Il avait décidé qu'aujourd'hui serait le jour. Le jour où il allait annoncé à ses parents qu'il allait se marier d'ici peu avec son petit ami, Scorpius Malefoy. Il s'imaginait bien que cette nouvelle n'allait pas plaire à tout le monde. Il espérait que Ginny le prenne mieux malgré tout. Voir même qu'elle l’accompagnerait pour l'annoncer à Harry.
Après trois ans sans sa famille … il ne réalisait toujours pas. Même ci sa relation avec son père reste et restera compliqué. Il était heureux dans le fond de les avoir retrouvé. Alors il s'était dirigé ce soir vers le bar ou travaille Ginny. C'est là qu'il apprit qu'elle ne venait plus depuis des semaines.
Pas de panique. Elle devait bien avoir ses raisons pour ne plus revenir au bar. Alors il décida de l'appeler. Une fois, deux fois, trois fois... aucune réponse. Il se passait quelque chose d'étrange et d'un autre côté il s'efforçait de garder la tête froide comme il le peut. (c'est un événement pour quelqu'un comme Albus Potter) Mais cette pointe d'angoisse est née, elle est juste là, tapis dans l'ombre de son esprit déjà bien tourmenté.
Il ne voulait pas s'y rendre immédiatement mais la force des choses l'y poussa. Il partit en direction du cabinet vétérinaire de son père. Une note y avait été laissé sur la porte. Comme quoi le cabinet était fermé suite au départ de monsieur Potter. Le départ .. ? Albus n'en croyait pas ses yeux. Il avait littéralement l'impression de tomber de cinq étages. Ginny, et maintenant lui... Il arracha la feuille de papier qu'il forma en boule avant de la jeter.
Abandonné. Ces deux parents venaient littéralement de l'abandonné. Et les beaux discours de son père qui « espéré » se racheter de ses fautes passées lui revenaient en tête. Des foutaises, Que des conneries, des mensonges ! « Incencio ! » D'un coup de baguette magique la boule de papier s'enflamma. Tandis qu'Albus sentait sa poitrine s'emballait, devenant cet enfant en panique qui avait perdu ces parents.
Mais Albus n'était plus un enfant. Et il possédait une baguette. Un objet d'une grande puissance qui pouvait apporter tant le bien que la destruction. Et ça faisait bien longtemps qu'Albus Potter avait choisi son camp. « Reducio ! » Il venait de briser les vitres du cabinet. Si il aurait été dans son état normal il aurait été stupéfait de cette prouesse. (Albus n'était pas réputé pour être un bon élève en sortilège, ni en potionisme, encore moins en vol c'est à dire... il n'était pas doué pour grand chose) Et pourtant, il réussi avec brio a saccager et mettre a feu les lieux.
Albus avait une certaine attirance pour le feu. Il avait déjà brulé quelques buissons, quelques bancs alors qu'il s'entrainait en extérieur. Mais il n'avait jamais poussé le vis aussi loin. Et c'était juste, hypnotisant. Cette chaleur enveloppant ces joues comme la caresse d'une maman. Le danse destructrices des flammes devant ses yeux.. Il ne bougeait pas, bien trop fasciné par son œuvre qui avait su apaisé ses émois comme par miracle. Mais le monde ne cessa pas de tourner autour de lui. Le bruit des sirènes, des cris le fit sortir de cette espèce d'état second. Il s'était alors mis a courir dans une direction opposé et c'est ainsi que la course poursuite débuta. On aurait un vrai lapin qui cavalait, ou bien Jack Sparrow. Un mélange des deux. Un véritable bulldozer pour ceux qui croisaient sa route... pas de chance pour eux.
En patrouille avec son collègue habituel, Gallagher observait le paysage, plongé dans ses pensées. Depuis quelque temps, il avait retrouvé son frère aîné : Philip Gallagher. Heureux de l’avoir retrouvé, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui. Selon ses dires, sa situation n’était pas au beau fixe. Apparemment, son frère s’était attiré des ennuis en fréquentant de mauvaises personnes… Le genre d’individu qu’il valait mieux avoir en ami qu’en ennemi. Dans cette ville ou à Chicago, Lip gardait ses bonnes vieilles habitudes… Il continuait perpétuellement de se foutre dans la merde… Se mettre dans un merdier sans fin faisait partie des Gallagher, cela devait être encodé dans leur ADN. Ils pouvaient remercier Frank et Monica pour un tel héritage ! À ses réflexions, un sourire amer étira ses lèvres. L’élément qu’inquiétait Carl n’était pas la situation délicate où s'était fourré son frère, mais tant plus son addiction pour l’alcool. Ce problème d’alcoolémie le rendait imprévisible et violent… Il devenait la copie conforme de leur père. Le blondinet refusait catégoriquement d’être associé à cet énergumène ! À juste dire puisque les parents de cette famille n’étaient en rien des exemples.
La voiture de fonction abandonnait les quartiers de Lockwood Hill pour s’engouffrer dans les rues de Hogwarts Place. Habituellement, une partie de la ville assez calme, mais cette fois-ci, ce quartier était en proie à la violence d’un pyromane ! La radio du véhicule se mit à crépiter. « A toutes les unités, on nous signale un incendie entre la quinzième et la vingt-deuxième ! Le suspect est toujours dans la zone, il s’enfuit vers le Sud. Attention, il est potentiellement armé. » Sans attendre une seconde de plus, Carl empoigna la radio et répondit à l’appel en annonçant leur numéro de patrouille. Peu adepte de la violence et préférant ignorer tous les appels, son coéquipier accéléra, à contre-cœur, en direction de la zone du délit. Contrairement à Stuart, Carl appréciait l’action et la décharge d’adrénaline qu’elle procurait. Les sirènes hurlèrent et annoncèrent leur avancée dans la rue. Au loin, une épaisse colonne de fumée s’élevait. Les flammes redoublaient d’intensité et consumaient la façade du bâtiment.
À sa droite, dans l’allée, un corps s’élançait à vive allure. À première vue, il semblait fuir quelque chose ou quelqu’un. Instinctivement, l’esprit du jeune officier de police relia cet individu au potentiel fugitif annoncé à la radio. « Stuart ! STOP ! Arrête-toi ! Il est là ! » Beugla-t-il. Immédiatement, le conducteur stoppa le véhicule. « Hé ! » Gallagher ouvrit la portière et s’extirpa en trombe avant de s’élancer en direction de l’antagoniste. Dans son angle de vision, l’adolescent aperçut le policier et bifurqua dans une étroite ruelle. Incapable d’assister Carl depuis son véhicule, Stuart décida de contourner le bloc de bâtiments afin de bloquer sa course avec la carrosserie de la voiture. « STOP ! » Cria-t-il en direction du jeune homme. La course-poursuite se poursuivait. Aucun d'eux n’en démordait ! « Stop ! » Malgré les sommations de Gallagher, le fugitif ne stoppait pas sa fuite. « Putain ! » Cracha-t-il entre ses dents. « M'oblige pas à tirer, bordel ! » Armé, Carl ne souhaitait pas en arriver là… Alors, dans un dernier élan, il bloqua sa respiration et sprinta. L’espace s’amenuisait entre les deux individus. Dans un ultime espoir, son corps s’élança contre celui du fuyard. Allait-il réussir à l’interpeller ? Avec un peu de chance, oui.
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