(Terminé) Tant va la cruche à l'eau... (Arthur Curry)

Bien qu’il garde un contact avec l’océan. Sans doute. Après sa relation avec lui était d’une complexité. Comme dans un lien mêlant amour et haine. Faut aussi qu’à l’époque, se tenir loin de l’eau trop longtemps était synonyme de mort pour lui. Aujourd’hui privé de ses dons aquatiques, il en avait moins besoin mais l’habitude peut-être, ou un résidu de ce qu’il l’était, l’attirer toujours vers l’eau. Sans doute un résidu oui. Car maintenant qu’il voyait ses pouvoirs lui revenir, son attachement à l’eau risquait d’être décupler car si ses avantages revenaient, ses inconvénients également. Mais tout ceci, il le garda pour lui. C’était partir dans des raisonnements compliqués, le risque de partir dans tous les sens. Il ne voudrait pas ennuyer sa jeune invitée avec de pareilles réflexions.

Arthur écoute Brooklyn raconter d’où elle venait. Avec toutes les rencontres qu’il avait fait, l’homme des sept mers s’attendait à tout. Il fallait croire que le monde le plus fantasque qu’on pouvait imaginer, existait bien et ses occupants se retrouveraient ici. Le jeune fille lui parla d’une sorte de parc, d’un zoo où à la place des lions et des ours, on montrait des dinosaures cloner, ou reconstituer. Cela devait être impressionnant, mais inquiétant, surtout le passage où l’un des dinosaure, une originalité s’il comprenait bien, provoqua le chaos sur l’île, et ayant bloquer Brooklyn sur cette île. Curry en avait vécu des choses si éprouvante, peut-être pire, mais il fut choquer de voir quelqu’un d’aussi jeune vivre une pareille épreuve.

"Cela devait être terrible ! Vous étiez seule alors sur une île infester de dinosaures ? Comment vous en êtes vous sortie ?"

Cela devait être un épouvantable cauchemar. Coincé sur un rocher dangereux, avec des monstres carnivores pouvant vous avaler n’importe quand. Quoi que, c’était un peu pareil qu’ici non ? Sauf que là, on avait la chance d’être entourer de nombreuses personnes, souvent nos amis et ou notre famille. C’était important d’affronter l’épreuve de l’île entourer des siens et non seul…
En tout cas, Brooklyn de part son expérience possédait un avantage sur beaucoup d’autres. Et là, donnant crédit sans soucie à son histoire, Arthur voulu bien croire qu’elle était courageuse et forte pour survivre.

C’était sans doute le point positif, mais tout de même, il trouva bien triste qu’une jeunesse se retrouve brisée par ce genre de drame. De son côté, les coups durs ont aider à faire de lui l’homme qu’il était à présent. Mais Arthur aurait aimer pouvoir profiter comme tout le monde d’une vie normale à l’époque, avoir une jeunesse classique et heureuse, avec des amis proches, de bons souvenirs à rapporter et ne plus être soumis aux souvenirs torturés de morts et de maltraitance. Vivre sur cette île aux dinosaures, dut être traumatique, cependant Arthur voulu éviter de poser cette question idiote pour ne pas réveiller trop de mauvais souvenirs. Il tenta une approche un peu plus enjouer comme :

"J’ai déjà rencontrer aussi des dinosaures sur une île perdue une fois." Oui toute une sacrée histoire où il avait parcourue le monde entier pour finir sur un rocher au milieu d’un océan inconnu où vivaient des dinosaures surmontée par une tribut primitif. Mais le plus fou fut que la personne qui dirigeait ce monde surréaliste n’était nul autre que sa mère que tout le monde croyait mort.

Arthur crut discerner quelque chose dans le ciel orageux et abandonnant son poste, il se dirigea vers la baie vitrée renforcer pour y pointer quelque chose du doigt.

"Tnez vous voyez là-bas ? L’orage touche déjà à sa fin." L’immense cavalerie céleste qui faisait trembler le ciel sous ses puissants sabots et tambours de guerre semblait effectivement se calmer peu à peu. Les nuages autour d’eux tourbillonnaient de moins en moins. "L’océan est si capricieux. Un orage peut vous tomber dessus sans prévenir et durer longtemps ou juste de passage. Là on a de la chance, il va se calmer sous peu."

Arthur écouta donc les bras croisé sur son torse l’histoire de Brooklynn. C’était un récit incroyable, où une bande de jeunes arriva à survivre au milieu de ces anciens prédateurs d’un autre âge. C’était à se demander s’ils ne posséderaient pas des facultés extraordinaires pour avoir survécus ainsi. Même dans son propre monde, les mutants aussi jeunes soient-ils, ne bénéficiaient d’une aussi bonne fortune. Curry avait encore le souvenir de ces jeunes héros ayant tant souffert, parfois même, disparus. Il était donc heureux pour Brook et ses amis, bénis par la providence pour avoir échapper à un si grand péril.

"C'est un miracle que vous ayez réussis à vous en sortir. Incroyable même. Mais vous vous en êtes tous sortis si vous avez pris le bateau de ces braconniers et visiblement, vous avez tenu le choc." Ce que voulait dire Arthur, c’était que la jeune femme ne paraissait ni brisée, ni traumatisée. Au contraire, cette lourde expérience semblait l’avoir bien construite, rendue plus forte. Mais ce n’était qu’une impression, et Curry avait la crainte de dire une bêtise qui pouvait énervée son interlocutrice. Il ne voulu ni plaisanter, ni prendre à la légère l’expérience de Brooklynn. "C’est depuis cette aventure que vous vous donnez à ces reportage sur le net ?" Il imagina qu’après avoir vécu une telle histoire, la jeune femme serait devenue aventurière, curieuse. Ou bien le fut-elle toute sa vie.

Arthur ne put s’empêcher d’annoncer sa propre expérience avec des dinosaures sur une île. On pouvait dire qu’il en avait vue des choses durant sa vie, touchant à tous les domaines de la culture populaire. Et évidemment, la jeune fille fut très curieuse d’en apprendre un peu plus. Curry s’y attendait à ce qu’on vienne lui poser la question, hélas il ne savait trop comment y répondre. Bras toujours croisés sur son torse, il souffla non pas de fatigue ou d’exaspération, mais du souffle de celui qui ne trouvait pas facilement la réponse, comme si on lui faisait chercher bien loin dans sa mémoire.

"Je dois avouer que c’est une long et complexe histoire." Qu’est-ce qui n’était pas compliqué chez Aquaman ? Sa vie était une succession d’événements avec peu de pauses et s’enchainant les uns aux autres, mélanger à de nombreux drames, ou vie de drama si l’on préfère. Quand il devait juste raconter une partie de sa vie, il était tenter de narrer toute son histoire pour faire comprendre le contexte. Là, il dû faire un grand effort et s’il y avait besoin de plus de précision, Brooklynn n’aura qu’à poser davantage de question. "Pour faire simple, j’étais partis avec ma fiancée, retrouver ma mère… Je la croyais morte, du moins le récit de son décès me fut révélé comme faux. J’ai du parcourir le monde entier, fouiller les tréfonds de ma cité pour arriver sur une île cachée, invisible à tous. Une île non répertorier. Là-bas vivait une tribut primitive, je n’aime pas ce mot je dois l’avouer, ayant domestiquée des créatures préhistoriques comme des dinosaures." C’était l’aboutissement d’une longue et périlleuse odyssée. Lui, sa fiancée Mera et d’autres, retrouver sur une île hostile également, ayant frôler d’aussi près la vérité…

Aquaman remarqua à présent que la tempête dehors commençait enfin à se calmer. Ils évitaient les orages de plusieurs jours c’était déjà ça. Il devait s’être couler plusieurs heures depuis les premiers éclairs et maintenant, les nuages noirs devaient survoler la ville, du moins commencer et avec les vents, remontaient vers le nord pour disparaitre. Ou bien tout ceci allait se volatiliser comme c’était l’habitude sur ce cailloux sans nom. Arthur sourit à la petite plaisanterie de Brook, si s’en était bien une. "De toute manière partir pendant une tempête sur les côtes est risqué."

Avec les vents et les vagues juste à côtés, un incident pouvait vite arriver. Curry se doutait qu’en sortant de chez lui, il verrait quelques dégâts autour de sa tour. Lui et les autres occupants des côtes, auront de quoi s’occuper les jours qui suivront sans doute.

"D’ici trente minutes maximum, ce sera terminer on pourra sortir. Vous pouvez aller à la salle de bain pour voir si vos vêtements sont déjà sec."

Arthur voulait bien le croire que ca ne l’était pas. Déjà lui, adulte et plus entrainer au combat et à la survie, s’imaginait éprouver par ce genre de mésaventure. Il ne pouvait que louer la détermination et la force de la jeune femme qui était plus jeune que lui, moins expérimenté et surtout, privée de tout pouvoir particulier. Ou alors en possédait-elle un mais ne l’aurait encore avouer. Si oui, il en serait curieux, cela l’aiderait à se sentir moins seul en tant que personne anormal au milieu d’une multitude d’individus lambda. Cette solitude qui le tenait tant même chez lui dans son propre monde.

"Je suis sûr que vous les retrouverais. Ils sont sans doute dans le coin et vous cherches."

Curry voulait se montrer optimiste, rassurant comme toujours. Il était homme à vouloir faire garder la foi comme Superman. Il savait ce que c’était que de vivre dans le désespoir, la peur, la colère pendant des mois voir des années. Il avait traverser les pires enfers émotionnels et à mit du temps pour s’en remettre. Mais tout ceci lui donna l’expérience qu’il ne fallait jamais baisser les bras, ne jamais abandonner. Tant qu’on respirait, tant qu’il restait une parcelle d’espoir, on devait continuer de croire, à s’accrocher pour avancer.
C’était ce que cherchait à suivre l’homme du phare aussi. D’ailleurs, il lui arrivait quelques nuits, de rêvait d’elle. Il se revoyait aux côtés de Mera. Soit il la retrouvait chez lui comme pendant une journée classique, ou bien la retrouvait au coin d’une rue. Parfois, elle venait le surprendre la nuit pour sentir à nouveau les bras de son bien aimé autour d’elle et lui, ressentir sa peau douce contre la sienne. Hélas, ce n’était qu’un fantôme qu’il embrassait et au réveil, Arthur se sentait comme affligé d’une forte tristesse, mais retrouvait après la force et l’énergie de continuer à se lever et marcher.

"Vous étiez déjà une journaliste en herbe alors. Connue avant ? Dommage que vous n’ayez pas pu garder votre caméra pour montrer vos images, cela aurait était intéressant."

Comme ses amis ont visiblement survécus avec elle, revoir le film ne devrait pas être éprouvant et rappellerait quelques souvenirs. Et puis l’Atlante aurait été curieux de découvrir en images les aventures de Brooklynn. Mais peut-être aurait-ce était trop dur pour la jeune reporter de r evoir le visage de ses proches sans pouvoir les retrouver. De son côté, Curry n’avait garder aucun film de sa famille ou amis. Tout ou presque, était rester dans son monde d’origine. Peut être qu’avec la clémence de la force régente de cette île, on lui accordera quelques objets souvenirs.

Quand Aquaman parlait de dangereux monstres préhistoriques, domestiquer pour le transport et la guerre, Brooklynn mentionna elle, des créatures plus inoffensif qui prêtait à sourire. Arthur connaissait plusieurs des dinosaures, mais parfois le nom pouvait lui échapper. En tout cas, il imagine bien de petites créatures reptilienne aux grosses joues et au couinement de chat. En tout cas, rapporter que chacun eut visiter une île pleine de dinosaures, plaisait à entendre. Le partage d’une expérience commune rapprochait toujours les gens et motivait à la bonne discussion.

"Peut-être." Dit-il tout sourire. "En fait je ne me souviens plus si l’île avait un nom ou non. Si oui j’ai malheureusement oublier lequel. En tout cas, ce n’était pas ouvert aux tourisme croyez moi."

A peine arrivé Arthur et ses amis furent accueillit par des lances, des flèches et des tigres à dents de sabres. Ils ont frôler la confrontation et Arthur arriva tout juste à persuader leur chef de les laisser partir. Une longue quête qui se soldait par une grande déception. Le petit compliment de Brook lui alla droit au cœur, sourire pour l’en remercier. D’ailleurs, la jeune journaliste lui demanda si justement, Curry eut réussit son objectif. Juste le voir baisser les yeux et prendre une mine bien sombre pouvait suffire à faire comprendre la réponse.

"Je… Je ne sais... On va dire que oui."

A-t-on déjà dis que la vis d’Arthur était compliquée ? Cette cheffe mentionnée était sa mère et il a fallu presque qu’Arthur frôle la mort et use de toute sa persuasion pour qu’elle reconnaisse le fils qu’elle croyait perdue. Ce ne furent pas les retrouvailles tant espérer par le jeune roi, mais il eut la certitude qu’elle était toujours en vie avant de devoir la quitter à nouveau, et pour toujours probablement.

"Nous n’avons pas eus le temps de rattraper le temps perdu. Mais au moins elle est encore en vie et toujours sur cette île. Je me console avec ça."

Sans doute avait-elle échappée à ce « transport » comme tout le monde et restait en sécurité sur son île, ignorant ce qui arrivait à son fils. S’inquiétait-elle pour lui ? Sans doute.

L’espoir animait aussi Arthur. Même si chaque jour où il se levait, il se redécouvrait terriblement seul, il se disait qu’à un moment, il retrouvera sa bien aimée. Avoir sa « sirène » dans ses bras, l’embrasser, lui exprimer toute sa passion. Retrouver un vieil ami qu’il ne pensait plus revoir aussi, et se dire qu’après il ne le lâcherait plus, aussi lier qu’un vieux frère. Chaque jour, Arthur se disait qu’à un moment ou un autre, une tête connue franchirait le seuil de sa porte ou qu’il croiserait dans la rue.

Pour le moment, ses connaissances retrouver restèrent extrêmement limités, voir nul. Il faisait surtout de nouvelles rencontres. Pas qu’il rejetait le fait de se faire de nouveaux contacts. Jusqu’ici Arthur Curry s’était plutôt attacher à tous ceux qui on croiser sa route. Mais on comprendra que cela ne suffisait pas à combler le manque de nos disparus. Mais Aquaman resta réaliste. Il ne pensait pas par exemple, justement voir sa mère revenir d’un coup par enchantement, ni son père revenu d’entre les morts.

"La technologie ca fait partie de votre génération. Sur qu'à mon époque, les écrans c'était occasionnelle." Plaisanta Arthur. Il était de la génération 90. Les écrans restaient surtout pour ceux d’une télévision, ordinateur et tablette n’étaient pas aussi démocratisés. Curry se souvint de quand des camarades de classes lui parlaient de jeux vidéos, c’était une curiosité encore. A son temps, pour se distraire, le jeune homme préférait les sorties en pleine aire, ce qui lui est rester d’ailleurs. "Peut-être que c’est justement l’occasion. On dit souvent qu’être ici c’est comme un nouveau départ. Donc autant en profiter de la vie." En plus l’île offrait des paysages évolutifs et variés. Il y avait tant de mystère à percer, d’endroits à découvrir. Ce lieu était parfait pour tous types d’explorateurs.

Parler de sa mère n’était pas facile, car Aquaman n’avait pas grand-chose à dire sur le sujet. Il l’avait à peine connu, et à peine retrouver avant de devoir se séparer à nouveau. Mais il ne lui en voulait pas de l’avoir abandonner, ou alors plus du tout. Elle le croyait mort, et lui aussi. Avec tout ce qu’il avait apprit à son sujet, Curry ne doutait pas qu’Atlanna aurait retourne les océans pour le retrouver si elle le savait encore en vie. En tout cas, il espérait qu’elle était heureuse, qu’elle n’avait plus de raison de s’inquiéter et qu’elle puisse poursuivre sa route.

"Je suis sûr que c’est le cas." Voulu répondre le gardien de phare toujours de manière aussi positive pour les parent de Brooklynn.

Un rapide coup d’œil vers l’extérieur, montrait que la tempête était en fin de vie. Le tonnerre se faisait rare et grondait au loin à présent. Le vent restait un peu fort, mais il n’avait plus rien d’aussi violent qu’à ses débuts. Et les épais nuages noirs s’étaient éclaircit, cédant peu à peu à la lumière du soleil. La mer aussi commençait à retrouver son calme. Les vagues furent moins hautes, comme si elle s’était fatiguée à tenter de prendre en vain les côtes.

"Ca se calme déjà. Si vous voulez vous préparer vous pouvez. D’ici quelques minutes on pourra sortir sans craindre un mauvais coup de vent."

Arthur n’eut non plus aucun appel de détresse. Mise à part le bateau emprunter de Brooklynn, aucun navire n’était en difficulté. Les bateaux sont tous rester sagement au port, mais on risquait de retrouver quelques dégâts sur les côtes. Arthur se doutait qu’en allant inspecter les pontons, on verrait pas mal de débris abandonner et quelques bateaux malmener. Heureusement qu’il s’était fait un petit hangar à bateaux pour prévenir de ca.

Curry se demanda par contre si la jeune femme, était pressée ou non de retrouver le propriétaire du bateau qu’elle avait « emprunter » ou si elle aurait aimer que cette tempête perdure encore un peu.

Il était temps d’y aller. Arthur alla juste chercher une vieille veste pour rester au chaud. Sortir juste après une pluie aussi violente, on risquait facilement de sentir la différence de température. Et il restait sensible à ça comme un humain pour l’heure. Il se prépara donc vite fait, et son invitée en fit au tant. En pas plus de quelques minutes, tous les deux furent prêt à affronter le monde après l’apocalypse. Au passage, Brooklynn remercia la chance d’être tomber sur Arthur. Le principal intéresser, ne pouvait s’empêcher de sourire, toucher par une si belle flatterie.

"Je vous en pries. J'ai eu de la chance de vous rencontrer aussi... Malgré l'incident." Il est vrai qu’Arthur aurait préférer rencontrer Brook sans qu’elle risque sa vie à finir broyer et engloutit. Quelque chose de plus calme et détendu aurait était aimer. Mais bon, on ne décidait pas à la place du destin et au final, la jeune femme s’en était sortie indemne.

"Prêtes alors à affronter le monde après le déluge ?" Usa d’une pointe d’humour Curry, guidant vers la sortie de son domaine.

Après avoir descendu tout le long de la haute tour des mers, le gardien de phare vint ouvrir la porte. Et comme on venait de le dire, le froid était présent et s’engouffrait directement chez lui à travers un souffle assez fort, qui fit reculer d’un pas le solide super héros. Pas que le vent fut assez violent pour faire bouger un surhomme, mais juste que le grand blond s’était laissé surprendre bêtement alors qu’il y pensait. En tout cas c’était brin frisque.

La tempête fut violente, cela se voyait. Les arbres au loin après la plage avaient bien tenus pour la plupart. Mais certains, imposants et solides, furent arrachés, d’autres juste pencher. Le sol était extrêmement boueux. La terre crachait de l’eau sous les bottes qui elles, s’enfonçaient de quelques minimètres. Un vrai paysage marin, Arthur se croyait sur une des îles anglo-saxonnes qui ont inspiré de nombreux poétes dépressif et inspiré pour l’horreur. Mais ici, points de fantômes ou monstres anciens pour venir à leur rencontre, juste un recoin normal.

Les goélands étaient déjà revenues. C’était un signe que la tempête était bien partie, que tout danger s’était envoler et que ces volatiles en profitaient pour chantonner et voltiger au-dessus de la plage. La terre ne devrait plus tarder à se réchauffer, sécher et on retrouvera donc très vite, le paysage habituel d’autre fois. Mais Arthur avait d’autres préoccupations en tête. Il se tourna vers Brooklynn, l’air un peu plus grave.

"Vous vous sentez prêtes d’y aller ?" Il faisait référence à aller rencontrer le propriétaire du bateau que la journaliste en herbe d’internet, avait « emprunter » pour le laisser finir contre les rochers. Il ne douta pas qu’elle appréhendait cette situation avec beaucoup de craintes. Un bateau coutait chère et donc, très rares sont les gens qui ne s’énerverait pas de perdre un bien aussi couteux. Surtout s’il avait laisser dedans quelques effets personnels dont il y tenait. Ca risquait donc de ne pas être simple. "Ne vous en faites pas. Je vous ai promis que je vous accompagnerais." Petit rappel de la parole du gardien de phare afin de rassurer un peu Brooklynn et lui donnait de l’espoir. Arthur n’avait rien à voir avec cet incident, mais tenait à la seconder pour la soutenir. Aussi, Curry connaissait bien la plus part des marins et des gens qui aiment naviguer. Il reconnaitra peut-être le propriétaire en question et pourrait tenter d’user d’un peu de son influence pour adoucir la situation.

Arthur acquiesça. Ils étaient donc tous les deux prêts et se rendirent sur le lieu du forfait. Il accepta volontiers d’un hochement de tête de parler en premier. Vu les efforts qu’elle voulu donner, il pouvait bien la soulager d’un peu de son fardeau. C’était très courageux à elle, d’aller confronter la victime du vo. C’était assez étrange et drôle dit comme ça.

Le duo remonta donc les côtes, suivant les indications de Brooklynn pour retrouver le ponton. Le paysage restait gris. Le ciel était coloré d’un blanc lourd après une tempête. Tout était humide bien entendu, on se croirait sur des côtes anglaises. Cela n’avait plus rien à voir avec ces plages ensoleillés qu’on aimait visiter, c’était l’exact opposé. Les visiteurs tarderont donc à revenir c’est sur, le bon moment alors de profiter de cet endroit dans le calme. Les goélands eux, étaient déjà de sortis. Dès que le danger fut écarter, ils piaffaient déjà en volant en cercle ici et là sans doute heureux d’avoir leur territoire à eux en paix aussi. Dans pas longtemps, les premiers bateaux vont quitter les côtés et retourner à la conquête de la mer.

Parlant de bateaux, Arthur eut un petit sourire au coin en voyant où Brook le menait. Le barman connaissait pratiquement tous les marins. Pêcheurs, guides, occasionnels, équipage d’un cargo etc. Bref, passer par Curry c’était presque obligatoire comme s’enregistrer à la capitainerie. Donc, son idée de venir en tant que visage familier pour apaiser toute éventuelle tension pouvait fortement fonctionner. Et d’ailleurs, le fameux propriétaire du bateau, se tenait déjà prêt de l’eau bien nerveux.

"Hey Charles !"

Le principal intéressé se retourne. C’était un homme plutôt mince, un peu plus petit qu’Arthur. Mais il portait des vêtements extérieurs épais qui mentaient sur sa silhouette.

"Arthur ! Tu tombes mal je suis frapper d'un terrible malheur ! Un sale crime odieux !"

Il pointa son doigt vers le ponton qu’il piétinait du pieds avec rage.

"On a voler mon bateau !"

Arthur pouvait couvrir Brook en disant que peut-être que la tempête à put emporter son bateau s’il ne l’avait pas mit à l’abris. Il demanda donc à ce propos.

"Es-tu sûr qu’il n’a pas était emporter par le vent et les vagues ?"
"Non ! Car dès que la radio à prévenu de la tempête, je suis sortis pour le ramener au hangar. Mais il avait disparu ! La corde n’a pas était arracher, mais détacher. On ma voler ! J’ai de suite prévenu la police, mais avec la tempête, ils ont dit qu’ils ne viendront pas avant. Et si c’est perdu en mer… J’ai peur qu’ils prennent cette affaire trop à la légère… Donc pas d’enquête, l’assurance ne voudra sans doute ne rien faire par derrière…"

Charles semblait désemparé. Normal, on lui avait prit quelque chose d’important pour lui et les recours pour être dédommager semblaient bloquer à l’écouter. C’était le moment de tout lui révéler. Arthur lança un regard à Brooklynn pour dire que c’était le moment, sans pourtant ressentir lui aussi, un certain stresse.

"Justement… On est là pour ça. Nous aurions des nouvelles à propos de ton bateau."

L’homme les regarda tous les deux d’un air surprit. Il ne devait s’attendre à ce qu’on vienne lui apporter des nouvelles sur son petit bâtiment des mers. Sa bouche exprimait la surprise, mais ses yeux brillèrent d’une lueur d’espoir que Curry s’en voulait de voir déjà étouffera. Il laissa donc Brook tout lui expliquer.

C’était le grand moment, celui des explications. Arthur resta la, les mains dans les poches, surveillant comment les choses évoluaient au fur et à mesure que Brooklynn rapportait toute son histoire. Elle avait du courage pour affronter ses actes, n’ayant pas chercher la moindre excuse pour se défiler. Pour cela, Curry veillait à ce que Charles ne vienne pas davantage enfoncer sa voleuse plus que nécessaire. Il fera de son mieux pour temporiser le caractère de la victime. Bien sûr, Charles avait toutes les raisons du monde d’être en colère et personne ne le lui reprocherait. Mais il avait son caractère bien trempé qui pouvait vite le faire partir dans l’exagération.

"Pauvre jeune fille ! Ce bateau m'a beaucoup coûter en économie, presque tout prit. Mais à réussit à sauver mon mariage."
"Mais ta femme ne t'a pas quittée justement car toutes vos économies furent engouffrer dedans ?"
"Si justement ! Pour ca que notre union a était sauver, en étant désunis. Mais maintenant, je n'ai plus grand chose et sais pas si l'assurance voudra rembourser." Il se tenait la tête comme un fou prit de panique, mais sa voix elle, restait plutôt calme comme quoi, il arrivait encore à garder de son sang froid.

"Ah ! Je m’en voudrais aussi de prendre l’argent d’une gamine. J’imagine que vous ne gagnez pas grand-chose et que me rembourser, vous demandera beaucoup de temps."

Charles n’était pas égoïste, demander à quelqu’un qui avait peu de moyens de payer chère semblait le déranger. Mais en même temps, il avait cruellement besoin de cet argent pour récupérer son bien perdu. Mais que faisait comme travail Brook justement ? Arthur se souvenait qu’elle avait parler d’un blog, ou qu’elle faisait des vidéos. Mais ce n’était pas une activité très lucrative disait-on. Ou bien eut-elle un contact pouvant débourser de l’argent pour elle. Les choses pouvaient paraitre se compliqués et Arthur n’eut qu’une idée, celle de faire un sacrifice. Comme quoi, jouer les supers héros ne passait pas que dans les beaux costumes et taper des monstres.

"Ecoutes, si tu as besoin en urgence de récupérer… Je peux bien payer."

Charles le regarda en levant un sourcil interrogateur.

"Toi Arthur ? J’imagine que tu pourrais mieux oui, mais en es-tu sur ? Ce n’est pas donné."
"Oui je peux bien faire ça." Se retournant vers la jeune fille il lui demanda "Enfin c’est comme vous préférez. Sois ce que vous proposez à Charles ou bien je paye."

Arthur se sentait toujours motiver à voler au secours des autres, même si cela devait lui couter chère. Sa proposition pouvait plaire ou non, on pouvait la rejeter ou bien l’accepter volontiers. En tout cas le blond proposa cette possibilité pour aider la jeune femme à se dépatouiller de cette sale situation. Charles regarda aussi Brook, attendant surement sa réaction, voir ce qu’elle choisirait de faire. Son futur bateau dépendra de ce qu’elle allait décider.

Au moins, tout le monde était d’accord pour trouver une solution. Charles était en droit d’exiger un dédommagement, mais il n’était pas un sale type qui voulait tout, tout de suite quitte à mettre dans le mal les autres. Il avait visiblement pitié de la jeune fille et tout ceci semblait conduire à une sorte d’impasse. Voila pourquoi Arthur proposa cette autre solution. Lui aussi s’en voudrait à sa place de prendre le peu d’argent d’une étudiante. Déjà que la vie n’était pas simple pour la future génération, il n’aimerait exiger toutes les économies de quelqu’un d’aussi jeune. Mais quand on l’écoutait, on avait un peu l’impression que ne vivait pas si mal. Charles leva un sourcil à la première réplique.

"Vous gagnez vraiment beaucoup ?"

Arthur pouvait être bien naïf, se faire avoir, ou avoir trop bon cœur. C’était sa nature, il ne pouvait agir autrement. Il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la compassion envers tout le monde. Un peu comme Superman, et pourtant il arrivait aux deux supers hommes de se confronter parfois violemment. Quelle belle ironie. Ou bien fut-il plus sensible depuis qu’il était arriver sur cette île. La souffrance d’être seul, isolé un peu, plus sensible donc à la détresse d’autrui il n’en savait rien.

Brooklynn en tout cas était bien heureuse de la proposition du gardien de phare. N’importe qui, serait ravis que quelqu’un payerait à votre place. Mais elle tenait à rembourser son sauveur. Ceci rassurait Arthur qui lui montrait bien qu’il ne s’était pas tant fait avoir dans son élan de bonté et qu’il n’avait pas à faire à quelqu’un d’ingrat. A condition qu’elle tienne parole car entre promettre et faire, il y avait tout un monde.

"Vous en fêtes pas. Pour rembourser, je viens d'avoir ma petite idée... Votre faute fut d'avoir voler et détruit un bateau. Vous vous rachèterez en aidant à en réparer."
"Ah ! Tu veux parler de ce vieux rafiot que t’as repêcher et que tu bosses dessus depuis belle lurette ?"
"Tout à fait. Et il a déjà meilleure allure."
"Tu veux donc faire bosser une gosse ?"
"Ce sera moins pire que les travaux que tu fais subir à tes neveux. Mais je trouvais l’idée intéressante."

A nouveau, il se tourna vers Brooklynn car tout dépendrait d’elle bien entendu. Ils marchandaient un peu bien sûr, mais le dernier mot reviendrait à la jeune femme, à elle de choisir sa « sanction » si on peut dire.

"Qu’en pensez-vous ? Voilà ce que j’ai à vous proposer en plus."

Arthur avait donc fait sa proposition, cela revenait à présent à Brooklynn d’accepter ou non. Il n’insistera pas pour quelle choisisse telle ou telle solution. Si elle répondait favorablement ou non, le jeune homme respectera sa décision. Après tout, c’était une jeune femme, à elle de choisir et d’assumer après. Peut-être que se salir les mains, aider à retaper tout un bateau pouvait faire un peu peur. Quand on était peu habituer aux travaux manuel, on se laissait impressionner. Mais Brooklynn n'avait pas justement parler de son passé sur une île ? Obliger à survivre avec des amis face à des dinosaures ? Curry s’en souvenait, cela pouvait dire que se retrousser les manches ne lui faisait pas peur.

Sa réponse d’ailleurs ne se fit pas attendre. C’est à travers une explosion de joie que la jeune femme accepta, mais fit crouler Curry sous une montagne de questions. On aurait dit qu’on offrait un chiot à quelqu’un. Sa réaction en tout cas, ne manqua pas de surprendre les deux hommes qui ne s’attendaient pas à une telle manifestation. Il était donc clair qu’il était inutile de discuter plus longtemps de l’accord. Et Arthur, fut bien content de voir que son idée plaisait autant.

"Bon et bien on dirait qu'on a trouver un accord alors. T'attends tout à l'heure Arthur pour le paiement."
"A tout à l’heure Charles."

Le propriétaire s’en alla donc, faisant un signe de la main pour dire au revoir et retourna chez lui. Arthur devra ne pas tarder pour aller le retrouver et lui faire un chèque. Cela risquait de couter fort chère mais bon. Il a toujours était prompt à faire des sacrifices pour le bien d’autrui. Lui non plus ne roulait pas sur l’or, mais il gagnait bien plus qu’une étudiante influenceuse sans doute. D’ailleurs, maintenant qu’Arthur eut retrouver ses pouvoirs… Il pouvait à présent faire ce qu’il faisait avant pour gagner sa vie. A savoir retrouver des trésors au fond de la mer et les revendre. Ce serait une solution pour mieux s’en sortir.

"Je vais devoir aller le retrouver pour le payer. Vaut mieux pas que je le fasse trop attendre vu qu’il a besoin de cet argent. On se retrouve demain matin du coup ? Venez me retrouver au phare, je vous ferais ainsi débuter votre nouveau boulot."

D’un côté, cela plaisait bien à Arthur de se voir attribuer un petit coup de main pour refaire son bateau. Peut-être que le travail se fera plus vite ou peut-être pas, mais il aura de la compagnie ce qui lui changerait de ses moments où se retrouvant seul, il n’avait que des idées bien nostalgiques et tristes en tête.