hold my hand, we'll conquer them all | ft. P. Pettigrow

▿ Date de naissance : 10/11/2002

Hold my hand, we'll conquer them all

Il aurait pu partir pour son propre bien quand Peter l’implorait de le faire. C’aurait été si facile de lui tourner le dos et de retourner vivre une vie de privilégié, loin du poids qu’il représentait aux yeux de beaucoup de gens qui ne méritent que le mépris acerbe d’Aemond. S’il refuse de s'aider lui-même, pourquoi y mettre ne serait-ce qu’un peu d’énergie ? Quelle absurdité, sacrifier son bien être pour une personne comme lui… Mais le Targaryen en a complètement rien à foutre. S’il lui fallait donner un peu de son âme pour que les yeux de son Peter retrouvent la lumière qui le fait tant vibrer, Aemond le ferait sans hésiter. Entre l’inquiétude ruminée au quotidien et chaque regard fier, profondément amoureux, qu’il lui accorde quand il fait un effort pour piétiner la déprime, Aemond a le droit d’être fatigué et fâché, mais ce n’est pas pour lui une raison de partir. On le connaît bien trop pour son orgueil et son égoïsme, mais trop peu pour l’abnégation dont il est capable au profit des rares personnes qui occupent son cœur. Il y avait accueilli le Pettigrew en sachant très bien que ça ne serait pas toujours facile, mais il est si certain à son propos... Une certitude que ce fameux soir, lorsqu’il l’avait gardé si fort entre ses bras, en silence, jusqu’à ce qu’il s’endorme enfin, avait encore confirmée.

Chaque chose en son temps. Il a attendu que son amoureux retrouve un peu la forme avant de se décider à lui présenter sa meilleure amie. Celle qui, d’une certaine façon, l’avait sauvé alors qu’il était encore petit, mais non pas moins plein de détermination. Même après tant d'années, il s’émerveille encore devant cette vieille reine du ciel qui impose son immense ombre au-dessus de la plage de cailloux où elle vit désormais. Où son maître vient si souvent trouver un peu de calme lorsque la modernité devient insupportable. Y amener Peter, c’est lui révéler un pan de sa vie qu’il gardait jusqu’alors rien que pour lui. C’est lui signifier qu’il veut poursuivre son chemin avec lui encore longtemps. Pour toujours ; aussi lourds ces mots peuvent-ils être. C’est un rêve précieux de pouvoir traverser le ciel avec lui. Et pourquoi pas cramer un peu de ces gens qui nuisent à sa paix d’esprit ? Ce serait mentir de dire que l’idée ne réveille pas en lui un amusement malsain, comme un naturel qui revient au galop. Ça ne plairait pas à Alicent, mais elle n’a pas besoin de le savoir, voyons…

Les lourds battements d’ailes du reptile accompagnent le vent qui pousse vers eux l’odeur salée et réconfortante de la mer. L’air est doux, mais plus Vhagar se rapproche du sol, plus il se réchauffe, comme si un feu de camp venait de s’allumer à leurs pieds. Ses doigts s’emmêlent lentement à ceux de Peter dont il porte le dos de la main à ses lèvres, y posant un baiser qui se veut rassurant. « Je ne te dirais pas de ne pas avoir peur. Seul un idiot prétendrait ne pas l’être… Mais je suis là, d’accord ? C’est important pour moi. », qu’il murmure contre sa peau. « La vieille est un peu une extension de moi-même. Tu as ma confiance, alors tu auras la sienne aussi. Elle ne te fera pas de mal, crois-moi. » Le regard qu’il pose sur lui est, comme toujours, complice, mais aussi empli d’un enthousiasme presque enfantin. Ce n’est pas rien de l’amener devant sa fidèle alliée.

Les dragons ne sont pas des esclaves, Vhagar s’approchera lorsqu’elle le jugera opportun. Heureusement, elle ne les fait pas attendre plus de quelques longues minutes, venant enfin se poser sur la plage, à quelques mètres d’eux, secouant le sol sous leurs pieds. La dragonne souligne sa présence par un semi-rugissement qui ne fait pas sourciller Aemond qui l’a déjà entendu si souvent. Le corps bas et le cou allongé, ses iris dorés inspectent l’élément de nouveauté qui se tient aux côtés de son cavalier. Chacune de ses respirations laissent filer un courant d’air brûlant et un épais nuage de fumée. « Yne dohaeris, Vagus. Māzīs.», ordonne-t-il à la créature qui obtient l’autorisation de s’approcher. Lorsque la distance entre eux se réduit, Aemond presse instinctivement la main de Peter qu’il attire un peu contre lui, conscient de l’angoisse qui ronge peut-être son petit ami.

(c) DΛNDELION

▿ Date de naissance : 14/05/1997

Hold my hand, we'll conquer them all

Aemond & Peter

Tu n’étais jamais tombé aussi bas de manière si physique et moral. Le mot breakdown prend tout son sens. T’es hors service, brisé en plein de petits morceaux. C’est un trou sans fin, une décente aux enfers. Tu assites à ta propre chute vertigineuse avec impuissance. Tu peines à sortir de ton lit, a faire tes tâches quotidienne. Même à manger et ça, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. T’as trop cumulé les angoisses ses derniers mois. Tu te sens désormais comme une coquille vide. Et ce n’est pas forcément plus agréable.

Mais tu n’es pas seul dans tout ce merdier. Et ça, t’as bien conscience de la chance que tu as. Tu ne te rends pas forcément compte de tout. Trop centré sur toi-même et tes tourments. Tu te sens apaisé quand Aemond rentre chaque soir. Vous ne faîtes rien de particulier. Le simple fait de te retrouver dans ses bras, a le don de réchauffer ton cœur en berne.

Il pourrait t’en vouloir. Il pourrait vraiment être en colère contre toi pour une infinité de raison. Et pourtant, chaque soir il revient à la maison. Et les efforts qu’il met pour t’apporter le meilleur cadre possible te pousse à aller de l’avant. A ton rythme.

Tu t’étais fait violence pour sortir de ton lit le jour de son anniversaire. Et tu ne regrettes en rien cet effort. Vous avez passé un bel après-midi en compagnie de Hel et des enfants. Leurs présences te réchauffent le cœur. Tu apprécies la compagnie d’autrui. Mais le plus difficile est toujours de passé le bas de la porte.

De l’appréhension, ça tu en as en te dirigeant vers ce coin de plage. Tu n’avais alors jamais vu de dragon de ta vie. Et bien avant que tes craintes n’arrivant tu te sens juste impressionnée et euphorique de voir une créature aussi immense. Vous entendez chaque battement d’ailes. Et la chaleur quelle dégage, celle qui te traverse tout entier est agréable. Un premier sourire. « Incroyable. » Ton cœur bondit anormalement aux paroles de ton petit ami. L’atmosphère est brûlante. Tu te sens bien à ses côtés mais en même temps… tu ne te sens pas à ta place dans cette scène. « Je te crois Ae. » que tu lui dis en toute sincérité, droit dans les yeux avant de tourner le regard vers la dragonne. Qui te regarde avec curiosité ou bien... avec une envie certaine de te manger ? « Mais tout mon corps me crie de rentrer chez moi. Ce n’est peut-être pas une bonne idée qu’on s’approche... » Ton aura est négative. Elle transpire l’angoisse à tout moment de la journée. Et ça, tous les animaux le ressentent. C’est en parti pour ça que tu n'es pas très apprécié. Humain comme animaux, c’est si triste. Malgré tout, vous vous y approchiez. Ta main serre celle de ton amoureux tandis que tu essaie de raisonner cette part de toi effrayé de finir sous les longues dents de Vhagar.

Mais étonnement, elle ne réagit pas à ta présence comme d’autres l’auraient fait avec violence. Vous vous fixez mutuellement alors que ton esprit vaque ailleurs. Songeant à tout un tas de possibilité farfelu. « On pourrait tout brûler » que tu murmures. Oui, on pourrait tout brûler. Brûler toute ses personnes qui t’entrave. Qui entrave votre bonheur. Cette idée t’arrache un nouveau sourire alors que tu tournes ton regard vers ton compagnon. « On pourrait tous les brûler. » que tu proposes avec ce brin d’enthousiasme. Comme ci tu proposais de faire un tennis.

Enfin non, tu proposeras jamais de faire un tennis.

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

Hold my hand, we'll conquer them all

Aemond & @Peter Pettigrow

Sa poigne se resserre solidement autour de la main de Peter, comme pour lui souffler qu’il ne partirait pas. Que ce soit là, devant Vhagar, ou ailleurs, face aux aléas de son quotidien. Sans dire un mot, il couve son aimé d’un regard fier, comme fasciné par l’admiration craintive qu’il croit lire sur son visage. Un petit rictus soulève le coin de ses lèvres, teinté du cynisme qui le prend soudainement: Peter se rend-t-il même compte du pas de géant qu’il est en train de franchir, là, debout devant une des dragonnes les plus admirables de son époque ? Tous les efforts que Peter fait pour lui ou pour lui-même, Aemond les remarque trop bien. Le Pettigrew pourrait laisser tomber sa main pour prendre la fuite et se terrer dans ses angoisses, mais non. Il reste à ses côtés, les pieds dans les galets inconfortables, la peau sous le souffle brûlant d’une dragonne qui n’a jamais été aussi calme devant autrui. Et c’est probablement le plus beau cadeau qu’Aemond puisse espérer à ce moment-là.

Enfin. Jusqu’à ce que sa volonté de tout brûler prenne le blond par surprise, emplissant son regard d’une bonne touche de fascination, alors qu’il l’observe avec un désir furtif qu’il peine à cacher. Cette facette de Peter, empreinte d’une confiance qu’il gagnerait à afficher au grand jour, ne le laissait jamais vraiment indifférent ; il en redemanderait une bonne dose au quotidien si c’était si facile à lui soutirer… À chaque fois, ça le faisait tomber un peu plus amoureux, c’était presque dangereux. « C’est donc ce que ça te prenait pour laisser sortir le Targaryen en toi, hmn... », qu’il s’amuse, avec un brin de malice innocente qui cache à peine ce que l’idée implique, alors que ses doigts abandonnent les siens pour venir envelopper son visage, le pouce caressant ses lèvres et l’iris le détaillant avec insistance. Une manière comme une autre de marquer sa possessivité, à défaut de toujours trouver les bons mots. « Alors, brûlons tout, my love, c’est tout ce qu’ils méritent. Allons chercher le respect qu'ils te doivent. Qu’est-ce qu’on attend ? », murmure-t-il, d’une rare espièglerie, avant de lui voler un baiser enthousiaste. Il sait très bien qu’ici il ne peut pas jouer selon les règles valyriennes et jeter un dracarys sur ce qui le contrarie, mais il n’y a rien de mal à laisser planer la possibilité pour panser un peu l’âme de deux grands mômes qu’on avait injustement traités, n’est-ce pas ? En vrai, si on lui donnait l'opportunité de faire griller quelques têtes...

C’est à ce moment-là, alors qu'il éloigne à contrecoeur ses lèvres, que l’idée de pouvoir le perdre à tout moment le prend aux tripes, lui remettant leur réalité en pleine face. Il change un peu d’air, sans pourtant dévoiler son trouble, tandis que son front vient se poser contre le sien, les mains reposant toujours sur sa mâchoire. « Ça m’a manqué de te voir sourire comme ça, Peter… Qu’est-ce que je peux faire pour que ça n'arrête pas ? », souffle-t-il, un peu plus sérieux, comme s’il n’en faisait pas assez depuis la rechute de son petit ami. Il n’y avait que trois personnes en ce monde qui pouvaient se vanter d’avoir droit à une telle abnégation de la part du Prince. Devant eux, Vhagar, peu impressionnée parce qu’elle en a certainement vu d’autres avant lui, gronde un peu, battant d'une aile contre le sol de pierres, pour signifier son impatience de retourner dans les airs, avec ou sans son cavalier sur son dos.

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

Hold my hand, we'll conquer them all

Aemond & Peter

En réalité, ce n’est pas la première fois que tu te retrouves dans un état de détresse pareil. Tu t’en souviens très bien. Quand Sirius s’est échappé d’Azkaban. Si soudainement. Tu le savais très bien pourquoi. A cause de cette maudite photo avec la famille Weasley. Tu le savais. Il était à ta poursuite. Et tu connaissais trop bien ton ami pour savoir que rien ne serait susceptible d’arrêter son ambition de te faire la peau.

Tu ne te sentais plus en sécurité nulle part. Pas même dans les bras du jeune Ron. (si tu t’es déjà senti en sécurité en sa compagnie). Tu sentais l’étau se resserrer autour de toi. Tu ne mangeais plus, tu maigrissais à vu d’œil. Harry supposa même que c’était la fin pour toi. En même temps, tu étais un rat bien vieux pour ton espèce.

Avec le recul c’est ainsi que tu te sens. De nouveau insecure. Le corps, l’esprit tout entier qui abandonne. Tu ne serais peut-être plus là sans la présence d’Aemond au quotidien. Il est ton unique souffle de vie. Celui pour qui tu aimerais te battre pour être une personne digne à ses côtés. Mais le chemin pour y arriver est tellement… épineux et semé d’embuches.

Ton prince fait tellement pour toi. Tu le constates dans ces moments ou tu sembles éteint. L’esprit vacant ailleurs. Comme à l’extérieur de ton corps. Quitter l’appartement pour changer d’air été tout a fait se dont tu avais besoin. T’es dépaysé par la beauté du lieu, de l’immense dragon qui vous fait face. Comme un enfant, ça te fait doucement rêver. Dès rêves cruelles. Une envie de vengeance sur ce monde qui t’écrase. Et le plus beau dans tout ça, c’est que tu partages ce moment avec la seule personne la plus à même de te comprendre. Et ça te fait un bien fou.

T’ignores si c’est Vhagar ou ce baiser échangé qui t’enveloppe de cette agréable chaleur. Tu te sens soudainement apaisé, comme dans une bulle hermétique. « Ne change rien. Ne me blâme pas. » que tu murmures dans l’intimité de votre proximité. « C’est égoiste, mais ne me laisse pas tomber. Même ci je te l’implore. » Tu brilles de sincérité. Comme tu n’as jamais brillé pour tes qualités. Ton regard dévie sur la grande dame impatiente. Elle t’arrache un nouveau sourire. « Tu devrais y aller. Elle t’attend. » Dis-tu avec cette intention de garder les pieds au sol. Curieux et impatient de les voir s’envoler dans les airs. Tu ajoutes ensuite ses derniers mots « Avy Jorraelan. »

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

Hold my hand, we'll conquer them all

Aemond & @Peter Pettigrow

Son front se pose contre le sien, un geste tendre, mais qui témoigne de son intention ferme de le garder près de lui. Aemond ne se permettait pas facilement de telles tendresses à la vue du public, mais, là et maintenant, il a besoin de la petite bulle de proximité pour les envelopper. Inutile de mentir : au courant des dernières semaines, il avait eu plusieurs close calls, de sensation qu’il risquait de le perdre du jour au lendemain. Autant peut-il menacer de brûler l’univers tout entier si quelque chose arrivait à Peter, ça ne l’aurait pas ramené. Et ça, il a encore du mal à le concevoir. « Sois égoïste autant que tu veux. », s’amuse-t-il, un sourire en coin empreint d’une malice espiègle, « Mais rappelle-moi : combien de fois t’ai-je dis qu’il faudrait que tu me tues pour que j’accepte de t'abandonner ? » Entre eux, à ses yeux, personne n’est à blâmer pour la tempête qu’ils ont vécue. Il avait certes été frustré, fâché parfois. Mais c’était de leur faute, à ceux qui ne savent pas lâcher prise, qui choisissent de vivre dans le passé malgré la nouvelle page qui leur est offerte. Peut-être que c’est l’hôpital qui se fiche de la charité, mais le Targaryen suppose qu’il ne pourrait pas survivre avec autant d’amertume, c’est impossible d’évoluer comme ça. En oubliant la plage et Vhagar, ses pouces caressent lentement les joues du Pettigrew. Le temps passe beaucoup trop vite à son goût.

Son cœur manque toujours un petit battement quand son amoureux parle en haut-valyrien. Il n’a pas à lui dire “moi aussi”, son regard et sa poigne qui se resserre à l’oré de sa nuque le font à sa place. Ça l’emplit d’une fierté qu’il décrit difficilement, mais qui n’est pas moins palpable. Lui apprendre à parler une langue autrefois réservée aux gens de son sang était un geste d’une rare intimité. Si ce n’est pas un signe d’une affection profonde, il ne sait pas ce que c’est.

À ce moment-là, quelque chose brille dans son œil: il n’a pas l’intention de le laisser se défiler aussi facilement. Est-ce que ça fait partie d’un grand complot pour forcer son copain à sortir de sa coquille ? Peut-être. Mais, surtout, si Peter tient à le fréquenter encore longtemps, le baptême de l’air est un passage obligé. Une partie de lui est aussi convaincu que ça pourrait lui refiler un peu de joie de vivre, comme ça avait été le cas pour sa propre personne. Ses mains glissant des joues aux épaules de son aimé, il l’observe sans cacher son subtile enthousiasme amusé. « Qu’est que tu racontes ? Pas question que tu restes les pieds sur terre, oh non. Je t’emmène avec moi. », conclut-il en le prenant par la main pour l’entraîner vers Vhagar, grommelante comme la vieille dame qu’elle est, du côté où est installée l’échelle dépliable qui lui permet de l’escalader. La chaleur se fait plus épaisse, le sol plus frémissant sous ses respirations profondes. L’odeur de soufre propre aux espèces draconiques est presque agressante, mais non pas moins agréable pour le Targaryen. Peu importe, il a toujours ce même enthousiasme que lorsqu’il était môme, quand on en vient à parler de Vhagar, même s’il est aujourd’hui plus conscient de sa vigueur et de l’entêtement qu’il faut pour diriger une dragonne de guerre. « C’est cent fois mieux que vos vadrouilles, crois-moi. », se moque-t-il, un clin d'œil joueur pour accompagner ses mots, tandis qu’il descend l’échelle. « Prêt ? » S’il a l’air impatient à l’idée de s’envoler, ses gestes et son regard demeurent enveloppants d’une rare patience, prêt à écouter et à taire ses craintes s’il le faut.

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▿ Date de naissance : 14/05/1997

Hold my hand, we'll conquer them all

Aemond & Peter

Aimer et donner son affection est une chose. Il est d’autant plus difficile de le recevoir. Ce n’est pas d’Aemond que tu doutes. Enfin, peut-être qu’il y a un peu de ça. T’as la fâcheuse tendance de douter de tout. De craindre que tout ne s’effondre. La peur de découvrir que tout ceci n’était qu’une vaste blague, un produit de ton imagination. Les mots de ton prince te réchauffent le cœur. Tandis qu’une autre part de toi ne peut s’empêcher de vouloir y insinuer le doute. Tu ne mérites pas quelqu’un comme lui. Tu ne mérites pas qu’on te regarde de cette façon. Le bonheur n’est pas pour les gens comme toi. C’est un travail de toute une vie que de lutter contre ses pensées parasites. Tu finis par accepter ses mots sous le signe d’une promesse clair. Cédant a l’irrésistible avant de s’emparer de ses lèvres pour un moment hors du temps, hors de tout ce qui pourrait potentiellement vous séparer.

Tu n'es certes pas le plus malin des maraudeurs mais tu n’es pas bête pour autant. Tu comprends dans l’œil plein de malice de tout amoureux que tout avait été orchestré pour en arriver là. Alors évidemment, tu te crispes alors que vous vous approchez de la grande dame et de la chaleur quelle en émane. « J’aurais du me douter que c'était un piège. Se rendre à la plage en pleine hiver... » que tu dis dans un sourire crispé. Beaucoup de crainte, beaucoup d'appréhension. Un dragon, à tes yeux ce n’est pas un animal de compagnie. Et tu te demandes d’ailleurs comment peut-il encore faire confiance en cette créature après la mort de son neveu ? Tu as encore bien des choses à apprendre sur ton époux et sa famille. Et pour se faire tu te dois de… partager certaine coutume. Même si cela t’effraie au plus haut point. « Tu sais, je ne suis pas non plus grand fan de « vadrouilles » en balais. Pas que j’ai le vertige enfin… » T’es bien conscient que toute les excuses du monde ne te mèneront à nulle part. Mais ta peur, -et pour une fois- est on ne peut plus légitime. Tu souffles un petit peu avant de prendre une inspiration pour t’armer de courage. « Si tu lui fais confiance, j’ai confiance. Je suis prêt… enfin je crois. » Tu peux déjà sentir tes jambes trembler alors que tu grimpes sur l’échelle. Dans l’instant tu te demandes ce qu’il te fait faire comme folie, que tu vas sans doute mourir et t’as beau l’aimer, tu le maudis tout de même un peu dans le mettre dans une telle position. La peur au ventre, les bras trouvant refuge autour de sa taille. C’est peut-être l’unique chose agréable dans cette histoire : cette proximité réconfortante. « Sans mentir, tu dois bien avoir peur de quelque chose. » que tu demandes en resserrant ton étreinte sur sa taille. Alors que toi, tu es terrifié. Mais pas moins rassuré par la présence de ton homme et sa force de caractère qui te suscite une grande admiration.

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▿ Date de naissance : 10/11/2002

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Aemond & @Peter Pettigrow

La remarque de Peter arrache un petit rire taché d’une malice affectueuse, tandis qu’il hausse un sourcil l’air de dire “t’as pas fait le lien avant ?”. Que la plage serve de terre d’accueil à Vaghar était tout sauf un secret, considérant la fréquence de ses visites dont il ne cache jamais la raison. Mais vu comment il a tendance à surprotéger le Pettigrew, ce n’est pas super surprenant qu’il n’ait pas osé laisser ses interrogations divaguer jusque-là. Ses dents coincent distraitement sa lèvre inférieure tandis que son œil amusé détail les traits de Peter, laissant le silence tenter de le détendre un peu avant de passer à l’action. « Permets-moi d’en douter, Peter. », qu’il se moque presque sagement (même si, en vrai, il n’a jamais vu Peter grimper sur une chaise pour changer une ampoule, hein, la narration dit ça, mais elle dit rien non plus), « On peut pas comparer vos balais à un dragon, ça je peux te le dire. Le cul de ma demie-soeur aurait pas tenu sur un balais. », laisse-t-il tomber à mi-chemin entre la moquerie et la remarque sérieuse, tandis qu’il s’affaire à finaliser les préparatifs.

Évidemment, Aemond escalade en premier la bête, dont le ronronnement d’impatience se fait de plus en plus profond, pour s’assurer que tout soit arrangé dans les règles de l’art. Vhagar ne bouge pas, mais elle a hâte de gagner à nouveau le ciel, le faisant sentir en poussant de ses narines longues traînées de fumées. Soudainement, la poigne d’Aemond sur la main de Peter qu’il aide à monter se fait plus ferme, comme s’il craignait de la laisser glisser sous l’effet de la surprise qui fait s’écarquiller son œil. Parce qu'aussi froid puisse-t-il être lorsqu’on entre dans le sujet des émotions, les mots de son amoureux le touchent droit au cœur. La confiance, ce n’est pas quelque chose qui lui a souvent été accordé explicitement si ce n’est que par sa mère ou sa sœur. Et venant de Peter, ce garçon si insécure qui a toutes les raisons du monde de se terrer dans sa méfiance, ça veut dire beaucoup. Ce n’est pas la première fois qu’il le surprend d’une telle façon, mais cette fois c’est différent. Il ravale sa salive pour calmer son cœur qui dérape et se recentrer sur la tâche qu’il achève rapidement.

« Me lâche pas, d’accord ? », qu’il précise en sentant ses bras se nouer autour de lui. Sa dextre s’autorise à lâcher momentanément la ganse qui lui permet de diriger Vaghar pour venir poser une caresse appuyée sur son avant bras. Sa question lui arrache un sourire et un roulement d'œil alors qu’il fixe l’étendue d’eau qui s’étend devant eux. « Peut-être que t’as du mal à le croire, mais je suis pas moins humain que toi, juste meilleur pour cacher mes doutes. Je serais pas où je suis si j’avais jamais eu peur. », souffle-t-il en ravalant son orgueil. Peter est bien le seul devant lequel il ne peut pas toujours prétendre et se cacher derrière son arrogance. L’insolence n’est pas suffisante pour nier que la peur avait justifié beaucoup de ses actions. Récupérer Vhagar pour acquérir le pouvoir essentiel à la protection des siens, tenter de se défendre avec un caillou lors d’un 1 vs 4, veiller sur Alicent et Helaena plus que tout… «Tu connais ma plus grande peur, Peter ? Toi. On dirait qu’un jour, tu vas briser entre mes mains. Y’a pas un jour où l’idée que tu risques de te barrer sans m’aviser ne me vient pas en tête. Malgré ça, je reste, parce que… », il se pince les lèvres en secouant la tête. Il se sent tellement con en ce moment. « Bordel. T’en vaux tellement le coup. », souffle-t-il, avec une certaine détermination. Comme si la gêne avait raison de lui, Aemond n’attend pas avant de récupérer les rênes à deux mains et à donner le signal, en haut valyrien, pour que Vhagar quitte le sol. La dragonne répond par un grommellement proche du rugissement et elle ne tarde pas à battre de ses longues ailes pour quitter le sol et gagner le ciel.

(c) DΛNDELION

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