Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(abandonné) Rise from the ashes | Sauron
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 


DANS CE PETIT TABLEAU, TU TROUVERAS TOUS LES LIENS UTILES QUAND TU ES EN TRAIN DE RP.
▿ N'oubliez pas de recenser
vos personnages dans le bottin des personnages


— VOIR LE RÉPERTOIRE DES PERSONNAGES A-H & I-P & Q-Z
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC incurvé gaming – MSI Optix G27CQ4 E2 (Dalle VA, 170 Hz, ...
169.99 € 279.99 €
Voir le deal

(abandonné) Rise from the ashes | Sauron

Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 4 Oct - 23:54


(abandonné) Rise from the ashes | Sauron OnaDwmr (abandonné) Rise from the ashes | Sauron 39b16269354ebf90ae3076e0f9fd29289e538c50
Rise from the ashes


Les ténèbres de la mort auraient été plus enviables que le supplice qui lui fut adressé. Les ténèbres avaient été ses amies, mais il n’avait jamais voulu en accueillir l’ultime étreinte, et s’il avait au gré des âges supplicié tête couronnées et adversaires revêches, c’était au nom d’un désir de vivre toujours plus grand, celui de survivre à tout, Valar immortel, gouvernant d’une main de fer la Terre du Milieu et Arda tout entière. Il avait échoué. Dans l’humiliation et la souffrance, il avait été privé de ce qu’il estimait être son dû, d’un monde qu’il avait corrompu dès ses origines et qui à présent le rejetait, violemment, indifféremment. Dans l’obscurité de sa forteresse, ses ultimes supplications, tentative vaine de s’attirer la compassion de ses pairs Valar, venus contre toute attente prêter main forte aux Elfes et aux Edain, étaient restées sans réponses. L’humiliation ressentie au moment de voir sa couronne fracassée en dizaine d’éclats sous son regard n’avait d’égale que celle de se voir obligé de porter autour de son cou les restes de sa gloire fracassée. Amputé de ses pieds et de ses mains, jeté à travers les Portes de la Nuit, dans le Vide intemporel, il deviendrait histoire, puis légende, puis mythe… et la piètre satisfaction qu’il savait en retirer était la pensée que son nom, jamais, ne disparaîtrait d’aucune mémoire. Il hanterait les souvenirs de tout un peuple qu’il avait autrefois dominé, et il en resterait un qui, de toutes ses forces, et par tous les moyens possibles, entretiendrait sa mémoire et poursuivrait son œuvre. Sauron ne désertera jamais la pensée de Morgoth, tout au long de son errance sans fin, troublé par l’absence du moindre repère spatio-temporel, dans un tout composé de rien, où le temps n’existe plus.

Les ténèbres ne l’ont pas emporté en sa dernière demeure. Les ténèbres lui ont rendu un souffle inattendu. Si la foi que Morgoth prêtait en Sauron, son serviteur le plus insigne et le plus fidèle, son amant dévoué, le seul être qu’il ait jamais si viscéralement, si puissamment aimé, n’avait pas faibli au mépris du Vide lui-même, il n’avait guère envisagé que ce dernier puiserait, au terme des périls qu’il avait lui-même affrontés, la force et la puissance de le rendre à lui. Les âges s’étaient succédé sans que Morgoth en eut connaissance. Sauron avait conquis par la terreur, il avait obtenu ce que son maître avait échoué à conserver. En retrouvant l’Anneau unique et en se l’accaparant, il avait retrouvé son lustre d’antan et s’était ainsi fièrement octroyé le contrôle sur toute vie. Armé d’un tel pouvoir, pourquoi se serait-il embarrassé de la présence de son ancien maître, alors qu’il pouvait dominer seul, sans avoir à partager son trône ? Par amour peut-être. Par dévotion, sans doute. Quelles que furent ses raisons, Sauron déploya toute sa puissance, et mit toutes ses connaissances au service de son retour inespéré, que d’aucuns pensaient impossible, en lequel Morgoth, vaincu, défait, avait lui-même cessé de croire.

En sa forteresse du Mordor, il s’était échiné à emmagasiner un pouvoir tel qu’il serait susceptible d’égaler celui d’Eru lui-même. Combien de temps lui avait-il fallu pour réussir à cette entreprise ? Combien d’énergie déployée ? Combien d’innocents sacrifiés, combien de lui-même employé à rendre un autre à cette existence arrachée à ce monde ? Quelle importance. Sauron a réussi. Et c’est un corps amenui qui revient à son serviteur, un corps faible, épuisé, qui semble avoir perdu un peu de son caractère divin, affaibli d’avoir trop longtemps tutoyé le Vide. Mais un corps respirant, restauré, de retour auprès de son sbire le plus loyal, de retour auprès de sa moitié.

Il faut un certain temps à Morgoth pour se réapproprier les sensations d’un corps qu’il n’avait plus guère eu l’occasion de sentir se mouvoir depuis des lustres et des lustres. Progressivement, il se réapproprie son être matériel, et tous les sens qui l’accompagnent. Une odeur de soufre, de braises, de métal, le contact d’une couche froide mais confortable contre son dos, comme un goût de fer au fond de la gorge, un brouhaha lointain, et enfin, lui. Les yeux du premier seigneur des ténèbres s’ouvrent enfin pour se poser sur une silhouette familière. Il n’est pas le seul à avoir dû partir à la reconquête d’un corps, à s’être vu déparé d’une part essentielle de lui-même, mais au moment de le revoir, Morgoth pourrait en réalité se convaincre du fait que quelques secondes à peine se sont écoulées entre le moment de son exil et celui de leurs retrouvailles. Il est tel qu’il en avait gardé le souvenir. Digne, élégant, puissant, beau. Tout ceci parce qu’il est digne de lui, et plus encore à présent que le Valar se doit d’ajouter la reconnaissance à tous ces autres sentiments à caractère unique que son serviteur lui inspire depuis presque toujours.

"Sauron…"

Sa voix est faible, presque un murmure. Sauron, de profil, installé à une table d’écriture au coin de la pièce, ne semble pas avoir tout de suite constaté que celui qu’il s’est évertué à ramener, et qui sort en réalité d’un long coma de plusieurs jours vient d’ouvrir enfin les yeux. L’œil attiré intuitivement par l’anneau d’or qui brille à son doigt, il perd son regard dans cette contemplation quelques longues secondes avant de relever les yeux vers ceux qu’il découvre le toiser à présent. Il savoure ces retrouvailles inespérées dans un silence respectueux. Il a pourtant mille questions à poser, moins de certitudes qu’il n’en a jamais eu contre des dizaines, en revanche, de doutes qui assaillent un esprit encore épuisé. Mais en ces circonstances exceptionnelles, et quand bien même il estimera toujours être le maître, et Sauron le sujet, il laisse à ce dernier le privilège de dominer le récit, et de se gargariser de son succès.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 11 Oct - 21:29



– rise from the ashes.
(pv)
« Since I met you I've been crazy. Since I've been with you I've been lost. You make everything seem so hazy. Love comes with such a cost. Have I lost my mind? Follow me down to the river. Drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. I'll be down here on my knees, so follow me down to the river. Follow me down through the trees. Follow me down to the river, man. I'll be down here on my knees » ( FOLLOW ME DOWN THE PRETTY RECKLESS )

T.A. 3019 –
APPARTEMENTS DU SEIGNEUR SAURON,
FORTERESSE DU MORDOR
AU ▴ NSFW

Cela a bien failli lui coûter la vie un nombre incalculable de fois, mais voilà que l’Anneau de pouvoir, le Maître-Anneau est enfin retourné au doigt de son Maître et créateur, le diabolique esprit perfide Sauron. Cet être, que l’on a autrefois appelé Mairon. Ce Maia, autrefois si bon et sage, qui s’est laissé pervertir et aimer par un être encore plus abjecte et noir que la suie. Morgoth. Melkor. Ô, ce qu’il peut l’aimer. Ô combien son amour pour le Vala est d’une force stupéfiante. Son corps et son âme brûlent comme les flammes éternelles de la Montagne du Destin pour celui que l’on a condamné à tout jamais à l’oubli, dans le Vide. Privé de ses mains et de ses bras, privé de sa magie, privé de tout. Privé de lui. Sauron ne cesse de maudire cet instant où on l’a cruellement arraché à la chair, ainsi qu’à l’esprit de son vénérable et effroyable maître. Morgoth sait l’aimer et le détester comme il faut. Il le punit, il le récompense. Il lui rappelle à chaque instant que jamais plus, un autre être en Arda ne saura éveiller chez lui autant d’amour et de passion. Sauron a rejeté dans les premières années de leur rencontre ce lien de dépendance. Morgoth est diabolique. En tous points de vue. Morgoth n’est pas que cela. Morgoth est également sa lumière, tout en incarnant sa part de noirceur qu’il a accepté d’épouser intégralement en le rejoignant comme son serviteur, son amant, son disciple, son amour éternel. C’est pour lui, qu’il a ravagé des contrées entières. C’est pour lui, qu’il a forgé les anneaux de pouvoir. C’est pour lui, qu’il a dupé tous les êtres vivants en créant un Maître-Anneau. Un anneau pour les gouverner tous. Pour étouffer toute forme de vie. Pour asservir tous les peuples. Pour terroriser tous les esprits et dans les ténèbres les lier à son bon service. Sauron a désiré ravager et dominer Arda, tout comme Morgoth par le passé. Il a préparé le monde au retour de son maître. Il a préparé son cœur au retour tant inespéré de son amant.

Cette guerre prend enfin fin. Cela fait des jours que le porteur de l’anneau, Frodon Sacquet, a échoué dans sa quête de détruire la source d’énergie du puissant Sauron. Ses hordes de Nazgûls ont pu le rattraper à temps, avant qu’il ne s’en débarrasse par mégarde dans les flammes de la Montagne du Destin, appelés si puissamment par l’anneau. Golum, Frodon ou ce Sam n’ont rien pu faire contre les créatures malveillantes et maléfiques du Seigneur noir. L’anneau est retourné au doigt de son maître. Pour la fin des temps. La première chose que Sauron pu faire, c’est de libérer Morgoth de sa prison. Il lui a redonné un corps. Pas n’importe lequel. Son corps d’origine. Celui qui l’a séduit, celui qu’il a aimé durant des nuits entières, celui qu’il a adoré brûler sous la pulpe de ses doigts mortels. Sauron a trouvé cela particulièrement symbolique, même romantique entre eux. Ils reprennent là où ils se sont arrêtés. Ils se retrouvent exactement comme ils se sont aimés. Parce que c’est ce qu’il espère au fond de lui, maintenant qu’il a réveillé l’âme damnée du premier Seigneur des Ténèbres grâce à tout le pouvoir qu’il est parvenu à emmagasiner en lui durant toutes ces années, tous ces Âges.

« Sauron… » souffle une voix dans un coin de la pièce faiblement éclairée – par quelques bougies, situées sur son atelier d’écriture. Le cœur de Sauron fait un bond gigantesque dans sa cage thoracique. Son enveloppe charnelle transpire d’euphorie, d’impatience et de désir pour celui qui lui a tant manqué. Morgoth est enfin réveillé. Morgoth se tient debout, certes affaibli et en piteux état, mais… Qu’importe, s’il n’a plus rien de divin à cet instant précis. Qu’importe, si son corps est meurtri, épuisé. Ce corps respire, ce corps vit, ce corps est restauré… Ce corps est maintenant à lui. Morgoth ignore encore depuis combien de temps Sauron en rêve. Depuis combien de temps exactement Sauron a rêvé de ce moment – de leurs retrouvailles. Le sorcier referme ses doigts autour d’une plume, et la dépose lentement au milieu de quelques parchemins, pour la plupart jaunis et écorchés sur les coins. Qu’importe, car à ses yeux exigeants, Morgoth – Melkor – aura toujours tout de l’être divin. « Morgoth. » soupire-t-il, d’une voix hachée et altérée par le plaisir immense qu’il éprouve. Il s’efforce de faire bonne figure, en contenant son émoi, en l’enfouissant le plus profondément possible. « Melkor… » appelle-t-il, en prenant soin de lui montrer l’intérêt de lui avoir redonné sa première enveloppe charnelle. « Morgoth... Cela fait si longtemps, mon maître… » Une esquisse de rictus se dessine au coin de ses lèvres fines, légèrement humidifiées par sa langue. « J’ai compté les années, en espérant pouvoir être un jour en mesure de… te délivrer de tes chaînes. J’y suis arrivé. Non sans mal. Je t’ai libéré. Te sauver est le but de mon existence depuis qu’on t’a enlevé à moi. Je voulais te ramener… à mes côtés. » Le sortir de là. Le sortir de cette odieuse prison. Ces satanés Valar. Ils n’ont jamais compris la beauté du monde selon Morgoth. Ils n’ont jamais compris… « Des âges entiers se sont écoulés depuis… Deux âges, précisément. Nous sommes à l’aube d’un quatrième. » Sauron désire plus que tout reprendre le fil parfait de leur conquête, ainsi que de leur terreur en Arda. Pas un jour ne passe sans qu’il se montre reconnaissant et immensément fier d’avoir su répondre à l’appel des ténèbres de Morgoth. Pour le moment, il ne dévoile rien sur l’objet de sa réussite ou de sa reconquête d’Arda. Il ne dit rien sur son anneau. Il attend. Ce dernier brille de mille éclats, à son doigt. Sauron se sent régénéré, en pleine capacité de ses moyens physiques et mentaux depuis qu’il est sien. L’anneau lui a permis de retrouver toute sa magie et bien plus encore. L’anneau lui a permis de tromper le Vide pour ramener l’âme de Morgoth en Terre du Milieu et pour lui façonner une nouvelle enveloppe charnelle. L’anneau lui octroie tous les pouvoirs, ceux réservés aux divinités créatrices de ce monde. Un pouvoir comparable à celui d’Eru Ilúvatar en personne.

Sauron ne quitte pas son fauteuil fait de bois et de velours, se contentant de darder sur son hôte un regard insistant, proche de l’obsession. Il le déshabille des yeux, en longeant la ligne de ses hanches et la cambrure carrée de ses épaules. Puis, ses orbes glacés descendent vers son torse légèrement recouvert d’une fine pilosité, puis plus bas encore, pour contempler avec une étrange lueur ce bas-ventre bien blanc, et complètement à sa merci. Nu. L’enveloppe charnelle de Morgoth est nu. Sauron a ordonné qu’on le laisse ainsi, jusqu’à son réveil. Cette vision superbe est ce qui a hanté ses nuits durant des siècles. Sauron a trouvé assez juste de sa part d’en profiter quelques jours au moins. « Tu es dans une sorte de coma, depuis que je t’ai ramené du Vide. » explique-t-il, en n’ayant aucune honte à dévisager compulsivement le bas de son corps. Cette intimité magnifiée dans le plus beau des corps – le sien. Elle le trouble plus que de raison. Les yeux bleus de Sauron détaillent avec une précision quasiment chirurgicale la forme parfaite de ses testicules, la longueur de sa virilité, tout comme sa grosseur, déjà intéressante, en sommeil. Déglutissant légèrement, dans le fond de la pièce, Sauron s’efforce de conserver une expression impassible. Il admire quelques secondes les muscles de ses cuisses, bien fermes, avant de s’ancrer dans les yeux perçants de Morgoth. Sauron remonte légèrement le visage, et le menton avec une fierté à peine dissimulée. Il se gargarise de sa victoire, se jette mentalement des fleurs. Fort, fier, vainqueur. Arda lui appartient. Morgoth lui appartient. Arda leur appartient à tous les deux. « J’ai pensé que ton véritable corps… te satisferait. Me suis-je trompé ? » se risque-t-il, avec un léger tressaillement dans le son de sa voix. Sauron craint plus que tout, même encore maintenant, de décevoir Morgoth. « Je le fais pour toi. La Terre du Milieu… est pour toi. Pour nous. » souffle-t-il gravement, avec une solennité terriblement excitante. « J’aurais pu régner en maître, sans te réveiller. J’aurais pu. » Il ne l’a pas fait. « Cette pensée ne m’a pas traversé l’esprit une seule seconde. » confesse Sauron avec une troublante sincérité. De la douleur s’exprime également au son de sa voix. Jamais, il n’a pensé se supplanter à son maître. Jamais. Ils sont liés, tous les deux. Pour la fin des temps. « J’ai besoin de toi. » souffle-t-il après avoir laissé quelques secondes de battement. Sauron parle d’une voix chuchotante, presque inaudible, et entachée d’une grande détresse émotionnelle et physique trop perceptible pour ne pas être secouée de tremblements.

1491   @Morgoth Bauglir   ( ͡° ͜ʖ ͡°)
MADE BY VEL OF WW + ADOX 2.0
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 1 Nov - 16:55


(abandonné) Rise from the ashes | Sauron OnaDwmr (abandonné) Rise from the ashes | Sauron 39b16269354ebf90ae3076e0f9fd29289e538c50
Rise from the ashes


Cela fait si longtemps, oui. Si longtemps que le temps a cessé d’exister pour lui. Il ne saurait dire combien de décennies, de siècles ou de millénaires se sont écoulé depuis son terrible exil, il ignore combien de mortels auront eu le temps de naître, grandir et mourir, il sait quoi qu’il en soit que ce temps fut naturellement trop long. Car son sort était une injustice, une injustice de chaque seconde passée dans le néant. En même temps que Sauron s’adresse à lui, avec cette dévotion naturelle qui rappelle à Morgoth des temps meilleurs, ce dernier détaille chaque trait de son visage, tente de lire dans son regard toute l’histoire que son plus fidèle serviteur doit à présent lui apprendre. Il n’a eu de cesse que de vouloir le ramener à ses côtés, c’est ce qu’il lui assure, et Morgoth en est convaincu. L’inverse aurait été… terriblement décevant. S’il n’a plus guère de notion du temps, Sauron se charge de lui apprendre ce qu’il ignore. Deux âges entiers se sont écoulés depuis son départ, deux âges auxquels il n’aura guerre pu contribuer. Et tant de temps perdu. Morgoth peut sentir le regard brûlant de son serviteur enflammer son corps entier, il le laisse faire sans mot dire, y compris quand son regard s’attarde plus longuement sur sa virilité nue. Morgoth est complètement nu, oui, mais il n’en éprouve aucune pudeur, encore moins en présence de celui qui aura eu tant d’occasions de parcourir ce même corps, son corps d’origine, de longues heures durant, le temps d’étreinte enflammées.

"Tu ne t’es pas trompé", répond sincèrement Morgoth quand Sauron remarque avoir estimé que retrouvé son véritable corps serait le plus à même de le satisfaire. En réalité, après tant de siècles à tutoyer le Vide, il se serait probablement contenté de n’importe quel corps, mais Sauron a fait l’effort de lui offrir l’enveloppe qui lui convenait le mieux. Sauron a fait précisément ce que Morgoth aurait attendu de lui, et mieux encore. Sauron a réussi l’impossible pour lui.

S’il devait avoir encore une preuve de son infinie dévotion, son serviteur n’a de cesse que de lui en donner. Il lui offre un second souffle, mais pas seulement, il lui offre de partager le trône, il lui offre de gouverner Arda, comme il l’a toujours désir, comme il a toujours estimé que tel était son devoir. Tout ce pouvoir qu’il aurait pu s’accaparer pour lui seul, Sauron a fait le choix de le partager… Il a prouvé sa dévotion en transcendant les préceptes mêmes qui avaient toujours eu cours en la Terre du Milieu. Sauron s’est distingué de tant de manières remarquables qu’au fond, oui, Morgoth ne sait qu’être admiratif de ce que son serviteur a accompli. A non seulement accompli, d’ailleurs, mais surtout accompli pour lui.

"Sauron…"


Sa voix n’est toujours qu’un souffle alors qu’il daigne reprendre la parole, après avoir écouté attentivement chacune des explications, chacune des preuves de dévotion accordé par celui qui n’aura jamais failli, et qui lui aura montré sa loyauté comme aucun autre n’en aura jamais été capable. Personne, non personne n’aurait fait pour lui ce que Sauron a fait sans aucun doute ni aucune hésitation. Par loyauté. Par amour.

Avec douceur, ses doigts effleurent les courbes de son visage. Il caresse son front, son nez, ses joues… Il s’attarde ensuite plus longuement sur ses lèvres, des lèvres dont il peut encore deviner la saveur, même après avoir été privé de leurs baisers de trop longues années durant. Morgoth a terriblement manqué à Sauron, c’est une évidence. Ce qui pourrait ne pas en être une, c’est combien Sauron a manqué à Morgoth. Terriblement. Livrer Arda à la concupiscence de ses ennemis était une humiliation terrible, mais perdre Sauron, cela avait été… une souffrance véritable, dont le principal  concerné n’aura peut-être jamais entièrement conscience. Il ne dit rien, ne commente rien du discours passionné de son serviteur. Il y aurait tant à dire, pourtant, et Morgoth a bien des dizaines de questions à lui poser, mais ce n’est pas ce qu’il décide de faire dans un premier lieu. Non, il fait un choix autre, celui de témoigner à Sauron l’ampleur de sa reconnaissance. Celui de goûter à des lèvres qu’il n’a guère pu embrasser pendant si longtemps. Ses lèvres s’écrasent sur les siennes avec ferveur, avec passion, avec impatience. Il l’embrasse longuement, intensément, passionnément. Il l’embrasse jusqu’à ne plus avoir de souffle, caresse de sa langue celle de son amant retrouvé, meurtrit de ses dents ses lèvres rougies de plaisir, et ce n’est qu’après de longues minutes d’intense redécouverte qu’il daigne enfin s’écarter, mais à peine, le regard planté dans celui de Sauron, son souffle contre la peau de son visage.

"Je te remercie."

Et Sauron sera bel et bien remercié à la hauteur de ses attentes, de toutes ses attentes. La haine et la colère de Morgoth peuvent être redoutables, il sait se montrer d’une violence et d’une cruauté son nom, mais tout comme il est capable de haïr si fortement que tout Arda serait susceptible d’en trembler, il sait aimer pareillement : violemment, passionnément, intensément… à la hauteur de la profonde dévotion et de la fidélité dont Sauron a su faire preuve à son adresse.

"Nous gouvernerons Arda ensemble. Ce trône et le nôtre. Pour toujours."

Ses doigts glissent lentement le long de ses bras, avec lenteur et sensualité, jusqu’à ses mains. Quand la pointe de ses doigts rencontre le métal de l’anneau unique, étincelant au doigt de Sauron, Morgoth se permet de prendre cette main dans la sienne afin de le fixer avec la plus grande attention. Du bel ouvrage, véritablement. Un anneau tel qu’il n’en aura jamais été forgé d’autres, probablement, dans toute la Terre du Milieu. Il se permet de le contempler plusieurs longues secondes avant de relever le regard vers Sauron.

"Tu mérites des remerciements à la hauteur de ta dévotion."

Morgoth ne renoncera pas au rang de maître, certainement pas, mais les choses n’en sont pas moins sensiblement différentes, à présent. Pour tout ce qu’il a fait, Sauron a gagné son respect éternel.


code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Dim 27 Nov - 10:10



– rise from the ashes.
(pv)
« Since I met you I've been crazy. Since I've been with you I've been lost. You make everything seem so hazy. Love comes with such a cost. Have I lost my mind? Follow me down to the river. Drink while the water is clean. Follow me down to the river tonight. I'll be down here on my knees, so follow me down to the river. Follow me down through the trees. Follow me down to the river, man. I'll be down here on my knees » ( FOLLOW ME DOWN THE PRETTY RECKLESS )

T.A. 3019 –
APPARTEMENTS DU SEIGNEUR SAURON,
FORTERESSE DU MORDOR
AU ▴ NSFW

Lorsque Morgoth, son grand et puissant maître lui affirme qu’il n’a pas commis d’erreur dans le choix de cette enveloppe corporelle Ô combien familière, son être tout entier se tend soudainement. Morgoth semble apprécier le geste de loyauté de Sauron. Morgoth apprécie plus qu’il ne l’imagine de retrouver sa véritable apparence, celle de ses tous premiers jours en Arda. Sauron, quant à lui, savoure alors la vision parfaite, intégralement nue et offerte, de son ancien amant et maître. Il dévore ce corps aux courbes attirantes avec une avidité à peine dissimulée. A quoi bon lui cacher le fond de ses pulsions ? Morgoth et Sauron ne sont pas des êtres réputés pour leur pureté d’âme, d’esprit ou bien encore de corps. Ce sont deux êtres foncièrement corrompus et diaboliques, qui laissent leurs pulsions et leurs passions prendre le pas sur cette dichotomie absurde entre le bien et du mal.

L’interpellé savoure le souffle chaud de son maître se répandre dans la pièce, près de son visage. Morgoth l’appelle à voix basse, et il lui semble à cet instant si vulnérable. Terriblement attirant. « Sauron… » Un long frisson traverse son échine. Il adore la manière sensuelle et douce avec laquelle Morgoth déambule dans la chambre glacée, et pourtant si brûlante depuis le réveil inespéré du premier seigneur noir. Morgoth s’approche jusqu’à ce que les centimètres qui séparent leurs corps ne soient réduits qu’à peau de chagrin. Sauron ne dit rien et se contente de l’observer longuement, installé avec calme et dignité dans son siège, face à un atelier d’écriture qu’il a immédiatement délaissé depuis de longues minutes. L’écriture de ses mémoires, de messages à l’intention de ses alliés ne le préoccupent plus. La seule chose qui l’obnubile, c’est le bien-être et la reconnaissance de son maître. Même sa plus belle plume se trouve négligée par lui, celle-ci est d’ailleurs encore imbibée d’une encre noire fraîche. Ses doigts épais l’ont distraitement faite glisser le long de ses phalanges, jusqu’à former de grosses gouttes noires sur l’un des parchemins en grande partie rédigé par ses bons soins, destiné à l’un de ses généraux.

Sauron est déconcentré par la présence de Morgoth, dont les lèvres s’écrasent subitement sur les siennes pour lui donner un baiser chaud et passionné, d’une intensité telle qu’il se sent parcouru de frissons durant de longues et insupportables secondes. Sauron redécouvre la saveur parfaite, exquise des lèvres de son ténébreux amant. Son amour originel. Sans le faire prier davantage, le sorcier noir répond avec avidité à ses avances. Il y apporte toute sa force, sa cupidité, sa violence, toute la passion accumulée en son absence. Se languissant depuis bien trop de siècles de cette présence brûlante, Sauron est pris au piège par des émotions fortes et vives oubliées. Ce n’est qu’après un long moment, une fois avoir été coupé de son souffle au cours de leur baiser, que la bouche de Morgoth se délie, en demeurant toutefois encore près de ses lèvres en voulant lui souffler quelques remerciements pour ses bons et loyaux services. Morgoth lui rapporte alors son intention de gouverner tout Arda à ses côtés. Un privilège qui le porte à un état d’euphorie telle, que Sauron peine à calmer la fougue de ses ardeurs, et notamment son envie pressante de retourner dévorer avidement sa bouche. Le sorcier entrouvre timidement ses minces lèvres avec l’intention de lui répondre, mais le poids de ses émotions paralyse sa gorge. Quelques secondes passent, mais aucun mot n’en sort, c’est bien trop fort. Trop beau. Trop puissant. Sauron ne trouve matière à répondre, tant l’instant qu’il est en train de vivre le bouleverse en profondeur. Morgoth le prend de court. Un simple sourire s’étire le long de ses lèvres humidifiées et légèrement meurtries. Une esquisse narquoise, joueuse, séductrice et surtout pleine de charme.

Sauron est dévasté par cette horde de sentiments qui s’agglutine en son être. Lui, qui a passé des siècles et des siècles à mettre sous clé chacun d’entre eux. Lui, qui a préféré vivre pour le pouvoir, pour la destruction et pour l’asservissement de toute vie, de toute race et de toute contrée pour son bon plaisir. Sauver Arda passe nécessairement par le fait de diriger Arda. « Je ne pouvais imaginer les choses différemment… » confie-t-il à voix basse, comme un chuchotement, ou un aveu de culpabilité. Sauron se tient tranquille, en s’efforçant de ne pas révéler l’ampleur de ses faiblesses. Il ne veut pas que Morgoth puisse identifier aussi vite sa fébrilité. Il veut le faire languir. Silencieux, presque stoïque, il promène ses deux orbes clairs le long des doigts fins de Morgoth. Ceux-ci effleurent sensuellement sa chair, au niveau de ses bras, jusqu’à caresser l’Anneau Unique. Son précieux… Sauron devine la curiosité de son maître et amant. Elle est toute légitime. Sauron comprend également qu’il lui doit enfin des explications. « C’est… l’anneau unique que j’ai forgé, à l’insu des elfes, il y a des siècles de cela… en me faisant passer pour l’un des leurs. Il m’a échappé du glaive d’un homme, en perdant la première guerre en Arda, il y a longtemps. Après ta disparition… Je l’ai cherché durant des siècles. Cet anneau… » Ces êtres purs, nobles et si brillants se sont tous faits duper par sa fourberie et sa malveillance. Morgoth ne pourra qu’en être extrêmement fier, lui qui a toujours détesté cette race soi-disant supérieure. « Un maître anneau. » précise Sauron d’une voix grave, terriblement rauque. « Un anneau capable de gouverner tous les autres. » Lorsqu’il repense à ses prouesses, Sauron en garde un goût de victoire, teinté d’une légère amertume en bouche. Il a failli à sa tâche de tous les gouverner. Cet anneau gouverne toutes les races par leur biais, sauf celle des elfes. « Parce qu’il y en a eu beaucoup d’autres, Morgoth. Confiés à la race des nains, à celle des hommes, et enfin à celle des elfes… Des anneaux de pouvoir. Mais… Je n’ai pu les corrompre aussi facilement que pour ces imbéciles d’hommes. Les elfes résistent encore à son appel. Enfin, ils me résistaient. Maintenant que j’ai récupéré l’anneau unique, j’ai pu asseoir ma supériorité sur tous les peuples et toutes les races... Je n’ai pu corrompre leur esprit si lucide, mais c’est par le feu et le sang que j’ai asservi leurs corps. Nous avons gagné la guerre, Morgoth. » Nous. Sauron emploie un tout autre pronom, désormais. Parce qu’ils sont deux à présent. C’est nous. Ce n’est plus seulement lui. Ils forment un tout.

Lorsque Morgoth évoque la possibilité de le remercier, de nombreuses idées lui viennent presque automatiquement à l’esprit. Des idées très obscènes et noires. Oui… Sauron estime également mériter des remerciements dignes à la hauteur de sa dévotion. Ce n’est toutefois pas ce qu’il affirme, en préférant jouer la carte de la modestie, encore un peu en tout cas. « Je ne peux penser à un meilleur remerciement que ta seule présence à mes côtés. Je ne peux vouloir meilleur remerciement de ta part, Morgoth, que ta reconnaissance éternelle. C’est un honneur immense et suffisamment glorifiant que de t’avoir servi par le passé et d’avoir provoqué ton avènement en Arda. » souffle-t-il en rapprochant ses lèvres des siennes, et tout en prononçant ces quelques mots, il les brosse le plus érotiquement possible. Sauron cherche à éveiller ses sens, ses pensées impures. « Ta confiance… » marmonne le sorcier en ouvrant la bouche pour embrasser avec gourmandise le bout de son menton, qu’il mordille aussitôt, avant de se perdre dans son cou offert, sa langue arpentant la précieuse ligne de sa jugulaire. Au-delà de sa confiance, il rêve surtout de sa peau sur la sienne, de ses lèvres sur chaque centimètre carré de son corps en feu. « … est ce que je désire le plus de toi. » Pas seulement, non… Sauron se montre assez prudent, en ne voulant pas se risquer à une bêtise comme l’arrogance. Il ne dévoile pas son jeu, en espérant que Morgoth prendra les devants à sa place. Morgoth le fera, car il sentira l’ampleur du désir bouillonnant et destructeur qui couve doucement en lui. Comme des braises ardentes.

1357   @Morgoth Bauglir   ( ͡° ͜ʖ ͡°)
MADE BY VEL OF WW + ADOX 2.0
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité



Mar 20 Déc - 12:24


(abandonné) Rise from the ashes | Sauron OnaDwmr (abandonné) Rise from the ashes | Sauron 39b16269354ebf90ae3076e0f9fd29289e538c50
Rise from the ashes


La gratitude de Morgoth n’est pas feinte ni manipulatoire. Le premier seigneur noir ne cherche pas à s’attirer les faveurs factices de celui qui fut son plus loyal serviteur pour mieux l’écraser le moment venu… En le ramenant à ses côtés, en le rendant à un corps terrestre, en permettant son grand retour en Arda, Sauron s’est montré digne de ne plus être seulement son plus fervent serviteur, mais bel et bien celui qui saura d’une main de maître gouverner Arda en sa compagnie. Ce baiser, brûlant et passionné, auquel Sauron répond avec tout autant d’impatience et de langueur, est la manifestation nécessaire et brûlante d’émotions qui ne pouvaient tout naturellement être que réciproques… Ils sont la manifestation pure et viscérale d’émotions qui les transcendent et qui ont toujours fait partie d’eux, qui les unissent et les définissent, tout en même temps, dans toute leur réalité, dans tout ce qu’elles ont de plus certaines. Sauron, entre deux baisers brûlants, confirme qu’il n'avait jamais su envisager les choses d’une autre manière.

Morgoth redécouvre lentement le corps de son amant du bout des doigts, jusqu’à laisser plus longuement son attention s’attarder sur l’Anneau qu’il porte au doigt. Sauron semble deviner presque immédiatement sa curiosité, puisqu’il lui conte de cet anneau la remarquable histoire. Un anneau qu’il a forgé à la barbe des Elfes, un Anneau capable de contrôler tous les autres, un Anneau qu’il avait malheureusement perdu… Ce dernier point, dans un autre contexte, aurait probablement encouragé le profond agacement de Morgoth, et sa déception, mais inutile de revenir sur une erreur depuis réparée. A présent, l’anneau brille à son doigt, il a retrouvé sa juste place, témoignage de la puissance et de l’autorité de Sauron, qui a su se distinguer entre tous en son absence et préserver, intact, son précieux héritage. Sauron s’est servi des armes qui ont toujours eu la prédilection de son maître pour parvenir à ses fins : la corruption des âmes et des cœurs, le feu et le sang… Rien ne pourrait plaire davantage au premier seigneur sombre que ce résumé des événements qui lui confirment que Sauron est resté fidèle à lui-même. Il est parvenu, envers et contre tout, à asseoir sa supériorité, à faire valoir son autorité suprême sur tous les peuples d’Arda. La Terre du Milieu est leur. Arda est leur… Comme Morgoth a désiré qu’elle soit sienne depuis si longtemps. Tous les projets qu’ils ourdissent se considèrent au pluriel, ce « nous » n’est pas de trop. C’est ensemble qu’ils gouverneront, c’est ensemble qu’ils s’octroieront la force nécessaire afin de mener à bien le moindre de leurs projets, sans exception aucune.

La réflexion de Morgoth n’a rien d’innocente au moment de suggérer à Sauron de le remercier du mieux qu’il le pourra. Morgoth peut voir luire dans le regard de son serviteur une lueur qui ne laisse aucun doute quant à la nature profonde de ses intentions réelles, quand bien même il se plaît à les dissimuler afin d’en minimiser, autant qu’il le peut, le caractère profondément prosaïque et vulgaire. Leurs ambitions sont magistrales, c’est un fait, et ils parviendront à chacune d’entre elles. Mais leurs désirs les plus immédiats sont, eux, bestiaux, charnels, et n’ont rien de la distinction immense qu’exige le respect mutuel que, dans ces circonstances, il se voue. Sa reconnaissance, Morgoth l’a plus que largement obtenue, en agissant à son égard avec toujours plus de dévotion, en ne l’ayant jamais oublié, en lui ayant permis de quitter le Vide où il s’était retrouvé injustement exilé. Bien sûr que Morgoth ne peut, en conséquence, que faire preuve de la plus grande reconnaissance à l’adresse de celui qui n’aura jamais faibli, ni en ambition, ni en loyauté, forçant à la fois son affection et son admiration.

"Ma confiance et ma gratitude te sont acquises de tout temps, Sauron", répond Morgoth en penchant légèrement la tête en arrière, savourant la caresse de la langue de Sauro contre sa jugulaire… Ces sensations dont il avait été privé n’avaient pour autant pas été oubliées. Morgoth aspire autant à retrouver la pleine puissance qui fut autrefois la sienne que le plaisir plus concret, plus primal, celui de leurs corps qui s’attirent et qui s’embrasent. Le feu a de tout temps été l’élément de Morgoth, il n’a jamais brûlé plus vivement qu’en présence de son serviteur. Sauron a ce don tout particulier de l’embraser entièrement. Du plus profond de son être, il se consume. La moindre caresse d’une peau trop longtemps négligée contre la sienne accélère très sûrement les battements de son cœur, réchauffe son bas-ventre, et réveille en lui l’exigence de bien davantage. Morgoth veut le prendre ici, maintenant, sans attendre. Il veut savourer leurs retrouvailles dans des proportions jamais auparavant atteintes. Il veut lui exprimer l’ampleur de son désir, il veut que ces retrouvailles scellent dans leur chair même leur impatience et leur besoin viscéral de s’appartenir, qui semble n’avoir jamais été plus manifeste qu’en cet instant, en réalité.

"Est-ce vraiment tout ce que tu désires de moi ?" suggère Morgoth, tout contre sa peau, bien conscient déjà, à l’évidence, de ce que ne pourra qu’être la réponse de son plus dévoué serviteur.

La passion qui les anime et qui ne demande qu’à s’exprimer davantage encore est telle qu’elle réchauffe les murs de pierre de cette pièce qui en son absence refroidissait les âmes. Ils veulent l’un et l’autre se consumer dans ce brasier ardent, et ils le savent.

"Tu peux obtenir beaucoup…" Les mains de Morgoth glissent le long du torse de son amant, suivent la ligne de son ventre, s’attardent entre ses jambes. "… beaucoup plus de ma part."

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




Revenir en haut Aller en bas
 
(abandonné) Rise from the ashes | Sauron
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAD WORLD :: FLOOD :: Archives-
Sauter vers: