(Terminé) Tant va la cruche à l'eau... (Arthur Curry)

Arthur sourit en guise de réponse, bien satisfait que sa proposition plaise autant. Il guida donc Brooklyn jusqu’en haut de sa tour, escaladant l’escalier en colimaçon qui menait à chaque pièce de son chez lui. Toutes étaient fermer et ce n’était pas le plus important. Ce qui l’était, fut ce qui les attendait tout en haut et autant prévenir, en pleine tempête surtout, c’était impressionnant.
L’escalier déboucha à la cabine du système optique. On pourrait se croire à l’extérieur tant les murs étaient en verre renforcer. Il faisait sombre ici, car le ciel à l’extérieur était recouvert d’épais nuages noir qui se mouvaient tout autour. Et les rares éclaircit sont ceux des éclairs qui déchiraient la voute céleste comme si Zeus menaçait l’inébranlable tour. Et que dire du son, grondant qui raisonnait de partout. On pourrait se croire en plein de cœur de la tempête, qu’on rentrait dedans. Arthur n’était pas plus que cela impressionner. L’habitude, car il était concentrer sur le plus important.

Il s’était diriger vers le système de commande de la lanterne, et après quelques petite manipulation, un puissant rayon de lumière, chassa les ténèbres devant eux. Et comme une puissante épée divine, elle balaya l’obscurité tout autour, repoussant ce chaos de la nature. Là, on voyait bien mieux ce qui se passait à l’extérieur ainsi. Sous ces nuages mouvant, on voyait une mer déchainait. L’océan créer des vagues monstrueuses qui s’élevaient bien haut pour venir se fracasser contre les parois rocheuses. C’était comme voir un troupeau de bisons géant foncer sur vous, ou une armée de Godzilla si vous préférait.

"Ne vous inquiétez pas, on ne risque rien ici."

Les phares étaient conçu pour résister aux pires tempêtes. Il faudrait qu’il y est vraiment un monstre marin qui jaillisse des flots pour détruire ce refuge. Arthur abandonna son poste pour se rapprocher de la vitre renforcer. Dans d’autres circonstances, il aurait aussi proposer à Brooklyn de sortir, aller sur le balcon pour profiter de la vue, mais la pauvre risquerait fortement de s’envoler au premier coup de vent. Mais ici, on voyait parfaitement le spectacle de la nature dans toute sa colère. La chose était à la fois belle et terrifiante pour Arthur.
Ce dernier avait un lien si particulier avec l’océan, que le voir aussi déchainer lui provoqua quelque chose. Un mélange de fascination et de crainte. Au départ, il pensait que vivre sous l’eau lui manquait, mais avec le réveil de ses dons… C’était peut-être l’annonce de quelque chose d’autre. Il y réfléchira une autre fois, là il voulait se concentrer sur le moment présent.

"Vous en pensez quoi ? Pas mal non ?"

Voir une tempête avec un certain plaisir, pouvait aussi trouver une autre explication. Arthur se souvient par exemple que petit, il avait vu son père sauver des marins en pleine tempête. Comme il était terrifier en voyant son géniteur prendre un tel risque. Lui, trop jeune, obliger de rester sur la terre ferme, regardant impuissant son père s’élancer vers une mort violente. Mais il était revenu, sain et sauf avec tout le monde. Et au lieu de lui rapprocher de l’avoir laisser et probablement manquer de le rendre orphelin, il voua un réel culte envers cet homme.

Autre pensée, s’il avait encore son trident, il pourrait s’amuser à repousser les vagues, chasser la tempête et garantir un moment de répit pour tout le monde. Mais tout ceci ne sont, comme dit, que des souvenirs. Aujourd’hui Arthur n’avait ni héros à admirer bravant les tempêtes, ni objet magique pour contrôler la nature. Il était un simple humain, plus trop il est vrai, encore soumit aux caprices des vents et des eaux. Mais quand tout sera fini, il réapprendra à utiliser ses dons, voir jusqu’où ces derniers sont revenu.

Arthur se doutait que cela plairait. Petits et grands, tout le monde pouvait être émerveiller devant ce spectacle de violence, où la mer et le ciel se livraient une guerre sans merci, comme si Zeus et Poséidon se disputaient. Pas besoin d’un nouveau jeu vidéo ou une série Netflix pour distraire et émerveillé. La nature offrait ce dont on avait besoin. Et ici en sécurité, on pouvait contempler cette puissance qui pouvait anéantir une puissante flotte même atlante. Là, on ne risquait rien, et on regardait les nuages noirs se remuaient, les éclaires qui tombaient comme des javelots. Et l’océan qui s’agitait juste en dessous.

Quand on était en plein milieu, exposer, on avait naturellement peur. On était quelque chose de fragile, vulnérable qu’un rien pouvait vous briser. La preuve quand Brooklyn manqua de finir noyée, et que même Arthur cru finir briser contre les rochers. Mais ici, à l’abris, on pouvait contempler d’un plaisir étrange ce qui manqua de vous tuer. Même Curry ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant les éléments déchainés. Sans doute parce que le spectacle plaisait à son invitée. D’ailleurs, Arthur se disait que comme ses dons lui revenait, bientôt même la plus puissante des tempêtes maritime ne lui ferait plus rien.

"Le vent en pleine mer peut atteindre les 117 kilomètres par heure lors de fortes tempêtes, 118 lors d’un ouragan. Et les vagues peuvent facilement atteindre seize mètres ou dans des cas plus extrêmes, une vingtaine même."

Arthur apportait ces précisions pour augmenter l’émerveillement de la jeune femme. Afin de se rendre compte de la réelle puissance employée pour autant déranger le ciel et soulever la mer. Autant dire que tout cela apportait de grands ravages. Tout ce qui se trouvait en ce moment sur la mer serait en grand péril. Un chalutier par exemple disparaitrait en un rien de temps au milieu de ces monts d’eaux. Il fallait rester à l’affut, car allumant ses lampes, le navire deviendrait invisible en quelques secondes. Et on ne saurait pas si on le retrouvera après une vague ou si pendant… Il aura sombrer. Sinon Arthur avait aussi une radio ici. Si quelqu’un tenter d’appeler à l’aide, il recevrait immédiatement et agirait en conséquence. Pour le moment, on se rassurait en se disant que plus personne n’était en danger sur la mer.

Broolyn devait sentir sa curiosité lui brûlait et c’était un peu ce que voulait Arthur. Il voulait la distraire, lui faire un peu oublier sa mésaventure entre manquer de mourir et avoir détruit le bateau de quelqu’un d’autre. Elle questionna sur le fonctionnement de phare, de la lanterne surtout. Mais demanda en même temps si Curry œuvrait seul, triste question qui rappela un peu la situation de l’ancien super héros.

"Actuellement oui." Toujours… Il n’a pas toujours était gardien de phare, mais quelque fut son activité du moment, il avait quelqu’un qui le secondait. Mera ! Aqualab, Tempest… Et tout membre de la Justice League pour ne cité qu’eux. Il avait au final, pas mal de monde qui l’entourait. Et aujourd’hui, il n’avait plus personne. "J’avoue que je n’ai pas toujours étais gardien de phare. Enfin… C’est compliqué." Il n’était même pas sûr de vouloir se lancer dans une longue explication de son histoire. Trop de mauvais souvenir, trop de rappel qu’il était seul, abandonné. Tout le monde semblait retrouver ses proches mais lui… Il était une sorte de maudit où à chaque fois qu’on lui accordait un peu de bonheur on le lui arrachait. Autant rebondir sur l’autre partie de la question pour se changer les idées.

"Pour le faire fonctionner c’est assez simple." Il se dirigea vers le fond de la cabine, où se trouvait quelques boitiers électriques sous la lanternes. "Il y a deux façon de faire. L’électriques où on allume le phare et qu’on active son système de rotation. Ou le manuelle où il faut user de levier en-dessous. Ce dernier est à utiliser de préférence si le système tombe en panne et ne peux être réparer dans les temps."

Arthur avait une petite preference pour le système manuel. Cela lui rappelait un peu celui de son père, dont le Phare ici semblait être inspirer en grande partie du sien, et c’était bon de ne pas toujours se reposer sur des systèmes automatiques. Il fallait rester un minimum actif, ainsi être aux aguets et ne jamais se laisser surprendre. Une façon de vivre et voir les choses. Et puis, comme son activité de super héros prenait moins de temps qu’avant il fallait s’occuper. Entre ca, son bar et son autre travail, on pouvait dire que Curry avait très peu de temps pour s’ennuyer. Mais Arthur était loin de s’amuser, tout cela servait pas qu’à l’occuper mais réaliser une quête bien précise.

Pour être compliquée, cela l’était. Arthur avait peu de souvenir d’une vie plus ordonnée, normale. « Metro, boulot, dodo » comme on disait, l’atlante n’était pas sûr que ce soit fait pour lui. Pourtant, ce mode de vie paraissant si simple avait comme un quelque chose d’attrayant. Une vie sans tracas, sans risquer sa vie à affronter le mal sous toute ses formes. S’il pouvait rêver une vie normale, il la voyait toujours en époux et père de famille aimant. Mais ça, on le lui avait interdit. Comme si des fées obscures ont jeter comme dons sur son berceau que jamais il ne pourrait vivre une telle existence. Et pourtant, à travers son affliction, Curry continuait d’y espérer. Il pensait qu’être envoyer ici serait une chance de concrétiser son rêve, mais le retour de ses capacités le mit dans le doute.

Contrairement à ce qu’il espérait, Arthur ne put fuir ce sujet bien longtemps. Cette jeune fille était bien curieuse, l’interrogeant donc sur son passé, sur ce qu’il faisait. Ce n’était pas facile de l’aborder, et s’il le pouvait… Mais Arthur ne se voyait pas refuser une explication. Son histoire cependant était assez fantasque, beaucoup de gens semblaient avoir du mal à concevoir l’existence d’un monde remplit de supers héros, de magie et d’extra-terrestres. Pourtant, Aelita lui avait donner du crédit. Sans doute la naïveté de la jeunesse bien trop imaginative. Mais Brooklyn elle, donnerait-elle aussi foi en ses paroles ?

"Oui vous pouvez. " Juste qu’il ne savait pas trop comment aborder le sujet sans paraitre comme un fou. Avant, il n’en avait rien à faire. Aquaman était pendant très longtemps une risée. L’homme qui parlait aux poissons, celui qui prétend venir d’une cité mythique etc. Ils pouvaient croire en des êtres venus de d’autres planètes ou de femmes guerrières d’une île secrète paradisiaques remplit de Dieux et de chimères. Mais l’Atlantide ça, curieusement cela ne passait pas au point qu’Arthur en était excéder.

Ici par contre, avec ce sentiment de remise des compteurs à zéros, il développait un peu la crainte de revoir renaitre l’humiliation. Mais les habitudes ont la vie dures et c’était soit ça, soit jouer les vieux gardiens de phare muet et solitaire. Et connaissant bien son cas, tôt ou tard on découvrirait la vérité sur son cas. Donc autant se jeter à l’eau.

"Je dirais que ma fonction dépendait du point de vue où on se place. Pour certains, j’étais une sorte de super-héros des fonds marin. Pour d’autre un roi d’une civilisation perdue. Mais c’est quand on ne vous désigne pas comme le pitre de la bande ou un usurpateur. " Ca, il devait le subir à longueur d’années depuis que le monde entier à apprit son existence. Un jeune garçon n’ayant rien demander que vivre avec son père et retrouver sa mère, à qui, dès qu’on sût qu’Arthur Curry existait, fut cataloguer d’une façon si ignoble. L’enfant bâtard qui devait mourir, le monstre mutant dont on se pressa de ridiculiser dans les journaux puis internet… C’était un miracle qu’il n’eut pas craquer et provoquer une catastrophe depuis. Que le monde salut et honore le vrai héros, son père Tom qui a fait de lui un être bon.

"Aucune idée. Je prend le titre qu’on me donne. Car je veux être reconnu pour les qualités que je veux défendre et non un rôle définit." Il est vrai qu’Arthur n’a jamais désirer le titre de roi et de héros. Ces titres lui sont tomber dessus selon les gens qui le rencontrent. Il n’avait aucune prétention, mais quand on l’infliger de ces rôles, il faisait de son mieux pour les assumer et suivre les principes qui ont toujours étaient les siens.

Décidément, les gens ont tendance à prendre facilement ce que leur disait Arthur. Tous, à de rares exceptions, acquiesçaient à son histoire de super-héros et d’Atlantide. Sans doute parce qu’on devait être témoin de pas mal d’événement étrange sur cette île. Et que de ce fait, on accorda du crédit aux dires d’Arthur. C’était amusant, quand on pensait à ceux de son propre monde, des gens accoutumés aux aliens, robots terminators grossièrement désignés, à des sorciers etc. Qui pouvaient croire en tout cela, mais quand on mentionnait l’Atlantide, Aquaman devenait la risée du monde entier. Et qu’il a fallu que son demi-frère Orm lance une invasion des côtes. Et au lieu de dire « Oh tu avais raison pardonnes nous Arthur ! » On l’injuriait encore plus tenant pour responsable d’un des plus grand drame de la Terre.

Ici, c’était si… Différents, les gens semblaient tellement plus ouvert. A Amnesty Bay, la population mit du temps à apprécier et un peu veiller sur ce jeune garçon qui a grandit parmi eux. Arthur devait être patient pour recevoir un minimum de considération d’au moins la moitié de la petite ville. Mais dans cette ville sans nom, on l’écoutait, on le croyait, on ne le jugeait pas. Personne jusque là, n’a exprimer la moindre moquerie à son égard. Et une fois de plus, la personne à qui, il raconta ses origines, ne lui exprima le moindre mépris. C’était comme s’il disait venir d’Atlanta, Berlin, le New-Jersey ou autre ville du monde. Se pourrait-il qu’elle vienne d’un autre endroit aussi fabuleux que le sien ? Et que de ce fait, elle se sentait plus encourager à le croire ?

"On peut le dire sans doute. L'océan à toujours fait partie de ma vie. De ma naissance jusqu'à aujourd'hui."

Voyons donc qu’on ne mit en doute sa parole, Arthur se sentait encourager à parler, poursuivre ses confidences, se sentant d’un coup plus à l’aise et en sécurité. Au final, cette malédiction qui le persécutait dans son ancien monde, être à jamais la risée comme on dit, méprisé, moqué et parfois convoité pour voler ses pouvoirs, cela semble être rester là d’où il venait.

"Ma mère était un peu une sirène. Elle vient du monde sous-marin et mon père, était gardien de phare. Et c’est sur la plage qu’ils se sont rencontré. Et c’est dans le phare de mon père que j’ai grandis. Alors je ne sais pas si je peux dire que j’ai développer une passion pour l’océan ou non. Mais l’eau a toujours fait partie de moi. C’est un peu comme l’air qu’on respire, c’est vitale, il y a un lien entre nous. C’est indéfinissable." L’océan, Arthur pouvait aussi bien l’aimer que le détester, dans tous les cas il ne pouvait pas s’en détacher. Vivre au milieu des terres lui était impensable, il avait besoin de ressentir ce lien, de répondre à cet appel. Mais comme il la dit, c’était indéfinissable. On le ressentait, on le vivait, mais on ne pouvait l’expliquer.

Même quand il n’était qu’un simple humain en arrivant ici, Arthur ressentait toujours ce lien en lui. Peut-être moins fort, mais il était là, imbrisable. Et maintenant qu’il revoyait ses dons lui revenir, cela se renforçait, devenait plus important à mesure que sa propre puissance remontait dans son corps. Où tout cela allait l’emmener ? Curry l’ignorait, mais il était tenter de faire confiance en son destin, à cet étrange instinct qui l’incitait à la confiance. Peut-être était-ce cet océan mystique autour d’eux qui lui rendait ses facultés. Si oui, il pourrait bien lui rendre encore bien d’autre chose encore.

"Et vous alors ? D’où est-ce que vous venez avant d’échouer ici comme tout le monde ?"