Travaillant sa planche de bois, Viserys avait un peu de musique en fond sonore. Si sa boutique était tranquille en semaine, le week-end ça pouvait bouger. Il aimait le mouvement et pouvoir aider de potentiels clients à trouver leur bonheur. Mais aujourd’hui, il était au calme et surtout, il était plus détendu parce qu’il avait retrouvé une partie de sa famille. En particulier Rhaenyra et Aemond. Si avec la première tout se passait bien, avec le second c’était plus complexe. N’ayant pas été le meilleur des pères pour Aemond, son frère et sa sœur, Viserys comprenait donc pourquoi il y avait des tensions. Mais avec Rhaenyra, il avait pris le temps de la connaître et l’avait toujours fait passer en première. Heureusement, il faisait en sorte de se rattraper autant que possible avec les autres. Il marcherait sur des œufs pendant longtemps, il le savait, mais il ferait tout pour être un bon père. C’est sur ses pensées qu’il entendit la sonnette au-dessus de la porte d’entrée sonner. Il esquissa un sourire. Beaucoup de monde lui avait dit que ça n’était plus quelque chose qui se faisait, mais au moins, il était sûr d’entendre les clients entrer dans sa boutique. Arrêtant son travail, il attrapa un torchon pour s’essuyer les mains et arriva dans la boutique.
Bonjour.
C’est alors que son regard croisa celui d’Arthur. Ils s’étaient croisés durant un meeting, mais ne s’étaient pas revu depuis. Il ne savait pas si ce dernier avait trouvé les chevaliers qu’il voulait, mais il espérait que c’était le cas ou que ça viendrait.
En quoi puis-je vous aider ?
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Invité
Mer 19 Juil - 10:21
Puiser sa force dans l’autre.
La construction de Kamelott Bis est lancée. J’ai mes chevaliers, mes motivations, mes objectifs et les fonds. Il ne me manque plus qu’à tout finir d’mettre au point. Et d’aussi mettre tout l’reste en ordre. Ça comprend par démasquer les gens qui m’semblent suspects. J’ai pas b’soin de deux Lancelot. Alors j’ai lu la carte qu’le vioc m’a filé et j’me suis rendu à sa boutique. En général, quand Guenièvre faisait quelque chose, elle s’cachait pas pour m’en parler et au mieux s’en vanter. Mais cet homme s’est vanté d'avoir été roi. Il s’est pointé au recrutement sans volonté de faire partie intégrante d’ma cour. Il a certainement tenté une humiliation. P’tet pour me tester ou pour je n’sais quelle raison. Mais on peut pas humilier un homme qui n’a plus rien à perdre. Ou pas encore grand chose à perdre. Qu’il soit une mauvaise ou bonne référence, j’préfère m’en rendre compte moi-même que de demander aux autres.
Alors j’suis rentré dans sa boutique sans trop savoir à quoi m’attendre avec lui mais déterminé à repartir avec des réponses à mes questions. L’odeur du bois travaillé m’a tout de suite prit au nez. C’est un travail déjà pratiqué depuis bon nombre de générations et la présence de quelques meubles que j’viens caresser du bout des doigts m’ramène à ma précédente table ronde et la nostalgie de Kaamelott m'envahit. C’est Targaryen lui-même qui vient m’interrompre dans mes pensées en m’proposant son aide. Je lève la tête en sa direction. J’sais pas encore si c’est un ennemi ou pas, j’suis mitigé.
- Bonjour. J’m’éloigne de ses meubles et m’approche de lui. -C’est vous qui m’avez donné votre adresse. Quand vous vous êtes pointé au recrutement. J’lui montre brièvement sa carte. -Vous avez certainement des réponses à m’donner sur la raison d’votre présence au recrutement. Vot’ petit-fils a tout l’profil d’un bon p’tit gars. J’ai cru comprendre que vous étiez pourtant complètement différents.
J’ai pas spécialement envie d’y mettre les formes et il doit s’en douter. S’il est si proche de Guenièvre que ça, j’dois me méfier.
Il ne s’était pas attendu à voir Arthur arriver dans sa boutique. Beaucoup de choses s’étaient produit durant leur entrevue et beaucoup de têtes connues et inconnues avaient débarquées. Viserys avait voulu savoir ce qu’attendait Arthur pour ses recherches et il avait été surtout intrigué. Lui qui voulait se tenir éloigner d’un trône, voulait savoir pourquoi un autre roi voulait une telle chose. Evidemment, il ne connaissait pas toute l’histoire d’Arthur. Même s’il avait fait la rencontre de son épouse qui était d’ailleurs une bonne amie, il était sûr et certain qu’elle ne savait pas tout. Quelque part, Arthur et Viserys se ressemblait sur le fait de garder leurs passés secrets et de ne pas tout dire. Si Viserys ne voulait plus être roi, il devait avouer que s’il pouvait aider d’une façon ou d’une autre, il le ferait. C’est ainsi qu’il demanda au plus jeune ce qu’il pouvait faire pour lui. Quand il mentionna sa carte, le blonde hocha doucement la tête. L’écoutant parler, Viserys esquissa un sourire.
Mon petit fils est vraiment un bon garçon.
Il n’avait sans doute aucun doute pas été un bon père, mais il avait tenté de rectifier la chose avec ses petits-enfants, même en ayant été malade.
Qu’entendez-vous par le fait d’être complètement différents ?
Ca l’intriguait de savoir ce que Arthur voulait dire par là et ça lui permettrait aussi sans doute de savoir comment ce dernier le percevait.
Pour ce qui est de ma venue lors du recrutement, j’étais intrigué. Ayant été moi-même Roi, mes années comme souverain n’ont pas été simples. Mensonges, trahisons, mort, relations familiales compliquées et j’en passe. Voir ses propres hommes se retourner contre vous, votre bras droit qui vous veut mort et qui vous empoisonne verbalement, mais aussi littéralement. Ce sont des choses que je veux pouvoir mettre derrière moi. Même si j’aimais pouvoir m’occuper de mon peuple, aux côtés de mon épouse, le reste ne me manque pas du tout. Je voulais donc savoir pourquoi un autre Roi voudrait remettre à l’ordre du jour son royaume.
Haussant légèrement les épaules, il soupira doucement.
Je ne sais pas si vous avez parlé avec Guenièvre de moi. Si c’est le cas, elle a dû vous dire ce dont nous avons parlé. Elle m’a dit certaines choses à votre sujet, mais je ne juge pas sans voir et sans me faire ma propre opinion de quelqu’un. En vous ayant fait face, j’ai pu voir que vous voulez faire bâtir quelque chose de solide malgré certains de vos hommes, qui semblent … peu expérimentés.
Il restait poli en disant cela de Perceval et Karadoc, mais encore une fois, il ne pouvait pas juger sur juste une simple entrevue.
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Invité
Mar 2 Jan - 14:02
Puiser sa force dans l’autre.
Quand j’regarde attentivement son visage, le vieux a pas l’air si âgé qu’ça. La vie l’a juste abîmé comme s’il avait porté l’poids du monde sur son dos. Il a constamment l’air triste et essaie p’têt de le cacher à la face du monde. Raté comme coup. Mais il y a quelque chose derrière ses p’tits airs. Il a autre chose en réserve dans sa manche. - Vous avez l’air ambitieux. Ou coincé par votre destin. Le gamin par contre.. un prince qui souhaite renoncer à ses titres et devenir chevalier, j’ai rarement vu ça. J’me demande c’qu’il y avait de compliqué à comprendre dans mon affirmation. A première vue, ils sont complètement différents sur tous les points.
Les explications m’éclairent un peu sur ses intentions. Il faut croire que dans tout les royaumes il existe ce genre de messes basses. Les trahisons à la Lancelot, les coups d’état.. Que ce soit à Rome, Kaamelott, chez le Targaryen ou ici, c’est monnaie courante. Et ça laisse des traces. Autrement j’serais pas là à essayer de l’analyser pour démêler le vrai du faux. Mon regard s’perd à nouveau dans sa boutique. Tout ça a l’air bien paisible. Si j’savais en faire autant, p’têt que j’aurais un jour décidé de prendre une voie similaire à la sienne. Mais c’est pas l’cas.
- P’têt que pour vous, votre titre est resté là où il était mais c’est pas mon cas. Mes obligations m’ont suivi. Peu importe à quel point j’ai voulu y échapper auparavant ou tout ce qu’à pu vous dire ma femme à mon sujet. J’ai des raisons d’penser que tout ça n’est pas normal. Mes quêtes sont pas terminées. Et je le dois à mon peuple.
En temps normal, j’aurais même pas pris la peine de me justifier. Faut croire que j’me suis ramolli. Et j’suis bien content d’pas avoir ma mère ou mes beaux parents dans les pattes pour l’coup.
- J’sais pas qu’elles étaient vos intentions ni si vous avez même bien choisi vos mots en vous pointant la dernière fois. Mais j’ai pas b’soin de vos conseils. Et si c’est pas la raison pour laquelle vous vous êtes pointé, j’pense que vous êtes assez perspicace pour comprendre qu’c’est inutile d’me chercher des noises.
Déjà parce qu’il n’y a pas grand chose à prendre et aussi parce que je suis paré.
Partez sur la seconde option. Je n’ai jamais été ambitieux et si j’avais pu choisir de ne pas être roi, je l’aurai fait sans hésiter. J’ai aimé être roi, il y avait clairement des avantages, mais il y avait beaucoup plus d’inconvénients. Pour ce qui est de mon petit-fils, je ne sais pas exactement ce qu’il a vécu, car j’ai été malade pendant très longtemps, mais il ressemble à sa mère, ma fille aînée et il a toujours désiré le meilleur pour tout le monde. Il est désintéressé et je pense qu’il veut juste aider son prochain.
C’était important pour lui et si Arthur pouvait lui donner le laisser faire une telle chose ou lui donner un but, alors tout le monde en ressortirait gagnant. En écoutant les propos du plus jeune, Viserys hocha doucement la tête.
Je comprend et je suis d’accord, rien ne semble normal dans cette ville. Pour ce qui est de vos quêtes, j’espère que vous parviendrez au bout de ces dernières et si je peux aider d’une quelconque façon, ça sera avec plaisir. Pour ce qui est de votre peuple, si vous pensez à eux en premier, c’est que vous méritez votre position de roi.
Souriant plus franchement, il devait avouer que servir sous ses ordres auraient été un honneur. Arthur semblait sérieux et surtout avoir la tête sur les épaules. Malgré ce que Arthur ajoutait, il garda son sourire.
Je ne tiens pas à m’interposer dans votre façon de faire les choses, je voulais juste proposer un autre regard, mais je garderai mes distance. Sachez cependant que ma porte sera toujours ouverte.
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