festivale des roses en coeur || Libre

▿ Date de naissance : 15/07/1994

White, Redd & Tea

Diluc se démarque pour son élégance et son raffinement, peu de genre peuvent croire que sous ses airs d’homme parfait et droit se cachait un justicier. Parfois les apparences sont bien trompeuses, il ne faut pas croire tout ce que les gens vous racontent, il faut savoir faire confiance à la bonne personne. Toutefois, Diluc œuvrait dans l’ombre, il n’aimait pas s'étendre sur des sujets sans importance et faisait un point d’honneur à maintenir sa mascarade. l’ancien chevalier était parvenu à reprendre sa vie en mains quel que soit le monde ou il se trouvait, Diluc s'assure toujours au bon fonctionnement de sa carrière. Les finances gagnent progressivement du terrain, pourtant cela ne l’empêcha pas de vouloir plus, il aspirait à retrouver sa gloire d’antan. Ce n'était qu’une question de temps avant que son commerce retrouve sa gloire passée, Diluc se montrait persévérant et déterminé.

L’ancien chevalier laissait de côté son quotidien particulièrement chargé, il a toujours fait tout en œuvre pour parvenir à atteindre ses objectifs. Aujourd'hui n’était plus question de son enfermement dans ses vignes, ni pour ses soirées dégustation pour particulier ou ses moments passés dans sa taverne afin de satisfaire sa clientèle. Diluc ressentait ce besoin de s'éloigner un peu de sa zone de confort, rien ne l’empêchait de quitter les lieux de son travail dans ses vêtements plus que magnifique. Diluc aimait son monde, il n’appréciait pas s’éloigner de son confort, de ses habitudes, alors à quoi bon rechercher la modernité? Ses vêtements, son style lui convenait, il n'avait aucunement le besoin de montrer qu’il pouvait se mettre au goût du jour. L’ancien chevalier appréciait les endroits calme, là pour l’ambiance se rapprochait de sa taverne, là où il pouvait aisément se tenir éloigner de l'animation.

Le voilà qu’il se tenait devant ce petit café bien particulier, cela changeait des effluves d’alcool qu’il ressentait au quotidien, Diluc n’a jamais été un grand amateur de cette boisson. L’ancien Chevalier avait vite compris qu’il se trouvait dans ce qui ressemblait à un salon de thé digne de ses choix, digne des plus grands endroits qu’il avait déjà côtoyés à Liyu. Tout cela lui donne assez confiance pour se permettre de voir davantage, laissant son corps faire le reste, il se retrouve rapidement projeté dans un univers totalement hors du temps. Rien de ce qu’il voyait lui rappelait les sensations familières, mais tout cela n’avait pas son importance, puisque ce lieu n’avait rien de semblable à ce qu’il connaissait déjà.

ASHLING POUR EPICODE

Gardien de l'aube

Roi sans couronne

by Nathie

▿ Date de naissance : 02/12/2004

Il y a des jeunes filles qui aiment sortir, faire du shopping dans les supermarchés, écouter de la musique dans des endroits branchés. Certaines apprécient de passer du temps avec d'autres jeunes de leur âge, de se regrouper dans des endroits "tendance" ou de se prélasser dans des parcs publics ou des skatepark. Certaines enfin aiment le confort de leur salon et restent le nez collé à leurs écrans en pyjama, savourant des récits de fiction et admirant avec béatitude des acteurs incarnant les héros populaires du moment. Il existe une toute dernière catégorie, une espèce rare, pour qui la détente s'exprime par un moment tranquille passé à lire ou siroter une tasse de thé dans un endroit paisible et agréable.

Vous l'aurez deviné, Ophélie appartient à cette catégorie là. Avec sa robe ~~ringarde~~ vintage , ses lunettes rondes, sa grosse écharpe colorée et ses cheveux difficilement domptés à l'aide d'une pince à cheveux astucieusement placée, on ne l'imaginerait certainement pas sur un dancefloor ou en train d'essayer des maquillages dans un magasin bondé.

Elle a découvert It's T O' Clock récemment. Un salon de thé Cosy dont la collection hétéroclite d'objets anciens résonnent avec l'amour qu'elle porte aux vieilles choses. Elle s'y sent bien. Presque aussi bien que dans la librairie de son vieil oncle Bilbo (oncle de coeur plutôt que de sang) où elle aime pourtant passer des après midi complets à lire. Mais ce n'est rien en comparaison de son écharpe qui s'est littéralement éprise de monsieur Marsh, le tenancier des lieux. Le vêtement lui réclame de plus en plus souvent de venir ici, quand bien même elle se contente d'onduler béatement en présence de l'homme et à roucouler comme une midinette quand celui-ci accorde un tant soit peu d'attention au vêtement amoureux.

Voilà comment, de fil en aiguille, Ophélie s'était rendue aujourd'hui au It's T O'Clock. Petite figure pâle perdue au milieu des bibelots, elle avait choisi avec soin une petite table ronde avec nappe blanche et s'était enfoncée avec délice dans un grand fauteuil de velours lavande qui la jouxtait. Salon un rituel bien établi, elle avait ensuite chaleureusement salué le propriétaire des lieux, commandé une tasse de thé accompagnée de quelques biscuits et laissé son écharpe surexcitée manifester sa joie auprès du propriétaire avant de se laisser servir et laisser le brave homme s'occuper du reste de ses affaires. On en arrive ainsi à l'instant où immuablement elle se sent le mieux. Le moment où elle sort son livre et commence à lire.

Sauf que ...

Ses mains gantées fouillent son sac. Fouillent encore. Un doute commence à se lire sur le visage d'Ophélie qui prend son sac, l'ouvre en grand et baisse un museau paniqué à l'intérieur. Le constat finit par s'imposer, elle referme son sac et conclut.

- Mince, j'ai oublié mon livre.

Quelle tuile. Le moment était parfait. C'est contrariant mais il n'y a pas lieu de paniquer. Avec calme et dignité, Ophélie se relève, lisse un pli imaginaire sur sa grande robe et annonce dignement à son écharpe.

- Je vais le chercher. Restes ici, tu n'embêtes pas monsieur Marsh, d'accord ... ?

L'écharpe ne manifeste aucune émotion particulière à cette déclaration, même après les longues secondes que sa propriétaire passe à la fixer. Cette dernière fronce les sourcils et se décide à se détourner en direction d'un grand miroir en pied qu'elle traverse et dans lequel elle disparait, avec la même aisance que si elle avait traversé l'embrasure d'une porte. .

Ainsi quand la silhouette d'un élégant homme se démarque dans l'embrasure de la porte du salon de thé et qu'il s'avance dans la pièce richement meublée, il n'a que l'occasion de voir l'ombre furtive d'une silhouette disparaître dans le miroir. Une silhouette qui abandonne derrière elle une tasse de thé fumante, une petite assiette de biscuits et une écharpe en laine indolente laissée sur le dossier du très haut fauteuil en velours.

@Diluc Ragnvindr

▿ Date de naissance : 15/07/1994

White, Redd & Tea

S’éloigner un peu de ses habitudes était un excellent moyen de connaître de nouveaux horizons, cela lui permettait aussi de découvrir de nouveaux lieux. Diluc appréciait beaucoup son confort et ses habitudes, n’ayant connu que ce mode de vie depuis qu’il s’était rangé. Ce monde n’avait rien à voir avec ce qu’il connaissait de ce qu’il garde dans ses souvenirs, celle ville était plus moderne, plus actuelle que son monde ancien et peu adapté à une quelconque technologie. Cependant, il y avait des choses qui ne changeaient pas le moins du monde, il se souvenait qu'il trouvait certain établissement qui ressemblait à ce qu’il pouvait retrouver de Liyu et Monstad.

C’est de cette manière qu’il découvrit ce salon de thé, son aspect particulier contrastait avec son design un peu éclectique. Diluc se disait qu’un peu d’originalité ne faisait pas de mal dans ce monde, cela lui paraissait bien confortable malgré l’ambiance calme des lieux. C’était sans doute ce qu’il avait le plus de besoin, voir de la nouveauté, moins de sobriété à travers cette folie. Puis en quête d’une place dans ce café, Diluc parvient à distinguer quelque chose qu’il n’avait jamais vu. Il remarqua aussi une place qui semblait à la fois libre et occupée, avec cette tasse encore bien fumante et chaleureuse, quelque effets personnels d’une personne qui semblait absente. Diluc avait remarqué la présence d’une ombre passée à travers l’un des miroirs disposés dans un coin, elle était située près de cette table, il ne semblait pas du tout prendre en compte cette étrange écharpe qui semblait animée par quelque chose d’invisible.

- Est-ce que vous avez décidé de votre commande Monsieur?

“ Seriez-vous m’expliquer ce que fait tout cela sur une table vide? Cette personne semble avoir oublié la signification de la politesse..”

- Veuillez me pardonner monsieur… une jeune femme semble avoir oublier quelque chose de très important.. je l’ai vu partir en direction de ce miroir… étrange n’est-ce pas?

Diluc se trouve largement surpris par les propos de ce malheureux employé, il ne le blâme pas le moins du monde. Il finit par passer sa commande, il avait bien envie d’un thé à la fleur d’Hibiscus et de cerise, ainsi que de l'un de leur cheesecake qu’il avait aperçu dans leur vitrine avant de prendre place sur la table inhabité, il était hors de question de laisser tout cela à la merci d’un inconnu mal intentionné.

ASHLING POUR EPICODE

Gardien de l'aube

Roi sans couronne

by Nathie

▿ Date de naissance : 02/12/2004

Etrange ? Ah ! Visiblement le serveur auquel l'homme s'adresse doit être nouveau ici s'il ne connait pas encore Ophélie. Il lui aurait sinon expliqué que si Harry Marsh, le patron du salon de thé, insiste tant pour laisser la voie dégagée devant le miroir en pied, c'est justement car l'endroit sert de point d'entrée à une des habituées qui ( elle l'espère) compte un peu à ses yeux. D'ailleurs l'aller-retour de la jeune fille ne dure que quelques instants. Le temps qu'il a fallu pour elle se passer par le miroir pour rentrer chez elle, récupérer le livre oublié sur le rebord de son chevet, arranger rapidement ses cheveux face à son reflet avant de faire un nouveau pas en avant et atterir devant les deux hommes qui fixaient le miroir avec perplexité et seront peut être étonnés de voir une jeune fille en sortir.

De nature douce et effacée, être involontairement le centre de l'attention fait immédiatement monter le rouge aux joues d'Ophélie qui se sent jugée et balbutie immédiatement des excuses.

- Oh heuh ... Excusez moi. Mon livre .... je l'avais oublié ...

Mais il n'y a pas que ces regards réprobateurs qui contrarie Ophélie. Elle baisse les yeux sur la place qu'elle avait quitté sur laquelle l'attendent encore son thé et des biscuits. Et où se tient assis un homme désormais ... Confronter les gens n'a jamais été le fort de la jeune fille, aussi c'est à peine si elle parait protester quand elle fait remarquer après un raclement de gorge gêné.

- Oh heuh ... il s'agit également de mon thé ... et mes biscuits.

Sans parler de son écharpe qui, sentant que quelque chose se trame, s'était dressée sur le dossier du fauteuil comme un cobra. Elle tourne ses ponpons en laine de droite et de gauche, et semble écouter avec réticence chacun des protagonistes du petit drame de salon qui est en train de se jouer.

▿ Date de naissance : 07/03/1987

On m'a très aimablement demandé de choisir entre efficacité et qualité...

En d'autre terme, aux jours de grosses affluences, je suis obligé d'embaucher du personnel. C'est étrange. J'ai toujours préparé mon thé, servit mon thé, nettoyé mes tasses, et jamais personne n'a jamais eu rien à faire chez moi... Mais bon, il paraît que cela se fait, alors je le fais.

Ces derniers temps, je me suis demandé quel jour de la semaine, j'allais affecter à "parler avec des inconnus". Le mardi, ou le jeudi ? Le mardi, définitivement, le mardi. Le mardi sera donc le jour spécial "commandez ce que vous voulez, et parlez à des inconnus". J'ai envie de voir les gens se lever de leur table, j'ai envie qu'ils s'assoient avec d'autres qu'ils ne connaissent pas. Le jeudi sera affilié au "pas comme d'habitude" où les clients auront interdiction de commander quoi que ce soit qu'ils ont déjà commandé. Le samedi sera un spécial "chaud-froid" où le thé chaud sera servi froid, et le thé froid sera servi chaud.

Tout en me mordillant la lèvre, je finis mes dernières retouches au tableau qui approuve silencieusement chacune de mes idées. Je le remercie d'un signe de tête. Dans un coin, je dessine un petit lièvre, et dans un autre, je fais une petite lune en forme de sourire, ou peut-être est-ce le contraire...? Personne ne pourra le prouver.

Au moment où je retourne dans la salle, je me fais cueillir par le monde qu'il y a déjà. Je n'ai pas l'habitude de voir autant de monde, et le serveur que j'ai embauché pour m'aider avec ma rapidité fait un peu comme il peut. Il a un regard un peu nerveux à mon encontre et m'indique discrètement une table avec un siège sur lequel je reconnais...

...Avant de pouvoir faire le moindre mouvement, une écharpe me saute au cou et me serre contre elle. Je lui fais une caresse amicale et repère rapidement Ophélie qui est debout devant SA table où l'attend SA commande. Un instant, je me dis que le mardi "parler avec des inconnus" est déjà à l'ordre du jour, et l'instant d'après, je me rappelle que le tableau est encore dans la cuisine.

Jouons la subtilité.

"Demoiselle Ophélie ! Quel plaisir de vous voir en trois dimensions !"

Je m'incline bien bas. Le serveur en profite pour s'en aller. Moi, j'en profite pour regarder l'importun. Sans le quitter des yeux, je continue sur ma lancée d'une voix un tantinet plus tendue.

"Est-ce que tout va bien ?"

▿ Date de naissance : 15/07/1994

White, Red & Tea

C'était une situation à laquelle il ne s’attendait pas du tout, il faut reconnaître que Diluc n’a pas la discussion facile, il a toujours été du genre à dire les choses comme elles le sont. Pourtant, quelque chose dans cette rencontre lui indiquait que sa journée sera loin d’être aussi paisible qu’il l’imaginait, Dilcu n’avait rien d’un homme particulièrement méchant. c’était dans ses habitudes de se montrer aussi ferme et peu enclin à l’ouverture, c’est une garçon solitaire malgré son côté magnétique et avenant. L’ancien chevalier était un grand fervent d’une politique assez structuré, il aimait lorsque les choses allaient en son sens. Il faut croire que n’avait pas assez d’expérience avec les nouvelles connaissances, ce monde était rempli de gens différents les uns des autres, tous plus étranges et étranger à son regard.

Il était donc naturel qu’il s’engage sur cette voie, il espérait comprendre ce qui se passait, mais parfois sa mauvaise habitude le rattrapait. c’est sans doute ce qui l’entraina à se retrouver piégé entre une jeune femme qui semblait avoir un pouvoir particulier et un homme qui semblait bien la connaître. À en juger par sa manière d’agir et son vocabulaire, il était évident qu’il avait en face de lui le propriétaire, sans aucune doute? sinon pourquoi se permettrait-il de se poser ce genre de question? Néanmoins, Diluc se contenta de soutenir le regard de l’homme alors que la jeune femme semblait totalement perdu, diluc ne se laissait pas facilement impressionné. Cependant, il se permit de se remettre sur ses deux pieds, il n’avait pas la moindre envie de se lancer dans un conflit inutile.

“Rien de bien contraignant..”

Dit-il en observant les deux silhouettes qui se tenait devant lui, engager la conversation n’a jamais été sa plus grande force, encore moins devoir justifier ses paroles.

“Je m’appelle Diluc Ragnvindr et veuillez me pardonner mes manières, c’est la première fois que je viens dans un tel lieu et je vous avoue cette table bien remplie, mais inoccupée a grandement attiré mon attention… Vous avez un pouvoir assez particulier et différent de ce que j’ai déjà pu voir auparavant.”

ASHLING POUR EPICODE

Gardien de l'aube

Roi sans couronne

by Nathie

▿ Date de naissance : 02/12/2004

Evidement, Echarpe avait bondi sur Harry aussitôt que celui-ci avait pointé le bout de son nez. Elle avait trépigné sur son dossier de chaise comme un chien en pleine fête jusqu'à ce qu'il soit suffisamment proche pour pouvoir lui sauter littéralement dessus, se ramassant sur elle même et bondissant comme un de ces petits ressorts qu'on se plait à distribuer aux enfants.

La vue de monsieur Marsh comble également Ophélie de joie (et d'une petite pointe de soulagement) même si elle témoigne mon plaisir de façon plus mesurée, avec un discret sourire et la discrète teinte soleil que prend le verre de ses lunettes.

- Bonjour Haze. Allez vous bien ?

De son prénom originel. Elle sait qu'il apprécie qu'elle utilise parfois.

- Je ...

Elle jette un coup d'oeil à l'écharpe en train de caliner le propriétaire des lieu et rectifie donc.

- Nous sommes très heureuses de vous voir !

En quelques paroles échangées, la situation semble retrouver une paisible normalité. L'homme qui avait imaginé la table libre se présente et offre des excuses courtoises face auxquelles Ophélie se sent pataude et mal dégrossie.

- Oh heuh ... je suis désolée. Je me suis absentée sans penser que ...

Disant cela, les joues d'Ophélie s'étaient teintées d'embarras. Tout comme ses lunettes dans lesquelles le jaune commençait à céder la place au rouge, passant par un intéressant dégradé d'orangé.

- Je m'appelle Ophélie Artémis. Je suis navrée pour ... et bien ...

La jeune fille bafouille un peu et semble visiblement ne pas trop savoir comment finir la phrase qu'elle a commencé. Mais la mention qui est faite de ses pouvoirs lui fait retrouver un fil à la conversation.

- Oh heuh ... oui ... je comprend que ca puisse paraître ... étonnant.

Elle hasarde un sourire hésitant, ses mains gantées jointes devant elle tenant toujours l'ouvrage qu'elle était partie chercher chez elle.

- C'est assez ... heuh ... pratique.

Quelques secondes d'un silence gênant se passent avant qu'elle hasarde.

- Est-ce que je pourrais ... heu .. réintégrer ma place ?

Demande t'elle avec une timidité évidente, bien que ce soit un peu le monde à l'envers qu'elle demande la permission de reprendre place dans un siège où elle s'était déjà bien installée ! Comprenant l'ambiguité de sa question, elle se hâte de rajouter avec une bonne volonté évidente d'apaiser les choses.

- Vous pouvez ... heuh ... rester. A la votre. Si vous voulez.

▿ Date de naissance : 07/03/1987

Qu'on lui pardonne ses manières ? N'est-ce pas lui qui s'est permis de dire qu'Ophélie était impolie ? Non, pas impolie, qu'elle avait "oublié la signification de la politesse". Je ne suis pas expert en insultes, mais je pense que ce n'est pas très gentil de dire cela.

"Bonjour, Dilucragnvindr. Je suis monsieur Marsh, le patron."

J'essaie de desserrer les dents, mais je n'y parviens que quand Ophélie s'adresse à moi, et quand son écharpe me tapote le dos, comme on le fait d'un ami qu'on aimerait calmer.

"Je vais sur mes pattes arrière, et elles vont bien. Je vous remercie. Et vous, comment allez-vous ?"

Sa présence réussit à calmer un peu mes ardeurs à vouloir mettre un coup de patte à cet homme. Il parait que cela ne se fait pas. Mais... tout de même ! Mon endroit, mes règles ! Alors personne ne peut plus s'absenter, même pour aller aux toilettes ?

Cependant, mon attention est absorbée par Ophélie qui commence à se confondre en confusion et en excuses... Et elle demande même la permission de regagner sa place ? Non mais... Je comprends alors que la jeune femme fait preuve d'une bonne volonté que je n'ai pas. Qu'il en soit ainsi.

"Vous êtes trop aimable, Ophélie. Permettez-moi de vous offrir un thé sur mesure, spécial pour la concentration lors de la lecture."

Je me tourne vers Monsieur Ducavi... Diluvien... Vers le monsieur.

"Et vous, que souhaiteriez-vous commander ?"

Qu'on ne me dise pas qu'il est venu spécialement pour critiquer, parce que cela ne me plaira sans doute pas. La gentillesse d'Ophélie est grande, mais pas quand il s'agit de se laisser marcher sur les pattes. Un instant, je me demande si je ne testerai pas sur lui ma toute nouvelle recette de thé épicé... Mes yeux se plissent d'amusement alors que je le dévisage.

▿ Date de naissance : 15/07/1994

White, Red & Tea

Décidément, il venait de tomber dans un endroit particulièrement différent de ses habitudes, mitigé entre la surprise et l'ambiguïté de cette conversation. Ce n’était pas dans ses habitudes d’agir de la sorte, sans doute l’atmosphère unique de ce lieu que par ses bonnes manières. Il était ce qu’il était, on ne pouvait pas changer un homme aussi sérieux et droit que Diluc, personne n’arrivait à bien le comprendre tant il demeurait énigmatique, voire compliqué. l’ancien chevalier en oubliait presque les bonnes manières, difficile de bien débuter une journée ainsi, avec son mordant habituel, ses paroles qui peuvent sembler cru et étrange. Diluc vient d’un autre temps, il n’a pas l'habitude de se promener en d’autre lieu, lui qui est si rattacher à son commerce.

“ Je prendrais bien l’un de vos thé à l’hibiscus.. j’apprécie beaucoup les boissons aux saveurs florales.”

Dit-il à l'égard du patron des lieux, il tente de chasser ce malaise qu’il a provoqué par une réponse qu’il espérait, être assez bien pour apaiser un peu l’ambiance.

“ Ravis de faire votre connaissance Monsieur Marsh.”

ASHLING POUR EPICODE

HJ: Je suis réellement désolé pour la tournure du rp festivale des roses en coeur || Libre 1f605

Gardien de l'aube

Roi sans couronne

by Nathie

▿ Date de naissance : 02/12/2004

L'homme n'a pas explicitement répondu à Ophélie quand elle lui a demandé l'autorisation de réintégrer sa place. Elle prend ce silence pour une acceptation tacite et reprend donc place. Dire que la jeune fille n'est pas vraiment à l'aise au moment où elle se rassoit est un euphémisme. En dépit de ce que monsieur Marsh peut bien penser, elle a confusément l'impression d'au moins partager la responsabilité de la situation un petit peu épineuse dans laquelle ils se retrouvent.

S'il est vrai que l'orphelinat n'a jamais cherché à beaucoup inculquer de manières aux jeunes dont ils avaient la responsabilité (les éducateurs avaient déjà fort à faire, on ne peut pas les blâmer pour ça), Ophélie a tout de même été élevée 14 ans durant par sa mère. La matrone autoritaire a veillé à ce que ses filles soient le reflet de la bonne éducation qu'elle même à reçu. Il n'aurait pas fallu que ses filles lui fassent honte dans le voisinage ! Par conséquent, Ophélie estime qu'il il est de son devoir d'essayer de remettre la conversation dans des rails qui soient plus agréables pour tout le monde.

Elle sourit ainsi au propriétaire des lieux sans chercher à prêter trop d'attention au vêtement enchanté qui lui fait des infidélités. Même si elle a déjà été servie d'un premier choix de thé, elle accepte de bon coeur la proposition de ce dernier.

- Je suis toujours ravie de pouvoir goûter à vos nouveautés, Harry.

Elle sait que le passionné des thés saura d'instinct le moment où elle aura terminé sa première tasse pour lui en resservir une à température idéale par la suite. C'est comme s'il possédait un sixième sens pour ça ... Quant à l'homme et bien ... il faut laisser une chance à la conversation de retourner sur des rails convenables. Et la meilleure chose pour ça est encore de se présenter.

- Je m'appelle Ophélie Artémis, monsieur. Je suis Apprentie Archiviste dans un des musées de la Ville.

Une présentation succincte. Mais à 18 ans, la majorité des jeunes gens n'ont pas beaucoup plus de choses à dire, n'est-ce pas ?

- Je suis navrée pour cette entrée en matière ...

Elle allait dire "déplaisante" mais se ravise et choisit un terme plus adapté.

- .. peu académique.

▿ Date de naissance : 07/03/1987

Je hoche la tête et m'incline de manière un peu théâtrale. Un jus de Bissap pour le monsieur, donc. Je pense que je vais y ajouter un petit zeste de citron, un peu fruit rouge, de la violette, et de l'eau de rose. Voilà qui devrait adoucir son humeur.

"Tout de suite."

Ophélie me commande rien de spécial, et je vais donc devoir improviser. Soit. Ce sera donc la même chose pour elle.

"Je vous apporte ça."

D'un claquement de pied, je fais demi-tour pour me retrouver derrière le comptoir à sélectionner ingrédients et biscuits pour mes deux clients. L'écharpe d'Ophélie m'aide même à tenir la petite passoire dont je me sers pour faire infuser le thé. Je dois admettre que c'est réellement très pratique d'avoir un troisième bras, d'autant plus qu'elle ne peut pas se brûler et qu'elle n'est jamais surprise par la pesanteur des choses.

La cuillère me conseille de partir sur un thé blanc et je me mets à hésiter avant de lui concéder que ce serait une décoction idéale qui va de pair avec les saveurs florales. Ma théière me dit que je devrais sans doute échanger l'eau de rose pour de la fleur de vanille. J'approuve d'un signe de tête. Est-ce la présence de l'écharpe qui rend tout le monde si loquace ?

Du coin de l'œil, cependant, je surveille toujours Ophélie et Raf... Rag... Ragn... Le monsieur qui a du mal avec sa propre personnalité. Une de mes tasses de thé se met à se plaindre que je la serre un peu trop fort, je lui présente mes excuses en lui caressant tendrement la céramique. Effectivement, je devrais sans doute prendre des vacances, un peu.

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