance ici. » Scorpius était sincère, comme en témoignait son large sourire. Peut-être était-il trop naïf de croire autant en Peter, mais il voulait lui laisser sa chance et lui montrer que tout n’était pas à jeter chez lui. Peter n’avait rien à voir avec les autres mangemorts — aucun n’aurait été capable de se comporter comme il le faisait avec Scorpius. Aucun n’aurait même envisagé de n’être autre chose qu’un mangemort comme lui l’avait fait en débarquant dans ce monde. Scorpius voulait que Peter se rende compte de sa valeur au travers de leur amitié. « Tout n’est pas perdu, Peter. Ça prendra le temps qu’il faudra, mais je suis sûr que tu vas te créer de beaux souvenirs. Et que tu réussiras à produire un Patronus. Je t’apprendrais. » Sur cette phrase, Scorpius lâchait un rire. La tristesse de tout à l’heure fut chassée en un éclair. La voilà l’oscillation dont Peter parlait.
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Dim 17 Sep - 16:01
Beware of sleeping water
feat. Scorpius
T'as tué. Pas qu'une fois, et jamais par accident. T'as été de l'autre côté de la ligne et tu l'as servis pendant de nombreuses années. Et pourtant... Tu ne lui ressembles en aucun point. T'étais pas l'archétype du parfait mangemorts. Ni un parfait membre de l'ordre. Tu ne rentrais dans aucune de ces cases mais tu réussissais tout de même a t'adapter. Par la contrainte le plus souvent.
T'as beau avoir tué, directement comme indirectement, tu ne te sens pas comme un tueur sanguinaire dénué d'émotions. Peut-être parce que tu as toujours été très émotif dès ton enfance. Une face que tu as du brider malgré toi au maximum pour ne pas devenir la risée de tes camarades. (pas de bol, ton absence de talent magique t'as quand même permis d'avoir cette étiquette) Mais t'as tout de même conscience que d'une manière où d'une autre.. ça t'a changé. Et comme a si bien dit Scorpius « C'est si facile d'y plonger dedans plutôt que d'y résister. » C'est quelque chose que tu crains. Parce que tu as toujours cédé à la facilité, à l'utilisation de subterfuge pour éviter de te battre frontalement. Tout le monde attend ça de toi. Que tu trahisses, que tu prennes la fuite, que tu réitères tout les mauvais choix que tu as pu faire. Tu voulais changer la donne. Tu ne pourras jamais te racheter. Mais peut-être que tu pourras leur prouver qu'ils ont tord à ton sujet.
Ton esprit vient a se perdre en observant ton ami faire un trou dans le sable pour y déposer les lapins. C'est un très beau geste. On peut refaire le monde avec des Si. Mais peut-être que si tu serais resté seul à Poudlard. A l'écart de tous tel un fantôme, l'histoire en aurait été complétement différente. Cette bande d'amis déjà toute établie n'était définitivement pas ce qu'il te fallait à l'époque. Tu aurais peut-être pu gardé cette innocence que tu vois en Scorpius. Où peut-être bien que l'histoire aurait été la même pour toi. C'est inutile de s'inventer des histoires. Mais quand on s'est retrouvé des années durant dans un groupe qui ne nous convient pas. (pour ce cas là les mangemort, là où ta solitude ne s'est faite que plus grande) On a pour seul compagnie nous-même. Et ce n'est parfait pas la meilleure des choses il en va de soi. Tu souris doucement. « Tu n'es pas seul non plus, Peter. » touché par ses mots d'une sincérité qui te déstabilise. Trop habitué a te faire rejeté. Mais il est vrai qu'ici, sur cette île tout est différent.
Tu viens de nouveau prendre place sur le sable. Ce cours a été riche en émotions. Et avec du recul t'es plutôt content de toi et de ton élève qui a su maîtrisé deux des sorts impardonnables. Ils seront toujours un atout supplémentaires dans sa manche. Scorpius en revient sur le sort du Patronus. Un sort que tu as toujours été incapable de produire à l'inverse de tes anciens amis. Pourtant, de bons moment tu en as eu avec eux. Mais rien de tout ça n'est assez fort, assez pure. Tout tes souvenirs d'enfance sont entaché par une jalousie et le mal être que tu tentais de dissimuler. Et tes parents... tu préfères ne pas y penser du tout.
« J'adorerai que tu m'apprennes, » répliques tu dans un sourire au son de son rire communicatif. Tu viens ensuite a farfouiller le sable à la recherche d'une pierre que tu fais rouler entre tes doigts lascivement. T'as conscience d'être dans une safe place que tu es compagnie de Scorpius. C'est naturel de vouloir te confier à lui, comme un vrai ami. « J'ai rencontré quelqu'un ici, avec qui j'espère créer plein de beaux souvenirs. Je tiens beaucoup à lui. J'ai jamais ressenti ça avant. C'est super et en même temps.. tellement terrifiant. J'ai déjà cru le perdre une fois le jour où un mangemort a débarqué chez nous pendant que je n'étais pas là. Je comprend toujours pas comment il a pu s'en sortir face à Bartemius. » Un petit sourire admiratif se dessine sur tes lèvres à tes derniers mots. Toi tu te serais décomposé face au mangemort, mais pas lui. Alors qu'il est un moldu. Il est vraiment incroyable. « J'aimerais avoir son courage. J'aimerais pouvoir le protéger. Mais je suis tellement... Nul. J'ai pas ton talent. Je suis nul en duel. Tout ce que je sais faire c'est .. fuir. C'est comme un vieux réflexe. J'aimerais, mais je n'arrive pas a aller à l'encontre. » Tu soupires doucement a cette constatation en venant ramener tes jambes contre toi. Ta tête venant se reposer sur tes genoux. « Si il lui arrivait quelque chose à cause de moi je ne sais pas si... » tu t'interrompt avant de baisser les yeux. Tu te dis finalement que t'aurais mieux fait de te taire. « Enfin tu sais... »
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[Abandonné] Beware of sleeping water ((Scorpius + Peter))
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