(Terminé) S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème || Doctor Eleven

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

A mesure que le temps passe, j'attends avec toujours plus d'impatience ces quelques heures grapillées au cours desquelles je peux, dans une salle de classe totalement privatisée car c'est la sienne, procéder à mes diverses expériences en présence du docteur Eleven, renouant ainsi avec cette passion qui ne m'a jamais quittée et ne me quittera sans doute jamais tant elle fait partie intégrante de ma personne et de mon identité : ma capacité d'invention, bien évidemment.

Je ne saurais même plus trop comment dire quand est venu à mon professeur de physique de me suggérer de l'assister dans ses expériences et de m'assister dans les miennes. J'ai été réticente, pour commencer, mais la vérité, c'est que plus le temps passe, plus ça me plaît, d'autant que j'ai constamment la sensation d'apprendre de nouvelles choses. Avant, quand une information m'échappait, je pouvais compter sur les connaissances encyclopédiques de Klaus pour m'aiguiller dans une direction ou dans une autre (et quand le matériel refusait de me céder, c'étaient les dents aiguisées de Prunille qui prenaient le relai - bon sang, ce qu'ils me manquent !). Maintenant, j'avoue apprécier pouvoir compter sur les connaissances remarquables de cet homme à l'histoire au passage fascinante.

Comme c'est toujours le cas avec tous les adultes un tant soit peu bienveillant qui se sont un jour trouvé sur ma route, j'ai toujours quelques réticences vis-à-vis de mon professeur, comme le sentiment de le mettre égoïstement en danger. Les adultes qui n'ont pas seulement cherché à nous nuire ou bien encore nous ont fait défaut par leur incrédulité ou leur incapacité à nous croire, mais ont vraiment voulu nous prêter une main secourable ont tous connu des sorts bien trop sinistres. Ici, plus d'Olaf ou d'Eschemizerre, mais ce n'est pas pour autant que je ne me méfie pas. Méfiance reste mère de sûreté. Je suis certain que c'est ce que Klaus me dirait. Avant de me rappeler le nom de l'auteur de cette maxime, qui à moi m'échappe, évidemment.

Devant la porte, je tire un ruban de la poche de mon pantalon et le noue comme à mon habitude autour de mes cheveux, ce n'est qu'après que, poliment, je frappe à la porte de la salle de classe, et rentre après y avoir été invitée.

❝Bonjour. Désolée, mon dernier cours a fini plus tard que prévu, je ne suis pas une avance.❞ Ce qui est ici une expression par la négation qui signifie que je suis en retard mais de quelques minutes seulement. ❝Qu'avons-nous de prévu au programme aujourd'hui ?❞ je demande alors ensuite avec enthousiasme et énergie.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Le Docteur ne pouvait pas dire qu’il avait de la finesse et du niveau parmi ses élèves. Les humains n’étaient décidément pas au niveau en ce qui concernait les lois de la physique, mais ce n’était tout-de-même pas leur faute si leurs technologies n’était pas à son niveau. Mais le fait est que c’était ennuyeux. La plupart de ses élèves étaient clairement ennuyeux, même si certains attiraient son attention d’une façon un peu différente de la majorité d’entre eux. C’était le cas de Severus Rogue, par exemple, dont le niveau l’avait poussé à lui donner quelques tds à diriger à l’occasion.

Une autre élève qui avait attiré son attention était la petite Beaudelaire. La fillette ne semblait pas si brillante au premier regard, elle paraissait assez ordinaire et originaire d’une époque où les évolutions humaines en étaient à un degré moyen, mais il fallait creuser. La première fois qu’il l’avait vue nouer ses cheveux et qu’il avait compris ce qui en résultait, le Docteur avait été fasciné par la jeune fille. Elle était d’une inventivité et d’une curiosité hors norma et sa façon de bricoler lui rappeler sensiblement celui qu’il avait été par le passé et qui bricolait à tout va à partir de tout et n’importe quoi.

Intéressé, il lui avait proposé de bricoler avec lui dans une salle privée régulièrement, ce qui lui permettait de bénéficier d’un lieu où elle pouvait bricoler. Ils s’entraidaient beaucoup et il la conseillait afin qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Aujourd’hui, il était donc là avec tout son matériel et il l’attendait. Il avait une surprise pour elle. Elle n’avait jamais vu ce qu’il était sur le point de lui montrer et peut-être de lui laisser examiner, si elle était intéressée. Quand elle arriva et s’excusa de son retard, il lui offrit un sourire rassurant. Pourquoi lui en voudrait-il ?

« Ne vous inquiétez pas, Miss Beaudelaire, il ne s’agit pas d’un rendez-vous. J’espère que votre cours s’est bien passé. J’ai une surprise pour vous, aujourd’hui. »

Il sortit son tournevis sonique, nouvellement refonctionnel. Il était certain que le mécanisme de l’objet allait l’intriguer et qu’elle en serait curieuse. Il l’activa et scanna quelques petites choses autour de lui pour lui en montrer le fonctionnement avant de le lui tendre.

« Vous voulez le regarder ? »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je fronce légèrement les sourcils quand mon professeur me fait remarquer que mon retard n'a guère d'importance car, après tout, ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un rendez-vous. Puisque nous avons convenu de nous retrouver à telle heure, j'estime que ça l'est tout de même un peu, mais je ne rebondis pas sur cette réflexion. Je manque du savoir encyclopédique de Klaus qui m'aurait sans doute expliqué par le menu les différentes interprétations que l'on peut donner au terme "rendez-vous" ainsi que ses origines étymologiques. Ce n'est au fond pas important, je suis là et je suis parée à mettre mon esprit - qu'on dit brillant - au service de toutes les inventions possibles et imaginables.

❝Très bien, je vous remercie❞, me sens-je l'obligation de répondre quand le Docteur me demande si mon cours précédent s'est bien passé.

La politesse qui m'a été inculquée dès la naissance m'oblige à répondre à mon interlocuteur en y mettant les formes, ceci dit je ne mens pas. Tous les cours que je suis à l'université ont le mérite de me fasciner, tous sans exception, vraiment. Je me reconnais malgré tout une préférence pour les cours donné par le professeur qui daigne m'accorder de son temps ici et maintenant, mais pour m'éviter d'être taxée de lèche-bottes comme certains de mes camarades ne se privent pas de le faire, je préfère tout de même garder cette réflexion pour moi. Je veux quoi qu'il en soit me concentrer sur le moment présent plutôt que sur les cours qui attendront un peu avant de quelconques révisions.

❝J'ai le droit ?❞ je demande quand il me demande si je veux jeter un oeil à son tournevis sonique.

Bien sûr que j'ai le droit, sinon il ne me poserait pas la question, et il a dû remarquer les regards appuyés que je posais sur cet objet qui m'a l'air fascinant. Quand je le prends entre les mains, c'est avec toute la précaution du monde, avant de l'examiner sous tous les angles avec un soin tout particulier. Mon regard absorbé trahit clairement ma fascination à l'heure actuelle, alors que j'essaie de cerner en quelques coups d'oeil ce que peut être la mécanique subtile intrinsèque à un tel objet - et ne saurais prétendre tout en comprendre d'un coup.

❝Comment est-ce qu'on l'active ?❞ j'ose demander en détournant enfin les yeux de l'objet pour reporter mon attention sur mon interlocuteur, avec l'espoir qu'il m'en apprenne davantage sur ce fameux tournevis et son mode de fonctionnement.

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[Toutes mes excuses pour cette si longue attente. Je me remets à fond dans mes rps, je serais plus rapide les prochaines fois, promis (Terminé) S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème || Doctor Eleven 894672784

(Terminé) S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème || Doctor Eleven 894672784

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Le Docteur avait cru déceler dans le comportement de la jeune fille qu'il avait invitée à le rejoindre aujourd'hui pour partager un moment de bricolage une tendance à se méfier de tout au-delà de la normale. Mais il ne l'avait jamais forcée à lui expliquer les raisons pour lesquelles cela se produisait. Ce n'était pas que le Docteur ne soit pas curieux de l'histoire des gens, mais il avait cette tendance à penser que les gens lui parleraient quand ils avaient envie de le faire. De plus, c'est pensé par tellement dans tous les sens et il avait tellement tendance à ne pas réussir à se suivre lui-même qu'il évitait de poser trop de questions autour de lui. Il afficha seulement un sourire satisfait quand elle lui dit qu'elle avait beaucoup aimé les cours qu'elle avait eu dans la journée.

Le Docteur était particulièrement heureux d'avoir retrouvé son tournevis sonique et cela en était au point où il avait envie de partager cette découverte avec sa jeune élève. Il était évident qu'elle était aussi fascinée par l'objet que lui, même si ce n'était pas pour les mêmes raisons parce qu'en ce qui le concernait, c'était principalement lié au fait de retrouver un outil cher qu'il avait perdu depuis longtemps. Pour elle, c'était quelque chose de nouveau qu'elle n'avait jamais rencontré dans sa vie. Mais elle n'allait pas tarder à découvrir de quoi il s'agissait. Il la laissa le prendre en main et le tourner dans tous les sens.

« L'activer est facile », dit-il en lui montrant le bouton. « Il suffit d'appuyer juste ici, mais la suite est plus compliquée. »

Pour utiliser et comprendre un tournevis sonique, il fallait une expertise que n'avaient, grosso modo, que les Seigneurs du Temps et certaines races évoluées, mais le Docteur n'en avait quasiment jamais connu. Amy avait été capable d’en fabriquer, à une époque, mais uniquement parce qu’elle avait e de la technologie adaptée, et qu’elle avait eu le temps de se familiariser avec l’outil pendant tout le temps où ils étaient dans le TARDIS. Le Docteur était convaincu que ce n'était pas à la portée de l'importe qui. Mais l'intelligente jeune fille qui était son élève pourrait peut-être comprendre comment se passaient les choses et comment interpréter ce qu'on pouvait détecter grâce au tournevis.

« Essayez de scanner quelque chose et nous allons voir si vous parvenez à en déduire quelques éléments. Mais je vous préviens, c'est difficile à lire et largement hors de votre portée, en théorie. »

En théorie seulement parce que si quelqu'un pouvait déchiffrer le contenu d'un tournevis sonique, c'était bien quelqu'un d’aussi brillant que Violette Baudelaire.

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

J'affiche un grand sourire en constatant la complexité d'usage de ce tournevis sonique. J'aime les mécanismes simples, ceux qui ne paient pas de mine mais révèlent une technologie plus complexe que ce que l'on soupçonnerait de prime abord. J'ai toujours trouvé ça particulièrement fascinant. Là, je sens que je vais être éblouie par cette technologie très différente de tout ce que j'ai connu, et j'ai vraiment hâte d'être ainsi surprise. Un simple bouton, sur lequel j'hésite à appuyer, pourtant, tandis que j'affiche toute ma curiosité à l'adresse de cette situation.

❝En théorie❞, je répète quand mon professeur me fait remarquer que l'usage de ce tournevis est compliqué, et que je n'arriverais peut-être pas à faire une chose pareille.

Je l'entends comme un défi. Quand on me dit que quelque chose est impossible, j'ai envie de prouver le contraire. C'est impossible, oui, jusqu'au moment où, finalement, les faits prouvent que si, c'est effectivement possible. C'est impossible en théorie, mais en pratique, j'ai envie de montrer que je peux y arriver. Est-ce que ce sera le cas ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais je sais en revanche que je dois vraiment essayer. Je mets beaucoup de sérieux à appuyer sur bouton ton simple du tournevis.

Je l'active, je m'efforce de scanner un ordinateur dans un coin de la salle mais le résultat est... décevant. Bien sûr, le Docteur m'avait prévenue, je ne devais pas m'attendre à grand-chose, mais je suis malgré tout un peu déçue. J'espérais que ça se passerait différemment, j'avais espéré que, pour une raison inexplicable, je serais parvenue à des résultats qui auraient eu le don d'impressionner mon professeur. J'ai une immense admiration pour lui, c'est tout naturellement que je veux réussir à l'impressionner et à lui prouver mes compétences... mais je ne suis pas surhumaine, et je suis encore bien jeune, par-dessus le marché. Il ne fallait pas s'attendre à des miracles non plus. Je tourne vers mon professeur un regard un peu dépité.

❝Je crois que j'ai dû faire quelque chose de travers❞, je remarque, en espérant pouvoir tenter un nouvel essai.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Avec une jeune fille comme Violette Baudelaire, le Docteur avait envie de la titiller et de la mettre au défi pour voir ce qu'elle avait dans le ventre. L'utilisation de l'expression de la théorie lui donnerait sûrement envie de démontrer qu'elle était capable d'aller au-delà de la réalité théorique et d'apprivoiser cette technologie qu'elle ne connaissait pas. Il était évident que l'interprétation était ce qui serait le plus compliqué. Mais exceptionnellement, le Docteur se demandait si une terrienne ordinaire pourrait en comprendre plus que les autres membres de sa population.

Elle commença par l'avoir bien en main, ce qui impressionna le Docteur, parce que le simple fait de pouvoir le prendre comme il fallait était déjà assez particulier pour que tout le monde n'y arrive pas. Elle scanna l'ordinateur avec soin, mais l'intérêt était limité car s'il y avait bien une chose à propos de laquelle le Docteur n'avait pas besoin d'informations, c'était la technologie du vingt-et-unième siècle. Pour autant, en ce qui concernait la maîtrise de l'outil, elle s'y était parfaitement bien prise et si elle était déçue du résultat, c'était uniquement parce qu'elle n'était pas capable de le comprendre.

« Vous vous en sortez très bien, mieux que la plupart des personnes qui ont eu ce tournevis entre les mains. Les deux seules que j'ai vues le manier avec un peu de dextérité, c'était les Pond. »

Il était évident que la jeune fille ne verrait pas du tout de qui il voulait parler, parce qu'il y avait peu de chance qu'elle ait jamais entendu parler de River ou de Amy. Mais ce qu'il voulait lui faire comprendre, c'était que peu de personnes avaient réussi à l'allumer et à scanner avec. Elle pouvait donc être fière de ce qu'elle avait accompli. Il ne savait pas si son esprit serait assez alerte pour l'aider avec les résultats, mais c'était ce qu'il allait voir tout de suite. Il n'était pas question d’en rester là alors qu'elle était certainement curieuse de savoir à quoi cet outil servait exactement.

« Vous avez parfaitement scanné cet ordinateur, même si utiliser le tournevis sonique pour cet usage est un peu curieux, mais cela ne fait rien. La seule chose, c'est que vous n'êtes pas capable actuellement d’en lire les résultats. Regarder à cet endroit », dit-il en lui indiquant la zone observable du tournevis. « Cela vous présente ce que vous avez analysé. Vous pouvez alors en déduire des choses sur ce que vous avez analysé. C’est la lecture de ces résultats qui est le plus complexe. »

Le tournevis sonique était avant tout un outil d'analyse, non pas quelque chose qui servait pour se battre. Il s'agissait d'un outil scientifique et c'était de cette façon qu'il fallait l'utiliser.

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je n’ai honnêtement pas l’impression de bien m’y prendre ou de m’en sortir, contrairement à ce que mon interlocuteur peut affirmer, mais j’accueille tout de même son compliment avec un très fin sourire. Je sais qu’il a suffisamment d’estime et de confiance pour moi pour accepter de me laisser prendre en mains ce tournevis sonique, et rien que pour ça, je dois me sentir plus honorée que frustrée. Il n’y a pas de miracle non plus… Je ne peux pas tout réussir. C’est un triste constat, que j’ai dû faire assez tôt dans ma vie.

Le genre de constat très frustrant dont j’aurais bien aimé être capable de me délester, mais ce n’est pas de cette manière que les choses fonctionnent, et les histoires qui semblent toutes tracées sont rarement ce qu’elles semblent être… Je ne devrais pas spécialement être étonnée à ce sujet. Je ne peux pas être étonnée à ce sujet… Alors ce n’est pas grave, je ne dois pas le prendre pour un échec, d’autant plus que ce n’est pas comme ça que mon interlocuteur le perçoit, en vérité.

Je l’écoute affirmer avec sérieux que j’ai parfaitement procédé au scan de l’ordinateur… Je ne m’en suis pas rendu compte, si c’était le cas, mais cette affirmation fait un peu remonter ma confiance en moi-même, et j’en avais bien évidemment besoin. Il y a bien des résultats, que je ne serais pas capable de lire, tout simplement. Oh, vraiment ? Cette pensée fait naître sur mon visage un sourire bien plus sincère que ceux que j’avais affichés précédemment. Je pose un regard très attentif sur la zone observable du tournevis, mais je ne suis pas certaine d’être capable de déchiffrer quoi que ce soit de cohérent dans l’ensemble des données qui se présentent à moi. Et ce n’est pas un moindre nombre, très clairement.

❝Et comment fait-on, alors, pour déchiffrer ces résultats ?❞, je demande sans rien dissimuler de mon impatience et de ma curiosité.

Je me connais, j'ai besoin de tout savoir, de tout observer, de tout appréhender. Dès qu'un mystère se présente à moi, je m'efforce de le résoudre, de toutes les manières qui peuvent me sembler adéquates. C'est ce qui m'intéresse, c'est ce qui me porte. C'est ce sur quoi je me focalise... Et je pense que mon interlocuteur aura à coup sûr cerné ce trait de caractère.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

S'il était facile d'apprendre à Violette à scanner, il serait beaucoup plus compliqué de lui apprendre à lire les résultats, sans qu'elle ne soit sous l'influence de la matrice de traduction automatique du TARDIS qui permettait de comprendre et de se faire comprendre de n'importe qui dans l'univers ou presque. Cela dit, sans parler des langues de tout l'univers, il devait bien admettre qu'il y avait dans cette ville des personnes originaires de différents pays de la terre, et que tout le monde se comprenait. il y avait donc peut-être quelque chose de semblable qui faisait de l'effet dans cette ville, et la première chose à vérifier, c'était évidemment cela.

Il s'approcha de Violette et mis sous ses yeux l'écran du tournevis. Il lui indiqua un mot qui pouvait se traduire par température d et un second qui l'accompagnait, qui voulait dire quelque chose comme intérieur. Si elle comprenait cela, elle devrait pouvoir en déduire à quoi correspondait l'information chiffrée qui suivaient ces mots. Il n'allait peut-être pas pouvoir lui faire comprendre tout le détail de l'analyse qu'un Seigneur du Temps pouvait faire d'un appareil même aussi primitif mais il y avait des notions qu'elle était capable d'appréhender et sans-doute plus que la majorité de ses congénères. C’était bien pour cette raison qu'il l'avait choisie.

« Est-ce que vous comprenez les mots qui sont inscrits ici et là ? Les analyses sont exprimées dans le langage de mon peuple, mais puisque tout le monde se comprend ici, j'ai besoin de savoir si vous serez capable de lire certains résultats. »

Une fois cette étape passée, il allait pouvoirs essayer de lui faire interpréter les caractéristiques de base de l'ordinateur, du moins, ceux accessibles à la compréhension d'un humain normal du vingt-et-unième siècle. Cela ferait peut-être appel à des notions qu'elle n'avait pas encore car elle venait d'une époque plus éloignée mais il fallait un défi à sa hauteur pour que l'expérience vaille la peine. S'il s'en tenait à des choses qu'elle était censée comprendre sans faire d'efforts, il ne servait à rien de lui montrer une technologie allant au-delà de ce qu'elle était habituée à utiliser.

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

J'ai bien conscience d'avoir affaire à une technologie particulièrement complexe, et qui dépasse d'assez loin tout ce que j'ai bien pu connaître jusqu'alors. Il me faudra du temps pour me familiariser avec celle-ci (si j'y arrive seulement), et je sais qu'il me faudra prendre mon mal en patience... plus facile à dire qu'à faire, quand on me connaît. Je suis quelqu'un de naturellement intuitif, c'est par l'intuition autant que par le raisonnement que je parviens à inventer des objets originaux, des machines nouvelles et créatives, mais face à la technologie à laquelle on m'offre le privilège d'avoir accès, je me sens un peu plus perdue...

Je veux comprendre à tout prix, parce que je déteste l'idée d'être laissée dans le flou, mais je dois reconnaître que je ne suis peut-être pas si forte que je le voudrais, et je ne suis peut-être pas en mesure de déchiffrer aussi bien que je le voudrais les signes qu'on me désigne, malgré un esprit que certains qualifient de brillant. Je songe que Klaus s'en sortirait peut-être mieux que moi dans une telle situation. Mais Klaus n'est pas là. C'est à moi et à moi seule de faire mes preuves. Et j'y tiens. Peut-être par flagornerie, parce que j'ai envie d'impressionner mon professeur, je ne vais pas dire le contraire, mais aussi parce que je m'en sens capable et que j'ai envie de le montrer. Face à un défi, qu'il soit manuel et intellectuel, il ne sert à rien de baisser les bras, de se résigner et de se dire que l'on n'arrivera à rien. Il faut faire face avec les armes dont on dispose, même quand elles ne sont que métaphoriques.

❝Je ne suis pas tout à fait sûre...❞, j'hésite, perplexe quand il me demande de déchiffrer des mots, des mots provenant du langage de son peuple (j'ai envie de lui poser des dizaines de questions à ce sujet, mais je préfère me taire). J'ai des intuitions, mais j'ai peur de me planter lamentablement. ❝Ce mot, là❞, fais-je en désignant le terme en question. ❝... il pourrait vouloir dire maison ?❞ je suggère sans être toujours très sûre de moi mais avec l'envie de lui prouver malgré tout que je suis bel et bien capable et que je suis prête à apprendre pour mieux comprendre ce qu'il en est.

Je ne sais pas trop quoi déduire de tout cela, mais j'ai envie de me penser qu'il sera suffisamment patient pour me fournir les pistes de compréhension nécessaire. J'ai vraiment le sentiment qu'il se soucie de moi et qu'il a envie d'étancher ma soif d'apprendre. Je n'ai pas envie de le décevoir.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Ce qui était certain avec cette petite, c'était qu'elle ne manquait pas de bonne volonté. Il avait toujours eu l’intuition que la petite fûtée qu'elle était ne supportait pas de rester sur le carreau et voulait maîtriser tout ce qu'on lui proposait d'appréhender. Ce n'était pas pour rien que c'était vers elle qu'il s'était tourné pour exploiter au maximum la découverte et les retrouvailles avec son tournevis sonique. C’était le genre d'instrument qui faisait certainement partie de ce qu'elle était le mieux capable d'apprécier car inventer était dans sa nature profonde. Il était évident que le Docteur pourrait inventer des choses infiniment plus complexes que ce que la jeune fille pouvait imaginer, mais c'était le trait de son caractère qui attirait le Docteur et non ses capacités en soi.

Sa volonté de l'impressionner faisait sourire le Docteur. Il lui avait posé une question destinée à évaluer un élément inhérent à la ville et elle lui avait répondu en essayant de montrer de la bonne volonté pour déchiffrer ce que le tournevis disait. Cela amusait le Seigneur du Temps qui était profondément touché par le fait que son opinion compte à ce point pour elle. C'était peut-être ce qu'il préférait dans son métier de professeur, cette idée que ces élèves puissent avoir une telle considération pour lui qu'ils avaient cette envie de l'impressionner, comme cela pouvait être le cas pour une partie de ses compagnons. Il lui sourit affectueusement.

« Désolé Miss Baudelaire, je me suis sûrement mal exprimé. Voyez-vous, bien que le TARDIS permettent de progresser à travers les lieux et les temps en échappant aux différences de langage, mais qu'il est incapable de traduire en clair le gallifreyien, je me demandais si la règle était la même pour cette ville et il semblerait que ce soit le cas. En aucun cas je n'attends de vous que vous traduisiez un langage que même la technologie la plus élaborée ne parvient pas à traduire. Et vous pourriez y mettre toute votre énergie que cela vous serait impossible. »

Il allait donc devoir de lui expliquer ce que le tournevis était en train d'exprimer. Et lorsqu'il retrouverait son TARDIS, il faudrait qu'il se fasse le rappel de demander une option afin que son tournevis puisse être utilisé à l’usage des humains. Il n'avait aucun doute sur le fait que c'était possible, mais pour que cela le soit, il fallait avant tout récupérer son TARDIS dont il ne savait pas où il se trouvait actuellement. En attendant, il n'avait pas l'intention d'arrêter là son initiation et comptait expliquer quelques subtilités à la jeune fille, même s'il ne lui serait pas possible d’interpréter elle-même les données pour l'instant.

« Si, par chance, je parviens à récupérer mon TARDIS, je demanderai à la matrice d'ajuster les propriétés du sonique pour que les analyses soient fournies dans une langue que vous pourrez comprendre. En attendant, je vais vous donner quelques tuyaux. »

Violette pouvait être flattée car il ne partageait pas les secrets de ce genre avec la première compagne venue. Il fallait aussi dire que la plupart des personnes qu’il avait invitées à parcourir le monde à ses côtés n'avait pas les connaissances nécessaires et encore moins les compétences pour pouvoir suivre ce que le Docteur comptait apprendre à Violette Baudelaire. Même sans en comprendre le langage, il était évident qu’elle allait trouver du sens aux explications du Docteur et que tout le monde n'avait pas cette capacité. Comme Violette, les cerveaux particulièrement brillants qui avaient eu accès à sa classe avaient tout de suite attiré l'attention du Docteur.

« Il est vrai que ce symbole ressemble un peu à une maison, même si ce n'est pas du tout le sens qu'il a. Et le gallifreyien est vraiment très complexe et n'a que peu de sens pour la majorité des autres cultures. Ce n'est pas pour rien une grande partie des technologies de mon peuple comportent une matrice de traduction universelle. »

Il approcha le petit écran du regard de son élève et en pointa une à une les différentes parties. En étant relativement précis, elle saurait où trouver les informations à partir du moment où celles-ci seraient en clair.

« Dans cette partie-là, vous avez les caractéristiques de ce que l'on scanne. Élément vivant ou non, composition principale de l'élément, dénomination s'il en existe une enregistrée dans l'appareil. Cette partie là explique des éléments particuliers de ce que l'on a scanné. Les informations seront donc très différentes selon les objets visés. Cette troisième partie ne s'active que lorsqu'on a affaire à quelque chose sur lequel la technologie peut opérer. Je parle ici de choses simples parce qu'il est toujours possible de procéder à certaines opérations complexes, mais elles mettent énormément de temps, généralement des siècles. On ne se sert que rarement de ces fonctionnalités là. Mais je l'ai fait une fois. Pour désintégrer une porte en bois. »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je ne saurais dire si je me sens soulagée ou frustrée quand mon interlocuteur me fait comprendre que déchiffrer les symboles que je découvre serait une perte de temps. Quelque part, oui, je préfère entendre ça que de ne pas y parvenir et de ne pouvoir m'en prendre qu'à moi-même pour cela, c'est vrai... Mais en même temps, je n'aime pas avoir un mystère sous les yeux et ne pas être capable de le résoudre directement sous les yeux. Oui, il y a tout de même une part de frustration dans tout ça, parce que je me sens comme aux portes de quelque chose d'exceptionnel...

Je n'aurais qu'à appuyer sur la poignée, c'est du moins ce que je pense, avant de me rendre compte que la porte en question est verrouillé, et qu'il est impossible d'accéder à ce qui se trouve de l'autre côté sans la clé adéquate... Oui, c'est vraiment frustrant... En revanche, ce n'est probablement pas si surprenant. Je suis loin de tout comprendre à l'ancienne vie de mon interlocuteur - ce que je sais, en revanche, c'est que je voudrais tout en connaître.

Avec humilité, je range mes hypothèses et suggestions dans ce recoin de mon cerveau trop impatient de tout décrypter, et qui n'aime pas faire face à des mystères que je ne peux élucider, et je laisse à mon interlocuteur le soin de m'en apprendre plus. Même si j'ai ma fierté, j'ai aussi pour moi cette soif inextinguible de découverte. Je veux toujours en apprendre plus, en toute circonstance. C'est ce qui m'importe, bien plus que tout le reste. Je hoche la tête en même temps que je prends soin d'intégrer chaque information qu'il me donne. Et plus il donne d'informations, plus je veux poser de questions... Notamment quand il évoque les siècles que certaines opérations plus complexes peuvent prendre. Mais toutes mes questions s'évanouissent quand il achève son propos par une remarque qui force ma surprise et me pousse à l'interroger davantage, à l'affût de ce que je devine être une anecdote qui sera probablement des plus croustillantes.

❝Pour désintégrer une porte en bois ?❞ je répète, particulièrement intriguée et vraiment surprise de cette chuse à laquelle je ne m'attendais absolument pas. ❝Qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir derrière cette porte en bois ?❞

Quelque chose d'exceptionnel, à n'en pas douter, pas vrai ? Ou bien de particulièrement dangereux... de mystique, pour qu'il ait fallu déployer tant d'effort et d'énergie pour une simple porte.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Elle avait l’intelligence de comprendre et de concevoir un grand nombre de choses, elle avait la volonté de progresser et de découvrir un maximum de choses, et elle avait l’humilité de reconnaître ses limites et ne pas s’en vouloir de ne pas réussir à les franchir. Tout cela faisait de Violette une personne exceptionnelle, et le Docteur savait qu’il n’aurait jamais cette humilité. Il préfèrerait mentir que d’avouer qu’il ne comprenait pas quelque chose. Ce n’était pas vraiment une qualité, loin s’en fallait, mais c’était la règle numéro un, que le Docteur mentait à tout le monde. A ses compagnons, à ceux qu’il rencontrait, à tout le monde.

Mais il n’avait pas tellement menti à Violette aujourd’hui. Il avait même plutôt été franc avec elle en lui assurant que ce qu’elle avait fait était le mieux qu’elle pouvait avec les informations dont elle disposait et les compétences que la ville lui accordait. Il avait cherché à l’encourager de son mieux pour être certain qu’elle croit en elle et qu’elle ne renonce pas, même si elle ne pouvait aller au-delà d’une certaine limite. Il avait même pris soin de lui évoquer quelques petites choses sur l’outil pour pouvoir analyser les données quand on en comprenait le langage.

Mais il se renfrogna un peu quand elle lui demanda ce qu’il y avait derrière la porte en bois qu’il avait voulu désintégrer. Il était assez impressionnant qu’il ait pensé à faire l’opération qui prendrait des siècles en utilisant le fait que trois lui-même étaient présents dans une seule pièce. Cela mis à part, le contexte était plutôt gênant. Mais une fois n’était pas coutume, il choisit la franchise. Après tout, elle avait bien mérité de savoir exactement ce qui s’était passé, même si ce n’était pas très glorieux, après tous les efforts qu’elle mettait à pallier ses propres limites.

« La sortie… et la porte n’était pas verrouillée en fait… mais ce qui est important dans l’affaire, c’est d’avoir réussi à faire des calculs qui prennent des siècles en quelques secondes. N’est-ce pas ? »

Évidemment, c’était tout ce qui importait. Le reste n’avait aucune importance. Y-compris le fait qu’aucune de ses trois occurrences n’avait envisagé d’ouvrir la porte. Il ne valait mieux pas se demander pourquoi le Docteur cherchait toujours la solution la plus compliquée pour résoudre un problème, mais c’était un fait établi que c’était ce qu’il faisait, aussi peu logique que cela puisse être.

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

J'ai le sentiment d'avoir abusé en matière d'indiscrétion au moment de voir le visage de mon professeur se renfrogner légèrement. Assez vite, je comprends que j'ai dû commettre une erreur, et je la regrette presque aussitôt. Je ne voulais pas le mettre mal à l'aise ou même le replonger dans des souvenirs qu'il ne voudrait pas raviver, je me suis seulement laissée rattraper par ma curiosité, et curieuse, je le suis décidément beaucoup trop. J'ai presque envie de lui dire d'entrée de jeu que ce n'est pas bien important, et qu'il n'a absolument pas à me répondre s'il ne le veut pas, mais il ne m'en donne pas le temps - finalement, il me répond tout de même, et une fois de plus, même si je ne suis pas certaine de tout comprendre, je l'écoute avec une attention presque religieuse.

La sortie, il me répond. Et moi, bien sûr, j'ai envie de lui demander : la sortie vers quoi ? Mais j'arrive cette fois à ne pas dépasser les bornes. J'aurais probablement insisté davantage si je n'avais pas vu mon interlocuteur se rembrunir comme ça a été le cas, je me serais probablement davantage écoutée, mais dans ces circonstances, je comprends que ça n'en vaut pas la peine. Je ne veux pas le mettre dans l'embarras, ni remuer le couteau dans la plaie... quand bien même j'ignore la nature de la plaie en question. Je me retiens aussi de sourire quand il m'apprend que la porte n'était pas verrouillée. Cela prête à rire... Mais je ne le ferai pas, parce que je n'ai pas vraiment l'impression que l'ambiance n'est pas à l'humour. Et moi, je n'ai pas toutes les cartes en mains afin de comprendre plus exactement de quoi il retourne.

❝C'est vrai, c'est ce qui importe❞, je confirme d'un ton qui ne dissimule pas une certaine sollicitude, assez involontaire de ma part, mais en tout cas très spontanée, alors qu'il affirme que le principal est d'avoir réussi à accomplir en quelques secondes des calculs qui demanderaient autrement des siècles. En soi, ce n'est pas faux, c'est même très impressionnant. ❝Je suis admirative❞, j'ajoute sans la moindre ironie, mais avec beaucoup de sincérité. ❝Mon frère Klaus disait souvent qu'il y a une solution pour chaque problème mais plusieurs problèmes pour une solution. Il vous aurait adoré❞, je remarque avec naturel et un pincement nostalgique au coeur.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

C’était une chose que le Docteur aimait avec ses chers humains. Ils étaient tellement sensibles et prévenants. Elle ne lui posa pas davantage de questions sur la situation qui l’avait conduit à tenter par tous les moyens de désintégrer une porte non verrouillée. Ce n’était pas seulement sa réputation qui était en jeu mais aussi celle de ses deux autres occurrences. Bon, il s’agissait effectivement de sa propre réputation, du coup. Mais on n’allait pas chipoter, n’est-ce pas ? Oui, ce qui importait, c’était la capacité de calcul du tournevis sonique. C’était ce qu’il avait voulu illustrer et elle l’avait bien compris.

Il sourit en entendant la remarque du frère de Violette. Oui, l y avait une solution dans chaque situation. Du moins, le Docteur en avait toujours trouvé une. Il s’était agi plus d’une fois d’une question de chance, mais il ne le présentait pas de cette façon. Il se lançait dans la bagarre et il essayait de trouver une solution. Plusieurs problèmes pour une solution, oui, cette personne n’avait pas tort, mais il fallait préciser tout-de-même qu’il pouvait parfois exister plusieurs solutions tout-de-même. La plupart du temps, entre deux, le Docteur s’efforçait de choisir celle qui nuirait le moins, mais il ne le pouvait pas toujours.

« Votre a l’air d’une personne tout à fait charmante. Cela dit, pour tout vous avouer, je dois reconnaître qu’il peut exister plusieurs solutions à un même problème en réalité. Mais j’ajouterai que j’ai expérimenté moi-même que dans beaucoup de cas, la seule solution est de courir. »

Surtout quand vous faisiez face à un Dalek, un Cybermen, un Ange Pleureur. Bon l’ange, il fallait courir en marche arrière parce qu’il ne fallait pas le lâcher du regard. Il s’avança vers la porte et la verrouilla avant de tendre le tournevis à la jeune fille. Voilà une fonctionnalité qu’elle pouvait tester assez facilement et cela lui plairait peut-être, non seulement de le voir à l’œuvre, mais de le faire agir personnellement. Peut-être que le Docteur frimait un peu, peut-être même beaucoup, mais c’était sans importance. Il aimait bien partager avec des humains le côté un peu magique d’un artefact comme son tournevis.

« Pointez-le vers la porte et concentrez-vous sur le fait de l’ouvrir. »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je hoche la tête avec douceur quand mon professeur observe que mon frère devait être quelqu'un de charmant. Il l'était. Il l'est. Klaus a toutes les qualités du monde... Mais Klaus n'est pas là, et même si cela m'en coûte, je dois vivre avec son absence, et m'efforcer de vivre malgré tout, ce qui est très loin de me plaire ou de me réconforter. J'accepte sans mal être contredite quand Eleven me fait remarquer qu'il peut y avoir plusieurs solutions à un même problème. En effet, c'est difficile à contester. Toutes les belles maximes de Klaus n'étaient pas toujours à prendre pour argent comptant.

❝J'ai souvent pris la fuite, dans ma vie...❞, dis-je d'un ton songeur.

C'est le cas. Il n'y avait pas toujours d'autres choix quand on se retrouvait en présence du Comte Olaf, notre ingéniosité, à moi et ma fratrie, nous ont tiré de très mauvais pas, ne suffisait bien sûr pas toujours. Alors oui, je suis d'accord, une solution fréquente et commune peut bel et bien être de courir.

❝Alors courir, je m'y connais un peu❞, j'ajoute avec humour.

Je n'ai pas envie de m'apesantir sur toutes les épreuves que nous avons traversées, je le dis davantage comme une sorte de constat. Un constat véritable. Dans tous les cas, je n'en dis pas plus et je me concentre sur le fameux Tournevis sonique dont je doute fort de savoir me servir un jour, mais qui m'intéresse beaucoup, et concernant lequel je tiens vraiment à faire comme mon professeur me l'indique. Je ne veux pas le décevoir alors que, à sa manière, Eleven m'accorde une certaine forme de confiance. Je veux m'en montrer digne... J'ai toujours un rapport complexe à mes aînés, ne serait-ce que parce que j'ai trop souvent vu ces derniers me trahir, mentir, abuser de notre confiance ou... mourir... Mais j'ai toujours besoin de faire mes preuves auprès d'eux, et ça peu importe les circonstances.

Je me concentre alors en appliquant ses directrices. Sourcils froncés, osant presque ciller, les bras tendus, je pointe le tournevis en direction de la porte et me concentre plus que jamais. Ouvre-toi, porte. Ouvre-toi.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Le Docteur perçut une certaine gravité dans les propos de son élève quand elle affirma qu'elle avait souvent dû fuir. Il doutait que Violette Baudelaire ait déjà affronté des Daleks ou des Anges Pleureurs, mais il savait que la malfaisance humaine pouvait malheureusement n'avoir d'égale que celle de certaines races extraterrestres. La cruauté n'avait pas de planète. Il n'avait jamais pris le temps de parler avec Violette de son passé et des difficultés qu'elle avait rencontrées dans sa vie, et s'il était rare qu'il s'intéresse aux histoires de ses compagnons de route de façon plus épisodique, il avait quelque peu évolué sur ce point.

« Et que fuyez vous, Miss Baudelaire ? » s'informa t-il avec curiosité.

Si elle avait passé du temps avec lui, il était certain qu'ils auraient couru. Tous ceux qui avaient voyagé à bord du TARDIS savaient ce que cela voulait dire de s'enfuir à toutes jambes sans regarder derrière soi. La seule personne qu'il fallait être sûre d'avoir à ses côtés, c'était le Docteur lui-même car c'était lui qui possédait la clé du TARDIS. De ce qu'il se souvenait, pas un seul de ses compagnons n'avait oublié cette règle élémentaire au moment de prendre ses jambes à son cou. Il se demandait néanmoins si ce jeune élève aurait su fuir à la vitesse à laquelle vous imposaient de le faire certains monstres qu'il avait rencontré.

« Les voyageurs du TARDIS savent bien ce que cela veut dire de courir, et il m’est avis que cela ne vous ferait sans doute pas peur si d'aventure vous deviez voyager avec moi. En tout cas, je l'espère. »

Elle était déjà douée pour suivre des directives. Il lui était déjà arrivé de prêter le tournevis sonique à certains de ses compagnons lorsqu'il estimait que cela pourrait être utile ou lors de ses aventures . Il fallait qu'il soit une grande confiance en la personne pour accepter de le faire mais c'était le cas avec Miss Baudelaire. Il avait depuis longtemps la certitude quelle n'était animée que de bonnes intentions et qu'il n'avait aucune raison de se méfier d'elle. Dans ce monde où l'on ne pouvait vraiment savoir qui était qui et à qui se fier, c'était quelque chose que le Docteur trouvait précieux. Au bout de quelques secondes de concentration, l'objet fit son œuvre et la porte se déverrouilla.

« Bravo ! » s'enthousiasma le Docteur. « Vous voyez ? Juste un peu de concentration ! »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Ce que je fuyais ? Ah... longue histoire. J'ai un moment d'hésitation, le regard tourné vers lui, alors que je réfléchis à la meilleure réponse à lui apporter. Je pourrais nier, ou dire que ce n'est rien... C'est probablement le mieux à faire. Mais je ne le fais pas. Il m'inspire confiance, et quelque part, j'ai beaucoup trop envie de me confier de mon côté. Mon passé me hante, et pourtant, je le partage très peu. J'ai peur qu'il me rattrape, et en même temps, il le faudrait en partie, sinon, comment puis-je espérer retrouver mon frère et mes soeurs ? C'est probablement impossible.

❝Un homme❞, dis-je évasivement, le regard légèrement fuyant. Rien qu'à l'évocation du comte Olaf, un long frisson me traverse l'échine. C'est insoutenable que de songer à toutes les épreuves que nous avons traversées, à tous ceux que nous avons perdus... à cause de lui. Je ne le supporte pas. Et pourtant, c'est bien réel. ❝Il en avait après notre fortune❞, j'ajoute, la gorge nouée. ❝Il était prêt à tout pour ça...❞

Aux manoeuvres les plus horribles et les plus atroces... Nous avons tant perdu, à commencer par nos parents... et tous les adultes qui ont tendu la main vers nous... C'est ce qui me pousse bien souvent à m'isoler des autres, dans l'espoir de ne pas les "maudire" à ma manière... Mais dans ce monde, je crois être protégée... mais peut-être est-ce une erreur ?

❝Fort heureusement, il n'est pas ici...❞

Et dans mon monde, il est décédé. Je suppose que je ne dois pas, par conséquent, m'inquiéter. Mais c'est parfois plus fort que moi. J'essaie d'en parler avec détachement, je me rends compte que c'est plus difficile que ce que j'avais soupçonné de prime abord. Oui, il n'est pas ici. Oui, je peux respirer, reprendre le cours de ma vie, espérer retrouver les miens et petre vraiment heureuse... mais ça, c'est une autre paire de manches.

❝Je crois que j'aurais adoré voyager avec vous❞, j'affirme avec une certitude réconfortante quand mon professeur suggère que si j'avais dû voyager à bord du TARDIS en sa compagnie, je n'aurais pas peur.

Je ne le pense pas non plus, j'ai vécu suffisamment d'aventures pour ne pas me laisser trop facilement effrayer ou émouvoir. Je crois que cette conversation m'aide beaucoup, elle me permet en tout cas de me concentrer suffisamment pour obtenir le résultat escompté et un grand sourire étire mes lèvres alors que je vois la porte se déverrouiller sous mes yeux.

❝C'est incroyable...❞

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Si le Docteur avait un peu trop souvent tendance à ne pas poser beaucoup de questions à la personne qui l’accompagnait, occultant ainsi toutes les informations sur la vie de la personne, la situation n’était pas la même quand la personne mentionnait un danger. Le danger l’attirait-il irrémédiablement ? Invariablement. Mais il ne pouvait de toute façon pas laisser une âme en danger sans lui venir en aide. Parfois, c’était lui qui créait le danger, ou qui le provoquait, mais tout était tellement plus simple quand il était déjà là, il n’y avait plus qu’à l’affronter et à la vaincre.

La mention de cet homme sournois qui voulait la fortune de la jeune femme à n’importe quel prix faisait réfléchir le Docteur. Il en avait rencontré des humains malveillants. On aurait pu penser qu’ils étaient les plus faciles à affronter, mais rien n’était plus éloigné de la vérité, compte tenu du fait que le Docteur évitait de tuer chaque fois qu’il le pouvait. Mais il écouta attentivement et comprit que cet homme était réellement aussi dangereux que certains de ceux qui avaient menacé leurs compatriotes durant toutes ces années. La jeune femme en avait peur encore maintenant alors qu’il ne pouvait plus rien contre elle.

« Il est rassurant qu’il ne soit pas ici. Mais si jamais il devait advenir que vous le retrouviez, ne craignez rien. Je serai là pour veiller sur vous. »

Il lui aurait sûrement plu de voyager avec lui. Auprès du Docteur, elle aurait pu travailler ses dons de bricoleuse et aussi remplir ses yeux de tant de choses merveilleuses. Il aurait vu ses yeux briller face à ce qu’il lui aurait fait découvrir et il aurait passé du temps à lui montrer l’univers, les merveilles du temps et de l’espace. Malheureusement, il n’avait pas encore retrouvé le TARDIS. Et puis, il ne savait pas encore si la machine allait pouvoir s’extraire de cet endroit. Il avait déjà connu des pièges dans l’univers, et il était difficile d’en sortir.

« Si je retrouve mon TARDIS, vous en aurez une visite exclusive, très chère », lui promit-il néanmoins.

En attendant, il avait envie de lui faire essayer le tournevis sonique. Elle était une femme brillante et dont l’esprit brillait constamment de mille feux. A cet égard, il était raisonnable de penser qu’elle serait capable de se concentrer suffisamment pour comprendre comment le tournevis fonctionnait. Au moins instinctivement. C’était pour cette raison qu’il était sûr qu’elle était capable de le manipuler, en se concentrant, à condition d’être guidée pour le faire. Comme il le supposait, elle fut capable de déverrouiller la porte avec le tournevis. Ce n’était pas un exercice très compliqué. D’ailleurs, Amy avait réussi à le faire fonctionner rapidement aussi.

« C’est un exercice simple qui me montre que vous êtes capable de manipuler le tournevis sonique. Il y a quelques fonctionnalités assez facilement accessibles si vous savez vous y prendre. Mais le déverrouillage des portes ou des menottes est assez utile en pleine aventure, vous en conviendrez. D’autant qu’on peut les reverrouiller ensuite. »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Oui, en effet, c'est rassurant que le Comte Olaf ne soit pas ici, mais une part de moi n'y croit pas tout à fait, une part de moi continue de penser qu'il pourrait refaire surface à tout instant, une part de moi s'inquiète sincèrement de ce qu'il serait capable de faire alors, ou de ce qu'il aura peut-être fait à mon frère et à mes soeurs. Sans nouvelles du reste des Baudelaire, je peux m'attendre à tout... Quant au fait qu'Olaf aura su se fondre dans la masse... je ne peux pas remettre en question son sens inné du déguisement.

J'adresse un sourire reconnaissant au docteur quand il me promet que si cet homme devait refaire surface dans ma vie. Je suis touchée qu'il souhaite veiller sur moi, mais une part de moi refuse d'y croire tout à fait... Jusqu'ici, tous les adultes qui souhaitaient nous protéger se sont toujours laissé duper par les grossiers déguisement du conte Olaf. Avec Klaus et Prunille, je me suis si souvent battue au nom d'une vérité que tout le monde autour de nous refusait d'entendre ! Je ne sais pas si j'aurais toujours la force de le faire aujourd'hui... J'ai appris qu'il était souvent préférable de ne compter que sur soi-même, mais j'ai toujours la tentation de me tourner vers les autres : c'est plus fort que moi. Je garde mes réticences pour moi, malgré tout.

❝Merci❞, dis-je sobrement, avant que mon professeur suggère que s'il devait retrouver son Tardis, il me ferait la faveur de le visiter.

J'admets que je considère cela comme un honneur, et que j'aurais véritablement un immense intérêt à découvrir ce fameux Tardis, dont le concept même me paraît des plus remarquables et fascinants. Je ne peux qu'y attacher un très honnête et très sincère intérêt.

❝Ce serait un honneur❞, dis-je en toute sincérité, comme une manière de lui laisser comprendre que cette marque de confiance me touche très sincèrement, ce qui est bel et bien le cas. ❝J'ai passé le test, alors ?❞, je suggère avec un sourire satisfait et un peu fier, comme à chaque fois que je parviens à quelque chose, qui pourrait bien faire une différence. Je me sens, d'une certaine manière, valorisée, et je crois bien que j'avais besoin de cela.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Le Docteur savait à quel point le TARDIS pouvait être une source d'intérêt pour les humains, quel que soit le degré d'intelligence qu'ils étaient capables d'avoir. Mais pour cette jeune fille qui était particulièrement futée, cela constituait un artefact vraiment très intéressant à analyser. C’était pour cette raison que le Seigneur du Temps comprenait sa curiosité à son égard et tenait à la lui faire partager en lui faisant visiter, si un jour, cela était possible. Bien entendu, il fallait d'abord qu'il la retrouve. Mais il continuait d'être sûr que, à un moment ou à un autre, le TARDIS allait réapparaître. Ce n'était pas possible qu'il ait disparu pour toujours.

« C'est moi qui suis honoré d'avoir un tel esprit dans mon vaisseau. »

À sa façon de demander si elle avait passé le test, il comprenait qu'elle n'était pas vraiment sûre d'elle-même. Il était toujours difficile, pour une enfant orpheline qui avait dû prouver de quoi elle était capable pour exister, de penser qu'on pouvait simplement vouloir lui faire plaisir, où être acceptée. Elle était passée par des choses difficiles et il était évident pour le Docteur que quelque chose de grave lui était arrivé. C'était le genre de personne intelligente et courageuse que le Docteur avait toujours envie de protéger. Il était évident que dans son monde, s'ils avaient vécu dans le même, il les aurait tous emmenés dans le TARDIS, loin de ce comte Olaf, pour leur faire découvrir l'univers.

« Un test ? Il n'y avait pas de test. Je voulais seulement faire découvrir à un esprit brillant quelques secrets de la technologie de mon peuple. »

Et il était évident que la jeune fille faisait partie de ces brillants esprits qui seraient capables de s'ouvrir un minimum à la technologie des Seigneurs du Temps, même s'il demeurait qu'un être humain ne pourrait jamais qu'en appréhender une partie. Il ne savait pas pourquoi c'était à elle qu'il avait choisi de faire ce cadeau, mais un cerveau brillant était un don suffisamment exceptionnel pour se suffire à lui-même, notamment en ce qui concernait la capacité de survie. Il était impressionnant de se dire que c'était une véritable arme qui lui avait été donnée sans en avoir l'air.

« Sachez que, quelles que soient les épreuves que la vie a pu vous donner, ou pourra vous donner dans votre avenir, votre esprit brillant est un magnifique atout auquel vous pouvez vous fier pour les combattre. »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je ne suis pas habituée aux compliments. Ou du moins... ces compliments viennent bien souvent avec une contrepartie, ou bien de personnes qui auront voulu me rassurer, ou auront oublié de se montrer objectifs depuis bien longtemps. Même si je n'y suis pas habituée, je dois reconnaître que j'apprécie. Parce que j'ai vraiment beaucoup d'estime pour mon professeur, je ne veux surtout pas le décevoir, je redoute qu'il finisse par revenir sur son jugement me concernant, alors que son opinion à la plus grande valeur à mes yeux. Du haut de mes presque vingt ans, je continue de vouloir dépendre du regard de ceux qui m'entourent, surtout des adultes, eux qui m'ont pourtant si souvent, si fréquemment déçue, dans des proportions que je ne saurais exprimer autrement.

Je m'excuse silencieusement quand il me fait remarquer qu'il n'est absolument pas question de test, en l'occurrence. J'aurais mieux dû choisir mes mots, en réalité, mais je pense qu'il ne m'en tient pas rigueur, en fin de compte, ce qui me rassure tout de même. Je veux me montrer digne de l'estime et de la confiance qu'il m'adresse.

❝Je vous remercie, j'aimerais prétendre avoir parfaitement su appréhender cette technologie, mais une chose est certaine : elle me fascine❞, je réponds avec une lueur de sincère gratitude dans le regard. C'est bête, peut-être un peu naïf, mais je continue d'avoir besoin que l'on croit en moi, en dépit de ce que je peux tout de même avoir de confiance en moi-même.

Sachez que, quelles que soient les épreuves que la vie a pu vous donner, ou pourra vous donner dans votre avenir, votre esprit brillant est un magnifique atout auquel vous pouvez vous fier pour les combattre. Ces paroles résonnent tout particulièrement en moi. Ces paroles me touchent et me donnent de l'espoir, l'espoir de réussir bel et bien, l'espoir de véritablement savoir mettre à profit mes atouts afin de non pas prendre une quelconque revanche sur la vie, mais du moins faire face à tous les obstacles qui existent, et ne plus me laisser dépasser par eux, moi qui trop souvent, en dépit de mes connaissances et de mes capacités d'invention. J'ai le sentiment qu'il me manque quelque chose, quoi qu'il en soit, depuis qu'il me manque les compétences qui m'ont toujours complétée : celles de ma fratrie.

❝Je ne l'oublierai pas❞, dis-je en souriant. ❝Vous avez dû en connaître vraiment beaucoup, des épreuves, vous... pas vrai ?"❞

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Il n'était pas étonné par la réaction de la jeune Baudelaire, mais elle lui faisait plaisir. Elle avait l'humilité de reconnaître qu'elle ne maîtrisait pas vraiment ce qu'elle apprenait de lui, mais il était évident qu'une personne aussi intellectuellement avancée qu'elle ne pourrait s'empêcher d'être fascinée par une telle technologie au point de vouloir comprendre comment elle fonctionnait, même si elle n'avait pas la maturité pour le faire. Il ne s'agissait pas de dire qu'elle était enfant, mais les êtres humains n'étaient pas assez évolués pour comprendre la technologie des Seigneurs du Temps aussi bien que Miss Baudelaire aurait voulu le faire.

À son niveau, elle avait montré une excellence qu'il ne pouvait lui retirer, mais il s'était rendu compte qu'elle n'en avait même pas conscience. Évidemment, de quelle façon aurait-elle pu savoir que tout cela était bien trop éloigné de la capacité de compréhension d'un être humain pour qu'elle puisse l'appréhender entièrement ? Elle n'était même pas censée savoir qu'il n'était pas un être humain lui-même. Il était difficile de savoir exactement d'où venait et de quand venaient les différents êtres présents dans ce monde et le mélange des savoirs et des technologies dépassait la simple origine planétaire des gens.

« Je me doutais que vous en seriez curieuse. Vous avez l'esprit pour faire ce genre de choses et vous avez aussi l'esprit pour en inventer. Tant que je le pourrai, j'ai l'intention de m'intéresser de près a chacune de vos inventions et de vos découvertes. je suis persuadé que vous ferez de grandes choses. »

Elle lui fit remarquer qu’il avait dû vivre de nombreuses aventures. Il était temps de lui en révéler un peu plus sur sa nature profonde. Après tout, elle avait mérité de connaître un de ses secrets supplémentaires. Et il était convaincu qu’elle était vraiment une personne bonne et bienveillante, qui avait d’ailleurs été soumise à des mésaventures qu’elle ne méritait pas. Il avait envie de lui donner ce qu’elle méritait et c’était la raison pour laquelle il savait qu’un jour, s’il en avait les moyens, elle visiterait le TARDIS.

« Vous n’imaginez pas à quel point. C’est qu’on en voit des choses en 1200 ans. »

Il avait pu voir qu'elle était sensible aux compliments et ces quelques années en tant que professeur lui avaient appris que satisfaire ce genre de sensibilité quand c'était pertinent pouvait améliorer la réussite de la plupart des personnes. Avec une jeune fille comme Violette Baudelaire, il n’hésita donc pas à le faire. C'était la raison pour laquelle il avait tenté de lui faire comprendre que son esprit affûté était fait pour triompher des grands mystères et pour accomplir de grands exploits. Il avait vu son regard briller lorsqu'elle lui avait assuré qu'elle n'oublierait pas ses précieux conseils et ses douces remarques. Il était heureux d'avoir pu mettre un sourire sur le visage de cette jeune fille.

« Dites-moi, y a-t-il un projet précis sur lequel votre esprit travaille en ce moment ? »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

La curiosité est souvent présentée comme un vilain défaut, qu'il faudrait éradiquer, je n'ai jamais vraiment compris au nom de quoi, pour être honnête. C'est au contraire la curiosité qui nous permet d'être vigilants, cette même curiosité qui nous invite à ne jamais nous reposer sur nos acquis, et accumuler des connaissances qui pourront nous être utiles tôt ou tard... Klaus et la multitude de livres dont il a retenu chaque mot pourra vous le dire... et sans envie ni curiosité, je n'aurais certainement pas le goût d'inventer. J'apprécie que mon professeur soit également capable de percevoir les choses en tant que telles. Cela me touche beaucoup qu'il prête autant d'attention à mes inventions. Quand il me parle, je sens que ce ne sont pas des paroles en l'air. Il s'intéresse véritablement à mon travail, et ça me touche sincèrement. Je souris et je hoche la tête. J'ignore si j'accomplirai de grandes choses, mais j'en ai du moins l'ambition, et je n'ai certainement pas l'intention de lâcher quoi que ce soit.

❝Je vous apporterai mes dernières inventions la prochaine fois, si cela vous intéresse. J'apprécierai beaucoup d'avoir votre opinion❞, dis-je avec un enthousiasme des plus sincères.

Pour le reste, je ne peux m'empêcher de sourire quand mon professeur admet qu'après plus d'un millénaire d'existence, il en a vues, des choses. Ce n'est pas surprenant, en effet, et la somme des aventures que j'ai moi-même vécues, et qui ne sont pas rien, ferait probablement pâle figure en comparaison, j'en ai complètement conscience.

❝En ce moment je me focalise sur un identificateur de voix longue portée. L'idée, c'est d'isoler les voix des personnes présentes sur un rayon le plus large possible afin de pouvoir les identifier facilement et permettre, peut-être, à certains, de retrouver les personnes qu'elles ont perdues.❞

Est-ce que cela se sent, que toutes mes inventions et recherches, dernièrement, ont surtout pour moi vocation à retrouver mon frère et mes soeurs ? Probablement que oui... c'est le mieux que je puisse faire, afin de ne surtout jamais abandonner, alors que mon coeur se serre toujours plus fort à la pensée de Klaus, Prunille et Béatrice. Comment suis-je supposée vivre et continuer sans eux ? J'y parviens... mais je ne veux pas que cette situation s'éternise encore.

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▿ Date de naissance : 13/05/1984

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Le Docteur était toujours prêt à encourager les élèves qu'il trouvait les plus prometteurs et à leur offrir son soutien autant qu'il pouvait. Il avait donc pris l'habitude de s'intéresser au projet de la jeune Baudelaire, même s'il savait que le TARDIS pouvait probablement produire la plupart des usages qu'elle s’efforçait de mettre en place. Mais cela avait de l'importance pour le Docteur qu'elle cherche et expérimente afin de faire les choses à sa manière. C'était le meilleur moyen, de son avis, pour qu'elle puisse enrichir ses propres compétences et améliorer son savoir comme son savoir-faire.

Aussi, quand elle mentionna son envie de lui montrer ses dernières inventions afin d'avoir son avis sur la question, il ne pouvait que l'encourager dans cette voie. Ce qu'elle faisait n'allait pas toujours dans le bon sens et sa logique manquait parfois de certains éléments essentiels que le Docteur lui fournissait, mais elle finissait toujours par obtenir un résultat étonnant avec des moyens tellement simples. Elle faisait partie de ces personnes qui selon lui, faisaient progresser l'humanité tout entière par leur seule existence et leur propre expérience. C'était pour cette raison qu'il avait tenu à la valoriser au quotidien.

« Je serais ravie de les voir et de vous conseiller sur le sujet. Mais je suis certain que vous avez envisagé la majorité des implications, de base. Je commence à connaître votre façon de travailler et vous ne manquez pas de compétences pour résoudre simplement des problèmes compliqués. »

Elle avait aussi tendance à mener des projets qui rend des services à la communauté. Elle ne se concentrait pas sur des projets égoïstes mais réfléchissait à ce qui pouvait aider le plus grand nombre. L'exemple qu’elle donnait en ce moment en était flagrant. Pour autant, ce ne fut pas ça que le Docteur pensa, mais plutôt au fait que ce qu'elle proposait, comme beaucoup d'idées qu'elle avait, serait développable par le TARDIS. Il se demandait s'il pourrait chercher ses compagnons de cette manière. Il trouverait sûrement plus.

« C'est une idée brillante. J'aurais dû y songer plus tôt, car les voix de beaucoup de mes proches enregistraient dans la base de données de mon vaisseau. Bien entendu, je pourrais le faire uniquement si je le retrouve. »

▿ Date de naissance : 12/03/2003

❝Violette & Doctor Eleven❞

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème

Je ne veux pas trop en faire, prendre trop de son temps ou abuser de l'attention qu'il daigne porter à mes inventions, mais quand on m'y encourage, je deviens inarrêtable, et c'est avec un enthousiasme évident que j'accueille la réponse de mon interlocuteur quand il m'assure qu'il sera ravi de jeter un oeil à mes dernières créations et de me donner son opinion à leur sujet. Je ne pourrais pas en demander davantage. J'apprécie toujours de recueillir toutes les opinions que je peux, et de la part de quelqu'un que j'estime autant, encore davantage. Je suis sûre et certaine que je ne le regretterai pas.

❝On va dire que l'expérience y est pour beaucoup❞, je dis avec un sourire ravi quand mon interlocuteur flatte clairement mon ego au moment d'affirmer qu'il a pu constater de quelle manière je parvenais à résoudre de manière simple les problèmes les plus compliqués de façon très pratique. ❝C'est l'un des rares avantages à devoir agir dans l'urgence.❞

Et les situations d'urgence, j'en ai connu beaucoup trop au cours de ma bien courte existence. Bon, je n'étais pas seule, cependant. Je bénéficiais toujours du soutien précieux de mes frère et soeur. C'était mes compétences pratiques associées aux connaissances de Klaus et aux dents acérées de Prunille qui faisaient réellement des merveilles. Quoi que je fasse, quoi que je pense, mes pensées finissent toujours et invariablement par converger dans leur direction. C'est plus fort que moi, à ce stade.

❝Oh c'est vrai ?❞ Son enthousiasme me fait chaud au coeur. J'avais peur qu'il trouve mon idée trop ambitieuse, peut-être... Mais d'un autre côté, il a pour sa part l'habitude de technologies bien plus avancées que celles que j'ai moi-même connnues donc... ce n'est peut-être pas si surprenant, en fin de compte. ❝J'en suis encore au stade de prototype, mais je pense que je peux y arriver. Et si vous récupérez vos données, on pourra faire le test ensemble ?❞ je lui suggère, plus enthousiaste que jamais, à présent. Mes projets ont toujours plus de poids et de valeur si je ne suis pas la seule à m'y investir, si je ressens que d'autres sauront les apprécier et en bénéficier.

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