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(Abandonné) (( little fires everywhere )) ✧ – talora –

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Dim 23 Oct - 18:34




tagged: amora the sorceress & talos the skrull. notes:  (Abandonné) (( little fires everywhere ))  ✧  – talora  – 2973847420   


“Step on my toes. Riddle my road. Now I can't find my own way back. Leave me to lie with you chasing my eyes. So I fall for you one last time. How do you know if a pocket of gold. Will ever be enough to say "I do"? No, now it's too late for lovers. Save me, why won't you save me? When I gave you my whole world to leave this holy roller trap. If I only knew the day that I lose would be up to you. Because you know you said forever. Still I am passing through.” (( TOO LATE FOR LOVERS •• GIN WINGMORE ))  @Talos Von Skrull




15 OCTOBRE 2022 ▴ CHAMBRE CONJUGALE, MANOIR DES VON SKRULL.



—⥼ ※ ⥽—


Depuis son réveil au Grey Sloan Memorial Hospital, Amora von Skrull mène une vie paisible. Une vie mondaine, à l’abri du besoin et de la frustration. Une vie de rentière, immensément riche et vivant clairement aux crochets de son mari. Un chirurgien réputé dans toute la région. Un neurochirurgien. Arrogant, fier, puissant et exceptionnellement brillant. Amora von Skrull est amoureuse de son mari. Elle l’aime comme elle n’a jamais aimé qui que ce soit de toute sa vie. Les nouveaux souvenirs que l’île lui a implanté, couplés à ceux que Talos a soigneusement imaginé pour eux, au moment de la sortie de son coma, ont fait tout le travail. De pauvre petite chose amnésique et vulnérable, Amora s’est transformée en un papillon de luxe, docile et épanoui. Amora est heureuse aux côtés de Talos. Tout dans sa vie, absolument tout, est idyllique. Que ce soit le nombre incalculable de leurs vieilles voitures de collection, de son dressing digne d’être celui d’une riche héritière d’un hôtel américain, ou bien des mets raffinés préparés par une horde de domestiques. Amora mène sa meilleure vie, sur cette île. Elle croit la mener, parce que ses souvenirs sont tronqués depuis le commencement. Talos, son mari bien-aimé lui ment. Talos lui ment sur tout. Elle n’a même pas idée. Elle ne le soupçonne pas. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à depuis quelques jours. Amora s’est réveillée un matin, avec la conviction d’être différente ce jour-là.

Amora ne peut l’expliquer et encore moins le prouver. C’est un sentiment qui a commencé à grandir en elle, jour après jour. Comme la plus belle des plantes. Cette conviction s’est transformée en certitude, il y a tout juste une heure. Une étincelle. Un petit peu de magie. Amora s’est blessée en voulant consulter ses e-mails, depuis son Macbook Pro. (tous mes personnages sont sponsorisés par Apple) Elle a tapoté négligemment  sur chacune des touches en répondant à l’un de ses échanges portant sur le prochain gala de charité au musée de l’île. Au moment précis d’appuyer sur la lettre « O », l’ordinateur a tout bonnement court-circuité. Une léger décharge s’est échappée de la pulpe de ses doigts, pour venir se glisser dans les circuits internes de l’ordinateur, et enfin, le faire exploser de l’intérieur. Aucun dommage apparent à l’œil nu. Juste une décharge très visible, proche du blanc. Électrique, piquante. Amora s’est reculée en poussant un gémissement de douleur, tout en se massant ses doigts tremblotants. L’écran s’est brutalement éteint. Noir. Elle a mis quelques secondes avant de trouver le courage de rappuyer sur le bouton du Macbook, en voulant le rallumer. Elle a supposé que la carte mère, ou même le disque dur a tout simplement sauté. Cela lui a paru étrange, car l’ordinateur est récent. Pas très vieux. De quelques mois seulement. C’est l’un des derniers modèles. (oui je bave) Elle n’a pas halluciné, c’est impossible. Elle a bien vu l’électricité qui s’est échappée de ses doigts, et qui s’est même matérialisée en un très mince filet d’énergie. Impossible… et pourtant.

Elle est forcément folle. Elle devient folle. Amora tremble comme une feuille. Elle déambule dans sa chambre, les mains légèrement levées, allant et revenant dans le long couloir, avant de retourner dans le cœur de sa chambre et de passer au même moment par le dressing. Elle marche sans s’arrêter un seul instant, pas même pour respirer. Amora est déboussolée. Complètement. Elle soupire longuement, et cherche son iPhone dans l’une des poches de sa veste de tailleur en laine vierge Chanel. Elle enclenche les boutons, et textote à l’intention de son dévoué mari quelques mots pour le faire revenir au plus vite chez eux. Elle doit le voir. Elle doit lui parler. « Je me suis électrocutée. » écrit-elle rapidement, d’un simple glissement de son pouce. Alors qu’elle s’apprête à envoyer son message, une coupure générale de courant place le manoir des von Skrull dans l’obscurité la plus totale. Amora fronce les sourcils, stupéfaite. Un long frisson traverse son échine. Elle laisse son doigt appuyé sur la touche. Le message s’envoie, alors que son regard se pose sur la commode. Plus de lumière. Amora ne cherche pas même à rallumer le gigantesque lustre qui trône au-dessus de son lit en baldaquin. (princesse) C’est une coupure qui concerne dans chacune des pièces du manoir, Amora s’en rend rapidement compte, après s’être penchée vers l’escalier qui se trouve devant la porte de sa chambre. Elle jure en marmonnant entre ses dents, apparemment maudite. Amora fait ensuite claquer ses talons aiguilles jusqu’à la commode qu’elle a observé plus tôt de manière compulsive, afin d’ouvrir deux ou trois tiroirs, à la recherche de quelques bougies. Cela suffira le temps que Talos revienne. Il arrangera tout. Il appellera quelqu’un. Il ira voir par lui-même, il est si fort. (ben voyons un mari c’est pas un larbin)

Une bougie blanche dans le creux de ses paumes, ronde et très épaisse, Amora la dépose au centre d’une petite table ovale au centre de la pièce. Assise au bord du grand lit, elle soupire, tout en farfouillant dans son sac à main Dior, matelassé en cuir bleu ciel, une autre marque de luxe française. Amora recherche désespérément un briquet ou un paquet d’allumettes. Elle fume parfois, ce n’est donc pas une difficulté en soi d’en trouver un dans l’une des poches intérieures du précieux sac. « Il n’y a plus de lumière… Je ne sais pas ce qu’il s’est passé… » poursuit Amora par messages, en s’aidant de la fonctionnalité lampe torche de son smartphone pour guider ses moindres faits et gestes. Talos va venir. Ce n’est qu’une question de quart d’heure. Rapidement, elle retrouve son briquet, qu’elle allume d’un coup sec du pouce. Une flamme pleine de vie, dans un mélange d’orange et de jaune s’en échappe. Alors qu’elle approche la mèche de coton de la bougie de la légère flamme pleine d’instabilité, qui semble s’échapper au moindre mouvement ou souffle, Amora lâche brutalement son briquet dans un cri perçant. La mèche est allumée, mais ce n’est pas à cause du briquet. Elle en est sûre. Elle n’a pas encore pu faire rencontrer les deux éléments. Comment s’est-elle allumée dans ce cas, par l’intervention du Saint Esprit ? « C’est impossible… » marmonne Amora, ne pouvant croire qu’un tel prodige a pu se réaliser par la force de son esprit. Elle l’a voulu, pourtant. Tout comme pour l’ordinateur. Elle a pensé quelque chose, et cette chose s’est bel et bien produite. Amora l’a pensé très fort. Plus fort que tout. Amora a espéré que la mèche s’allume, elle l’a visualisé dans un coin de sa tête, sans vraiment croire qu’un phénomène de ce genre puisse réellement se passer. Elle a fait apparaître cette flamme sur le sommet de la bougie en cire naturelle. Amora en est bien convaincue. Est-ce… de la magie ?

« Talos, j’ai peur. » souffle-t-elle, en enfouissant son visage dans le creux de ses paumes. Elle attend, désespérée. Assise en tailleur aux pieds de leur grand lit. Elle se penche d’avant en arrière, tremblante, avec les yeux fermés. « Talos, je t’en prie. Viens me chercher. » Cette supplique demeurera sans réponse durant de longues et terribles minutes avant que le bruit reconnaissable du cliquetis des clés de leur manoir ne retentisse à un étage plus bas. Quelqu’un vient de rentrer dans le manoir. Talos. Elle reste là. Dans son lit avec la tête dans ses paumes, cachée. « Ce n’est pas de la magie, ce n’est pas de la magie… » grommèle-t-elle d’une voix presque inaudible et terrifiée. « La magie n’existe pas. » Sa lèvre inférieure tremble excessivement, elle ne sait comment calmer ses nerfs sur le point de lâcher. Amora descend les yeux compulsivement vers les formes géométriques des ombres que les mouvements de son propre corps projettent sur les murs et les rideaux en velours à la faible lueur de la bougie. « C’était le briquet. J’étais fatiguée et je n’ai pas vu… C’était le briquet. Juste le briquet. » se persuade-t-elle dans un long soupir résigné, alors qu’elle enfonce ses ongles manucurés couleur rouge noir dans la chair tendre de son cou. De chaque côté. Elle se griffe pour se rappeler ce qui est réel. La douleur est réelle. La bougie qui s’allume par la simple volonté de son esprit ne l’est pas. C’est impossible. La magie n’existe que dans les films, dans les livres, dans les séries Netflix. Ce n’est pas réel. Ce qui est réel, en revanche, c’est la sensation intense de froid qui s’engouffre en elle et qui la fait presque chanceler au bord du lit. « Je ne suis pas folle, c’était le briquet et la fatigue. » se répète-t-elle inlassablement comme un mantra.



♥ SARA!

 
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Lun 28 Nov - 15:56




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“Step on my toes. Riddle my road. Now I can't find my own way back. Leave me to lie with you chasing my eyes. So I fall for you one last time. How do you know if a pocket of gold. Will ever be enough to say "I do"? No, now it's too late for lovers. Save me, why won't you save me? When I gave you my whole world to leave this holy roller trap. If I only knew the day that I lose would be up to you. Because you know you said forever. Still I am passing through.” (( TOO LATE FOR LOVERS •• GIN WINGMORE ))  @Talos Von Skrull




15 OCTOBRE 2022 ▴ CHAMBRE CONJUGALE, MANOIR DES VON SKRULL.



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Chéri... J'ai besoin que tu rentres plus tôt aujourd'hui... Est-ce que tu peux ? En lisant ce message, le souffle de Talos s’est coupé. Non, Talos ne peut pas bouleverser son planning chargé pour aller retrouver son épouse… En tant que chirurgien, et directeur de tout un département de l’hôpital, il doit faire face à des responsabilités telles qu’elles ne tolèrent pas véritablement ce genre d’écart. Pourtant, à la seconde même où ce message, en blanc sur bleu, se dévoile à la lumière de son smartphone, Talos se sent prêt à abandonner tout travail en cours afin de retrouver Amora le plus vite possible. Elle lui apprend qu’il s’est passé quelque chose, qu’elle s’est blessée. Elle lui dit qu’elle a un problème, qu’elle ne sait pas quoi faire… Autant de messages qui atteignent Talos droit au cœur et lui font redouter le plus. Si Amora va mal, alors il doit la rejoindre. Elle lui importe plus, bien plus que quoi que ce soit d’autre ou qui que ce soit d’autre en ce bas monde. Elle lui importe plus que tout.

Il pense à un accident domestique, tout d’abord, son esprit si cartésien ne prend pas immédiatement conscience d’une réalité qui aurait dû l’effleurer immédiatement. Elle lui dit que ce qui lui est arrivé est inexplicable, qu’elle a provoqué le court-circuitage de son ordinateur… J’ai peur que tu me prennes pour une folle, Talos… Non, il ne la prend certainement pas pour une folle, mais en cet instant, c’est bel et bien lui qui a le net sentiment de devenir fou. Fou de rage envers lui-même, fou d’inquiétude pour elle. Pour elle et pour lui… Il s’est tant et tant reposé sur ses lauriers qu’il a rejeté le moment… celui de faire face à ses angoisses les plus violentes, celui de faire face à la brutalité de ses mensonges…

Talos avait songé au fait que cela pouvait arriver. Bien sûr, il avait envisagé le fait qu’elle recouvre la mémoire, mais sur ce point, il s’était convaincu de savoir convaincre son épouse (qui ne l’est pas exactement en fin de compte) du fait que ce qu’elle prenait pour des souvenirs n’était pas réel… Oui, c’était d’une injustice monstrueuse, mais Talos s’était tant et tant empêtré dans ses mensonges qu’il ne se sentait tout bonnement pas capable de faire marche arrière. Il avait songé au fait, également, qu’elle retrouverait peut-être ses pouvoirs, tôt ou tard, d’une façon ou d’une autre. D’autres avaient ainsi retrouvé leurs pouvoirs après en avoir été privés pendant très longtemps, Amora n’avait pas raison de faire exception… Mais tant que ce n’était pas arrivé, il pouvait encore prétendre, faire comme si de rien n’était… il pouvait encore se leurrer… Comment va-t-il faire pour gérer cette situation de crise ? Il n’en a foutrement aucune idée, mais ce qui est certain, quoi qu’il en soit, c’est qu’il doit intervenir, et le plus vite sera le mieux.

J’arrive, mon amour. Ne t’en fais pas, tout va bien se passer. Talos écrit ces mots à la hâte avant de se débarrasser de sa blouse blanche, de prévenir à la hâte ses collègues sans donner beaucoup de précisions si ce n’est qu’il doit à tout prix retrouver son épouse, et se précipite jusqu’à sa voiture. Sur le chemin, il rumine… Il réfléchit à de nouveaux mensonges pour appuyer les précédents… Il sait, oui, que la meilleure façon de s’y prendre serait encore de lui dire toute la vérité, mais il ne le peut pas, il n'y arrive pas. Il trace la route le plus rapidement possible, il n’a pas une seconde à perdre. Il n’a pas la moindre idée de l’état dans lequel il trouvera ni Amora, ni la maison une fois qu’il sera arrivé. En revanche, il est bel et bien sûr d’un chose, et c’est que quoi qu’il en soit, sa place est à ses côtés. Au-delà de ses propres peurs, de sa crainte terrible d’être découvert, et de voir ses mensonges lui éclater en pleine figure, au-delà de sa peur panique de perdre la femme qu’il aime plus que tout au monde. Il peut le sentir à travers ses messages : elle est décontenancée, terrifiée, aux prises avec l’inconnu… Talos n’a aucune envie de la laisser dans cet état. Peu importe, au fond, si elle doit accuser ses foudres… Enfin si, ça a de l’importance, bien sûr… Mais il préférera, quoi qu’il en soit, la savoir heureuse et soulagée… c’est ce qui importe bien plus que tout le reste.

"Amora ?"

Talos est sorti de la voiture en trombe, qu’il a garée sans se préoccuper de véritablement le faire décemment. Il s’en moque, il doit juste s’assurer qu’elle voit bien. En appuyant sur l’interrupteur, une fois à l’intérieur, il constate que leur somptueuse maison est bel et bien sujette à une panne de courant généralisée… Il observe juste la fine lueur d’une bougie, dans le salon, seule source de lumière dans tout l’espace de leur demeure.

"Amora…"

Elle s’est réfugiée dans leur chambre. Elle est là, l’air paniqué, assise sur le rebord de leur lit, les larme aux yeux, en proie à une véritable crise de panique. Talos se précipite vers elle, s’installe à genou face à elle pour prendre ses mains dans les siennes. Il peut alors contempler dans la pénombre la trace rouge laissée par ses ongles sur son cou.

"Mon amour, regarde-moi", dit-il avec douceur, pour l’inviter à reprendre prise avec la réalité, à retrouver son calme en ne se concentrant plus que sur lui. Lui et uniquement lui. "Je suis là, maintenant, mon cœur. Ça va aller, tout va bien se passer." Au fond, il n’y croit pas lui-même. Ils avancent, lentement mais sûrement, vers un inexorable point de non-retour. Ils ne réchapperont pas à ce qui les attend… c’est impossible. Ils s’en retrouveront tous deux victimes, à des échelles différentes. "Raconte-moi ce qui s’est passé…", lui suggère-t-il du ton le plus apaisé et apaisant possible.




♥ SARA!

 
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Mer 8 Mar - 0:32




tagged: amora the sorceress & talos the skrull. notes:  (Abandonné) (( little fires everywhere ))  ✧  – talora  – 2973847420   


“Step on my toes. Riddle my road. Now I can't find my own way back. Leave me to lie with you chasing my eyes. So I fall for you one last time. How do you know if a pocket of gold. Will ever be enough to say "I do"? No, now it's too late for lovers. Save me, why won't you save me? When I gave you my whole world to leave this holy roller trap. If I only knew the day that I lose would be up to you. Because you know you said forever. Still I am passing through.” (( TOO LATE FOR LOVERS •• GIN WINGMORE ))  @Talos Von Skrull




15 OCTOBRE 2022 ▴ CHAMBRE CONJUGALE, MANOIR DES VON SKRULL.



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« Amora ? » La voix de Talos, son bien-aimé la conforte sur son besoin presque viscéral de se dissimuler dans ses bras et d’y trouver refuge. Elle a terriblement besoin de lui. Talos est… son phare dans la nuit noire. Alors qu’il se met sur ses genoux, devant elle, contre la moquette foncée qui recouvre leur chambre, Amora refuse toujours de relever la tête. Ce n’est qu’en sentant les mains de Talos sur les siennes, et surtout l’insistance de ce dernier, qu’elle décide enfin d’exhiber son visage anormalement pâle et aux traits tirés. Dans la pénombre, il y a quelque chose de séduisant dans le moment qu’ils partagent tous les deux. « Mon amour, regarde-moi. » Elle obéit, sans protester. Ses beaux yeux clairs se posent sur les siens, afin de ne plus jamais les quitter ne serait-ce qu’une fraction de seconde. Talos s’évertue ensuite à la rassurer. Il lui affirme que tout ne peut que bien se passer, maintenant qu’il se trouve à ses côtés. Il lui donne l’impression que sa présence est capable d’apaiser toutes ses peines. Et pendant une fraction de seconde, Amora le croit. Elle le croit de tout son cœur. Elle veut y croire. Elle veut croire qu’il soit vraiment en mesure de faire disparaître tous les doutes, toutes les peurs, pour laisser en place un sentiment de plénitude et d’accomplissement.

En lui offrant son visage, elle lui offre ses cernes, sa blancheur presque cadavérique et son regard vide, sans émotions. Il veut savoir ce qu’il s’est passé. Amora déglutit. Elle peine durant quelques minutes à avaler sa salive, tant la douleur assèche sa gorge et paralyse ses muscles. « Ce qu’il s’est passé… » marmonne Amora comme l’ombre d’elle-même, l’expression tiraillée entre ce qu’elle croit être réel et ce qui l’est véritablement. Talos a besoin de savoir. Il y a quelques heures encore, elle s’est sentie prête à tout lui confier, mais maintenant que le moment si fatidique est arrivé, tout son courage ne fait que s’évaporer. Elle se sent terriblement idiote d’accorder autant d’importance à ce qui doit tout bonnement relever de l’ordre de l’hallucination. « Je t'attendais et… Il y a eu une coupure de courant. » confie-t-elle, ce qu’il peut constater de lui-même. « Je pense que c’est ma faute… » Amora pense, mais c’est une certitude. Elle ne le sait juste pas encore. Pas encore très bien, en tout cas. « Je travaillais sur le Macbook, lorsque j’ai senti comme… de l’électricité au bout de mes doigts… L’écran a explosé. Puis… tout a coupé, ici. » Amora se retient de dévoiler le fond de ses pensées, même si ses sous-entendus marquent clairement le fait qu’elle se persuade d’avoir eu une implication quelconque dans ce phénomène étrange.

« Je cherchais une bougie… » Amora baisse les yeux vers la seule et unique source de lumière dans la chambre. Cette bougie, juste derrière lui. « Là. » Elle la désigne en levant lentement la main, avant de se frayer un chemin le long du bras, puis de l’épaule de son mari, jusqu’à atteindre l’arrière de sa tête. Elle accroche ses ongles au col de la chemise de son costume, cherchant désespérément à se reposer sur sa protection. Talos est capable de la protéger. Amora en est certaine. « Je n’ai pas pu l’allumer avec un briquet ou une allumette mais… Quelque chose d’étrange s’est produit… » Amora marque une pause, en décidant de préparer Talos à la suite de ses confidences. « Oh, je t’en prie. Talos, ne me prend surtout pas pour une folle, mais… J’ai cru… voir du feu s’échapper de moi pour allumer cette bougie. Je l’ai vu, comme je te vois. Du feu est sorti de mes doigts. Comment l’expliques-tu ? Est-ce que tu crois que… Les dons psychiques existent vraiment ? Comme dans les séries Netflix ? » marmonne-t-elle, inquiète de prendre conscience d’un secret gardé sous clé depuis bien trop d’années. Elle lit une forme d’angoisse dans le regard océan de Talos, sans parvenir à en identifier clairement la raison, mais à part le fait de se convaincre de passer pour une folle. « Ne me dis surtout pas que c’est la fatigue, ce n’est pas le cas. Je le sais. Je l’ai vu. Regarde, elle est allumée… » Amora insiste, tout en s’accrochant toujours plus à la nuque de Talos, quitte à lui faire mal. Elle se sent obligée de lui faire entendre raison.

Amora décide alors de lui faire la démonstration, une fois avoir une lueur de désapprobation dans le bleu océan des yeux de son mari. « Si tu ne me crois pas, regarde… Regarde donc. » Amora baisse la main, jusqu’à longer la ligne de son bras, pour atteindre son fin et élégant poignet. Elle l’invite à se tourner en direction du centre de la table basse, avec la ferme intention de lui faire une démonstration de son pouvoir. Amora se concentre alors, en se remémorant ses moindres faits et gestes. Elle prie intérieurement pour parvenir une seconde fois à ce même miracle, mais ce dernier refuse de lui faire cet honneur. Une bouffée de chaleur s’empare alors de son être. Frustrée, Amora craint de se voir tournée en ridicule. Talos ne pourra jamais la croire sans cette démonstration. Elle s’efforce de provoquer quelque chose, ne serait-ce qu’une étincelle le long de la mèche d’une deuxième bougie en cire de soja. « Je… Je ne comprends pas, tout marchait parfaitement bien tout à l’heure… » Amora s’explique, confuse. « Je dois… vraiment perdre la tête. » bafouille-t-elle, le teint livide et les lèvres tremblantes. Ce qu’elle affirme ne peut être prouvé, c’est insupportable, mais peut-être que Talos lui fera suffisamment confiance pour prendre ses mots pour argent comptant. Elle recherche alors ses beaux yeux des siens, afin de capter son attention. Un voile humide recouvre le joli turquoise de ses orbes. « Crois-moi, je t’en prie, Talos. Tu me crois, dis ? » implore la jeune femme en serrant plus fortement les poignets du chirurgien pour se garder à l’eau, alors que ses mains tremblent désormais comme des feuilles.




♥ SARA!

 
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Jeu 20 Avr - 12:46




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C’est si douloureux de la voir ainsi. Quand enfin elle daigne croiser son regard, l’émotion qu’il peut lire dans ses beaux yeux clairs est si terrible, si tourmentée, qu’il se sent à la fois terriblement triste et terriblement coupable. Talos ne veut qu’une chose et une seule, et c’est voir Amora heureuse. Rien d’autre n’importe à ses yeux, absolument rien d’autre. Elle est… sa source infinie d’amour, de joie et de tendresse, et pour rien au monde il ne supporterait de la voir s’abandonner avec tant de détresse aux pires sentiments que l’humain puisse endurer. C’est de sa faute, pourtant. Il ne l’a pas préparée à ce qu’elle endure à présent, et il ne sait tout simplement pas comment faire pour gérer une situation qui ne tardera probablement pas à échapper à tout contrôle. Il essaie néanmoins de faire ce qu’il a toujours fait de mieux jusqu’alors. Il l’écoute, même s’il ne sait pas quoi lui répondre. Il doit savoir précisément ce qu’il s’est passé pour agir et s’exprimer en conséquence… S’il doit seulement être possible d’y faire quoi que ce soit. Il est impuissant face à des circonstances qu’il ne contrôle définitivement plus… Et pourtant, il espère encore pouvoir s’en sortir à bon compte. Comme n’importe qui le souhaiterait sans doute de la même manière. Il veut être là pour elle, la protéger et se préserver en même temps… Mais tout ça devient de plus en plus contradictoire et incompatible… et cela, quoi qu’il puisse en dire, Talos n’est pas en mesure de le nier.

Il l’écoute attentivement, alors, quand elle lui parle de cette coupure de courant dont elle serait responsable, de cette électricité qu’elle a senti au bout de ses doigts… Jusque-là, il se dit qu’il peut trouver une explication rationnelle à chacune de ses craintes et s’en tirer à bon compte, mais Amora n’en a pas fini, bien sûr… Comment expliquer l’écran de MacBook cassé ? Sur ce point… il devient tout de même difficile de s’en justifier sans faire preuve de mauvaise foi… ou sans la faire passer pour une folle – et si cette dernière option serait la solution de facilité, Talos s’y oppose néanmoins catégoriquement. Il l’aime beaucoup trop pour lui laisser imaginer qu’elle a pu sombrer dans la folie… Sans oublier que si ces phénomènes se sont produits cette nuit… Il y a de fortes chances qu’ils se reproduisent encore… Et les excuses seront de plus en plus difficiles à trouver à mesure que le temps passera. Amora n’a pas fini, qui plus est. Elle avait cherché une bougie, qu’elle est parvenue à allumer sans besoin de la moindre allumette ou du moindre briquet… Si Talos était moins informé… Il serait définitivement inquiet du comportement d’Amora… Mais Talos sait, et s’il s’inquiète, ce n’est pas de voir son épouse sombrer dans la démence, mais bien de perdre le bel équilibre de leur relation. Ses mensonges vont s’effondrer un à un. Un seul souffle de vent abattra ce qui n’était jamais qu’un fragile château de carte… Pour le moment… Il ne sait que faire, il peut encore sauver les meubles… Mais ça ne durera pas. Les dons psychiques existent, oui, comme les extra-terrestres métamorphes… Mais il va éviter de lui donner une telle réponse.

D’avance, Amora – et à juste titre – le prévient de chercher des excuses « rationnelles » à leur situation. Ce n’est pas la fatigue, ce n’est pas quelque chose d’explicable rationnellement. Talos n’a encore rien dire, mais il a en vérité le cœur serré, alors qu’il voit son épouse s’échiner à lui prouver qu’elle dit vrai. Si elle savait… Talos sait pertinemment qu’elle ne ment pas. Et c’est justement parce qu’il n’a aucun doute à ce sujet que cette situation est à ce point délicate à ses yeux. Amora veut lui montrer, lui prouver qu’elle en est capable… Et Talos s’en veut, au fond, de se sentir soulagée au moment de voir sa tentative de démonstration tomber à plat. Il serait si simple, oui, de lui dire qu’elle est fatiguée, qu’elle doit se reposer, qu’après une bonne nuit de sommeil, elle réalisera que tout ceci n'est jamais qu’absurde, mais quand il voit des larmes voiler le regard de la femme qu’il aime plus que tout au monde, il est bien incapable de faire preuve de tant de cruauté à son adresse.

« Je te crois, mon amour », souffle-t-il doucement avant de venir d’une main caresser lentement et amoureusement ses longs cheveux blonds. « Certains patients ont déjà évoqué des aptitudes similaires… C’était difficile à croire, bien sûr, mais… » Il essaie de se justifier tant bien que mal. S’ils doivent à présent vivre avec les pouvoirs d’Amora, autant prétendre qu’ils sont pour Talos une découverte tout à fait inattendue. Même s’il n’en est évidemment rien, bien au contraire. « J’ignore ce qui t’arrive, ni comment t’aider… mais je suis là pour toi, d’accord ? On va faire face à cette situation ensemble. » Il l’approche de lui pour venir la serrer tout contre son cœur. Il peut la sentir trembler entre ces bras, et cela le décontenance et l’affecte. « Ne t’inquiète de rien. Tout se passera bien. »



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