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You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person. (ft. Jasmine d'Agrabah)

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MessageSujet: You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person. (ft. Jasmine d'Agrabah)   You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person. (ft. Jasmine d'Agrabah) EmptyMer 3 Jan - 18:33




You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person.

peter benjamin parker & Jasmine d'Agrabah


La nouvelle année était passée. J'avais perdu mon emploi de livreur de pizza en raison de mes retards et de ma maladie en fin d'année. Ce n'était pas très grave, j'allais rapidement en retrouver un. D'ailleurs, je n'avais pas perdu mes boulots les plus importants, ceux des associations. Je n'allais pas mentir, eux ils payaient assez mal... D'ailleurs, ils ne payaient pas du tout. Cependant, c'était avec eux que je sentais le plus faire la différence. En revanche, faire la différence n'était pas ce qui payait les factures. Je devais donc trouver un équilibre savant entre utilité et nécessité. Malheureusement, les deux n'avaient jamais marché main dans la main dans ma vie. Même quand j'étais Spider-Man, justicier payait très mal. En fait, c'était l'inverse. Ça coûtait pas mal. Entre les toiles, les équipements, etc. Bref, à l'époque, j'avais régulièrement fait les poubelles, surtout celles près de l'université. Parfois, ils jetaient des composants encore fonctionnels. Dans une autre vie, j'avais dû être ingénieur, ou une vieille mamie qui était capable de tout recycler. Peter, le roi de la récupération. Même certains de mes vêtements, comme le jean que je portais, étaient rapiécés pour éviter d'avoir à en racheter des neufs. Moi un rat ? Non, j'étais économe. La différence ? Le rat voulait garder son portefeuille plein, l'économe voulait éviter de creuser un trou dans le sien. Du coup, moi, j'allais aussi rapiécer le portefeuille vu à quel point il était troué. Après heureusement, tout ne faisait pas pauvre, on n'était plus aux États-Unis... Enfin, ce n'était pas forcément mieux pour autant. Le crime était plus chaotique encore que ce, je connaissais. Si on mettait de côté les invasions extra-terrestres qui n'était plus présentes, on pouvait rajouter des dragons qui parcouraient parfois le ciel de la ville. La lune seule savait ce que cette ville nous réservait. Donc concernant la santé, si on était mieux lotis que dans mon monde, c'était uniquement grâce au grand cœur des habitants. 

Le problème était que si la ville avait fait ressortir le meilleur de ses habitants, elle avait fait aussi ressortir le pire. La solidarité n'avait jamais été aussi grande dans un monde sans règle... Enfin... Il y avait des règles, une police... Mais dans un univers où il y avait des dragons, si la loi ne faisait pas consensus, qui allait la faire respecter ? Les forces de l'ordre n'avaient pas toujours les outils ni les connaissances des menaces auxquels ils faisaient face. Or, ce chaos avait aussi exacerbé le pire de l'Homme. Les violences, le sentiment d'impunités, tout cela avait fait de la vie de certaines personnes un véritable enfer, notamment à FREE. Certaines femmes subissaient de plein fouet le pire de leur compagnon. On faisait de notre mieux pour aider. Après je devais avouer que je n'étais pas celui qui était en première ligne pour aider. Non pas que je ne voulais pas, mais dans ce genre de cas une présence féminine était sans doute plus adéquate. En revanche, j'apportais le café, je triais les archives, je faisais les démarches administratives et surtout, je complétais les dossiers. C'était dans ce cadre que je profitais de ma journée sans travail. L'association m'avait demandé de rédiger un dossier sur notre association pour une autre organisation qui luttait pour le droit des femmes. J'avais donc fait de mon mieux, divisant le dossier en trois catégories. La première était la précarité des moyens et le faible soutient des entreprises. Pour cela, j'avais fait le nombre d'entrées et de sorties du refuge, le nombre de bénévoles ou employés. Le nombre d'entreprises qui aidait financièrement ou en nature notre association. Bien sûr, il y avait des noms pour ce genre de chose, mais je m'étais aussi amusé à faire un petit graphique à travers le temps avec différents ratios. Par exemple le nombre de bénévoles par notre de personne ayant besoin de nous. Or, ce nombre avait tendance à baisser. Pourquoi ? Car même si nous avions de plus en plus de bénévoles, les besoins augmentaient eux aussi de manière très importante. Bref, dans la deuxième partie, je faisais le listing des plaintes anonymisées dans le cadre du dossier avec les conséquences que cela avait eu. Pas autant que j'aurai aimé, mais c'était un début... Du moins... Ouais, non, ce n'était pas encore assez. Et dans la troisième partie, j'évoquais les difficultés de réinsertion suite à une séparation et à un passage dans le refuge. Là aussi le tout agrémenté de chiffres. 

Tout cela m'avait demandé quelques heures en plus qu'une journée n'avait. J'avais donc passé une nuit blanche à finaliser le dossier. Bien sûr, il y avait encore des fautes, sans doute, des fautes de frappe et de ponctuation. C'était, je l'espérais, trois fois rien, mais au moins les données et les prévisions étaient bonnes. J'avais refait les calculs une bonne dizaine de fois, c'était tangible. L'avantage d'avoir fait des études de science, quand on travaillait avec Docteur Octavius, j'avais souvent dû faire des prévisions statistiques sur des données énergétiques. Là, c'était un peu le même principe. Qu'est-ce qui m'avait pris autant de temps alors ? Essayer de prendre en considération l'impact de la nouvelle lune en annexe. Cela avait été une horreur statistique à faire... Les probabilités avaient tellement de paramètres... Bref, effectivement, peu de personnes à l'association auraient pu le faire sans le bagage scientifique que j'avais acquis. Et le prix à payer était assez peu élevé, j'avais juste des cernes sous mes cernes. Le jean était passable, le t-shirt noir que j'avais masquait bien mon ventre vide... Il fallait juste prier pour que le café dans mes veines compense mon niveau de fatigue. Après, à côté des nuits Spider-Man, j'étais très en forme. Et je n'avais pas d'os brisés... En fait, j'étais plutôt à mon avantage comparé à d'habitude. J'entrai dans le bâtiment demandant à rencontrer la personne. Jasmine d'Agrabah. Je n'avais entendu que du bien d'elle. Le seul truc négatif que j'avais entendu, c'était dans la phrase "Elle n'est pas mal pour une jeune". En somme, certains à l'association avaient peur qu'une fille dans la vingtaine manque d'expérience pour mener ses combats. D'où sans doute son manque de position officielle au sein de son association. Cependant, j'aimais croire que la volonté et la sincérité des principes pouvaient compenser le manque d'expérience. D'ailleurs, nous étions là pour ça d'une certaine façon... Lui donner des fruits de l'expérience. Bon pas de la mienne, mais celle de Free en général. J'entrai dans le bureau. « Madame d'Agrabah ? Ou Mademoiselle... Excusez-moi, je ne sais pas vraiment trop comment vous appeler. Peter Parker, de l'association Free, je viens vous remettre le dossier que vous avez demandé. » Je tendais le dossier d'une main ferme pour compenser la visible fatigue qui se dégageait de moi. Dès que je rentrais, je ferai une petite sieste. 

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Jasmine d'Agrabah

Jasmine d'Agrabah

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peter benjamin parker & Jasmine d'Agrabah


Les journées de Jasmine se rassemblaient. Elles n'étaient qu'un éternel recommencement. Chaque jour, elle savait précisément ce qu'elle ferait à quelle heure. Cette routine était pesante à long terme et il était grand temps pour elle de trouver un moyen de changer tout cela. Déjà, pour bien commencer, elle avait retrouvé Dalia. De ce premier changement dans sa vie, elle n'en était pas responsable. Dalia était apparue comme un miracle, comme une réponse à sa solitude et à ses plaintes. Et, bien sûr, elle n'en remercierait jamais assez cette ville de lui avoir rendu ce qui se rapprochait le plus, pour elle, d'une meilleure amie. Cependant, Dalia n'était pas le seul changement à effectuer dans sa vie. Jasmine était dans ce monde depuis presque cinq ans. Cinq longues années à essayer de comprendre et à essayer de se faire une place. Cinq longues années pour finalement se rendre compte que sa vie n'était pas si différente d'autrefois. Si elle n'était plus enfermée toute la journée dans un palais, elle était enfermée toute la journée entre les murs de sa maison ou de cette association. Elle s'était elle-même condamnée à cette prison, à cette forme d'emprisonnement, en se refusant d'agir et de se faire entendre dès les premiers instants - qui aurait pu la prendre au sérieux de toute façon ? Evidemment, elle aimait ce qu'elle faisait. Elle ne regrettait en rien son choix de rejoindre cette association et de lutter pour des droits qu'elle avait eus beaucoup de mal à obtenir elle-même, mais... Elle ne se sentait pas suffisamment utile. Elle faisait au mieux, sans jamais parvenir à être pleinement satisfaite pour autant. Les choses ne changeaient pas - ou pas assez vite. Et il était temps de changer ça. Il était temps de faire quelque chose de plus. Il était temps d'agir, de bousculer les choses pour obtenir un véritable résultat. Aider n'était plus suffisant. Il fallait agir à la source.

Cependant, changer le monde ne se faisait pas en un jour et Jasmine était bien placée pour le savoir - combien de temps lui avait-il fallu pour réussir à convaincre son père qu'il pouvait lui faire confiance et lui confier Agrabah après sa mort, sans l'obliger à se marier avec n'importe qui ? La patience et le temps, elle savait et elle pouvait s'en accommoder. Ce qu'il lui fallait, en revanche, c'était un plan d'action. Une idée de comment changer les choses, de comment se faire une place dans un monde aussi étrange que celui-ci pour ne pas avoir l'impression d'être bloquée, de ne jamais avancer. Ce monde, elle avait pris presque cinq ans pour apprendre à le connaître et le comprendre - ce qu'il était possible d'en comprendre, tout du moins - elle jugeait avoir suffisamment attendu et observé désormais. Si, au départ, tout lui paraissait particulièrement étrange et mystérieux, tant cet endroit était différent de celui où elle avait grandi sur bien des points, les choses étaient différentes aujourd'hui. Elle se sentait prête, désormais. Mais, alors, en attendant de pouvoir faire quelque chose de plus, Jasmine continuait à effectuer ses tâches quotidiennes pour l'association. Heureusement pour elle, ce travail n'était en rien une corvée. Il était difficile, psychologiquement surtout, mais elle se sentait au moins un petit peu utile - toujours pas autant qu'elle l'aurait aimé, mais... c'était un début - et il lui permettait d'agir à son petit niveau.

Concentrée sur l'une de ses tâches, comme chaque jour donc, elle en avait oublié l'heure et, surtout, la visite d'un représentant d'une autre association qui devait lui remettre un dossier important. Ce n'était pas très grave, puisqu'elle était présente pour le recevoir et c'était ça le plus important, qu'il n'ait pas fait le déplacement pour rien. Ainsi, à l'instant où il avait franchi le seuil, Jasmine avait stoppé ce qu'elle était en train de faire pour lui accorder toute son attention. « Enchantée monsieur Parker. » Répondit-elle en se levant par politesse, souriante comme toujours, et en attrapant le dossier qu'il lui tendait - autant dire qu'il ne perdait pas de temps et qu'il allait droit au but. « Jasmine, ce sera très bien. » Elle n'appréciait pas particulièrement s'encombrer de ces madames et messieurs, mais elle faisait avec lorsque c'était nécessaire. S'il préférait rester formel, elle le resterait. S'il n'était pas dérangé à l'idée de l'appeler par son prénom, elle préférait - puis ça facilitait toujours les choses.

Avant d'ouvrir le dossier pour y jeter un premier coup d'oeil - elle ne prendrait le temps de le lire en détails que plus tard, après son départ, notamment parce qu'il semblait y avoir un nombre incroyable d'informations d'après l'épaisseur de ce dernier - elle l'avait déposé sur son bureau. « Je peux vous proposer quelque chose à boire ? » Demanda-t-elle en se dirigeant vers une petite table, non loin de son bureau. « Du café pour vous réchauffer, peut-être ? » Parce qu'il semblait faire particulièrement froid et qu'il avait dû faire de la route pour se rendre jusqu'ici, il méritait bien une petite pause pour se réchauffer avant d'en arriver aux choses plus sérieuses.

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MessageSujet: Re: You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person. (ft. Jasmine d'Agrabah)   You can’t think about saving the world. You have to think about saving one person. (ft. Jasmine d'Agrabah) EmptyLun 8 Jan - 20:58




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peter benjamin parker & @Jasmine d'Agrabah


Malgré la fatigue profonde, j'étais assez content d'être ici. Déjà, cela me permettait de rencontrer une femme très engagée. Car certes, on pouvait penser qu'elle était trop jeune pour prendre un combat à bras-le-corps. Cependant, on pouvait aussi le prendre en sens inverse. Pour qu'elle arrive à avoir une aura, à défaut de responsabilité, aussi jeune, c'était bien qu'elle avait montré des compétences et une volonté assez impressionnante. À côté, moi, je me contentais de servir le café à free... Et faire les rapports... Mais j'étais plus un support moral et administratif que quelqu'un qui faisait bouger les choses. J'avais tendance à admirer ceux qui voulaient faire évoluer la vie des gens, en bien. Au départ, c'était ce que voulait faire le Docteur Octavius avant qu'il... Enfin... Qu'il dévie. On pouvait se plaindre que cette ville avait révélé le pire chez certaines personnes, mais du peu que j'avais vu, beaucoup avaient aussi fait de leur mieux. J'étais curieux. D'où venaient les gens qui en faisaient autant pour cette ville ? Que faisaient-ils dans le monde ? Avaient-ils réussi là où ils avaient échoué ? Parfois, j'aimais me perdre dans ce genre de pensée. Je me demandais ce qu'avait pu être Jasmine dans son autre vie. Fille de politicien ? Élève de génie engagée ? Non, Peter, ce n'était ni le lieu ni le moment pour discuter de ça. Je lui tendais le dossier qu'elle prit sans commentaire. Elle me disait de l'appeler juste Jasmine, mais m'appelait Monsieur Parker. Je ne pus m'empêcher de sourire à ce petit paradoxe. « Jasmine dans ce cas, vous pouvez m'appeler Peter. » Monsieur Parker, c'était... Oncle Ben. J'avais encore du mal quand on m'appelait comme ça. Cependant, je n'étais plus le lycéen que j'avais été. J'avais grandi, vieilli... Si pour moi Monsieur Parker serait toujours mon Oncle... Peut-être serait-ce le Monsieur Parker d'autres personnes ? Nan, je n'étais pas à la hauteur d'oncle Ben. Je ne le serai jamais. Pas parce que j'étais mauvais... Surtout, parce qu'Oncle Ben était mon modèle, je doutais que quiconque puisse lui arriver à la cheville. Mais ça ne faisait pas de mal d'essayer. 

Alors que je m'attendais à ce qu'elle me remercie et le consulte pour me poser deux ou trois questions... Ou juste qu'elle me dise que je pouvais disposer, elle se dirigea vers une petite table et me proposa du café. J'eus un léger sursaut de surprise qui ne manque pas de finir de me réveiller. « Du café, ce serait parfait. C'est le principal carburant pour les scientifiques... Et les bénévoles. » Je ne comptais pas le nombre de tasses de café que j'avais bu avec le Doc, ou durant mes études en travaillant jusqu'à tard le soir. Même à F.E.A.S.T ou encore à Free, la consommation de café était ce qui permettait aux bénévoles de tenir le coup. Tout le monde avait une vie professionnelle voire une vie de famille à côté de l'association. Forcément aider les autres avait toujours un coût. On disait toujours que sourire et donner un peu de son temps ne coûtait rien. J'adorai le message et je voulais le partager. Sauf que la vérité était que cela coûtait du temps et de l'énergie. Or, nous n'avions pas tous les mêmes dotations. Je regardais vers Jasmine, un peu gêné. Si elle voulait discuter, peut-être que lui tendre le dossier en premier lieu sans plus de formule de politesse hormis des salutations était un peu... Impoli ? Brutal ? Eh, il y avait un niveau de cerne où l'impolitesse pouvait être vue comme davantage une maladresse. Non ? J'étais foutu ? Je n'avais même pas le droit à un avocat ? « Toutes mes excuses... Je ne pensais pas que vous voudriez discuter... J'ai peut-être un peu... Brutal dans la remise du dossier. » J'eus un petit rire. Pas le rire franc d'une bonne blague, mais le rire nerveux qui sortait tout seul quand on arrivait plus à contenir le malaise. 

Je restai là, au milieu du bureau, totalement figé, n'osant pas bouger. Si je m'asseyais sans y avoir été invité, ce serait assez impoli. Mais en même temps, rester là faisait un peu mec mal à l'aise. Chose que j'étais... Mal à l'aise... Cependant, rien à voir avec elle, je m'en voulais d'avoir peut-être donné une mauvaise première impression. Ou alors comme d'habitude j'en faisais une caisse pour pas-grand-chose. Il était probable que ce soit ça. Vivement le café, j'avais besoin de ça pour rallumer ce cerveau si dysfonctionnel. Est-ce que c'était l'âge ? Oui, bien sûr, un ralentissement du fonctionnement du cerveau à vingt-huit ans Peter... Logique. Comme pour essayer d'évacuer le malaise qui grandissait en moi, je regardais autour, examinant son lieu de travail. Le bureau était bien rangé, on sentait qu'elle faisait tache après tâche. Cela n'avait pas l'air d'être un boulot de planqué, mais je n'aurai pas dit non plus que c'était le boulot de quelqu'un qui s'éparpillait à vouloir trop en faire. Oui, je faisais clairement référence à moi quand il s'agissait de sciences. Bref, elle semblait savoir ce qu'elle voulait faire et dans quel ordre. Enfin, si j'en croyais son bureau. En général, je jugeais plus les gens à ce qu'il y avait sur leur ordinateur, après l'avoir piraté. Mauvaise habitude. Et clairement, une habitude que je n'allais pas reproduire ici. Oui, je commençais à penser à des choses pas forcément pertinentes... C'était ce blanc... Le blanc dans la conversation m'angoissait. Alors comme pour combler un vide, je commentais « Vous semblez très organisée... Et investie... C'est votre activité à temps plein ? » Tu sous-entendais quoi, Peter ? Qu'elle n'avait pas de travail et donc c'était plus facile pour elle ? Non, je demandais juste si c'était son activité à temps plein... De la caféine, vite. « En-tout-cas, je n'ai entendu que du bien de vous. » Comme pour compenser le commentaire que je venais de me faire mentalement. Bon, même si c'était faux. « Bon certains disent que vous êtes un peu jeune, mais si c'est la seule chose de négatif... On peut dire qu'il n'y a que tu positif. » Tais-toi Peter, arrête de combler les silences. Tu t'enfonces à chaque phrase supplémentaire.

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« Très bien, ce sera Peter. » Répéta-t-elle en souriant alors qu'il lui proposait également de l'appeler par son prénom. Jasmine trouvait toujours plus agréable de discuter de la sorte, sans formalité exagérée ou inutile. Moins les choses étaient formelles à ses yeux, plus la conversation était agréable et naturelle. Et pour rendre cette conversation plus agréable encore, la jeune femme ne s'était pas contentée de récupérer le dossier, de poser deux ou trois questions, avant de le mettre gentiment à la porte. Non, elle avait préféré lui proposer quelque chose comme du café pour se reposer un peu et se réchauffer, surtout. Le temps n'était pas particulièrement clément ces derniers temps et elle était persuadée que son trajet avait dû être plutôt désagréable dans ce froid. Puis, et surtout, il avait fait le déplacement jusqu'ici, il méritait au moins un peu de considération et de temps. « Scientifique ? C'est ce que vous faites lorsque vous n'êtes pas bénévole ? » L'interrogea-t-elle par pure curiosité, tout en préparant deux tasses de café. Travailler dans des associations de ce genre, c'était apprécier le contact humain et Jasmine aimait découvrir les gens, leur parler, apprendre à les connaître et les comprendre. Les autres bénévoles, pour le temps et l'énergie qu'ils donnaient, méritaient que l'on s'intéresse un peu à eux - lorsqu'ils le souhaitaient, bien évidemment - parce qu'ils restaient des êtres humains.

Ses excuses la faisaient sourire plus qu'autre chose. Il avait un côté maladroit qu'elle trouvait déjà attachant sans même le connaître. On sentait très clairement qu'il voulait bien faire, mais que cette forme de maladresse, de malaise qu'il venait de se créer tout seul, l'en empêchait. Peut-être que ça en agaçait certains, mais ce n'était pas le cas de la jeune femme. « Ne vous excusez pas, ce n'est rien. » Ajouta-t-elle simplement pour le rassurer, dans un haussement d'épaules, un sourire aux lèvres. « Si vous n'avez pas le temps, je ne vous retiens pas. Je ne veux pas me montrer impolie. » Parce qu'elle était clairement la plus malpolie dans cette situation à le retenir sans même s'interroger sur ses occupations et sur le temps qu'il avait devant lui. Bien sûr, il avait le droit de refuser tout seul, sans qu'elle n'ait besoin de lui dire, mais il pouvait également ne pas oser le faire, alors autant lui signaler clairement qu'il avait le droit de partir tout de suite pour s'éviter une situation gênante.

Le silence s'était installé. Lui restait debout, planté au milieu du bureau, à observer. Elle attendait que le café soit suffisamment chaud pour le verser dans les deux tasses. Aux yeux de Jasmine, ce silence n'avait rien de gênant, mais ça ne semblait pas être le cas pour Peter qui, au bout d'un court moment, se remettait à parler pour parler. On sentait qu'il tentait de combler les vides pour couper court à une forme de malaise qui aurait pu s'installer. Encore une fois, Jasmine trouvait ça plutôt amusant et elle en souriait. Cependant, s'il détestait les silences de ce genre, elle n'allait pas les lui infliger en refusant de faire la conversation. « Je suis trop jeune ? » Répéta-t-elle, ne se vexant pas de ce que les gens pouvaient penser à son sujet. Ça faisait bien longtemps qu'elle ne s'en préoccupait plus. « J'ignorais qu'il y avait un âge minimum pour faire du bon travail. Heureusement, pour le reste, ce n'est donc que positif, c'est cela ? » Elle plaisantait, évidemment, et le ton qu'elle employait était censé le prouver, alors elle espérait qu'il le prendrait bien ainsi.

« Tenez. » Avait-elle fini par dire en lui tendant une tasse. « Et installez-vous, pardon. » Qu'elle était bête, voilà pourquoi il était planté là depuis tout à l'heure, sans bouger, sans s'asseoir ! Il ne s'était pas assis simplement parce qu'elle ne l'avait pas invité à le faire. Il ne l'avait pas fait par politesse. Tout simplement. Le pauvre. Puis, à son tour, elle s'était réinstallée sur sa chaise, tout en répondant à la question qu'il lui avait posée un peu plus tôt. « Et, pour répondre à votre question, c'est bien mon activité à temps plein. Depuis presque cinq ans. » Depuis son arrivée dans cette ville, en d'autres termes. « Imaginez alors comme j'étais jeune à l'époque et ce que les gens devaient penser de moi. » N'avait-elle pu s'empêcher d'ajouter pour plaisanter. En réalité, elle avait conscience de ce que certaines personnes pensaient. Lorsqu'elle avait débuté, alors âgée d'à peine dix-huit ans, elle avait eu le droit à diverses réflexions, mais elle s'en était moquée comme elle s'en moquait aujourd'hui. Si elle s'était sentie prête à régner aussi jeune sur tout un royaume, elle se sentait prête à travailler pour une association, aussi difficile que le travail puisse être, malgré son jeune âge. Elle avait conscience de ses faiblesses et de ses limites, mais elle restait persuadée que l'âge ne faisait pas tout. « Et vous alors, depuis combien de temps faîtes-vous cela ? » Ils pouvaient bien échanger un peu à propos d'autres choses que le dossier, au moins pour commencer.

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