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(( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius.

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Scorpius Malefoy

Scorpius Malefoy

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▿ Ton univers : Harry Potter.
▿ Date de naissance : 17/11/2004
▿ Age : 19
▿ Métier : Etudiant en chimie. A cause de ce qu'il a vécu cette année, il redouble sa première année.
▿ Quartier : Hogwarts Place, une maisonnette loin de tout sur le rivage.
▿ Côté cœur :
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I remember when the moon was
shining down on you and me.

▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Baguette magique.
▿ Carnet de Tom Jedusor. (Horcruxe)
▿ Potionnisme.
▿ Pseudo : Skywalcino.
▿ Avatar : Lucky Blue Smith.
▿ Copyright : ethereal (avatar) ⊹ eternalroleplay (gif) ⊹ ardencallaway (fanarts)
▿ Disponibilités rp : Indisponible.
▿ Autre(s) compte(s) : Luke D. Skywalker ⊹ Tom Jedusor ⊹ Indiana H. W. Jones ⊹ Ben Solo ⊹ Alicent Hightower ⊹ Jim Hopper ⊹ Harry Cameron.
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▿ Date d'inscription : 20/06/2023
▿ Notes :

MessageSujet: (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius.   (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius. EmptyMer 15 Nov - 22:31

Tu courrais. Vite. Comme jamais. Tu manquais même de te faire écraser plusieurs fois. Mais tu n’entendais pas les bruits de Klaxons, les vociférations exaspérées des gens que tu bousculais sur ton passage. Tu t’en moquais. Tu étais seul au monde. Il n’y avait plus que toi qui comptais et cette lumière que tu apercevais au bout de ce long tunnel sombre que tu avais cru, à tort, sans fin. Tu avais reçu un coup de fil ce matin. De l’hôpital. Qu’est-ce qu’ils me veulent ? Tu t’es offusqué d’abord. Puis emporté. Parce que la réalité qu’on te dépeignait était trop surréaliste. Elle était même impossible. Et ça te faisait mal, rouvrant immédiatement ses plaies qui eurent tant de mal à cicatriser et qui suintaient encore un peu par instant. Tu sentais le sang de tes émotions bouillir, se déverser en un flot continu dans tes entrailles pour remonter jusqu’à ta gorge et la serrer avec violence. Tu manquais un souffle. Tu croyais qu’on se jouait de toi, qu’on te faisait une mauvaise blague, par pur plaisir sadique. Comme si tu n’avais déjà pas assez morflé. Te rappeler cruellement, tout les jours, ce qu’on t’avait injustement arraché, était-ce réellement nécessaire ? Tu t’étais emballé, pour rien. L’infirmière était catégorique et elle s’était d’ailleurs agacée que tu la remettais en cause. Pour qui te prenais-tu ? Mais quiconque au courant de ta situation ne pouvait t’en vouloir d’être à cran, si à fleur de peau — tu n’étais plus vraiment toi-même depuis un an, comme éteint en dépit des sursauts de soleil que tu insuffles dans la vie des autres depuis que tu avais décidé de t’extirper en douceur de ta condition d’exilé volontaire. Tu retrouvais la raison. Parce que t’emporter ne te ressemblait définitivement pas. Dès que tu compris que ce qu’elle clamait depuis cinq bonnes minutes n’était pas pure fantaisie, tu avais raccroché aussi sec et tu étais parti en courant de la faculté. Tu allais manqué tous les cours de l’après-midi, toi, Scorpius Tête-d’Ampoule Malefoy. Mais t’en avais rien à foutre. Il y avait plus important. Beaucoup plus important.

Tu ne saurais décrire l’émotion qui te bouleversait à cet instant. Toi qui d’ordinaire avais une panoplie de mot à sa disposition, tu peinais à les trouver pour qualifier tes propres pensées. La seule chose que tu pouvais affirmer avec certitude, c’était que cette nouvelle te comprimait la poitrine. Tu avais les poumons en feu à force de courir, à force de t’étrangler dans tes pleurs silencieux, mais tu refusais de t’arrêter. Parce que cela serait une seconde de perdue avec lui, une poignée de temps qui te tiendrait encore éloigné de celui qui t’était promis. Et tu en avais déjà trop perdu. Tu avais trop pleurer et souffert au point de sombrer dans les tréfonds du néant pour caresser ne serait-ce encore l’idée de perdre de précieuses secondes avec lui. Combien de fois l’avais-tu rêvé, ce moment ? Combien de fois l’avais-tu espéré tout en le sachant impossible ? Combien de cauchemars avais-tu nourris ? Combien de réveils furent douloureux à la vue du vide à tes côtés, réprimant ta complainte torturée en hurlant dans ton oreiller ? Combien de fois étais-tu devenu dingue en sentant ce froid te traverser après cette effroyable découverte, que jamais plus tes yeux se poseraient sur lui ? Combien de fois avais-tu saccagé le salon lorsque tes recherches s’avéraient infructueuses, rendant la vengeance que tu lui devais impossible à mettre en place ? Combien de fois… ? Combien de fois… ? Trop de fois. Trop de fois au point qu’elles avaient anéanti ce cœur si pur, si aimant, plein de compassion. Une partie de toi était morte avec lui. Mais il était en train de renaitre doucement de ses cendres ce palpitant qui ne demandait qu’à battre à nouveau à mesure que tu courais. Il tambourinait si fort dans ta poitrine que la douleur devenait agréable, presque addictive. Ton sang tapait tes veines avec une violence telle que tu avais presque oublié ce que c’était de vivre pleinement. Tu t’étouffais, noyé dans cette plénitude, mais tu ne t’arrêtais toujours pas. Tu allais bientôt retrouver ton Eden.

Il n’y avait pas que le bonheur couplé aux souvenirs heureux qui grouillait dans ta tête. Les doutes, la crainte, des angoisses aussi. Et si ce n’était pas lui ? Et si tu le retrouvais dans un état déplorable qui raviverait aussi sec tes envies de sang ? Et s’il t’avait oublié ? Et s’il ne t’aimait plus ? Et s’il t’en voulait de ne pas l’avoir protégé comme un fiancé se devait de le faire ? Et si, et si, Scorpius, et si… ! Tu t’arrêtais net devant la porte de l’hôpital. Et si ce n’était pas ta place ? Et si c’était à Harry ou James de le voir en premier ? Et si… Tu te montrais égoïste pour une fois ? Et si… Tu te montrais courageux une nouvelle fois en faisant fi de cette petite voix clairement logée dans ta tête pour te malmener ? Il était là. À quelques pas. Et tu allais vraiment t’en priver ? Hors de question. Tenant fermement la lanière de ton sac, tu pris une grande inspiration tout en fermant les yeux. Tu voulais te ressaisir, sécher tes larmes. Tu vérifiais même dans le reflet des portes vitrées, qui n’arrêtaient pas, dans un ballet incessant, de s’ouvrir et de se fermer, que tu étais présentable. Une fois prêt, tu passais enfin ces foutues portes disant merde à cette voix dans ta tête. Tu te présentais à l’accueil. On te donnait le numéro de sa chambre. Un nouvel inconnu s’offrait à toi.

Tu t’engouffrais dans ce long couloir. Chaque pas rendait les bruits environnants, sourds et étouffés. Tu étais de nouveau seul avec tes propres pensées. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu repensais à ton exercice avec Peter, aux lapins. Et si tout ceci n’était qu’un piège de Voldemort fait pour t’attirer dans ses filets ? Tu restais sourd à ta paranoïa, tout comme tu restais sourd au monde extérieur. Tu ne pensais qu’à lui. À ses retrouvailles. À ce que tu lui dirais. Ô combien tu pleurerais. C’était comme si le monde fonctionnait au ralenti, même toi. Il n’y avait que ton cœur que tu entendais battre lourdement au rythme de tes pas. Il n’y avait que ton souffle impatient que tu sentais. Tu t’approchais de sa chambre dangereusement. Tu avais envie de vomir à cause de tes viscères qui faisaient des siennes. Et si ce n’était pas lui, Scorpius ? Et si c’était Tom Jedusor qui t’attendait pour récupérer son dû caché entre deux bouquins au fond de ton sac ? La main sur la poignée de la porte, tu fermais les yeux et pris une grande inspiration. Il n’y a pas Voldemort derrière la porte. Tu t’en persuadas, dissipas ta peur puis ouvris enfin.

Le monde redevenait abrutissant, explosant en une supernova, d’émotions à vif et intenses, magnifique. Tu retenais ton souffle. Dans cette fraction de seconde de vide, tu n’avais pas remarqué que tu pleurais en silence au milieu de ton tumulte intérieur. Tu restais planté là sur le pas de la porte. Albus était là. Il somnolait probablement. Tu étais tellement dépassé par tes propres émotions que tu posais tes mains contre ta bouche pour retenir ton cri de joie mêlé à la douleur que tu avais emmagasinée depuis un an. Ma vie. Tu réprimais un sanglot. Ce moment était-il bien réel ? Tu avançais vers lui à pas de chat, craintif à l’idée qu’il ne puisse s’envoler et que tout ceci ne relevait en fait que du rêve. Lorsque tu te trouvais à ses côtés, tu te contentais d’abord d’effleurer ses doigts du bout des tiens. Un coup d’électricité parcourut ton bras. Lent, tu continuais ton ascension sur son bras à lui et le coup se transformait en vague quand tu ne te contentais plus d’effileur simplement sa peau. Tu la caressais à pleine main. Tu hoquetais de tristesse — comment avais-tu pu en oublier sa douceur ? Ses aspérités ? Le moindre grain de beauté ? Tu le contemplais avec tes yeux embués de larmes qui ne cessaient de dévaler le long de tes joues laiteuses. Lorsque vos regards se croisaient enfin, en silence, c’était comme si tu recevais un coup de poing en plein cœur, faisant remonter une flopée de papillons amoureux le long de tes côtes, de ton cœur, terminant leur ascension dans ta cervelle. Ma vie ! Tu serrais parfois son bras dans ta main parce que tu avais besoin d’avoir la certitude que ce moment était réel, que tu ne rêvais pas. Tu avais ce besoin même viscéral de te jeter sur lui, de l’embrasser, de le sentir tout contre toi, mais tu retenais cette pulsion parce qu’Albus semblait encore faible. Parce que toi-même tu étais encore en état de choc et incapable d’agir normalement. Tu préférais rapprivoiser ton amant en douceur. En tout cas, tu n’arrivais pas une seule seconde à le quitter du regard, le dévorant littéralement, incapable de parler. Il y avait-il besoin de dire quoique ce soit, de toute manière ? Ton comportement parlait pour toi — tu avais littéralement crevé sans lui et le revoir là, vivant, te foutait à terre.

Tu avais enfin décidé de prendre place sur le siège à côté de son lit. Tu continuais de l’admirer avec amour, mais pourquoi cela faisait aussi mal ? Parce que tu avais changé, Scorpius. Parce que sans lui, tu avais été contraint de laisser une partie de toi, jusqu’ici inconnue, s’élever. Une part plus sombre qui éteignait ton regard en dépit de tout l’éclat que tu souhaitais lui donner. Il y avait cette colère sourde qui était palpable dans ton aura autrefois si pure. Voir Albus, c’était aussi te prendre en pleine face l’année dont on vous avait privé et que vous ne pourriez plus jamais rattraper. Voir Albus, c’était rendre concret les crimes de Tom que tu n’avais pu, jusqu’ici, que fantasmer de la pire des manières. Puis tu avais muri. Tu restais toujours fondamentalement le même, mais un bout d’innocence était mort avec Albus. Tu comprenais désormais ton père qui était devenu incroyablement silencieux avec les années est les épreuves qu’il avait endurées. Tu ne voulais pas parler parce qu’il n’y aurait que rage et douleur qui s’exprimeraient. Alors tu laissais tes gestes le faire à ta place. Ta main vint trouver la joue de ton fiancé que tu caressais avec une douceur et un amour sans nom. C’était l’intégralité de ton corps qui était désormais électrisé — avec Albus, votre lien était tel qu’un regard suffisait. Vous faisiez passer plus d’émotions dans l’indicible et pour rien au monde tu ne voulais briser ce moment de communion avec des paroles futiles. Même tes pleurs s’exprimaient dans le silence. Vous pourriez vous regarder ainsi pendant des heures sans rien vous dire, cela ne te dérangerait pas le moins du monde et tu n’en ressentirais aucune lassitude. Il n’y avait que le bruit du monitoring et des machines reliées à Albus pour t’angoisser. Tes reniflements aussi. Tu avais repris sa main au bout d’un moment, laissé tes doigts s’entremêler aux siens. Des frissons d’une violence délicate courraient sur ta peau. Tu regrettais d’avoir oublié à quel point ce genre de gestes simples pouvaient te combler et te rendre encre plus dingue de lui que tu ne l’étais déjà. C’était ainsi que tu rompais alors le silence, après ces longues minutes d’observation et de redécouverte tendres et amoureuses de l’être aimé. Gardant la même simplicité, tu murmurais, comme pour être sûr qu’il soit le seul à t’entendre, renforçant cette complicité tacite : « Est-ce que tu sais ô combien je t’aime Albus ? Parce qu’il y a pas un jour où je n’ai pas regretté de ne pas te l’avoir plus dit. » Tu marques une pause, juste le temps de lâcher sa main et de la porter à ta joue. Tu poussais un profond soupir de soulagement et de bien-être infini. Ce n’était que là que tu t’effondrais réellement, au contact de cette tendresse que tu avais tant cherché à combler par le biais de cette vengeance obsessionnelle. Tu étais même plutôt possessif dans ta manière de, tour à tour, tenir sa main, de blottir ta joue contre sa paume, de déposer des baisers dans son creux. « Je t’aime Albus. Je t’aime. Je t’aime. Et tu m’as terriblement manqué. Et même ça, ce n’est pas suffisant pour dire à quel point tu m’as manqué, ma vie. » Tu en avais eu le cœur explosé, mais tu sentais qu’il se reconstruisait, doucement, mais sûrement.
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Albus S. Potter

Albus S. Potter

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MessageSujet: Re: (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius.   (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius. EmptyLun 20 Nov - 10:42





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Zenithal

feat Scorpius



L’esprit en vrac et la tête lourde, t’as ouvert les yeux et la lumière pâlotte de ta chambre d’hôpital a bien failli t’aveugler. Si c’est ça, la lumière au bout du tunnel, y a de quoi être déçu… mais non, t’es en vie, Albus. T’es bel et bien en vie. Tu le ressens dans chaque fibre de ton être, cette vie qui court et hurle sous ta peau, comme pour t’exhorter à revenir. Résultat des courses, tout shooté aux médocs puisses-tu bien être, tout te fait un mal de chien. T’as essayé de te redresser, d’agiter vaguement tes membres endoloris… tout t’est douloureux, t’as fini par renoncer, tête enfoncée dans l’oreiller, pile au moment de voir débarquer une infirmière mi-affolée, mi-exaltée dans ta chambre, qui ne s’attendait visiblement pas à ce que tu reviennes à toi. Elle parle beaucoup, et toi tu comprends rien, Albus, parce que ton cerveau demeure captif d’un épais brouillard… T’arrives à articuler qu’un mot. Non, un nom… en boucle et d’une voix faiblarde. Scorpius. Tu dois absolument le revoir.

Tu reviens à toi mais tu ne peux retrouver ce qu’il te manque encore d’oxygène tant que tu ne le retrouves pas, lui. Tu as besoin de le voir, de t’assurer qu’il va bien, de sentir sa présence et sa chaleur, t’as besoin de cette moitié de toi qui te convaincra que t’es encore en vie. Et aussi, t’as envie de le rassurer. Bordel, il a dû se faire un sang d’encre pour toi, pas vrai ? A sa place, tu serais au trente-sixième dessous. Il doit savoir que t’es là, il doit savoir qu’il a rien à se reprocher… Ou bien ? Ou bien peut-être qu’il s’en fiche ? Et s’il était passé à autre chose ? Tu saurais même pas dire combien de temps s’est écoulé… ça pourrait bien être quelques jours… quelques mois… quelques années… Le temps n’avait plus la même tenue ni la même valeur, où t’avais disparu. C’était vide… et silencieux. Tout est fort est bruyant, même temps. De même pour le flot continu de tes angoisses et de tes pensées confuses, que tu sembles incapable d’articuler convenablement.

Quand il débarque dans ta chambre, c’est comme une apparition. Tous les deux, vous peinez à croire que ce soit bien réel. C’est les larmes que tu vois sur son visage qui te ramènent à la réalité de l’instant en même temps qu’à la réalité de sa souffrance. Tu t’en veux, tu t’en veux de pas l’avoir écouté, tu t’en veux de t’être fait avoir comme le dernier des crétins, tu t’en veux d’avoir failli le perdre. Au-delà des larmes, y a quelque chose dans son regard. Une ombre qui te déchire parce que ces ténèbres n’étaient pas là avant, et que tu sais que c’est de ta faute, Albus. Le silence est long, pesant, mais tu l’interromps pas, tu serres la main de Scorpius dans la sienne comme si c’était la seule chose susceptible de te garder en vie. Puis il parle enfin, et c’est à ton tour de perdre tes moyens, parce qu’il y a autant d’amour que de souffrance en lui. Tu l’as abandonné. Tu l’as pas voulu, mais c’est ce que tu as fait. Tu peux pas te pardonner une chose pareille.

"Je suis désolé, Scop…"
T’as été con. T’as été con et imprudent. Et tu as fait du mal à la personne que tu aurais voulu protéger plus que tout au monde. Sa présence te donne la force de te redresser, puis de l’attirer à toi. T’as trop besoin de sentir sa chaleur, ses lèvres contre les tiennes. Tu l’embrasses comme pour y puiser ton oxygène. "Je t’aime Scorpius, je t’aime. Et je suis désolé, et je t’aime, et…" Tu sais plus quoi dire ni comment exprimer les émotions qui t’animent, tu les laisses juste vous submerger – un tsunami de sentiments. "Ça fait combien de temps que je suis là ?"


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Scorpius Malefoy

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MessageSujet: Re: (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius.   (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius. EmptyJeu 7 Mar - 15:13

Sa détresse saisit Scorpius à la gorge. « Je suis désolé, Scorp… » Ses sourcils se fronçaient automatiquement. Il ne s’en rendait pas compte, mais ça lui donnait le même air sévère que son père, sauf qu’ici, ce n’était pas pour réprimander Albus, mais pour souligner la bêtise de ses propos. « Shhht, tais-toi. Par pitié, tais-toi. Ce n’est pas de ta faute. En rien du tout… » Son baiser était le bienvenu. Bien évidemment que son fiancé l’embrassait en retour à la hauteur du manque et de l’amour qu’il ressentait à son égard. Scorpius s’abreuvait de lui dans un soulagement libérateur. Il était là ! Bien réel ! Pour s’en assurer, ses mains glissaient automatiquement sur ses joues qu’il caressait à l’aide de ses pouces avec une douceur infinie. De violents frissons déchiraient sa peau dans un sentiment de plénitude totale. Scorpius ne s’était jamais senti aussi complet qu’à cet instant purement miraculeux. Il n’allait pas lui dire, car il savait que cela l’agacerait, mais Albus était bien le digne fils de son père en ayant acquis le titre de Maître de la Mort par sa simple présence en ces lieux. Dans tous les cas, ce n’était pas de sa faute. En rien. Et pas un seul instant Scorpius ne lui en avait voulu pour ce qu’il s’était passé. Qui de mieux que lui pour savoir à quel point Tom Jedusor était un manipulateur habile ? Surtout, même entrainé, Albus n’aurait jamais pu faire le poids contre lui. Tout comme Scorpius, d’ailleurs. Il n’avait peut-être plus peur de Lord Voldemort, mais il ne sous-estimait pas pour autant sa puissance : il restait incroyablement dangereux. Ceci en tête, Scorpius n’irait jamais lui reprocher de ne pas l’avoir écouté même si cela lui avait couté, brièvement, la vie. Il ne voulait surtout pas gâcher ce moment avec des reproches inutiles. À quoi bon ressasser le passé ? Il avait nourri des regrets et des remords pendant un an. Scorpius savait donc à quel point c’était douloureux de se noyer dans la culpabilité.

Le jeune Malefoy avait d’ailleurs bien du mal à se détacher des lèvres de son fiancé, mais le souffle vient à lui manquer. Il ne se séparait pas pour autant de lui et laissa son front se coller contre le sien quand Albus lui soufflait myriades de mots d’amour qui eurent le don de raviver son cœur, mais aussi de faire taire ses larmes. Ils enlevèrent aussi toute la culpabilité qui reposait sur ses épaules depuis trop longtemps. Il le confessait à Albus quand il se confondait encore en excuses au milieu de ses je t’aime. « Arrête, Albus. » Il était étrangement ferme malgré ses caresses sur ses joues et ses baisers volés ici et là. « C’est à moi de m’excuser, je n’ai pas su te protéger de lui et… » mais Albus empêcha Scorpius, sans s’en rendre compte, de sombrer à nouveau en le rattrapant avec un dernier mot d’amour. Il l’embrassa à nouveau jusqu’à ce que la question d’Albus ne lui glace le sang. « Ça fait combien de temps que je suis là ? » Scorpius était livide. Comme s’il n’était plus qu’une poupée de chiffon, il se détachait de lui pour retomber mollement dans sa chaise. Sa gorge se nouait. Ses larmes reprirent de plus belle, mais plus silencieusement cette fois-ci. Tête baissée, Scorpius les chassait le plus tôt possible. Il eut besoin de quelques secondes avant de pouvoir lâcher : « Un an. » C’était la première fois qu’il prenait pleinement conscience du temps qu’il s’était écoulé, parce qu’à son échelle, la réalité lui avait tellement filé entre les doigts qu’elle s’était suspendue. Un an. Trois cent soixante-cinq jours. Sans lui, son souffle, son cœur, sa vie. Scorpius ne souhaitait même pas à son pire ennemi de se réveiller dans des draps froids de l’absence de sa moitié.

Scorpius se murait dans le silence, retrouvant sa noirceur des débuts. Il n’osait plus regarder Albus, préférant se concentrer sur ses doigts qu’il tordait sous la nervosité. « Je ne suis pas venu te voir pendant un an. Je n’ai pas pu. » Il eut l’impression de recevoir un coup de poing dans l’estomac en même temps qu’il formulait son aveu. « J’ai… Je ne savais pas que tu étais ici parce que… parce que j’ai cru que tu étais bel et bien mort, on n’a jamais retrouvé ton corps… » Personne ne pouvait lui en tenir rigueur d’avoir cru que Tom Jedusor avait tout simplement détruit le corps d’Albus après son méfait accompli. Son manque de recherche était également lié à une explication que Scorpius s’empressait de confesser, le regard toujours dans le vague. Ses doigts craquaient sous ses tortures nerveuses. « Le fait que tu ne sois plus de ce monde… Le fait d’imaginer ce qu’il a pu te faire… Ça m’a… Ça m’a plongé dans une telle détresse, mais dans une telle rage aussi, une telle haine… J’étais obsédé par l’idée de te venger, de trouver des failles chez lui au point que je me suis isolé de tout le monde. J’ai même raté ma première année de chimie, y avait plus rien d’autre qui comptait à part mon envie d’en découdre, de réhabiliter ta mémoire… » Le regard azuré et larmoyant de Scorpius retrouvait celui de son fiancé. « Alors… Forcément quand j’ai reçu cet appel ce matin… Ça m’a remis les pieds sur terre. » Malgré ses larmes, un sourire éclatant et heureux ravageait son visage tandis qu’il se penchait à nouveau vers Albus pour reprendre sa main dans la sienne et baiser le dessus. Le retrouver avait apaisé certains de ses mots, mais la haine était encore là, même plus vivace qu’au premier jour. « Je ne laisserais plus personne nous séparer. » déclara-t-il sur un ton qui révélait la profondeur de sa colère.
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MessageSujet: Re: (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius.   (( zenithal )) — .・✧ albus & scorpius. EmptyVen 29 Mar - 9:19





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Zenithal

feat Scorpius



Il pourra te répéter, encore et encore, que rien de tout ça n'est de ta faute, mais tu le crois pas le moins du monde, t'as conscience de tes erreurs, et de toute la merde que t'as brassé dans ton sillage car, comme trop souvent, t'en as fait qu'à sa tête. Et c'est Scorpius qui en a payé les pots cassés. Tu t'en veux, pour ça... Pour ça et pour tellement d'autres choses. Bien sûr que tu t'en veux. Comment est-ce qu'il pourrait en être autrement ? On peut le dire, t'as payé le prix fort, mais c'est pas pour autant que tu penses que tout doit être balayé d'un coup d'un seul. Ce dont t'es sûr dans tous les cas, c'est que tu laisseras jamais cette situation se répéter, c'est même hors de question. On aura beau te dire de pas ressasser le passé, tu pourras pas t'en empêcher, mais t'essaies quand même de te concentrer sur le moment présent. Parce que le moment présent, c'est lui. C'est Scorpius, dans tes bras, Scorpius tout contre toi, Scorpius qui a dû traverser l'enfer à cause de toi.

"T'avais pas à le faire."
Le protéger de lui. C'était pas son rôle. C'était ton rôle de pas merder, de pas en faire qu'à ta tête. De pas l'abandonner. "Je t'interdis de te reprocher quoi que ce soit, c'est bien compris ?" C'est le ton de l'avertissement que t'utilises, parce que c'est comme ça que tu l'appréhendes. Tu le retiens, à tout prix, de dire quoi que ce soit, de faire le moindre mal.

Tu pourrais encore parler longtemps de cette situation, vous pourriez vous renvoyer la balle pendant de longues minutes encore, mais t'oublies toutes ces pensées qui te parasitent au moment d'entendre cette vérité qui te fait l'effet d'un immense seau d'eau glacée qu'on t'aurait balancé en pleine figure. Un an. Ca fait un an que t'es là. Un an que tu l'as abandonné... T'as le coeur qui se décroche... Un an. Une éternité. Tu l'entends évoquer sa colère, sa peine immense, ses désirs de vengeance... Tu découvres de Scorpius un nouveau visage. Et c'est à cause de toi. A cause de toi...

"J'aurais dû être là..."
Mais t'auras beau le répéter, ça changera rien. "Rien ne nous séparera, je te le promets. Mais ne te mets plus jamais en danger pour moi, d'accord ?" L'hôpital qui se fout de la charité. A la première occasion vous sauterez à pied joint dans les problèmes... Mais ce sera un peu plus simple d'y plonger ensemble. Tu serres trop fort sa main dans la sienne. "Un an..." Putain, c'est si long. "On va avoir beaucoup à rattraper", t'ajoutes en essayant d'afficher un ton et une attitude plus légers.


PrettyGirl

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