(terminé) Quel diagnostique ? - pv Gregory

L'éternel métro, boulot, dodo. Ta vie se résumait à cela, ces derniers temps. Tu cherchais pas forcément à améliorer les circonstance, enfin si, tu continuais à chercher ta fille mais en vain. Au fond de toi, tu ne savais pas si c'était une bonne idée. Tu aimais secrètement l'idée qu'elle soit heureuse et paisible là où elle était, à Boston en 1970. Loin des tumultes que tu essayais de gérer comme tu pouvais. Malgré une passion dévorante pour ton métier, tu te sentais souvent seule. Une solitude qui te convenait parfaitement, sauf le soir, lorsque tes pensées venaient à te bouleverser un peu trop. Tu aurais donné n'importe quoi, juste pour le serrer contre tes bras une nouvelle fois, sentir son odeur, entendre sa voix rocailleuse. Tout ce que tu avais... Sauf qu'aujourd'hui, tu étais de garde et tu avais un patient dont l'état s'était aggravé au point qu'une opération était programmé. Les reins étaient touchés, et tu savais qu'il ne fallait pas attendre. Te dirigeant dans ta chambre, tu allais à sa rencontre.

« Bonjour monsieur Holmes. J'ai vu dans votre dossier que vous êtes déjà venu dans cet hôpital il y a quelques jours ? »

Tu observes le patient en question, regardant par la suite une nouvelle fois le dossier, remarquant le nom du médecin qu'il a rencontré la dernière fois. Tu ne peux que connaître son nom, tu l'as bien évidemment entendu plus d'une fois. Tu ne peux t'empêcher de soupirer légèrement, ne sachant si c'est une bonne idée ou non.

« Les symptômes ont-ils évolués ? »

D'après le dossier, tu avais bien évidemment une petite idée derrière la têt. Cependant tu voulais le laisser parler afin d'en connaitre un peu plus. C'était important mais également le meilleur moyen pour poser un diagnostique. En tant que Chirurgienne, il y avait peu de finalité possible, hormis une opération. Mais tu n'étais pas la pro du bistouri, dans le sens que tu n'ouvrais pas un corps, tant que tu n'étais pas certaine que ce soit une nécessité.

« Depuis la dernière fois que vous êtes venus ? » Finissais-tu par dire, avant qu'un bruit ne vienne vous surprendre, te surprendre.

Quelle ne fut pas ta surprise en apercevant monsieur House entrer en clopinant dans la chambre. Sa démarche lui était propre, après tout, il avait cet handicap, et il ne te viendrait pas à l’idée d’en faire une réflexion, mais… tu devais admettre que parfois ça te démangeait les lèvres de sortir une phrase bien portée à son égard. Soit, tu n’allais pas te rabaisser à lui. Cependant, ce très cher Holmes était désormais dans la même pièce que monsieur House et il était hors de question que le dernier s’empare du dossier du premier. Tu n’allais pas te laisser faire.

« Holmes, vous êtes un idiot. »

Tiens tiens, c’était une façon de parler à son patient. Tu croisais les bras autour de ta poitrine, levant les yeux au ciel en entendant ses paroles. N’importe quoi, il n’allait donc jamais changer.

« Quand on signe une décharge, c’est pas pour revenir trois jours plus tard, la queue entre les pattes. » Ahurie, tu venais à ajouter. « Vous avez signé une décharge ? »

Ça tu ne le savais pas. Ça ne changeait en rien ton jugement, tu n’étais pas en droit de refuser de soigner quoique ce soit, mais tu aurais aimé savoir ce détail. C’était un idiot et pour la première fois de sa carrière, elle était d’accord avec son collègue. Même si par pure orgueil, elle n’allait pas le lui dire. Et puis quoi encore.

« Docteur… Euh… Fraisier… Ne perdez pas votre temps avec cet empoté. »

Tu ne saurai dire ce qui était le plus agaçant. Qu’il se trompe encore sur ton nom de famille ou qu’il croit judicieux de te dire quoi faire. Comme si cela fonctionnait sur ta personne. N’importe quoi.

« Fraser. » Il n’entendit rien. Bien évidemment.
« Envoyer le péter et… je sais pas, moi, on peut aller faire un tour ? »

Tu te raclas la gorge, à la fois agacée et fataliste.

« Fraser, docteur Claire Fraser. Et non Fraisier. » Tu te tournais désormais vers le patient. « Monsieur Holmes, je crains fort, et croyez moi il m’en coute de dire cela que monsieur Mouse est raison. »

Tu venais délibérément te tromper sur son nom de famille, mais c’était de bonne guerre. Tu n’étais pas du genre à te laisser marcher sur les pieds, dans ce siècle ou dans un autre, tu avais la réputation d’être têtue et tu étais prête à l’entretenir cette réputation.

« Cependant… Je crois qu’il est juste nécessaire de trifouiller dans votre corps, avec un scalpel de préférence pour voir ce que vous avez. N’est-ce pas ? » Tu demandais l’opinion de ton collègue, mais consciente que les termes que tu avais utilisé n’était pas professionnel, mais le dit patient devait être conscient de ce qu’il avait.

Elle savait que cette journée allait être longue, très très longue. Mais elle n’avait pass imaginé un seul instant se retrouver nez à nez avec les personnes les plus fatigantes au monde. Un docteur atypique, pour ne pas dire complètement fou et un patient qui l’était d’autant plus. Elle n’avait clairement pas besoin de cela. Mais avait-elle seulement le choix. Non pas vraiment.

« Bien sûr qu’il a signé une décharge… Monsieur Holmes voulait aller se faire soigner dans un autre hôpital, parce que celui-ci n’est pas assez bien pour lui. »

Claire ne fut pas surprise de ses paroles. Tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Non pas vraiment mais soit.

« Je vois… » Elle soufflait entre ses lèvres, cherchant un moyen plus que raisonnable de résoudre l’enigme mais plutôt le problème House. Elle n’avait pas besoin de cela. Personne n’avait besoin de cela. Tu étais agacée par le comportement du patient mais également de ce confrère. Tu en avais entendu parler, pas de la meilleure façon qu’il soit d’ailleurs. Mais tu avais fait en sorte que tout aille bien. Enfin façon de parler.

« Fraser, oui. Faites-en ce que vous voulez, mais je vous suggère juste de ne pas le laisser faire de vous son jouet. »

Maintenant qu’elle connaissait la vérité, elle n’allait plus se faire avoir. Bien au contraire. Elle regarda le patient avant d’ajouter.

« J’y compte bien. » Elle souriait, faussement bien heureuse que ce cher House n’écorche plus son nom de famille. Bon elle en avait fait autrement de son côté, après tout comme elle le pensait, c’était de bonne guerre.

« Mickey a toujours raison. Rien de tel qu’une petite trépanation pour mieux comprendre le fonctionnement de monsieur Holmes. Une biopsie par ici, une biopsie par là… »

Elle tournait à peine la tête vers lui bien consciente qu’il se moquait d’elle. Mais elle ne lui en tenait pas rigueur après tout, elle avait désormais très bien cerné le personnage que pouvais être House. Déjà ce n’était pas facile de porter un nom pareil, maison. Et puis quoi encore. Elle plissa les yeux à ses paroles ne pouvant que confirmer ce qu’il était en train de faire, même s’il y avait d’autre moyen pour que ce monsieur arrête de prendre l’hôpital pour un service autre que de sauver des vies.

« Holmes a refusé les tests d’urine. Il faudra lui enfoncer une sonde bien profonde dans l’urètre… Je suis sûr qu’il adorera ça. » Dit-il avec une très belle aiguille à la maison. Claire ne pu s’empêcher de rire à cela. Parfois il était nécessaire de passer par ce qui pouvait être désagréable.

« Merci. » Elle prit la seringue à la main. « Loin de moi l’idée de vous dire quoi faire docteur Fraser, mais il a clairement critiqué notre hôpital. » Elle tourna la tête vers le patient puis Gregory. « Bien évidemment, et on ne peut pas laisser faire ça. »

Tout était légèrement théâtralisé, bien sur, mais cet homme. Ce Holmes ne se rendait pas compte du temps qu’il leur faisait perdre à refuser des soins, à sortir sans l’accord des médecins. Sa première mission était de soigner les patients, et clairement il n’aidait en rien à réaliser sa mission. Et ça, elle ne le supportait pas vraiment. Elle le regarda faire, prendre son médicament puis s’installer comme s’il était au spectacle. Elle se promit d’en faire la remarque plus tard, loin du patient avant de se concentrer sur ce qu’elle devait faire. Soigner cet homme.

« ça ne vous dérange pas si je regarde, j’espère, docteur Fraser ? » Le ton qu’il prenait ne lui plaisait guère. C’était une certitude, et elle se promettait de lui en faire part, plus tard. Là elle se focalisait sur son patient.

« Plus on est fou, plus on rit, n’est-ce pas monsieur Holmes ? » Elle se tournait vers son patient s’approchant de lui. « Si on résume, vous refusez les soins, mais vous revenez parce que c’est insupportable. Vous êtes bien conscient que vous mettez votre vie en danger, et sachez que le docteur House est le premier à se réjouir de cela. Mais bon… Allons y... »

Elle s’approchait dangereusement du patient, qui avait étrangement pali depuis le début. Elle s’en voulait, culpabilisait d’agir de la sorte, mais parfois il fallait faire preuve de ruse. Avant qu’elle n’approche l’aiguille le dit patient, commença à s’excuser, acceptant de se faire soigner. Sauf que…

« Je n’ai pas le choix. » Finissait-elle par dire… « Prévenez le labo, il faudra avoir les analyses rapidement. » Dit-elle à House, sur un ton qui n’attendait pas de réponse possible.

C’était à peine croyable, Claire n’en revenait tout simplement pas. Elle n’aimait pas vraiment ce genre de patient, d’autant plus qu’elle devait collaborer avec le docteur House et qu’il avait clairement pas la réputation d’être du genre à collaborer. Durant ses années d’expérience, elle s’était toujours retrouvée face à des barrières. Une femme médecin dans les années 60 difficile à accepter, une femme guérisseuse au XVIIIe siècle encore moins. Ici dans ce nouveau monde c’était clairement plus simple pour elle de trouver sa place. Etre une femme n’était plus un obstacle cependant ce n’était jamais simple quand même. On remettait souvent son avis hors, elle était douée dans ce qu’elle faisait, ça c’était une certitude pour elle. Elle soupira légèrement en voyant que le docteur House n’était clairement pas décidé à faire le moindre effort à son égard. Pourquoi ce n’était pas surprenant, elle n’en était pas choquée.

« Après vous, alors. » Elle arqua légèrement un sourcil. « Je vous demande pardon ? »

Il était désagréable sa réputation n’était plus à refaire ça c’était une certitude. Elle ne pouvait pas en vouloir aux gens qui avaient travaillés avec lui. Il devait être détestable, mais il pouvait quand même mettre son humeur changeante de côté et se focaliser sur le patient. Certes un patient particulièrement chiant, mais un patient quand même. Elle toussa légèrement afin de rester le plus calme possible. Elle en avait besoin.

« Passez-moi votre portable, je m’en charge. » Elle ne pu s’empêcher de lui répondre. « N’avez-vous pas de portable ? »

Les portables, une étrange création qu’elle avait encore du mal à contrôler. Elle savait l’utiliser mais il était assez difficile pour elle de l’utiliser au quotidien. C’était très pratique de pouvoir contacter quelqu’un et surtout l’avoir dans le creux de sa poche. Elle se souvenait encore du téléphone qu’ils avaient installés avec Frank chez eux, et le bonheur que Brianna avait eu de pouvoir passer un premier appel. Brianna. Elle sentait son coeur battre un peu plus fort en repensant à sa fille, elle l’espérait heureuse où qu’elle se trouve. Elle aurait aimé la serrer dans ses bras, comme Jamie d’ailleurs. Elle se demandait s’il vivait dans ce nouveau monde. Si oui, comment pouvait-il gérer tous ses changements. Si ça avait été le cas, elle aurait surement entendu parlé des frasques de son imbécile d’écossais. Cependant elle se concentrait sur monsieur House.

« Ou je peux aussi appuyer sur le bouton rouge pour appeler les infirmières, elles font ça très bien, prévenir les labos. »

Elle soupirait de plus belle, ne sachant trop s’il rigolait ou s’il pensait réellement ce qu’il était en train de dire. Elle se doutait bien qu’il y avait une grand part de réalité dans ses mots. Il détestait faire le bas travail. On demandait son diagnostique et il allait le donner point barre. Ne pas se formaliser avec le reste surement. Elle se surprit à hausser des épaules.

« Je vois… Qu’il est complexe de faire une chose pareille… Faire le boulot des infirmières. » Elle finissait de faire le prélèvement, mettant le nom du patient sur l’étiquette. Elle se tourna vers house. « Je vais aller moi même le déposer, on aura plus rapidement les résultats. » Elle se dirigeait vers la porte de sortie avent d’ajouter. « Vous m’accompagnez House, ça ne vous fera pas de ma. » Elle souriait, un peu narquoise, il fallait bien l’admettre.

Claire comprenait désormais pourquoi il avait une telle réputation. Elle n’était pas amplifier bien au contraire, elle ne s’était pas imaginé qu’il puisse être possible d’être comme lui. Elle le fixait longuement, cherchant à savoir s’il était naturellement comme cela, si c’était le temps qui avait eu raison de lui. Elle n’avait pas la réponse, mais elle pensait que c’était un charmant mélange des deux.

« A-près vous, doc-leur Fra-ser. » « Très drôle House. »

Elle n’avait jamais prétendu être le genre à se taire jamais. Elle avait des principes et clairement House ne rentrait pas dans ce genre de principes. Loin, de là. Il était détestable, se sentait surement bien plus supérieur que le reste du monde et il le faisait bien comprendre. Misogyne, surement et encore d’autres traits de caractères qui lui allaient si bien. Sauf que malgré tout cela, il était doué dans son domaine et ça on ne pouvait pas le lui retirer. Claire se contentant de soupirer en l’observant. Elle devait vraiment prendre sur elle.

« Si j’en ai un. Vous voulez mon numéro, peut-être ? » Elle se contenta de soupirer fortement, en levant les yeux au ciel. Blasée. « Pour cela, il faudrait que cela m’intéresse. »

Il n’était pas son type d’homme. Elle le défiait légèrement du regard, se demandant quelle type de femme d’ailleurs pouvait tomber dans ce panneau. De toute manière elle avait toujours pris soin de séparer vie personnelle et vie professionnelle. Même si avec Jamie ça n’avait jamais été simple. Mais Jamie n’était pas là, et elle ne savait pas où il se trouvait. Elle évitait sur son lieu de travail de penser à cela. Cet n’était en rien le moment.

« mais la demande vient de vous, alors j’en profite pour vous emmerder un peu. C’est une sorte de test, si vous voulez… » « Et donc ? Je vais avoir un petit bilan et une analyse psychologique après ça ? » Elle connaissait déjà la réponse. Elle fit un mouvement de la tête avant qu’il ne parle. « Ne m’en dites pas plus. »

Elle connaissait définitivement la réponse. Elle se contenant de l’observer. Elle se demandait où pouvait bien être ses limites, et elle n’avais pas la réponse à cette question, ce qui était dérangeant quelque part. Il faisait clairement parti de ces gens dont on ne pouvait pas du tout maitriser. Qu’on le souhaite ou non d’ailleurs.

« Chacun son job, c’est ça. » Pff elle soupirait. Certes, mais il y a des choses qu’elle était capable de faire même si ce n’était pas « job », ce à quoi il ne semblait pas adhérer de tout.

« Tant que vous ne me faites pas sourire, ça devrait le faire. » Elle ricana. « Maintenant que vous, le dites. Un footing ? »

Elle arqua un sourcil bien curieuse de constater sa réponse. Elle n’était pas médisante, ni mauvaise mais il ne fallait pas non plus la chercher. Là elle pouvait clairement se montrer dans un jour pas du tout agréable.

« Vous m’invitez, chère collègue, c’est ça ? » Elle l’observait sans rien dire, perplexe par son sous entendu, dont elle ne comprenait pas tout, apparemment.

« Est-ce que je dois décommander l’escort girl qui devait venir cet soir pour me tenir compagnie ? »

Elle ne pouvait s’empêcher d’éclater de rire en entendant ses mots. Il pensait vraiment ce qu’il disait ? Et aussi étonnant que ça pouvait paraitre, elle n’était pas choquée d’entendre ce genre de paroles sortir de sa bouche, bien évidemment. C’était presque prévisible même si de son côté il n’y avait aucun sous entendu dedans. Aucun.

« N’annulez pas, franchement. » Elle essaya de trouver un souffle après avoir lu de si bon coeur. « Docteur House, je pensais que votre charme irrésistible vous immunisez contre la présence d’escort chez vous ? »

Elle savait au fond de lui que c’était une manière de la mettre mal à l’aise, ou de la tester bien évidemment. Elle n’était pas choquée par ses paroles, même si elles restaient déplacés à un tel moment, ils étaient des collègues et elle ne voulait en rien connaitre cette facette privée de sa vie, sans façon.

« Qu’est-ce qui vous passe par la tête ? pour dire une chose pareille. »

Une petite voix, aussi petite qu'elle soit, tentait tant bien que mal de lui faire comprendre que ça ne servait à rien de parler comme cela. Elle tombait dans son piège, il n'était pas agréable et elle le savait, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de lui répondre. ça ne servait à rien, elle le savait encore et encore. Elle ferma un instant les yeux, histoire juste de se calmer et de ne pas rendre cette journée encore plus désagréable de cela.

« Tant mieux, parce que je comptais vous filer un faux numéro. »

C'était tellement prévisible. Elle comptait répondre un quelque chose, pas du tout agréable, ou répondre tout seul à cette phrase. Sauf que, ça n'allait pas faire changer les choses. Elle le savait. Elle se contenta de hausser légèrement les épaules en guise de réponse.

« Pas besoin, tout est très clair. » « Soit. »

Se contentait-elle de dire, alors qu'elle se demandait comment se faisait-il qu'elle soit encore, là prés de lui. Après tout il n'était pas nécessaire de supporter cela. C'était mesquin et facile de dire une chose pareille, elle le savait. Mais c'était plus fort qu'elle, elle se rendait compte que... Qu'il sortait d'elle le moins bon et cela ne lui ressemblait en rien.

« AH AH AH ! mais vous êtes tellement drôle, docteur Fraser, un vrai one man show. »

Même si elle ne savait pas vraiment à quoi correspondait le mot one man show qu'il annonçait elle savait qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un compliment. Elle se contenta de lui dire.

« Elle était facile, celle-là, non ? Puis, au moins vous vous rappelez de mon nom de famille. » Elle souriait intérieurement même si c'était déplacée, elle le savait. Mais elle était contente de voir que... Il se souvenait de son prénom.

« Les putes font des trucs de fou qu'aucune femme dans votre genre ne peut imaginer, docteur Fraser. Vous n'êtes pas contorsionniste, n'est-ce pas ? » Elle se mit à rire malgré elle.

« Non, certes mais si vous saviez ce qu'on peut faire sans être contorsionniste. » Répondit-elle avant que son sourire ne s'efface.

Elle repensait à Jamie, bien évidemment qu'elle pensait à lui et elle était bien triste de ne pas le compter parmi elle. Mais comment pouvait-il apprécier un tel endroit loin de son époque qu'il aimait tant ? Elle regrettait sa présence, il lui manquait tellement, mais elle ne savait pas si le désirer près d'elle était une bonne chose. Non, elle le voulait près d'elle, mais quatre ans, cela faisait quatre ans qu'elle n'était plus avec lui et lui manquait terriblement. Elle n'allait pas le lui dire, cela ne regardait pas House.

« Ce qui me passe par la tête ? Vous avez l'air d'être quelqu'un d'ennuyeux. Je mets un peu d'ambiance, c'est tout. » Elle arqua légèrement un sourcil.

« Ennuyeuse ? Sérieusement, vous ne me connaissez vraiment pas. Et si être professionnelle fait de moi quelqu'un d'ennuyeux, alors oui, je veux bien l'être. Il y a d'autre moyen pour mettre l'ambiance. » Elle souriait avant d'ajouter. « Sur ceux, ses résultats, on devrait en faire quelque chose. »