Rarement, je restais à Hogwarts Place. Souvent, je m’y retrouvais uniquement pour dormir dans un bon lit douillet : le mien. Non pas que je n’aimais pas le nouveau Robert Barathon nettement amélioré avec son amnésie, mais je n’étais plus l’adolescent de Westeros.
Puis, je n’étais même plus Roi ! On m’avait enlevé ce fait sans même mon consentement !

Ainsi, n’en déplaisait à mère qui semblait prendre un malin plaisir à vouloir m’y ramener. Jamais. Et puis, j’avais bien trop de travail pour cela. Si cela n’était que des cours en droit pour me permettant d’atteindre les plus hautes sphères de ce monde, ce serait déjà pas mal. Ce soir, toutefois, je devais me rendre au centre-ville pour discuter de projets d’avenir avec un programmeur en informatique. J’aimais ce domaine de plus en plus. Ça m’amenait à penser si souvent en l’impuissance de Westeros n’ayant même pas Internet ! Si je l’avais inventé aussi !

- Place ! Laissez-moi passer bande de ploucs !

Que je gueulais tout en jouant des coudes pour m’allouer de la place. En un geste franc, j’avais repoussé un mec bedonnant et hagard : un coup d’œil suffisait pour remarquer que l’intelligence ne l’étoufferait, sans doute, jamais celui-là ricanais-je par devers moi. Alors, je me demandais même s’il savait d’où provenait le coup, s’il se tenait au courant de mon geste. Haha ! Peu importe, je fichais bien rapidement de lui.

Je ne savais pas du tout ce qu’il se passait dans cette rue, mais le programmeur en informatique y vivait, tout au bout dans un petit studio la fermant complètement au reste de la ville. Je n’allais donc certainement pas me laisser marcher sur les pieds ce soir et non, ce n’était pas une façon de parler. L’étau se resserrait malheureusement autour de moi et donc j’insistais plus sur des jeux de coudes plus puissants. Soudainement, des milliers de petits confettis se mirent à voleter tout partout dans les airs. Tiens donc, mais ils sont en train de fêter au beau milieu des rues à Raccoon Square. J’avoue que c’était pas mal comme idée et je devrais même la mettre en pratique près du manoir : cela me rapporterait sûrement quelques ronds. Je tentais un pas de plus avant d’être ramené vers l’arrière.

On semblait refuser de me laisser passer malgré les ordres que j’en avais gueulé précédemment. Ils se fichaient complètement de moi ces gens, mais cela ne se ferait pas longtemps encore.

- Je vous conjure de me laisser passer ! Savez-vous qui je suis ? arguais-je alors que mon bras repoussait une énième personne. Poussez-vous !

Et puis, personne ne m’avait invité à ladite fête ! C’était un comble ! L’énième personne repoussée, je me retrouvais près d’un jeune homme. Je ne le connaissais pas du tout, mais soudainement on m’avait bousculer et je tombais tête la première sur lui !

Que je le sommais d’agir rapidement. Ce contretemps m’était fort désagréable.