TW Nsfw, violence, sang | Sanguinaires & Bestiales Alucard&Wanda

Elle l’attend sur un toit, à l’endroit où elle lui a donné rendez-vous, impatiente [comme toujours]. Wanda observe les étoiles, sans rien connaitre aux constellations, mais elle se dit que l’une d’elle a une forme étrangement phallique. Ou alors c’est l’envie de voir Alucard qui fait ça. Le vampire a réussi à mettre un peu de piment dans sa vie, que ce soit pour assassiner des gens ou passer du très bon temps. Ses yeux s’agrandis sous son masque lorsqu’elle repère enfin son prince charmant et ténébreux, et elle s’empresse de se lever, presque aussi grande que l’autre figure rouge.

« Bichon ! »

Son doigt se balade sur un torse trop habillé à son goût. Elle ricane, sans doute bêtement, mais qui ne serait pas gaga avec un vampire prêt à sucer ? Wanda ne se gêne pas pour balader sa main le long de son dos, puis décide de claquer ce parfait derrière. Si Alucard peut se permettre de la tripoter comme il le souhaite, elle ne se gêne pas non plus (c’est ça, l’égalité des sexes). Elle sait qu’une autre personne aurait eu la main coupée, voir mangée, néanmoins son cerveau n’a jamais réussi à avertir du danger. Aucun instinct de survie, et surtout : elle s’en fout.

« Bichon », répète-t-elle, « on va commencer par le travail car j’ai besoin de l’argent pour prétendre être la sugar mommy de petits minets de téléréalités, ok ? Et puis le type m’a emmerdé, c’était assez casse-pied de trouver sa trace, alors aucune chance que je le laisse s’échapper, lui et sa petite bande. Hinhin, en plus il a osé me rire au nez la première fois que je l’ai croisé sans le masque, et je lui ai dit « Miguel » c’est son prénom, mais il est pas espagnol, ni mexicain, ni vénézuélien, bref pas latino, va savoir, donc je lui ai dit « Miguel, tu vas te manger mon sabre dans les dents si tu t’arrêtes pas de courir » puis il a pensé que comme je suis une gonzesse je plaisantais et il a filé comme un lapin. Et pas le genre de lapin plaisant, je suis sûre et certaine que dans son froc c’est aussi petit et inutile que son cerveau. En plus il n’a pas une gueule sympathique, et crois moi, même si maintenant je suis un canon je m’y connais en gueule pas sympathique. Non je t’ai pas raconté ! Alors en fait j’avais un cancer et du coup on m’a proposé de me guérir magiquement sauf qu’en fait c’était une expérience et du coup mon corps essayait sans cesse de guérir les cellules, et du coup mon visage s’est déformé et ressemblait à- Oh oh oh ! Tu as déjà vu Freddy ? Non tu n’as pas vu Freddy, tu avais pas la télé… Mais tu sais on devrait se faire un marathon toi et moi parce que ce que j’aime le plus c’est la télévision, parce qu’au moins y a pas à sortir pour aller voir les gens, parce que les gens tu vois- »

On entend qu’elle dans cette nuit calme, sa voix résonne contre les murs aux alentours et ne devrait pas tarder à alerter les hommes qu’elle a pisté. Elle gesticule en grands gestes à chacun de ses mots, comme si les mouvements allaient donner du sens à son monologue décousu. Ce n’est que lorsqu’elle entend une porte en métal s’ouvrir avec fracas juste en dessous qu’elle daigne fermer son clapet quelques secondes pour observer ce qu’il se passe.

« Ooouh ! Miguel ! Faisons-lui sa fête. »

La lame de son katana s’abat violemment dans le cou de Miguel, qui plie tel un arbre sous la hache d’un bucheron. La gerbe de sang qui jaillit de la blessure semble impressionner les autres hommes. Elle le regarde tressaillir et s’étouffer, avant que, trop tôt à son goût, il ne cesse de bouger. Ce sont bien les hommes ça, ils quittent la fête sans même avoir satisfait la femme. (Goujat).

Désintéressée du corps de Miguel, Wanda regarde avec amusement le spectacle que lui offre Alucard, et lui offre un sifflement impressionné en guise de compliment. Elle aurait aimé un joujou aussi puissant que le sien. Faudrait qu’elle lui en demande un pour son anniversaire, il ne peut pas refuser si elle s’offre à lui pour le sien. Oui, Wanda pense sincèrement pouvoir tout obtenir de lui en ondoyant des hanches et faisant tomber les vêtements au sol [c’est beau les rêves].

Elle piétine sur place et fait virevolter ses katanas à ses côtés, comme pour s’échauffer.  

« Oh ! Fais-moi rêver bichon, je sais que tu ne me décevras jamais… Mais laisse-m’en un peu. Tu vois, Miguel, lui, a décidé que notre petite sauterie est trop pour lui alors il a rejoint les cieux. C’est si nul que j’ai oublié pourquoi je suis en colère contre lui. »

Wanda hausse les épaules, avant de trancher le bras d’un type qui a décidé de pointer son arme vers elle et crier dans son oreille. Elle n’est pas sourde, voyons ! C’est juste qu’elle n’écoute pas. De toute manière, ça ne devait pas être intéressant. Rapidement, en réaction à leur nouveau camarade tombé, d’autres se jettent sur elle. Au milieu de cette mêlée, elle ricane et s’amuse à couper par-ci et par-là, frappe certains de son pied pour les repousser avant de les abattre. Elle en a momentanément oublié Alucard vers qui elle se tourne quand elle a fini de déchiqueter, couper et décapiter son groupe, et d’observer avec satisfaction la pataugeoire carmine qu’elle a créé (ça fait flic flac quand on marche !).

« Besoin d’aide mon petit bichon ?   »

La bagarre générale s’arrête trop vite à ton goût. C’est plus ce que c’était, ces voyous. Un petit coup de katana dans la nuque et une balle dans l’estomac et ça meurt directement. Mais où est le bichon ? Elle observe les alentours, prête à râler qu’il l’a abandonné en plein milieu du fun (et c’est même pas l’apothéose), mais le bichon finit par revenir en grand bichon des ténèbres avant de reprendre sa forme habituelle. Dommage. Elle aurait voulu le gratouiller et demander qui est un bon garçon. Peut-être même lancer ce bras qui traine par terre pour voir s’il le ramène. Pour une prochaine fois. Elle prendra quelques friandises aussi.

Confuse par sa question, elle penche sa tête sur le côté. Ce n’est pas mignon, comme elle se l’imagine, mais lui donne l’air de ne pas avoir toutes les connexions établies là-haut [ce qui est vrai].

« Une prime ? C’était une mission personnelle, on m’a pas payé pour ça… Mais on devrait ! J’ai sauvé le monde de sa connerie. Je devrais avoir une médaille aussi, et un chauffeur pour m’emmener faire du shopping, ou alors être sponsorisée par des marques comme les grandes influenceuses… Oh, tu crois que je devrai me lancer dans les selfies ? Parait qu’il faut juste photographier en vue plongeante ou ascendante, si tu vois ce que je veux dire. Enfin oui tu vois, c’est comme celles que je t’envoi d’habitude. J’espère que tu les regardes avant de dormir mais que tu salis pas trop ton cercueil. »

Elle range son arme à feu puis entreprend d’essuyer la lame de son katana sur sa cuisse, puis la remet dans l’étui à côté de sa sœur jumelle.

« Bon, on baise ? »