À cause de ton serment inné, tu n'as jamais pu voir les fléaux, même si avant tu réussissais plu au moins à les percevoir grâce à tes sens surhumain.
Cependant maintenant que tu n'avais plus tout ça, tu ne pouvais pas savoir où se trouvait des fléaux, cependant, tes années d'expériences en tant que chasseur d'exorcisme te laissait savoir quand tu en avais un en face de toi.
"Et bien, c'est tout autre chose ce que tu fais là gamin."
Un gamin qui te rappelait étrangement quelqu'un, mais en tant que père absent et au vu des années qu'il avait gagné, tu n'as pas été en mesure de faire le lien.
"Dis-moi... T'es un exorciste toi ?"
Dis-tu avec ton sourire caractéristique, même si tu ne pouvais pas voir ce que le garçon combattait, tu savais très bien que tu avais affaire à un exorciste, appelons ça avoir de l'instinct ou juste avoir une grande intuition aux choix.
Cela faisait un long moment qu’il n’avait pas ressenti une telle énergie, si bien que Megumi ne pouvait rester indifférent, pas devant une telle présence. Cela faisait un moment que Megumi n’avait pas ressenti le besoin de dépenser autant d’énergie pour quelqu’un ou quelque chose, encore moins son énergie occulte. La chasse au Fléau était rare en ce moment et les dernières années entre la vie d’humain et le retour de ses aptitudes avant sans doute grandement contribuer à cet événement. Il faut dire que la présence d’un fléau ne courait pas toutes les rues, encore moins loin de son univers, loin de ce qu’il connaissait le mieux. toutefois, c'était comme le vélo. Cela ne s’oubliait jamais.
l’invocateur se demandait réellement ce qu’un fléau pouvait bien faire dans un quartier comme Lockwood, ce n’est pas l'animation qui manquait. Toutefois, il aurait espéré que cette chose puisse davantage apprécier les lieux plus animés, plus lumineux. Après tout, il n’attendait rien d’eux, il n’avait qu’à faire ce qu’il faisait le mieux, les chasser en bon exorciste qu’il était. Cependant, Megumi n’avait pas du tout prévu l'arrivée d'une seconde personne, comme s’il avait le temps de se préoccuper d’un inconnu. Ont ne peut pas dire que l’invocation ait la mémoire des gens imprégné dans son esprit, malgré son QI élevé et son côté “Élève prodige”. Malheureusement, il y avait encore des gens qu’il ne retenait guère.
“Qu’est-ce que vous fichez ici, c’est dangereux”
Pour Megumi c’était indéniable, les humain normaux ne pouvaient connaître l’existence de son monde, encore moins d’être au courant pour les fléaux et les exorcistes. Ce qui le surprit fut sans doute l’absence de pouvoir occulte de l‘homme qui lui parlait, de la familiarité avec laquelle il évoqua son statut. D’autant plus que Megumi devait gérer le fléau présent ainsi que ses familier qui attaquent le démon.
“ Je crois que ce n’est pas vraiment le moment pour entamer une discussion.”
C’était aussi un moyen pour lui d’avoir un peu de temps et de retarder cette discussion..
Et bien, il ne semblait pas s'en sortir très bien, dommage pour lui, tu n'avais aucune arme occulte à disposition, donc il allait devoir se débrouiller seul.
"Au contraire, je trouve que c'est le bon moment, ça fait longtemps que je n'avais pas eu à faire à un exorcisme."
Le dernier étant le gamin du clan Gojô et un autre type, un manipulateur, tu crois, tu ne t'en souvenais pas très et il fallait l'avouer, la seule personne qui a réussi l'exploit de rentrer dans ta mémoire était Satoru Gojô.
"Enfin, comme tu es jeune, j'imagine que tu ne dois pas le savoir."
Tu ne savais pas combien de temps s'était écoulé dans ton monde d'origine, et il fallait dire que tu t'en moquais complètement.
"Mais on m'appelle le chasseur d'exorcisme, cependant rassure toi, je ne suis pas du genre à faire des heures supplémentaires."
Tu n'étais pas payé pour massacrer ce môme, tu taquinais juste un peu ses nerfs, et il fallait le dire, tu avais une drôle d'impression en le regardant, même si tu n'avais pas encore fait le lien.
Cette chasse soudaine n’était pas censée attirer l’attention, malgré le peu de temps qu’il avait eu pour retrouver ses capacités d’exorciste, il avait pourtant peut tout les précautions possible. Alors il se disait que soit l’homme face à lui était quelqu’un de suicidaire, soit il recherchait la même cible que lui. Malgré cela, Megumi avait une impression étrange lorsqu’il observait l’homme qui ne se gênait pas pour lui adresser la parole. L’invocation trouvait cela étrange qu’il ose entreprendre une conversation alors que la situation actuelle demandait beaucoup de délicatesse et d’attention. Cette désinvolture ne semblait pas du tout ébranler Megumi qui se contenta d'achever sa cible le plus rapidement possible afin de pouvoir maintenir toute son attention vers l’inconnu.
“Je suppose qu'on vient du même monde..”
Non que cela l’intéressait, mais il demeura tout de même surpris par l’annonce de l’homme devant lui, Megumi n’avait aucun souvenir de l’avoir déjà croisé par le passé. Non que ce genre de problème l’intéresse, mais c’est avant tout parce qu’il gardait peu de souvenirs. l’invocateur avait certes, une mémoire et un QI assez élevé, il n’en demeurait pas moins un garçon qui ne faisait pas vraiment attention à certaines choses au quotidien. Si cela ne concernait pas l’exorcisme, Megumi avait tendance à filtrer les informations par intérêt, mais il n’en demeurait pas moins brillant pour son jeune âge.
“Tu te fous de moi? j’étais encore qu’un ado il y a pas si longtemps et je n’ai jamais entendu parler d’un quelconque chasseur d’exorciste.”
Le moins que l'on puisse dire c’est que Megumi ne manquait jamais d’argument ni de répondant, cela faisait partie de sa personnalité et peu de gens parvenaient à le faire changer. Puis, Megumi avait l’habitude de l‘inédit et des conversations un peu hors du commun avec M. Gojo. Les émotions qui traversaient son esprit, devait sans doute paraître sur son visage et dans son regard.
“Et puis au vu de l'absence d’énergie occulte, je peux au moins affirmer que vous n’êtes pas un maître des fléaux”
C’était avant tout une affirmation qu’une question, rare sont les moment ou il avait eu le privilège de rencontrer des gens dépourvu d’énergie occulte. C’était quelque chose de rare chez les exorcistes, ce n'était pas tout le monde qui avait le loisir de naître ainsi, différent des humains normaux. Si cet homme disait vrai, alors il y aurait de forte chance qu’il soit…
“Impossible… Il serait comme Maki?”
Dit-il un peu pour lui-même, bien qu’il avait commencé à faire les signes d’une possible invocation, mais il hésita un moment, il repensa aux paroles de l'homme. Megumi n'avait pas du tout fait le rapprochement avec une visage familier de son passé et lui ce n'était pas comme s'il n'en avait pas envie, mais plus parce qu’il ne gardait presque aucun souvenir de son géniteur.
C'est qu'il avait du caractère ce sale môme, tu étais bien trop nonchalant pour t'en soucier, et il faut être honnête, ça t'amusait assez bien de le voir perdre patience.
"Je n'ai aucune idée du temps qu'il s'est écoulé dans notre monde depuis que le gamin Gojô m'a buté, donc peut-être qu'on ne vient pas du même temps."
Répondis-tu avec nonchalance, te manquant bien de passer pour un fou en disant que Satoru Gojô t'avait tué, la seule personne que tu avais retenu malgré ta mémoire mauvaise, car il avait reconnu ta présence alors que certains ne l'avaient pas fait.
"Ouais, j'ai jamais pu voir les fléaux, c'est pour ça que les petits surdoués du monde de l'exorcisme, j'ai envie de leur donner une bonne leçon."
La menace était à peine cachée, c'est ce qui avait coûté ta mort après tout, vouloir tuer la fine fleur de l'exorciste nommé Satoru Gojô pour que le système des exorcismes reconnaisse enfin que tu avais de la valeur.
"Cependant, je ne fais pas d'heure supplémentaire, donc tu peux te détendre."
Tu n'avais pas envie de t'occuper d'un gamin alors que tu n'étais pas payé, tu avais mieux à faire, comme des pari par exemple, tu étais un mauvais parieur, mais tu n'allais certainement pas te l'avouer de si tôt.
Tu plissas les yeux quelques instants, tu n'avais pas compris au début, car tu n'étais certainement pas le père de l'année, mais ce gamin te disait quelque chose, quelque chose qui te rappelais ta femme décédée.