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(abandonné) What fire does not destroy, it hardens | Sauron

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Mar 4 Oct - 22:18


(abandonné) What fire does not destroy, it hardens | Sauron Tumblr_p85nt7qCUw1vjdt8po1_540 (abandonné) What fire does not destroy, it hardens | Sauron Tumblr_p2pmmiYvhi1wh25ydo1_540
What fire does not destroy,
it hardens


La jalousie n’est pas un sentiment qui lui est familier. Il n’a guère l’occasion d’envier à quiconque ce qu’ils possèdent puisqu’il se sera octroyé ces mêmes possessions au centuple pour peu qu’il les ait trouvées à son goût, ce peu importe leur nature. A croire que ce monde, dans toute sa complexité, et la nouvelle nature qui est la sienne, terriblement humaine, aient fait naître en lui la possibilité d’une émotion nouvelle, et qu’il se serait aisément épargné d’éprouver tant il la trouve basse, indigne, absurde. De celles contre lesquelles il voudrait être en mesure de lutter, et contre lesquelles il se découvre ne rien pouvoir. Depuis qu’il a compris la nature de sa relation, si ponctuelle fût-elle, avec cette jeune entrepreneuse spécialisée dans les nouvelles technologies, Samantha Twombly, il n’a que cela à l’esprit, une rage sourde qui possède chaque fibre de son être et ne peut éclater que dans la violence. Qu’il soit Valar ou simple humain, ses émotions n’ont jamais su s’exprimer que dans la tourmente et l’excès, cette fois ne fera pas exception. Oui, Morgoth se découvre une jalousie proche de maladive à l’adresse de celle qui a bénéficié d’attentions qu’elle n’aurait guère dû mériter, et celle-ci doit se payer, d’une manière ou d’une autre. Cette blonde qu’il trouve sans envergure en paiera le prix fort, c’est certain, mais ce n’est pas dans sa direction que sa colère se concentre, mais bien dans celle de celui-là même dont il estime avoir subi l’évidente trahison. Sauron devra répondre de ses choix et de ses actes.

Morgoth est partageur, pourtant. Il est partageur au sens où ce qu’il daigne partager chez Sauron n’est pas ce qu’il entend accaparer. Il se moque bien des multiples aventures que cet homme (puisque lui aussi en est un à présent) doué pour la séduction peut bien accumuler puisqu’elles servent toujours leur plus grand intérêt. Il n’est pas de ceux qui auraient l’absurde conviction que l’on se doit de monopoliser la chair de l’autre à partir du moment où on l’aime. Ce précepte est même d’une idiotie sans nom… Le sexe sacralisé à l’extrême se retrouve dans le même temps voué aux gémonies par les plus pieux, et tout le monde semble trouver cette contradiction absolue parfaitement normale. Lui non. Il n’a jamais considéré que la fidélité de Sauron à son égard – qu’il lui a tant prouvé au fil des âges, et même après sa tragique disparition – reposait sur une sorte de monopole du corps. Sauron peut partager la couche de qui leur sera utile, c’est sans importance. Tant d’homme et de femmes peuvent être tenus par leurs pulsions charnelles qu’il serait après tout dommage, voire idiot de se priver d’un instrument de manipulation si facile et si efficace. Ce qu’il ne supporte pas en revanche est le mensonge, la dissimulation quand ils lui sont adressés. C’est toujours avec fierté et assurance que Sauron lui fait d’ordinaire l’article de ses dernières conquêtes, qui auront toujours un intérêt dans l’accomplissement de leur dessein commun. Cette fois, Sauron ne lui a rien dit. Il ne l’a pas prévenu en amont, il ne lui a pas parlé ensuite. Mais Morgoth l’a su. Le hasard presque absurde lui a offert de surprendre à distance un baiser trop langoureux pour être innocent. La jalousie. Quel sentiment idiot. Mais il n’est pas question que de cela.

En lui dissimulant un fait tel que celui-ci, Sauron a brisé plusieurs éléments fondamentaux de leur relation : la transparence que Morgoth exige de lui peut sembler intrusive, mais l’ancien Valar ne l’a jamais considérée ainsi. C’est davantage à ses yeux une condition nécessaire et inaliénable à leur bonne et étroite collaboration. Qu’auraient-ils à se cacher, après tout ? En lui mentant, Sauron a fait preuve d’insubordination, en lui mentant – par omission, en réalité –, Sauron a laissé planer en son esprit l’hypothèse d’une trahison du cœur, encore moins acceptable qu’aucune autre. Sauron peut coucher avec toute l’île, mais il n’est en droit d’aimer personne. Il n’est en droit d’aimer personne en dehors de lui.

En attendant que Sauron ne le rejoigne dans son bureau, ainsi qu’il l’a exigé de sa part, Morgoth se renseigne. Nécessité faisant loi, il a bien fallu qu’il se familiarise avec cette technologie qu’il trouve par certains aspects vulgaire et par d’autres fascinante en plus d’exceptionnellement pratique si comme lui l’on dispose d’un intérêt tout particulier pour l’assujettissement de masse et la destruction programmée d’une civilisation qui mériterait à peine de survivre. Il a cherché en ligne toutes les informations qu’il pouvait récolter au sujet de cette fameuse Samantha, et à bien y regarder, il est incapable de comprendre l’attrait que Sauron aura bien pu lui trouver. Certes cette femme semble brillante. Certes, elle peut être considérée comme séduisante si l’on se fie aux critères de beauté que l’humanité a décidé de fixer en ce siècle particulier. Mais elle ne saurait pas apporter à Sauron quoi que ce soit qu’il ne soit lui-même en mesure de lui offrir. Oui, Sauron peut laisser traîner son regard ailleurs, offrir son corps au tout-venant, mais son âme, son cœur et son esprit lui sont attachés, et au moment de redouter que ce puisse ne plus être le cas, le sentiment de trahison éprouvé n’est pas feint, il ronge toutes les strates de son nouvel être.

A l’heure pile du rendez-vous que Morgoth lui a fixé de façon très formelle et sans s’embarrasser un seul instant de la moindre explication ou formule un tant soit peu enjôleuse, Sauron passe la porte de son bureau. Il est ponctuel, mais le maître n’en attend pas moins de son plus dévoué serviteur, qui s’est toujours efforcé de le servir de la façon la plus efficace et louable possible – ce qui passe, oui, par quelque chose d’aussi banal que le fait de se présenter à sa porte à l’heure dite.

« Verrouille la porte derrière toi », annonce-t-il tout d’abord avant que Sauron n’ait eu le temps de faire un pas de plus à l’intérieur de la pièce. « Assieds-toi, Sauron. »

Son ton est ferme, autoritaire tandis que Morgoth lui désigne la chaise vacante face à son bureau. Lui n’a pas bougé de son siège pivotant, alors qu’il suit chacun de ses mouvements de son regard le plus pénétrant.

« Comment s’est déroulé ton rendez-vous avec Miss Twombly ? »

Il le place d’office devant le fait accompli, sans lui laisser le temps, peut-être, d’amener le sujet de lui-même. Ses paroles contiennent tout ce qu’il ne dit pas : il est au courant. Ses lèvres tremblent d’une rage contenue, mais qui ne mettra probablement pas longtemps à exploser. A l’instar de l’élément qui a longtemps été le sien, Morgoth se sent comme un volcan proche d’exploser. Et Sauron se trouve sur son sillage.


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Mar 11 Oct - 21:38



– what fire does not destroy, it hardens.
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« I am strong, love is evil. It's a version of perversion that is only for the lucky people. Take your time and do with me what you will, I won't mind. You know I'm ill, you know I'm ill. So hit me like a man, and love me like a woman. Buried inside, look me in the eyes, I want it. One will give you hell, one will give you heaven. » ( HIT ME LIKE A MAN THE PRETTY RECKLESS )

4 OCTOBRE 2022 –
BUREAU DU CO-PDG MORGOTH BAUGLIR,
LOCAUX DE MORDOR INDUSTRIES
PRESENT ▴ NSFW

Rien d’étonnant à ce que Morgoth demande à le voir, au plus tôt dans la matinée. Pas encore à la première heure, mais presque. Cela leur arrive bien souvent de converser autour d’un café des activités de l’entreprise, tout comme de se remémorer « le bon vieux temps » en Terre du Milieu. En Arda, comme il aime nommer leur ancien monde dans son nom d’origine. Sauron ne pense pas avoir fait quelque chose de particulièrement fâcheux – non, rien de rien. Il déploie toutes ses connaissances et ses capacités pour satisfaire les caprices et les besoins de son maître. Depuis toujours. Il parvient avec une facilité redoutable à faire évoluer leurs affaires commerciales et même à écarter les ennuis judiciaires à l’aide de solides appuis, comme la magnifique et puissante juge Cersei Lannister. (cte beauty queen qu’il s’est pas encore tapé, ahem, ahem…) Morgoth a de quoi être fier de lui. Alors… Pourquoi Sauron traverse-t-il les étroits couloirs d’acier des locaux de Mordor Industries avec autant de nervosité ? Quelque chose le dérange, bien enfoui au fond de lui – une pointe de culpabilité, et même de remords en songeant à ses dernières conquêtes. Morgoth est loin d’être un amant jaloux. La jalousie est l’apanage des mortels, ces faibles d’esprits. Des esprits divins comme eux sont forcément épargnés de ces afflictions amères. Morgoth et Sauron ont bien vite compris que l’appartenance de l’esprit, du cœur et de l’âme sont des armes bien plus redoutables que la simple chair. Sauron est volage. Depuis toujours. Un séducteur né, allant de couche en couche, séduisant homme et femme, quelle que soit la race, sans jamais craindre les foudres d’un amant bien trop possessif et attaché aux valeurs humaines comme la fidélité. Sauron apprécie le concept de loyauté mieux que quiconque, depuis sa rencontre avec Morgoth, il a juré de lui être loyal dans le cœur et dans l’esprit. Jamais dans le corps, cependant. Morgoth en est comblé. Morgoth a conscience que Sauron a besoin de séduire, et d’avoir bien souvent recours à la corruption des chairs faibles et affamées pour parvenir à leurs sombres desseins. Le sexe est une arme entre ses mains. Morgoth l’encourage sur cette voie avec une bienveillance qui en désarçonne les mortels. Qu’ils soient de simples religieux ou attachés aux valeurs humaines propres à l’institution du mariage. L’humanité, quelle médiocrité.

Sauron est donc dans son bon droit. Son cœur et son âme appartiennent au premier Seigneur et à personne d’autre. Sauron n’aimera jamais un autre être vivant, d’où qu’il soit, autant qu’il a aimé, qu’il aime et qu’il aimera Morgoth – autrefois nommé Melkor. Morgoth est dans sa chair, dans son sang. Pour toujours. Lorsqu’il a séduit Samantha Twombly, ce n’est pas par amour ou par passion, mais par intérêt stratégique. Rien de plus. Samantha Twombly, jeune entrepreneuse de génie n’est qu’un pion parmi tant d’autres sur son échiquier géant. Un numéro supplémentaire dans la liste de ses conquêtes au fil des différents âges. Il l’a séduite en se faisant passer pour l’un des amis de la sulfureuse blonde, une beauté selon les canons standards de cette époque. Nolan Sorrento. Il y est parvenu avec succès. Le plus étonnant est qu’il n’a jamais cru devoir séduire son corps pour obtenir d’elle tout ce qu’il désire. Il n’a jamais pensé qu’elle et ce Nolan Sorrento puisse partager bien plus qu’un lien d’amitié. Sauron s’est fourvoyé, dans les premiers temps, avant de prendre conscience assez vite de cette énorme opportunité. Il l’a séduite. Certes, il l’a séduite sans en parler en amant à Morgoth, son associé de toujours. Il l’a séduite… En pensant le surprendre par la suite. Lui apporter d’aussi bonnes nouvelles, lui promettre monts et merveilles pour leur magnifique et fleurissante entreprise. Sauron se fourvoie sur un point essentiel, c’est qu’on ne fait jamais rien sans consulter Morgoth au préalable.

Sauron n’apprend définitivement pas de certaines des leçons inculquées par le premier Seigneur noir. L’industriel dans ce monde s’apprête à le comprendre, alors qu’il prend le prochain ascenseur en verre jusqu’au dernier étage de l’immeuble d’affaires. Les secondes défilent à une vitesse folle, comme les minutes. Sauron guette sa montre, une fois toutes les dix secondes. L’heure du rendez-vous approche. Sauron ne compte pas être en retard, mais pile à l’heure. Il ne décevra jamais Morgoth – jamais de son plein gré, jamais consciemment, en tout cas. Habillé d’un élégant costume trois pièces, l’ancien despote arrive face aux portes métalliques du bureau gigantesque de son co-PDG. Morgoth. De son poing, il vient rencontrer le dos de la porte pour donner trois petits coups. Trois petits coups fermes. Trois petits coups pour s’annoncer, avant de refermer sa main sur la poignée dorée de la porte, et franchir le seuil du bureau de son amant et maître. Morgoth se trouve derrière son bureau, installé sur un fauteuil pivotant très luxueux. Dans son dos, se trouve une immense baie vitrée recouvre tout un pan de mur. Spontanément, quelque chose dans le regard de Morgoth l’interpelle. Il ne lui fait pour l’instant aucun reproche, mais ses yeux le toisent avec un remarquable dédain. Une certaine froideur s’échappe de ses orbes perçants, celle-ci le glace de tout son être. Un long frisson se meurt le long de sa colonne vertébrale, jusqu’au creux de ses reins. Excitant et effrayant à la fois. Sauron s’apprête à faire quelques pas et à prononcer des mots, mais la voix grave de Morgoth résonne dans ses oreilles. Une voix froide, autoritaire. Cette voix glace son sang et le fait presque reculer d’un bond. « Verrouille la porte derrière toi. » dit-il. Sauron s’exécute, et à peine eut-il fait volte-face, la voix traînante de Morgoth s’élève de nouveau avec un second ordre : « Assieds-toi, Sauron. ». Un nouveau frisson traverse son corps tout entier, et Sauron se voit contraint d’admettre que quelque chose cloche sérieusement dans la psychologie de Morgoth. « Bien… Bien… » souffle-t-il, quelque peu hésitant, avant de faire un pas vers le centre de la pièce. « Bonjour à toi aussi. » ironise-t-il avec un petit sourire en coin, un brin arrogant. Morgoth est en colère. Bien qu’il n’en montre aucune trace, il y a des détails qui ne trompent pas. Sauron est passé maître pour les remarquer et habilement en jouer.

L’une de ses mains se pose à l’arrière de la chaise, située face au grand bureau, qu'il tire en arrière et prendre élégamment place, les jambes croisées. Il tire ensuite sur les pans de son costume marron foncé, parcouru de rayures plus foncées, avant de déboutonner l’un de ses boutons pour se donner un air plus décontracté, surtout terriblement désinvolte. Sauron balaie rapidement le bureau de son regard brûlant quelques secondes, comme pour vérifier que tout est en ordre et exactement à la même place. Rien ne semble inchangé. Bien sûr, il ne comprend qu’à moitié le ton particulièrement réprobateur de son maître et amant. Une part de lui, cette petite voix chuchotante dans sa tête, lui suggère qu’il s’agit de sa dernière conquête en date. Toutefois… Sauron l’écarte, puisqu’il y a peu de chance pour que Morgoth en soit le témoin intime. Samantha et Sauron ne se sont côtoyés au sein de l’entreprise qu’à quelques reprises, et il n’y a eu qu’un seul baiser échangé – assez langoureux, entre eux. La majorité de leurs rendez-vous ont toujours eu lieu en extérieur. C’est pourtant la seule explication valable pour Sauron. Il laisse ses mains se rejoindre, logeant ses doigts dans les légers espaces près de ses phalanges. Patient, faussement serein, mais surtout – intrigué. Morgoth n’est pas du genre à lui faire des crises de jalousie. Loin de là. Cela l’intrigue fortement. Quelque part, cela le fait négligemment sourire d’imaginer son amant fou de jalousie. Sauron pose ses orbes dans ceux de Morgoth au moment même où ce dernier ouvre la bouche. « Comment s’est déroulé ton rendez-vous avec Miss Twombly ? » Voilà, là. C’est donc bien à cause de Samantha Twombly. Sauron est fier d’avoir raison. « Ah ! D’accord… Je comprends mieux maintenant. » fait-il, plus pour lui-même qu’à l’intention de Morgoth. C’est bien de la… jalousie. Stupéfiant. Fascinant. Cela le surprend, tout en l’excitant dans le même temps. Une combinaison explosive. C’est bien la première fois que Morgoth révèle cette facette de sa personnalité. Sauron trouve cela... rafraîchissant. Il ne cherche même pas à dissimuler son plaisir. Il serre un peu plus les mains et enroule bien ses doigts contre ses phalanges, blanchies sous la force de ses muscles. « Je dois te dire que cette réaction de ta part me surprend. » confesse-t-il en penchant la tête sur le côté, ses lèvres se transformant en une moue boudeuse. « Serais-tu donc… jaloux d’une simple mortelle ? » s’amuse-t-il. Sauron éclate de rire. Un rire chaud et fier. C’est surprenant, du jamais vu en des siècles d’existence, mais c’est délicieusement agréable. Une bouffée de chaleur s’engouffre en lui presque immédiatement. « Allons, Morgoth… C’est un rendez-vous professionnel, rien de plus. Mademoiselle Twombly est une femme agréable. Très intelligente. » renchérit-il en gigotant doucement les épaules, amusé. Il en joue, c’est même extrêmement vicieux de sa part. Malsain. Il sent la colère de Morgoth, mais il en joue. « Je l’apprécie beaucoup. » Salopard. Pour une fois qu’il est au-dessus de son amant, et qu’il est en mesure de réveiller des sentiments à ce point… contradictoires et possessifs, il est juste hors de question que Sauron s’en prive. Alors il exagère le trait, afin d’éveiller l’un des pires maux de l’humanité, ce dont il a longtemps cru Morgoth incapable… Jusqu’à aujourd’hui. Est-ce cette vie de mortel qui l’invite à concevoir les choses à leur manière ?

Après une courte pause, Sauron reprend la parole pour détendre un peu l’atmosphère électrique qui est née de ses mensonges : « Ne sois pas idiot… » marmonne-t-il enfin, niant toute implication émotionnelle, ou quoique ce soit d’autre avec elle. « Je n’ai rien fait avec elle. » C’est faux, bien entendu. Il a couché avec elle, mais… il lui ment. Il veut continuer le jeu, maintenant qu’il a décelé une faille dans la glace qui entoure l’esprit et le cœur de son amant. Il veut savoir jusqu’où exactement Morgoth est susceptible d’aller, ce qu’il est capable de ressentir pour lui. Il ne comprend pas la réaction de Morgoth. Les choses sont pourtant claires entre eux… Morgoth n’est décidément pas le genre d’homme à lui formuler de tels reproches. Lui, qui a toujours affirmé ne pas posséder le corps de Sauron comme un vulgaire objet. Lui, qui a toujours estimé que sa loyauté spirituelle et émotionnelle sont des gages suffisants d’un amour véritable et éternel. Lui, qui a toujours autorisé Sauron à coucher à droite à gauche. Lui, qui a toujours prétendu ne jamais éprouver la moindre petite flamme de jalousie dans son cœur à l’idée de partager les lèvres, la bouche ou la nudité de son amant avec quelqu’un d’autre que lui. Lui, qui a toujours critiqué le concept de « fidélité » des mortels.

1836   @Morgoth Bauglir   ( ͡° ͜ʖ ͡°)
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Mar 1 Nov - 15:54


(abandonné) What fire does not destroy, it hardens | Sauron Tumblr_p85nt7qCUw1vjdt8po1_540 (abandonné) What fire does not destroy, it hardens | Sauron Tumblr_p2pmmiYvhi1wh25ydo1_540
What fire does not destroy,
it hardens


L’arrogance affichée de Sauron lui est parfois – souvent, même – séduisante. Mais pas cette fois. Définitivement pas cette fois. Au comble de l’agacement et de la colère, tout est susceptible de le faire sortir de ses gonds, et il ne tolère de la part de son interlocuteur aucune sorte de fantaisie ou de réflexion orgueilleuse. Sauron n’est pas dans son bon droit. Il n’aura pas le droit à ces formules polies et même parfois affectueuses qu’il est susceptible de lui adresser. Morgoth est en colère, et la perspective que Sauron puisse se satisfaire et se repaître de cette même colère vient encore redoubler celle-ci… quand bien même cela pourrait bien paraître impossible. Alors non, pas de salutations, formelles ou non. Il est important pour lui d’entrer immédiatement dans le vif du sujet, et d’arracher, s’il le faut, à son réfractaire serviteur le sourire beaucoup trop satisfait qui s’est affiché au coin de ses lèvres. Alors oui, il lui parle immédiatement de Samantha Twombly, dans l’intention de voir son plus lointain serviteur se confondre en excuses et se repentir pour la terrible erreur qu’il aurait commise. Mais ce n’est pas ce qui arrive, bien au contraire, il est évident que Sauron est ravi, ravi de sa jalousie, ravi d’avoir ce pouvoir sur lui, et cette pensée désagréable est déjà plus que ce que le premier seigneur noir se sent en mesure de supporter.

"C’est ton comportement qui me surprend", réplique Morgoth d’une voix ferme, sans faire le moindre commentaire quant à la remarque de Sauron sur la jalousie qui l’anime. C’est portant vrai, il est jaloux, terriblement jaloux, et au moment de l’entendre éclater de rire, il brûle d’envie de serrer le plus fort possible ses doigts autour de sa gorge pour lui passer pour de bon l’envie de rire encore une fois de toute son existence. Il est à deux doigts de céder. Mais il ne le fait pas, pas encore. Il ne veut pas obtenir ses aveux et ses explications d’une voix suffocante. En cet instant, Morgoth se sentirait capable de le tuer… Pourquoi faut-il qu’il l’aime autant ? "Non, surprendre n’est pas le mot exact, j’aurais dû m’y attendre… tu m’habitues tristement à tes excès de zèle et à ton…" il lui adresse un regard sévère. "… insubordination." Morgoth ne peut traiter Sauron en égal puisqu’il lui est tout naturellement supérieur. Pour lui, ce serait une manifeste contradiction. Pourtant, il a fait de nombreuses concessions déjà en son nom… en acceptant que cette entreprise ne soit pas seulement la sienne, mais la leur. C’était, pour lui, une marque de profonde confiance, une preuve d’amour. Mais chacune de ces preuves, Sauron les piétine par son arrogance, par son irrespect, et en plus d’être jaloux, peut-être, oui, Morgoth se sent-il également blessé… Cette enveloppe mortelle ne lui réussit manifestement pas. Elle le rend trop sensible. Plus qu’il ne l’aurait probablement été autrefois. Et il ne sait que reprocher à Sauron de ne savoir glorifier, porter aux nues l’attachement qu’il lui porte, se contentant à la place de le piétiner avec une sorte de nonchalance des plus insupportables. "Tu me déçois, voilà le terme le plus approprié."

Et Sauron n’est pas prêt de s’arrêter, puisqu’il en rajoute. Il ne se contente pas de choisir des termes susceptibles de le faire sortir de ses gonds, non, il lui ment, droit dans les yeux. Cette Samantha est-elle vraiment si intéressante aux yeux de Sauron. Une part de lui n’est pas dupe de cette affirmation. Samanth Twombly est une mortelle insignifiante, elle est peut-être belle, peut-être vaguement intelligente, il a tout de même la vanité de se savoir largement au-dessus d’elle. Il n’empêche qu’il a couché avec elle. Qu’il a couché avec elle sans lui en parler en amont. Qu’il a couché avec elle sans daigner lui en parler, maintenant. S’il est capable de lui mentir sur un sujet pareil, alors il est capable de lui mentir sur tous les sujets. S’il est capable de lui mentir sur tous les sujets, alors Morgoth ne peut pas lui faire confiance. Et il ne veut pas en venir à penser une chose pareille, il ne veut pas croire que Sauron puisse lui échapper à ce point, il ne peut pas supporter cette idée. Au-delà de la jalousie, la rage envahit sûrement chaque fibre de son être.

"Ainsi donc, tu me mens dans le blanc des yeux." Un lourd et pesant silence accompagne ce constat, et Morgoth lui laisse le soin de peser au-dessus d’eux. "Ainsi donc tu balaies des siècles de loyauté au profit de tes instincts, au nom de ton seul ego. Ainsi donc tu t’es lassé de mon service, tu t’es lassé de la confiance que je te portais."

La déception marque chacune de ses paroles… Il sent poindre dans leur relation ce qu’il avait redouté. Du défi. Sauron s’est approprié le pouvoir pour lui-même durant trop longtemps. Peut-être n’a-t-il finalement prétendu le faire en son nom que par commodité, et sans le penser un seul instant. Peut-être estime-t-il que sa présence en ce monde est un poids, une entrave à ses projets. Rien de tout ceci n’est acceptable aux yeux du premier seigneur des ténèbres, qui vit définitivement cette situation comme la pire, la plus ignoble des trahisons. Il place tant d’estime et d’espoir en Sauron, et ce qu’il donne, Sauron prend en en réclamant toujours davantage. Aux yeux de Morgoth, c’est proprement insupportable, insoutenable.

"Crois-tu vraiment que tu puisses me mentir ? Crois-tu que tes mensonges puissent rester impunis ?" Il marque une nouvelle pause, tout aussi oppressante que les précédentes. "Crois-tu pouvoir prendre les décisions sans moi ? Penses-tu pouvoir te passer de moi ?"

Tout en prononçant ces mots, Morgoth se redresse, les mains à plat sur son bureau, toisant à présent Sauron de toute sa hauteur.

"Si je te demande de te mettre à genoux, maintenant, le feras-tu ou me feras-tu l’affront de ne pas obéir ?"



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Dim 27 Nov - 10:20



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4 OCTOBRE 2022 –
BUREAU DU CO-PDG MORGOTH BAUGLIR,
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« C’est ton comportement qui me surprend. »
La fermeté avec laquelle Morgoth répond à ses provocations a de quoi lui glacer le sang. Bien sûr, Sauron se rend parfaitement compte de l’état de fureur dans lequel doit être à cet instant le premier Seigneur des Ténèbres. Sauron n’ignore pas les conséquences de ses actes. Provoquant, désobligeant et terriblement insolent. Ces longs siècles de solitude, de règne cruel et de torture l’ont fait défier son propre maître aujourd’hui, celui qui l’a « fait ». Qui l’a même entièrement fabriqué. Lorsque Sauron y repense, quelques fois, il réalise à quel point Morgoth lui a permis de devenir l’être puissant qu’il est aujourd’hui. Puissant et malfaisant. Sauron n’a pas toujours été cet être cruel. Il a porté bien des noms, au cours des derniers Âges. Mairon, est son tout premier. Un Maïa. Bon et honnête. Sous Mairon, il a été un être doué de sagesse et de bienveillance. Morgoth l’a longuement perverti dans ses jeunes années, jusqu’à la moëlle, et lui a fait prendre conscience d’une autre forme de pouvoir. Un pouvoir merveilleux. Diriger Arda à ses côtés. Contrôler Arda d’un claquement de doigt. Sauron a cru aux idéaux véhiculés par Morgoth. Il y a cru avec tant de foi et de conviction, qu’il a tout risqué pour ses beaux yeux. Il a trahi son premier Vala, il a trahi le père de tous les Vala, il a trahi les autres Maiar, il a bafoué toutes les règles et commis les pires atrocités au nom de Morgoth. Autrefois, connu sous le nom de Melkor. A la chute de Morgoth, désormais seul, livré au courroux des autres divinités, il a comme repris « ses esprits ». Il a espéré regagner la confiance et le pardon de ses pairs en partant en direction de Valinor à bord d’un bateau. Il a écumé les mers, en pensant et repensant son discours. Quoi leur dire. Comment se défendre. Comment éviter le même sort que Morgoth ? Plongé dans le néant du Vide. Sauron s’est même senti près, durant quelques temps, à expier toutes ses fautes et ses péchés. De payer le prix que Manwë et les autres décideront pour lui. Au départ de Morgoth, loin de son influence maléfique, Sauron a pu enfin redevenir Mairon. Quelques temps seulement. Le Maia a été comme frappé d’un éclair de lucidité, en réalisant toute la barbarie et la cruauté de ses action sous le commandement du premier Seigneur. Il a désiré, sincèrement convoité de la part des autres divinités un semblant de pardon, de rédemption. Sauron l’a sincèrement désiré. Sans aucune duplicité, sans fourberie. Le Maia a vraiment voulu redevenir l’être bon et digne qu’il a longtemps été au commencement du monde. Quelque chose l’a effrayé, toutefois. Dans sa tête, tout est clair. En pratique… Le courage lui a manqué. Sauron s’est rétracté au dernier moment, poussé par l’envie de tout recommencer à zéro, de fouler Arda de nouveau sous une identité différente. De commencer une nouvelle vie, loin de Manwë et des autres Valar. Bien caché, à l’insu de tous ceux qui le pourchassent, autant à Valinor qu’en Arda. Il a alors arboré plusieurs identités, au fil des siècles. Plusieurs apparences physiques, plusieurs tranches d’âge, dans le but de fausser compagnie à ses ennemis. Il en a même dupé un certain nombre, et a pu rallier d’autres à sa cause. Sa cause.

Là est tout le drame qui se joue actuellement entre Sauron et Morgoth. Dans les premiers temps, Sauron a prétendu œuvrer pour le nom de Morgoth, à Nùmenor. Ce qu’il a réellement et sincèrement accompli durant de très longues années. Le drame est qu’enfin livré à lui-même, forcé d’entraîner des hordes de disciples et de soldats, et se battre pour conquérir Arda a progressivement fait germer quelque chose en Sauron. Quelque chose de dangereux. Le germe de l’indépendance, de la fougue impétueuse. Du pouvoir. Le pouvoir pur. Sauron s’est peu à peu détourné des voies impénétrables de Morgoth, pour se forger son propre nom terrifiant et infâme, sa propre légende. Ce que Morgoth découvre aujourd’hui est à moitié surprenant. C’est surprenant, parce que Morgoth n'a pu constater de ses propres yeux tout le travail conduit par Sauron pendant des Âges entiers. Son évolution, sa prise de pouvoir, son ingéniosité, sa toute puissance. Sauron a régné seul pendant des siècles entiers. Sauron a régné seul, sans Morgoth, sans même chercher à envisager régner à ses côtés, en son absence. Sauron s’est laissé séduire par l’appel du pouvoir suprême et authentique, le pouvoir que lui induisit son Anneau Unique. Le pouvoir seul. Ces années de solitude à se battre pour le pouvoir en Arda l’ont rendu plus impétueux, moins docile, plus indépendant, plus désireux, surtout. Morgoth s’en rend aujourd’hui compte. Bien que jamais Sauron ne trahira Morgoth, sa loyauté à son égard étant éternelle, il y a pourtant des choses qu’il se met à faire sans consulter ce dernier. Des choses qu’il pense être en mesure d’accomplir seul. Parce qu’il est habitué à agir seul et à prendre les devants pour réaliser ses funestes ambitions. Sauron a été seul, et à la tête d’un pouvoir incommensurable durant bien trop de siècles, bien trop de millénaires pour que cela n’engendre aucune séquelles. Que ce soit dans son comportement, ou dans sa relation originelle avec son maître et amant, Morgoth.

Sauron demeure silencieux de longues minutes, préoccupé par quelque chose d’autre que le vrai fond du débat qui se livre sur la question de l’autorité ou bien de la confiance. Cet éclat de jalousie qu’il a décelé en Morgoth le laisse encore sur sa faim. Dans son regard, dans sa gestuelle, dans ses accusations. Morgoth est dévoré par la jalousie. Sauron en est persuadé. Bien qu’il ne possède temporairement plus sa magie ou bien encore ses sens mystiques pour déceler les émotions de son maître à distance (oui carrément il a pété un câble il se permet de sentir son maître quoi, il a tué et enterré le respect), Sauron est suffisamment fin observateur pour remarquer ces détails. Cela l’amuse, cela lui fait plaisir. Il aime follement savoir Morgoth dans cet état de pure vulnérabilité, de jalousie. Il en veut plus, beaucoup plus, voilà pourquoi il persévère dans sa désinvolture. Il veut arracher une confession de sa bouche. Une preuve tangible. Un aveu d’amour. « Non, surprendre n’est pas le mot exact, j’aurais dû m’y attendre… tu m’habitues tristement à tes excès de zèle et à ton… » Le regard de Morgoth, aussi sévère soit-il, ne le fait pas faiblir un seul instant. Sauron soutient son regard froid, en élevant légèrement le menton en signe de défiance. Le Maia est bien rôdé à ces mécanismes d’attaque. Morgoth essaie d’imposer sa volonté, apparemment furieux et probablement blessé par ce qu’il croit être vrai. Sauron n’en a que faire de Samantha Twombly. Il joue avec Morgoth. Avec ses nerfs. Il se réjouit de saisir toute l’ampleur des émotions bouleversantes du Vala pour lui. Il se nourrit de cette jalousie comme un vampire. Sauron hausse les sourcils, tout en décroisant et recroisant les jambes sous le bureau. Bras croisés contre son torse, désormais, les coudes bien collés à son beau costume trois pièces de couturier de luxe de marque allemande. « … insubordination. » Il le sait, il le sent dans sa chair. Morgoth fulmine. Morgoth est en colère. Morgoth le lui fera payer au centuple. Pour Morgoth, c’est une trahison. Pour Sauron, c’est un acte de collaboration. Ce qu’il argue comme étant un acte de dévotion n’est finalement qu’un prétexte dissimulant une volonté insidieuse d’indépendance.

Lorsque Morgoth évoque sa « déception », le sang de Sauron ne fait qu’un tour. Cela lui brise… le cœur. Il n’en dit rien et n’en montre rien, mais une douloureuse contraction au niveau de sa cage thoracique le met au supplice. Son jeu s’avère bien plus dangereux qu’il ne l’a premièrement cru. Mais le pire reste encore à venir, car son maître évoque ensuite le mensonge. Oui, Sauron lui ment. Sauron ne répond pas, n’affirme rien. C’est inutile. Morgoth sait déjà tout. Sauron n’essaie pas même de se défendre, lorsqu’il l’accuse de balayer des siècles de loyauté, au profit de ses instincts, au nom de son seul égo, faisant abstraction de toute confiance. Ce n’est pas totalement vrai. Ce n’est pas cela. C’est… plus nuancé. Encore une fois, Sauron ne répond pas. Il répond à son maître avec une expression faciale glacée, comme figée dans l’instant. Morgoth laisse ensuite planer un silence entre eux. Pesant. Un silence qui n’annonce rien de bon. Jamais rien. Les questions l’assiègent ensuite. Les accusations. Elles tombent toutes comme la lame d’une guillotine sur sa pauvre tête. Morgoth exprime l’ampleur de sa fureur, de son incompréhension, de son amour dans le même temps, à travers chacune de ses questions. Sauron se tend brutalement, et réalise malgré lui un réflexe. Il se recule dans sa chaise, jusqu’à s’enfoncer même dans cette dernière, au moment précis au Morgoth se redresse de la sienne pour placer ses paumes à plat de chaque côté de ce grand bureau. Sauron retient sa respiration le plus longtemps possible, comme en apnée, tandis que le couperet tombe enfin. C’est un avertissement. Morgoth exige de lui qu’il se mette sur ses genoux, pour lui prouver sa loyauté et sa dévotion une dernière fois. Morgoth exige de lui… un acte de soumission pur et véritable. Une soumission à l’ancienne. Sauron déglutit péniblement, en laissant un silence s’installer entre eux, suite aux derniers mots soufflés par le puissant Seigneur d’une voix terriblement menaçante. Ce n’est qu’une fois avoir repris sa respiration, faute de ne pouvoir la garder plus longtemps en suspens, sans tourner gravement de l’œil, qu’il consent à s’exprimer face à lui. « Je… » balbutie-t-il, en cherchant ses mots dans les méandres d’un flot de pensées absurdes et perplexes. « Pardonne-moi. » admet Sauron, un étrange voile, presque indéchiffrable, traversant ses deux beaux orbes aussi électriques que la tension qui embaume actuellement la pièce. Sauron se lève d’un bond, comme un robot. Un bon petit soldat. Il écarte si brutalement la chaise, que celle-ci s’écroule sur le côté. Sauron n’en a cure. Morgoth exige de lui cet acte de soumission volontaire comme preuve de sa bonne foi, alors il le lui donne. Ses genoux fléchissent lentement, mais sûrement. Sauron se retrouve en une fraction de seconde sur ses genoux, avec un grand bureau comme unique rempart entre leurs corps, le visage tourné vers Morgoth. « Je pensais bien faire. » admet-il à regret, sans détourner un seul instant le regard. « Je pensais agir pour nous… Pour le bien de l’entreprise que nous codirigeons. » soupire-t-il, avec de la réelle douleur dans le fond de la voix, qui se traduit par des tremblements en milieu de phrases. Sauron a la gorge désespérément sèche et les mains moites. « Elle… m’indiffère. » Il le sait bien, pourtant… Sauron apporte cette précision, en appuyant bien ses mots. Il penche doucement la tête sur le côté, une expression de pure détresse dans le regard. Sauron n’admet pas avoir joué avec les nerfs de Morgoth par pur plaisir malsain, ou par curiosité, afin de ne pas aggraver son cas. Il a tant adoré sentir cette jalousie vive et brûlante. « J’ai joué avec elle pour nous, Morgoth. Je te le promets sur mon honneur. Je n’ai jamais désiré te trahir en quoi que ce soit. Je ne le pourrais jamais. Je te suis… toujours aussi fidèle. Je suis ton meilleur élément. » Son meilleur atout. Sauron essaie de se vendre. De lui rappeler qu’il est et restera son serviteur tant dévoué. Que jamais il ne se lassera de son maître. Jamais. Pas après avoir tout risqué pour ses beaux yeux. « J’ai cru agir… J’ai cru bien agir. Je réalise m’être complètement fourvoyé. » soupire-t-il, en prenant un timbre le plus sincèrement désolé du monde. Le bout de ses doigts tremble doucement contre ses cuisses, signe qu’il manque clairement d’assurance. « Je t’ai mis en colère. Je t’ai déçu. » Pire encore, il l’a fait douter de la confiance millénaire qui s’est installée entre eux. « Cela ne se reproduira pas. » promet-il. Cette fois, c’est avec une voix plus forte, fière et confiante qu’il s’exprime. Sauron le lui promet.

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Mar 20 Déc - 16:03


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Une preuve tangible, véritable, certaine, inaliénable de la dévotion la plus absolue du sujet envers son maître, voilà ce que Morgoth attend de la part de Sauron. Cela suffira-t-il à le convaincre pour autant ? C’est bien peu probable. Malheureusement, la foi indéfectible de Morgoth envers la loyauté de Sauron a tristement pris du plomb dans l’aile. La duplicité de son amant l’avait souvent amusé, car jamais elle n’était orientée contre lui… ce n’est plus le cas à présent. Pour la première fois de leur existence et de leur relation, Morgoth conscientise pour de bon le fait que Sauron pourrait bel et bien lui échapper, décider de faire cavalier seul et décider de se soustraire une bonne fois pour toutes à son influence et à son autorité. Sauron, quand il lui demande de lui pardonner, semble au moins un peu honnête, Morgoth n’en demeure pas moins d’une froideur terrible, inflexible, tandis qu’il le regarde faire et attend de le voir s’exécuter pour son bon plaisir. Cela semblera difficile à croire au regard des circonstances, mais ce n’est pas ainsi qu’il veut traiter Sauron… Seulement, le premier seigneur des ténèbres a fini par estimer que s’il n’agissait pas de la sorte, il devait à tout instant s’attendre à ce que celui qu’il prenait pour son allié devant l’éternel ne fasse le choix de le trahir et de le soumettre.

Alors que Sauron plaide sa cause, genoux au sol, Morgoth se redresse tranquillement de sa propre chaise et contourne le bureau afin d’apprécier plus facilement ce spectacle de soumission et de dévotion pure. Il pensait bien faire, lui affirme-t-il, et agir en leur nom. La question n’est pas de savoir s’il a bien fait ou pas, la question n’est pas non plus de savoir si elle lui plaît ou non… Morgoth se moque de voir Sauron séduire quiconque il souhaitera séduire, pour peu qu’il l’en informe… C’est son silence qui attise à la fois sa colère et oui, une jalousie qu’il ne veut pas exprimer pour ce que cela reviendrait à faire l’étalage d’une faiblesse trop grande… Il peut assumer pleinement ses sentiments envers Sauron. Il n’a jamais considéré ces derniers comme une faiblesse puisqu’il s’est toujours senti plus fort quand ce dernier se trouvait à ses côtés. Mais leur relation dispose de ses propres termes et de ses propres limites, et Sauron n’a de cesse que de les repousser, non pas pour le satisfaire lui, mais dans le seul et unique but de le provoquer, d’asseoir avec suffisance un rapport d’ascendance qu’il ne tolère pas.

"Est-ce que cela t’a servi ? Est-ce que cela nous a servi. Toi qui a si bravement agi dans notre intérêt, tes mensonges ont-ils au moins porté des fruits quelconque ?" demande Morgoth avec la plus grande sévérité dans la voix.

Il doute fortement de la réponse qu’il donnera à cette question. Certes, Samantha Twombly est à la tête d’une entreprise dont exploiter les moyens et la main-d’œuvre leur serait naturellement profitable, s’il n’a pas jugé bon de lui en parler, c’est sans doute que ses rencontres avec la jolie blonde auront entretenu ses bas instincts, mais certainement pas le bien-être de Mordor Industries. Les justifications que pourra lui apporter Sauron lui importent bien peu, par conséquent. Dans tous les cas, Morgoth est décider à se montrer inflexible, raison pour laquelle il jauge son interlocuteur de toute sa supériorité, sans inviter ce dernier à se relever, alors qu’il pourrait sans doute reconnaître qu’il en a eu assez. La dévotion, la soumission affichées de Sauron semblent sincères, mais Morgoth ne peut plus se permettre de le croire sur parole, pas après avoir mis à jour ses évidents mensonges.

"Tu n’avais pas à me dissimuler tes manœuvres. Tu sais que si tu m’en avais parlé, je t’aurais encouragé. Tu agis peut-être dans notre intérêt, mais tu agis dans mon dos pourtant. Il me semble en retour que je ne te cache jamais quoi que ce soit, et que je ne mérite pas une telle ingratitude de ta part", fait-il d’un ton aussi froid qu’autoritaire. "Je suis toujours en colère, je suis déçu. Et ce qui m’insupporte le plus, Sauron, ce ne sont pas les erreurs que tu as commises, c’est le constat que je me fais aujourd’hui, et que je n’aurais jamais voulu devoir me faire : je n’arrive pas à te croire." Il se rapproche de quelques pas, se penche vers lui pour attraper son menton entre son pouce et son index. "Ma confiance était ce que j’avais à t’offrir de plus précieux. Tu es en train de la perdre, Sauron."

Il est en train de le perdre. Ils sont en train de se perdre, et cela ne fera que continuer, encore et encore, s’ils poursuivent dans cette seule direction. Morgoth ne peut pas l’entendre, et il ne veut surtout pas l’accepter, sous aucun prétexte que ce soit. Il veut changer la donne, tant qu’ils le peuvent encore. Il a besoin de preuve, il a besoin que les choses soient ce qu’elles devraient toujours être. Il veut qu’ils regardent ensemble dans une même direction sans que leurs chemins ne divergent, quitte à s’éloigner une bonne fois pour toutes, quitte à se perdre pour de bon. Il ne l’acceptera sous aucun prétexte. Sauron ne peut être qu’avec lui ou ne pas être. Il ne peut pas envisager quoi que ce soit d’autre.

"Que comptes-tu faire pour réparer cet affront ? Que feras-tu pour me prouver ta dévotion ?"

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