(Terminé) Come on and be part of it || ft Aziraphale

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@"Aziraphale Freeman"J'avais senti sa présence et j'avais voulu préparer quelque chose. Cette île n'était pas bien grande, mais, pourtant, j'avais l'impression qu'elle prenait de plus en plus d'espace, comme si elle était en constante expansion...
Je m'étais demandé si j'étais ici à cause de la non Apocalypse. Ou si c'était un coup des autres démons. Ou si... Bref, j'avais parfois une imagination assez débordante.

Je m'étais fait une amie, ici. Une dame de grand standing, qui partageait mes goûts en matière de luxe et de mode. On était fait pour se rencontrer, très clairement. Et je pensais bien pouvoir dire sans me tromper et sans mentir que c'était une sorte de meilleure amie, pour moi.
Elle savait à quel point il était important pour moi de retrouver l'ange avec qui je m'entendais si bien. Elle savait aussi que mon amitié pour ledit ange avait traversé bien des époques (je lui avais annoncé ma nature par pur souci d'honnêteté, bien évidemment, mais elle avait fini par me dire qu'elle-même n'était pas tout à fait humaine... alors j'avais trouvé ça plutôt sympa d'avoir une pote aussi immortelle que moi).

La librairie qui se trouvait dans le quartier d'Hogwarts Place n'avait jamais attiré mon attention plus que cela. Il fallait dire, aussi, que j'aimais mieux les quartiers chics, très prisés, où l'agitation des humains était rythmée par les commerces en tous genres. Une librairie, c'était trop calme pour cela.
Mais j'avais fini par m'y intéresser. Une intuition ou un pressentiment, sans doute. Et voilà ce qui m'amenait là.

Je poussai donc la porte de la boutique de livres et, instantanément, je sus qu'il était là. La collection de bouquins était imprégnée de son parfum angélique.

« Hello... Y a quelqu'un ?» Bien sûr qu'il y avait quelqu'un. Aziraphale n'aurait jamais laissé sa librairie ouverte sans surveillance. Surtout si, comme moi, il avait dû passer par le statut d'humain en arrivant ici. « Ne me dis pas que tu es parti tester un nouveau resto, je sais que tu es là ! »

J'avais une voix qui portait. Le genre assez tonitruant si je le voulais. D'ailleurs, je trouvais ça très drôle, parfois, de crier sans raison, juste pour mettre un peu d'ambiance dans des endroits un peu trop mornes.

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▿ Date de naissance : 05/02/1969

Crowley ?

Tu en as mis du temps.

Que fais-tu ici ?

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale FreemanJ'étais entré dans cette charmante librairie d'un pas assuré, les mains glissant sur les étagères remplies de livres anciens et poussiéreux. L'odeur du papier et des reliures me rappelait des souvenirs d'une époque révolue. Le cliquetis régulier des cloches de la porte d'entrée s'estompait doucement alors que je m'immergeais dans cet antre de la connaissance.
Tout autour de moi, les étagères étaient tapissées de trésors littéraires, des ouvrages allant des classiques intemporels aux récits ésotériques les plus obscurs. Une mine d'informations à portée de main, si l'on savait où chercher. Je laissai mes doigts glisser sur les reliures usées, ressentant l'histoire qui se cachait derrière chaque volume.
Les souvenirs d'Aziraphale, ce cher ami, me revinrent en mémoire. Ses yeux pétillants de passion quand il parlait de ses livres, de ses recherches incessantes pour trouver des trésors cachés dans des librairies comme celle-ci… Nous étions des êtres très différents, lui et moi, mais notre amour commun pour les livres avait scellé notre amitié au fil des siècles.
Je souris en me remémorant ces moments passés à discuter de philosophie, de littérature et de l'évolution des humains. Aziraphale était souvent préoccupé par le sort de l'humanité et son penchant pour l'altruisme l'amenait parfois à des actes déconcertants pour un ange. Mais je l'appréciais malgré tout, même si je ne le laissais pas toujours le savoir.
Mes yeux dérivèrent vers un rayon spécifique, là où je savais qu'Aziraphale avait dû ranger une collection rare de poèmes anciens. Je me rappelai l'expression de ravissement sur son visage quand il avait découvert ces livres rares lors d’une simple balade. Pourtant, aujourd'hui, il n'était pas là. Peut-être était-il occupé à sauver un chaton perdu ou à aider un inconnu à retrouver ses clés ? Qui sait ce qu'un ange de son genre pouvait bien faire en mon absence ?

Mais non, il était bel et bien ici. Et sa voix fit naître mon sourire. Sourire qui s’évanouit aussitôt sous sa deuxième phrase, que je perçus un peu comme une sorte de reproche.

« Il faudrait que tu arrêtes de changer de parfum, je suis sûr que ça m’aiderait à te détecter plus rapidement. »

N’importe quoi. Je pouvais dire bon nombre de bêtises en quelques instants. C’était vrai que je venais de retrouver sa trace, mais j’avais eu quelques doutes auparavant, je devais bien l’avouer. En attendant, eh bien… oui, j’avais pris mon temps.

« Je viens te voir, mon ami. Je commençais vraiment à m’ennuyer de toi. »

Une façon simple de dire la vérité, mais il fallait reconnaître, aussi, qu’Aziraphale était bien la seule et unique raison qui me poussait à venir dans cette librairie. J’aimais les livres, certes, mais j’aimais aussi la compagnie et la conversation de mon ami.
« Je vois que tu as pu trouver un emplacement idéal pour ta boutique… j’espère que ta nouvelle vie ici te satisfait. »

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▿ Date de naissance : 05/02/1969

Quoi ? Je … euh … je n’ai pas …

Oui et non.

Oui, l’emplacement est agréable et j’ai pu retrouver presque tout ma collection de livres. Donc ce côté de ma vie est satisfaisant. Mais être seul, me demander si des anges ou des démons vont arriver l’est beaucoup moins.

Le pire … le pire de tout est d’être seul. Parce que comme toi, je me suis ennuyé. A moi aussi mon ami me manquait.

Tu … tu veux rester ici aujourd’hui ?

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale FreemanJ’avais sillonné maintes contrées, cherchant mon vieil ami Aziraphale avec acharnement. Quatre années s'étaient écoulées sans que nous puissions nous retrouver, et la quête pour retrouver mon ami était devenue une obsession bienveillante dans mon cœur de démon.

Un jour, une rumeur envoûtante m'avait attiré vers ce quartier. C'était là que mes pas m'avaient guidé, comme si le destin avait joué un rôle dans cette rencontre tant espérée.
Le hasard ou le destin, peu m’importait, car j’avais finalement retrouvé Aziraphale dans cette nouvelle ville aux allures humaines. Un mélange de joie et de soulagement avait empli mon être, tandis que mon visage démoniaque esquissait un sourire discret, presque caché par sa prestance habituelle.

Mes émotions étaient mêlées, une sorte de réconfort et d'affection mêlés à la réminiscence d'un temps passé, où ils étaient des êtres célestes, opposés mais liés par une amitié singulière. Maintenant, après avoir été un humain parmi les humains, je ressentais une sorte de proximité nouvelle, une connexion profonde dans ce monde mortel.

M'approchant d'Aziraphale, je me permis une pointe de sarcasme bienveillant dans ma voix : « Eh bien, mon cher ami, on dirait que le destin ou peut-être nos propres caprices nous ont réunis à nouveau. Qui l'eût cru ? »

Sous cette apparence humaine, je sentais Aziraphale vulnérable, mais cette vulnérabilité allait pouvoir être tempérée par ma présence réconfortante. J’éprouvais une forme de soulagement à le savoir ici, dans ce lieu inconnu, où nous pourrions nous soutenir mutuellement face aux mystères de la vie en ces lieux.

Cependant, malgré cette nouvelle situation, je restais un démon, et je gardais toujours une part de distance, une certaine méfiance instinctive envers ce monde humain. Mais en retrouvant Aziraphale, je savais que j’avais retrouvé un précieux allié, une âme qui m’était familière, même parmi les étrangers.

« Tu arrives à vendre des livres, maintenant, l’angelot ? » Je n’avais pas oublié à quel point il tenait à ces bouquins. D’ailleurs, c’était à se demander comment sa couverture de libraire pouvait fonctionner alors qu’il ne vendait jamais rien… mais c’était comme ça et visiblement, ici encore, personne ne venait vraiment pour acheter quoi que ce soit.

Je lui avais manqué. Il m’avait manqué. C’était là des mots, mais cela signifiait beaucoup. J’aurais voulu qu’il me suive, par le passé, comme lui avait voulu que je le suive… mais ce qu’il voulait m’offrir m’aurait privé de ma liberté si précieuse… tandis que moi, moi je lui offrais la liberté et l’éternité à mes côtés… Je soulevais mes lunettes noires pour le regarder avant de répondre à son invitation.

« Pourquoi pas… Tu as du bon whisky quelque part ? »

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▿ Date de naissance : 05/02/1969

Oui.

Ici, les gens ne semblent pas comprendre autant pourquoi je ne veux rien vendre. C’est frustrant, mais les meilleurs ouvrages sont gardés sous clés. Interdiction d’y toucher !

Evidemment !

Il me semble que tu apprécies celui-ci.

Aux amis de longues dates.

Qu’as-tu fait depuis tout ce temps en ville ? Tu as pu retrouver ton appartement ? Oh, dis-moi que tu as ta Bentley.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale FreemanAh, revoir Aziraphale après toutes ces années de séparation, c'était comme tomber dans un mélange délicieusement amer de nostalgie et d'agacement. Je m'efforçais de paraître aussi insouciant que possible, mes lunettes noires bien en place, bien sûr. Mais c’était vrai qu’il m’avait manqué, ce foutu libraire angélique, avec ses airs guindés et ses accessoires ridicules.

On aurait dit qu'il n'avait pas pris une ride depuis la dernière fois que je l'avais vu. Et moi, bien sûr, je ne pouvais pas m'empêcher de jouer le jeu.

« Tu sais que ça ne m’étonne pas de toi, j’imagine.. ; » L’amour qu’il avait pour les livres, c’était aussi dingue que ce que je pouvais nourrir comme affection pour les fringues et la mode.

J'avais levé un sourcil d'étonnement quand Aziraphale sortit une bouteille de mon whisky préféré de derrière son comptoir poussiéreux. Un mélange de surprise et de méfiance s'était emparé de moi. Après tout, l’ange et moi avions eu nos petites escarmouches ici et là, mais il savait très bien que ce whisky était sacré pour moi.

« Tu te fous de moi, n'est-ce pas ? » dis-je, à moitié incrédule, à moitié attendri par son geste.
Mais je savais qu’Aziraphale ne plaisantait jamais quand il s’agissait de nourriture et de boissons.

Je secouai la tête, mais je pris quand même le verre qu'il me tendait. Une gorgée me confirma qu'il avait parfaitement choisi le bon whisky. Une lueur de reconnaissance dansa dans mes yeux, mais je choisis de la noyer dans un air nonchalant.

« Bon, ne te méprends pas, ce n'est pas pour autant que je vais commencer à te réciter de la poésie angélique ou à faire des bonnes actions. »

Nous trinquâmes, à l’amitié, et à la longévité de celle-ci… car oui, malgré toutes nos différences, nos divergences et nos fantaisies, je ne pouvais pas nier que cet ange-là était véritablement mon meilleur ami.

« A toi, l’angelot, à notre amitié… et à nos retrouvailles ! »
Je n’avais jamais eu besoin d’un prétexte pour boire un verre ou deux. Tout comme Aziraphale n’avait pas besoin de prétexte pour se faire un vrai festin, digne d’un roi. Nous avions nos petites manies, lui et moi, et le fait de nous connaître depuis si longtemps nous rendait aussi complices que possible.

Je pris une autre gorgée de whisky, laissant la chaleur du liquide se mêler à mes pensées. Aziraphale avait cette façon agaçante de poser des questions profondes au moment le plus inopportun. Mais bon, nous étions en train de jouer à ce petit jeu, n'est-ce pas ?

« Ah, tu sais, les habituelles occupations d'un démon moderne. Jouer avec la technologie humaine, semer un peu de chaos par-ci par-là, assister aux réunions de la corporation infernale pour m'ennuyer profondément. »

J'esquissai un sourire en coin, tournant mon verre entre mes doigts.
« Naturellement, je fais en sorte de garder les choses intéressantes… Et toi, pendant tout ce temps ? J'imagine que tu t'es tenu occupé avec tes livres et tes petits établissements charmants. »

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▿ Date de naissance : 05/02/1969

Je ne sais pas si je dois prendre ça pour un compliment ou pas …

Jamais quand il s’agit d’alcool. Tu sais que je ne suis pas le plus grand connaisseur là-dessus, mais je sais ce que tu aimes !

Si je t’entendais réciter de la poésie angélique, je me demanderais quel serait le problème. Même si en y réfléchissant, je suis assez intrigué pour savoir ce que cela pourrait donner.

A notre amitié et à nos retrouvailles !

Oui, pour les deux. Mes livres me tiennent toujours compagnies et j’ai découvert un tas de restaurants magnifique. Il faudra que je t’y amène. Tu verras, il y a vraiment de belles trouvailles.

J’espère juste que Gabriel et les autres ne viendront pas tout ruiner du jour au lendemain.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@"Aziraphale Freeman"Il y avait des moments, comme ceux-ci, où le temps se suspendait de lui-même, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Il y avait quelque chose d’indicible, que dis-je, d’ineffable… et oui, en fait, c’était un compliment, mais je me gardais bien de le lui dire, parce que, ça aussi, ça devait rester indicible. Et puis… le mystère, c’était très bien aussi.
D’ailleurs, c’était presque un compliment aussi ce qu’il faisait, en me proposant une boisson aussi parfaite… forte en bouche, source de chaleur et de réconfort… j’aimais beaucoup ces sensations que l’alcool procurait. Durant les quelque temps où j’avais été humain, d’ailleurs, j’avais pris plaisir à m’enivrer réellement, comme les humains le faisaient, juste dans le but d’être rond comme une queue de pelle après avoir dégusté beaucoup d’alcools différents.

Je levais un sourcil, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres.

« Roh, voyons ! De la poésie angélique? Vraiment ? Tu sais pourtant bien que je préfère les rythmes endiablés du rock'n'roll ! » Je pris une gorgée de mon verre, appréciant le liquide ambré qui coulait dans ma gorge. « Mais pour toi, je pourrais peut-être faire une exception. »

Je l'écoutais parler de ses découvertes culinaires, et je ne pus m'empêcher de rire doucement.

« Toi et ta passion pour la nourriture… J'espère que tu as gardé une place pour un bon vieux steak tartare ou quelque chose de bien épicé. Tu sais, quelque chose qui a du mordant.»

Lorsqu'il mentionna Gabriel et les autres, je roulais des yeux.

« Oh, Gabriel. Toujours à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Mais ne t'inquiète pas, ange. Si jamais ils se pointent, je saurai quoi faire. Et puis, ils ne peuvent pas résister à mon charme démoniaque, n'est-ce pas? »

Je lui adressais un clin d'œil malicieux, avant de reprendre une gorgée de ce délicieux breuvage.

« Tu as tes livres, j’ai ma Bentley… On a chacun nos petites manies, l’angelot, ça ne changera pas de sitôt ! » Des petites manies qui faisaient de nous des êtres presque humains. Parce que les humains avaient ce genre de petites habitudes. « Tu crois vraiment que je laisserais ma précieuse voiture loin de moi? Elle est garée juste à l'extérieur. Et elle est toujours aussi belle, je te le garantis. En noir, bien sûr.» Et certainement pas en jaune !

Je pris une autre gorgée, savourant le moment.
« Alors, Aziraphale, où est-ce que tu voudras m'emmener pour manger? J'espère que c'est quelque part où ils servent de la viande bien saignante. »
Je lui lançais un sourire taquin, attendant sa réponse.

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▿ Date de naissance : 05/02/1969

@Rampa Crowley

Oh vraiment ?

J’ai toujours de la place pour tout, tu le sais bien.

C’est vrai qu’il est difficile de résister à ton charme.

Je l’espère vraiment, mais ils ont toujours eu tendance à tout gâcher entre nous et l’humanité.

Evidemment et j’imagine que tu roules toujours aussi vite ?

Il y a plusieurs restaurants qui le font. Le dernier dans lequel je me suis rendu se nomme les délices de l’âme et je dois dire que j’y ai très bien mangé. Le chef est même venu me servir en personne !

Mais Crowley … tu devrais essayer autre chose que de la viande saignante. Il y a tellement de plats qui sont encore meilleurs !

Tellement de choix, de possibilités et tu passes à côtés. On devrait commander plusieurs plats quand on ira là-bas. De chaud, du froid, avec évidemment les boissons qui vont avec.

Hum, peut-être aussi prendre plusieurs desserts. Là encore chaud et froid, parce qu’il y a vraiment de tout.

Si tu es libre ce soir ou demain, on pourrait y aller. Sauf si tu as autre chose de prévu.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale FellEntre lui et moi, les taquineries, ça y allait. Nous savions que nous étions capables de tout et cela signifiait beaucoup, pour un ange et un démon.

« Tu sais bien, mon cher Aziraphale, que la poésie et moi, on n’a jamais été les meilleurs amis. » J’étais trop… abrupt, peut-être ? ou trop rock ? « Comme avec tes collègues ou les miens, d’ailleurs. Mais nous sommes différents, n'est-ce pas ? On a toujours su trouver notre propre chemin, loin de leurs absurdités. »
Il n’y avait que lui, Aziraphale, que j’arrivais à supporter depuis si longtemps. Les autres anges me donnaient l’impression d’être des idiots, quant aux démons… ce n’était pas mieux. Tous ces êtres étaient animés par quelque chose qui les rendait aussi inintéressants qu’ennuyeux.

Je haussais les épaules. Ma Bentley roulait comme je voulais qu’elle roule. Et je pouvais me vanter de ne jamais avoir eu de PV. Du moins, aucun être humain n’avait jamais osé m’en coller.
« Vite ? C’est très relatif, la Vitesse… Tu te souviens de ces humains qui ont inventé la roue ? Leurs chariots ne dépassaient pas les deux miles à l’heure et ils étaient tout contents de leurs progrès ! » C’était vrai, quoi, il fallait bien reconnaître que l’humanité et la vitesse, selon les époques, ce n’était pas vraiment la même chose. « Mais j’imagine que rouler vite aujourd’hui, c’est dépasser le 100 miles à l’heure en dehors des autoroutes ? »
Alors, oui, je devais plaider coupable. Mais j’avais de très bons freins.

Je l'écoutai ensuite parler des restaurants avec un intérêt feint, bien que l'idée de découvrir de nouveaux endroits pour manger ne soit pas si terrible après tout.
« De la place pour tout, hein ? » répliquai-je en riant. « Je ne sais pas comment tu fais. Moi, j’ai besoin de garder ma ligne svelte et démoniaque. »

Lorsqu’il me fit le compliment, je ne pus m'empêcher de sourire de manière arrogante.
« Eh bien, je dois admettre que c'est l'un de mes nombreux talents, » dis-je, en faisant un geste théâtral de la main. « Résister à mon charme est une tâche herculéenne. »

Je l'écoutai parler du restaurant avec un intérêt croissant, imaginant déjà les saveurs et les plats qu'il décrivait.
« Les délices de l'âme, hein ? Ça sonne plutôt bien. Et si le chef est venu te servir en personne, ça doit être un endroit exceptionnel… Tu n’as rien fait pour le pousser à venir vers toi ? » J’étais curieux. Un chef cuisinier, dans un resto gastronomique, ce n’était pas le genre de personne à venir voir les clients de près.

Je fis une moue boudeuse lorsqu'il me suggéra de goûter à autre chose que de la viande saignante.
« Oh, Aziraphale, tu sais bien que la viande saignante est l'un des plaisirs divins de cette terre. Mais bon, pour toi, je suis prêt à envisager... d'essayer autre chose. »
L'idée de commander plusieurs plats et de partager un festin me plaisait de plus en plus.
« Tu sais quoi ? Ça me semble être un plan excellent. Et pour les desserts, je suis tout à fait d'accord, il faut absolument tout goûter. »
Je pris une gorgée de ma boisson avant de répondre à sa proposition.
« Libre ce soir ou demain ? Pour toi, Aziraphale, je suis toujours libre. Allons-y, ça sera fantastique ! »
Et avec un clin d'œil malicieux, je savais que cette soirée allait être mémorable.
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▿ Date de naissance : 05/02/1969

@Rampa Crowley

C’est vrai, mais je suis sûr qu’un jour ou l’autre tu trouveras un poème que tu apprécieras plus qu’un autre. Mais tu as raison, nous avons toujours trouvé notre propre chemin.

C’était un beau progrès et ça permettait de pouvoir profiter du paysage.

Je ne vais même pas répondre à cette question, mais sache que parfois aller moins vite vaut le coup.

Je sais que je n’ai pas ta ligne. Je devrais peut-être moins manger.

Je n’ai rien fait pour non, mais j’ai découvert qu’il est comme toi. C’est un démon et il avait apparemment ressenti mon côté angélique.

Vraiment ?

Il faut réserver, ne bouge pas, je vais voir s’ils ont encore de la place.

J’ai réservé pour ce soir et si jamais on veut y aller un autre jour, il suffira de leur dire dans la foulée.

Je suis tellement content de pouvoir refaire ce genre de sortie en ta compagnie.

Je suis aussi content de savoir que tu vas bien et que tu es présent en ville. Je m’étais fait du souci, je ne pensais pas te revoir. J’espère juste que désormais … nous restions en contact, comme avant.

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale FellLa lumière dorée du crépuscule filtrait à travers les vitraux de la librairie, jetant des ombres douces sur les piles de livres et les étagères poussiéreuses. Je me tenais là, à contempler Aziraphale, qui dans son antre pleine de vieux manuscrits dans lequel il évoluait avec cette amour particulière qu'il réservait aux objets de son affection.

« Tu sais, Aziraphale, je me suis souvent demandé comment tu faisais pour rester si... absorbé par ces vieilleries, » dis-je en m'approchant, un sourire ironique aux lèvres.

Je n’arrivais pas vraiment à comprendre pourquoi il tenait tant à toutes ces vieilleries. Le monde avait beaucoup évolué, il y avait eu tellement de progrès… Les mortels étaient d’une inventivité qui frôlait parfois le génie. Mais il fallait suivre l’évolution, sinon, évidemment, ça n’avançait pas.

« Mais les paysages, c’est figé… On a assez contemplé des trucs qui ne bougent pas, Aziraphale… Tu te souviens, au commencement, la terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme, et caetera, et caetera… » J’étais parfois de mauvaise foi, bien sûr, mais c’était normal, pour un démon. « Un livre qui raconterait nos aventures, ça ce serait une belle épopée !»

Car nous en avions vécu, des choses, lui et moi ! Comme j’en avais parlé à Pamela, Aziraphale était mon plus vieil ami et très certainement le seul être vivant en qui j’avais une telle confiance, malgré nos différences et nos divergences.

« Tu te souviens de notre petite escapade à Paris dans les années 20 ? Quelle époque ! » Je n’aurais jamais pu oublier ces moments, pour ma part… Lui essayant désespérément de paraître comme un dandy moderne, et moi... Eh bien, moi, étant naturellement à la hauteur de l'occasion.

J’eus un petit haussement de sourcil quand il parla de son physique. Je le détaillais de bas en haut et de haut en bas.
« Hey, du calme… j’ai pas dit ça pour toi, je te dis juste que j’aime rester comme je suis.» J’eus un geste vers lui : « Et puis, tu es très bien comme tu es, ne te tourmente pas avec de telles futilités. Tu es parfait tel que tu es, avec tes petits caprices gastronomiques et cette façon unique que tu as de savourer chaque bouchée. »
Sinon… il ne serait pas lui, n’est-ce pas ? Et puis… je devais bien avouer, aussi, que ma silhouette filiforme ne m’empêchait pas d’envier mon ami, parfois, avec son approche si humaine de la vie.

Le restaurant dont il me parla et, surtout, le chef cuisinier, cela me donna une drôle d’impression. Je ne me sentis pas « mal », mais il y avait quelque chose comme une gêne…
« Comme quoi, le monde est petit, même pour nous, créatures surnaturelles. Cela me rappelle certains des nôtres, toujours prêts à s'infiltrer dans les lieux les plus inattendus. C'est fascinant de voir comment nos mondes se croisent parfois, de manière si imprévue…» Mais en réalité, non, je n’étais pas fasciné, mais j’étais… jaloux… C’était la seule chose que je pouvais dire. « Tu sais que… si tu ne me proposais pas de venir au resto avec toi, je pourrais avoir l’impression que tu t’es trouvé un autre démon pour vivre des tas d’aventures… »
J’aurais aimé ne pas me sentir comme cela, mais il était clair que si je devais croiser cet autre démon, je ne pourrais pas avoir autre chose qu’un a priori légèrement négatif. D’abord parce que le seul démon que j’aimais, c’était moi-même… et ensuite, parce que je me considérais comme le seul démon qui devait être dans les petits papiers d’Aziraphale.
« Un dîner dans un endroit raffiné, avec toi, que demander de plus ? »

Le soleil se couchait maintenant, plongeant la pièce dans une lumière plus tamisée. Je m'approchai de la fenêtre, regardant le ciel s'embraser de teintes orange et pourpre.
« Aziraphale, tu sais, ces moments passés ensemble... ils comptent beaucoup pour moi. » Je me retournai, le regard sérieux. « Même si je ne l'exprime pas souvent. »
Il y eut un silence durant quelques instants… pas bien longtemps, mais cela sembla durer plus longtemps que ce qui s’écoulait réellement. Nos regards se croisèrent dans le reflet de la lumière mourante. Dans cet instant, tout semblait possible – même pour un ange et un démon.

« Cela fait tellement longtemps que nous n'avons pas partagé un tel moment. La vie, les siècles, nous ont parfois éloignés, mais nous voilà de nouveau réunis, et c'est là l'essentiel. »
Je ne savais pas comment dire les choses autrement. Ce n’était pas mon truc, les mots du genre. Mais ce qui était sûr, c’était que je n’allais certainement pas reperdre Aziraphale de vue, maintenant que je l’avais retrouvé !
«Quant à rester en contact... Aziraphale, tu sais bien que je suis toujours là, quelque part, à veiller dans l'ombre ou à filer sur les routes. Nous sommes liés, toi et moi, d'une façon que peu peuvent comprendre. Et même si parfois je disparais, je reviens toujours. Comme ce soir, où nous allons rire, manger, et peut-être même parler de ces choses non dites, ces sentiments tapis dans l'ombre. »

Code by EXORDIUM.

▿ Date de naissance : 05/02/1969

@Rampa Crowley

C’est une très bonne idée ! Je suis sûr que tout le monde voudrait le lire. Tu pourrais le faire, je suis sûr que tu arriverais à rendre tout cela intéressant. Pour ce qui est de mes vieilleries comme tu dis, ce sont des objets qui ont une valeur sentimentale. Je les aie collectionnés au fil des années et j’y tiens beaucoup. Comme toi avec la Bentley et tes plantes. Tu trouves que je ne devrais pas ?

Bien sûr que je m’en souviens, ce sont des souvenirs que je n’oublierai jamais.

Vraiment ? Tu ne dis pas juste ça comme ça ?

Oh mon dieu non ! Je ne pourrai jamais dans des tas d’aventures avec qui que ce soit d’autre que toi ! Tu sais que je n’aime pas les démons, qu’ils soient de notre monde ou non. Je me suis fais à l’idée que je n’ai plus de camp auprès des anges et je préfère que ça soit ainsi. Rencontrer d’autres démons d’accord, mais je ne suis pas à l’aise pour autant. Je peux donc t’assurer qu’il n’y a que toi Crowley. Que ça soit pour des aventures ou pour être le seul démon qui compte dans ma vie.

Ces moments comptent aussi beaucoup pour moi tu sais.

Des choses non dites et des sentiments tapis dans l’ombre ?

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale Fell La librairie, avec son odeur de parchemin et de cuir, était le théâtre parfait pour notre énième confrontation nonchalante entre le Bien et le Mal, entre un ange adorable et son démon favori. Aziraphale, toujours aussi adorablement naïf, s'accrochait à ses reliques avec une tendresse qui me dépassait tout autant qu'elle m'amusait.

« Mon cher Aziraphale ,» commençai-je en balayant du regard les étagères croulantes de livres anciens. « Tu sais, je suis tout à fait capable d'écrire notre histoire. Ce serait un récit épique, truffé d'ironie et de whisky, peut-être même un best-seller, qui sait ? Qui ne voudrait pas lire sur nos escapades? Sur la façon dont nous avons esquivé l'Apocalypse, ou comment tu as sauvé ta précieuse collection des flammes infernales?»

Je me déplaçais avec une aisance nonchalante, ma longue silhouette se découpant contre la lumière dorée qui filtrait à travers les fenêtres.
« Et oui, je comprends l'attachement aux objets. Ma Bentley, par exemple, c'est bien plus qu'un tas de métal, c'est un symbole, un compagnon de route. Comme toi avec ces vieilleries... bien que je préfère la vitesse grisante au silence de ta boutique.»

L'ange, avec son air éternellement préoccupé, semblait peser chaque mot que je prononçais.
« Tu ne devrais pas douter, Aziraphale. Je ne dis rien que je ne pense pas. Tu es... comment dire... un classique. Et les classiques ne se démodent jamais»

L'atmosphère dans la librairie était chargée d'une familiarité rassurante, un mélange de sarcasme et d'affection tacite qui avait survécu à des siècles de disputes et de réconciliations. « Et ne t'inquiète pas pour les rencontres fortuites avec d'autres démons. Il n'y a qu'un Crowley, après tout. Et je suis plutôt difficile à remplacer, tu ne trouves pas?»

J’avais parlé de sentiments tapis dans l'ombre, et ça, ça avait piqué sa curiosité. Je savais bien qu'il y avait des non-dits entre nous, des choses que même un ange et un démon avec autant d'histoire n'osaient effleurer. Je m’approchai alors, un sourire en coin, et je fixai Aziraphale droit dans les yeux.

« Aziraphale, mon vieux, il faut que tu saches que je suis un livre ouvert pour toi.» Je fis une pause, laissant le silence s'installer comme un vieux complice entre nous. « Je sais qu'on a nos différences, mais il y a quelque chose, n'est-ce pas? Quelque chose de plus... profond, plus complexe que nos petites querelles célestes et infernales. » Je m'éloignais de lui, faisant quelques pas vers la fenêtre où les dernières lueurs du jour se mouraient dans un éclat de feu et d'or. « Tu sais, Aziraphale, on a parcouru un long chemin. Des jardins d'Éden aux rues de Londres, des champs de bataille antiques aux boîtes de nuit modernes. On a vu le monde changer, les humains évoluer, et pourtant, on est toujours là, toi et moi. On a survécu à des guerres, à des catastrophes, à l'Apocalypse elle-même. » Je me retournai, mon regard capturant le sien. « Et tu te demandes s'il y a des choses non dites, des sentiments cachés? Mon cher, je dirais qu'il y a tout un univers de non-dits entre nous. Mais peut-être que c'est justement ça qui nous rend... nous. Un ange et son démon, liés par quelque chose d'indéfinissable, quelque chose qui ne peut pas être mis en mots dans l'un de tes précieux livres.»

Je m'approchai à nouveau, réduisant la distance qui nous séparait.
« Alors, Aziraphale, que dirais-tu de laisser les non-dits pour une autre éternité? Ton restaurant, là… Allons-y, laissons le monde et ses complications derrière nous. Juste toi et moi, et peut-être, juste peut-être, en chemin, on pourra effleurer certains de ces non-dits. Qu'en dis-tu?»

Dans ma proposition, même si c'était l'angelot qui m'avait convié à ce restaurant, il y avait un mélange d'invitation et de défi, une offre de continuer notre danse éternelle entre le ciel et l'enfer, entre les mots prononcés et ceux qui restent en suspens. Après tout, qu'était la vie éternelle, sinon une série d'aventures et de conversations inachevées avec mon ange préféré?

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Spoiler:

▿ Date de naissance : 05/02/1969

@Rampa Crowley

Aurais-je le droit de le lire en premier ce livre ? Oh même peut-être y écrire quelques mots, comme la préface ?

Tu as toujours aimé la vitesse et elle te le rend bien, mais je sais que tu aimes ma boutique. Sinon tu n’y viendrais pas aussi souvent.

Je suis d’accord. Tu es irremplaçable.

Tu as raison. Nous devrions aller dîner.

Veux-tu y aller avec ta Bentley ou allons-nous marcher ?

Pour ces non-dits …

Veux-tu les laisser pour toujours dans une autre éternité ou … ou les effleurer veut dire qu’ils finiront par ne plus être des non-dits, mais des vérités ?

▿ Date de naissance : 06/06/1972

@Aziraphale Fell« Si je décide d’écrire un jour, il me faudra évidemment les conseils d’un spécialiste des livres… Et tu es le plus competent à ma connaissance dans ce domaine !»
La préface… voilà une bien belle idée ! Je n’avais pas la moindre intention d’écrire quoi que ce soit, à peine deux minutes plus tôt, mais l’idée de pouvoir collaborer avec Aziraphale sur un projet comme celui-là, ça avait quelque chose de tentant. Or, la tentation, c’était mon domaine.

J’étais le tentateur initial, le premier à avoir trouvé le moyen de mettre un peu de piment dans la Création, le premier à avoir créé un spectacle inattendu… Alors, oui, j’étais irremplaçable, je n’étais pas un démon comme tous les autres, j’étais de ceux qui se retrouvaient là parce que le paradis n’était pas très ouvert à l’originalité, disons, mais je n’aimais pas me considérer comme un démon similaire à trente-six autres démons. J’aimais mon unicité. J’aimais mon originalité. Je m’aimais. Et c’était déjà beaucoup.

Je levai un sourcil, un sourire espiègle se dessinant sur mes lèvres alors qu'Aziraphale exprimait sa déception à peine voilée. Oh, l'ange était si prévisible, si délicieusement honnête dans sa confusion. Il y avait quelque chose de presque touchant dans sa manière de lutter avec ses émotions, ses mots trahissant une vulnérabilité qu'il s'efforçait si ardemment de dissimuler.
« Marcher, Aziraphale ? » fis-je, avec un sourire moqueur, secourant légèrement la tête. « u sais bien que la Bentley est plus qu'un simple moyen de transport. C'est une extension de moi-même. Mais si tu préfères, on peut faire un bout de chemin à pied. Cela nous donnera l'occasion de... parler. » Je marquai une pause, mon regard plongeant dans le sien, scrutant les profondeurs de son âme angélique.

Je m'approchai de lui, lentement, mes pas résonnant sur le plancher de la librairie.
« u sais, Aziraphale, je suis tout à fait capable de garder des secrets, de laisser des choses non dites. Mais je suis aussi capable de dire les choses comme elles sont. De révéler de vérités. »

Je m'arrêtai juste devant lui, nos regards s'ancrant l'un dans l'autre.
« Tu veux savoir si ces non-dits resteront éternellement cachés ou s'ils se transformeront en vérités, hein ? » dis-je, ma voix baissant d'un ton, chargée d'une intensité rare. « Eh bien, cela dépend. Ça dépend de nous, de ce qu'on est prêts à révéler, de ce qu'on est prêts à risquer. »

De mon côté, je ne m’inquiétais pas vraiment. Les conséquences… j’y étais habitué, depuis le temps. Entre les histoires au jardin d’Éden, celles au fil de l’histoire et celles qui s’étaient passées plus récemment, honnêtement, je ne me laissais pas impressionner par des scénarios hypothétiques sur ce qui pourrait arriver de pire.
Je fis un pas en arrière, rompant notre proximité presque électrique.
« Peut-être que certaines vérités sont mieux laissées dans l'ombre, ou peut-être... peut-être qu'elles méritent d'être dites à haute voix. Peut-être qu'il est temps de briser le silence qui s'est installé entre nous, ce confortable voile de non-dits qui a enveloppé nos siècles de coexistence… »

Je me taisais depuis longtemps, mais j’avais pu souvent observer ce qui se passait du côté des humains… Parfois, le silence pouvait avoir du bon, mais il était peut-être parfois un peu légitime de vouloir tout de même mettre des mots sur ce qui se passait dans l’esprit…

Je me dirigeai vers la porte, jetant un regard par-dessus mon épaule.
« Allons-y, l’angelot. Allons dîner. Et en chemin, on pourra commencer à effleurer ces non-dits. Qui sait, peut-être qu'on découvrira que certaines vérités ne sont pas si effrayantes que ça. » Je m'arrêtai sur le seuil, attendant qu'il me suive. « Après tout, si un ange et un démon peuvent marcher côte à côte dans les rues de Londres, alors peut-être qu'ils peuvent aussi partager quelques vérités inavouées, tu ne penses pas ? » Je lui offris un sourire malicieux, un clin d'œil complice. « Let’s go, mon cher ange, j’ai hate de découvrir ce restaurant. »
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▿ Date de naissance : 05/02/1969

@Rampa Crowley

Oui, tu as sans doute raison.

FIN

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