Etre pris la main dans le sac [PV : Gregory House]

▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

Ce n’était absolument pas mon genre. Non, faire le pied de grue devant un hôpital pour espérer dérober un peu de sang frais, ce n’était vraiment pas mon genre. D’ordinaire, je préférais la chasse, c’est beaucoup mieux, mais un combat avec un de mes congénères, combat que j’avais gagné, m’avait laissé quelques séquelles et j’avais besoin de sang rapidement, je n’avais pas donc pas le loisir de m’adonner à mon sport favori. Bref, me voilà donc, tenant debout à peu près aussi bien qu’un gamin qui vient de faire ses premiers pas. Je grimace tant la douleur est grande. Oh, j’aurais pu appeler Eric bien sûr, mais même si la blessure est impressionnante, il ne me faudra que quelques rasade de sang pour que cela aille déjà un peu mieux et je pourrais me régénérer ensuite. Pas besoin de déranger Eric pour cela, surtout que ce soir, il était de sortie avec une jeune fille...une certaine Aurora je crois. Ce n’est pas la première fois qu’il sort avec elle, il faudra que je l’interroge à son sujet un jour ou l’autre, mais si cela devient sérieux entre cette fille et lui, j’en serais heureux bien sûr. Rien n’est plus important pour moi que le bonheur de mon fils et j’éliminerais quiconque se dressera sur sa route.

Pour l’heure, je n’étais pas en position d’éliminer qui que ce soit. J’attendais patiemment que la nuit soit assez avancée et, lorsque ce fut le cas, je pénétrais subrepticement dans l’hôpital. Y étant déjà venu quelques fois lorsque j’étais redevenu humain, je pouvais me diriger dans les nombreux couloirs qui le composaient. J’avais repéré une salle dans laquelle étaient entreposés les poches de sang prélevées lors des «récoltes » parmi la population. Bien sûr j’avais l’intention de me servir dans le sang déjà analysé. Il était hors de question, étant donné l’état dans lequel j’étais, que je prenne le risque d’attraper une maladie quelconque, même si elle ne me tuera pas, elle risquerait de me faire passer un sale quart d’heure jusqu’à son élimination complète de mon organisme.

C’est à pas feutrés que je me dirige vers la salle en question, j’y pénètre. Elle est plongée dans le noir et personne ne s’y trouve. Très bien, c’est le moment où jamais. Je ne peux pas attendre plus longtemps. Je me saisi d’une poche, je la déchire et commence à en boire le contenu. Dès les premières gouttes sur ma langue, l’effet est presque immédiat. Je ne suis pas encore dans une forme olympique, mais cela va me permettre de rentrer chez moi tranquillement. Tout à mon festin, je n’ai pas pris garde aux bruits alentours et je réprime un sursaut lorsque la lumière s’allume. Je me tourne vers la personne qui vient d’entrer. J’ai du sang autour de la bouche. Normalement je mange proprement...sauf quand je suis blessé.

- Humm….voilà qui est fâcheux. Je pourrais tenter de me défendre en vous disant que ce n’est pas ce que vous croyez...mais c’est au contraire tout à fait ce que vous croyez.

Quoi ? Non, je n’ai pas honte d’être pris sur le vif. Bon, ce n’est pas cool de dérober le sang, mais ce n’était qu’un emprunt, je me serais arrangé pour qu’une de mes prochaines victimes vienne donner son sang ici pour compenser.

J'esquisse un petit sourire en coin.

- Alors qu'est-ce qu'on fait ?

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- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

Pris la main dans le sac
@Gregory House x @Godric Behal

Quand je bossais sur un cas, il arrivait souvent que je doive rester tard à l’hôpital. Parfois, même, je m’endormais sur mon lieu de travail, parce que j’avais la flemme de rentrer chez moi.
Evidemment, ce n’était pas l’idéal et pas le plus confortable, mais certains lits médicaux étaient quand même pas mal du tout. J’aimais bien ceux avec les matelas remplis d’eau, par exemple, ça soulageait le dos de certains patients et moi, j’adorais la sensation que ça faisait de me jeter là-dessus et de rebondir comme sur un trampoline.

Mais bon, c’était pas le truc à crier sur tous les toits… c’était même un peu le genre de choses que les directrices et directeurs d’hôpital préféraient qu’on ne fasse pas. Mais ils n’étaient pas drôles.
Bref, je passais le temps comme je voulais, tant que les informions ne me balançaient pas, ça passait.

Ce soir, je cherchais quelque chose de nouveau pour m’occuper un peu. Et m’amuser un peu. Un job où on ne s’amuserait pas, ce serait à mourir d’ennui et ça, très peu pour moi, merci.
Qu’est-ce qui me mène à la réserve de sang ? Aucune idée. Mettons ça sur le compte du hasard, simplement, ce sera plus facile que de chercher des raisons et des justifications à une pulsion inexplicable.

Bref, je débarquais dans la pièce de stockage de sang : le genre d’endroit où un boucher aurait pu trouver facilement de quoi faire des kilos de boudin noir. Mais je remarquais bien vite que je n’étais pas seul. Un homme était là, occupé à boulotter une poche de sang frais. Je fronçais les sourcils, parce que c’était quand même un peu louche… mais les paroles qu’il prononça me donnèrent envie de faire le con.

« Mais qu’est-ce qui vous fait penser que vous savez ce que je pense ? »

C’est vrai, quoi, je n’étais pas du genre à être un livre ouvert pour les autres… alors je pris le contrepied de ce que je pensais réellement.

« Vomir du sang, c’est pas bon signe. Même si vous essayez de le recycler dans les poches stockées ici. »

Mais bon, à voir sa bouche, à voir le sang qui la maculait… c’était pas vraiment de la gerbe, non, ce type était en train de boire.

« Il y a plus simple contre l’anémie, vous savez… On fait des cachets de fer vachement efficaces. »

Alors, qu’est-ce qu’on faisait ? Bah… Honnêtement…

« Je suis pas du genre à faire chier le monde. Enfin, si, mais pas pour ce genre de choses. »

Je pouvais bien reconnaître que je pouvais être un vrai connard quand je le voulais.

« Vous voulez essayer de me corrompre pour que je me taise ? »

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▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

ft @Gregory House

Depuis que j’étais redevenu un vampire, j’avais recommencé à chasser et bon sang ce que cela faisait du bien. J’avais presque oublié le goût de la chasse, j’avais oublié à quel point c’était plaisant. Toutefois, pour chasser correctement, il faut être en forme, si vous ne l’êtes pas, inutile d’essayer quoi que ce soit. Il n’existait pas de « cantine » pour nous, d’endroit où nous pouvions nous restaurer sans risque, il n’y avait pas de McDonald’s pour vampires, alors on devait se débrouiller comme on le pouvait quand nous n’étions pas en état de chasser. Ainsi, l’hôpital pouvait parfois faire office de « self-service » pour vampires. Je n’y allais que lorsque j’avais vraiment du mal à tenir debout, j’évitais autant que possible d’avoir recours à l’hôpital parce que c’était les priver de sang et il y a certaines époques où c’était compliqué pour eux d’en avoir en réserve, mais ce soir, je n’ai pas pu faire autrement.

Ainsi, j’étais en train de me restaurer lorsque je fus surpris dans mon « festin ». Zut, je ne l’avais pas prévu ça. Oh, cela ne m’effrayait pas, mais j’aimais manger tranquillement. Heureusement, j’avais eu le temps de prendre assez de sang pour récupérer mes forces. L’homme qui se trouvait en face de moi ne semblait pas dépourvu d’humour, considérant la réponse qu’il venait d’apporter. Je penchais légèrement la tête sur le côté, un sourire amusé étirant mes lèvres.

- Humm...rien du tout, en effet. Pour cela, il faudrait que je lise dans vos pensées et même si j’ai pas mal de capacités...celle-ci n’en fait pas partie.

En revanche, Charles Xavier le pourrait, mais il n’était pas ici actuellement, alors je n’avais absolument aucun moyen de savoir ce que l’homme pensait. Ensuite, il évoqua le fait de vomir du sang. Je fronçais légèrement les sourcils d’un air interrogateur. Etant donné qu’il m’avait vu avec la poche de sang dans les mains et ma bouche collée dessus, il se doutait bien que je ne vomissais pas du sang, que c’était plutôt l’inverse. C’est pour cela que je ne répondis rien. D’ailleurs, j’ai eu raison de ne rien répondre puisqu’il enchaîna presque immédiatement en me parlant d’anémie. Je ne pus retenir un petit rire.

- Je crains, cher Monsieur, que votre médecine ne puisse rien pour mon….anémie comme vous dites. Vos cachets aussi puissants soient-ils, n’auraient aucun effet, en revanche...je me rapprochais peu à peu de lui, l’observant intensément, je pourrais peut-être faire quelque chose pour vous et sans avoir besoin de vous corrompre.

Je baissais le regard sur sa jambe. Il se déplaçait avec une canne et en boitant, il ne fallait pas avoir fait de hautes études pour voir qu’il souffrait de sa jambe. Par ailleurs, ma vision de vampire me permettait de distinguer les micro-expressions de son visage et si extérieurement, il n’en laissait rien paraître, je pouvais aisément voir qu’il souffrait.

- Votre jambe….elle vous fait souffrir. Ce n’était pas une question et cela se comprenait dans mon ton. Je relève le regard vers mon interlocuteur. Je pourrais aisément vous soulager si vous le souhaitez. Naturellement, il y aurait un petit effet secondaire, lui dis-je amusé par l’effet secondaire en question, mais quel médicament n’en comporte pas, je vous le demande ? Je laissais un petit instant de silence flotter avant d’enchaîner. Alors...que décidez-vous ?

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- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

Pris la main dans le sac
@Gregory House x @Godric Behal

Qu’est-ce qui était le plus bizarre dans tout ça ? Que je sois encore au boulot à cette heure ? Que ce type soit en train de squatter la réserve de poches de sang ? Qu’on se soit trouvés, comme ça, au bord des chemins ? C’était pas l’autoroute des vacances, ni un jour de chance, pourtant…
L’homme me parla de lire les pensées, m’affirmant qu’il n’était pas capable de faire cela et j’eus un haussement d’épaules.

« A ma connaissance, ceux qui disent pouvoir lire dans les pensées des autres ont surtout un talent pour analyser le langage non verbal des gens… à partir de là, ce n’est pas difficile de broder : les êtres humains sont très prévisibles et toujours guidés par les mêmes motivations… le sexe, l’argent, la vengeance. C’est à peu près tout. »

J’avais une vision assez restreinte et bien personnelle des motivations humaines, mais c’était la réalité à mes yeux. Tomber amoureux, c’était surtout une façon d’alimenter un désir sexuel. L’argent, c’était ce que tout le monde voulait, même si beaucoup n’avaient pas les couilles d’assumer leur matérialisme et leur attachement au fric. Quant à la vengeance… tout le monde en avait un jour eu le goût dans la bouche et l’envie de se venger était quelque chose qui poussait les gens à se dépasser également. Il y avait sans doute d’autres trucs qui poussaient les êtres humains à agir et réagir, mais à mes yeux, ça, c’était le top trois.

Je ne m’étais pas arrêté sur l’idée des capacités dont il pouvait faire preuve. Beaucoup de patients avaient des visions et des névroses du genre, j’étais habitué. Certains se prenaient carrément pour le Christ et arboraient des stigmates plus vrais que vrais.
Il se rapprocha de moi, comme pour me mettre la pression, et je levais ma canne entre nous.

« Et donc, vous pillez la réserve de sang de l’hôpital comme ça ? parce que notre médecine n’est pas à la hauteur ? Arrêtez, c’est n’importe quoi. »

Et puis il sembla me proposer un truc. Un truc pas net. Louche, même pour moi.

« On a tout essayé pour ma jambe. Mais moins j’ai mal, moins bon je suis. Alors je me suis résigné. »

Je sortis un tube de cachets orange.

« Y a rien de tel pour me soulager et me booster les neurones. J’ai besoin de rien d’autre. »

Lui, c’était peut-être le sang, son truc. On était dans une société où il était fréquent que tout le monde ait des addictions en tous genres, alors, qu’il soit accro au sang, j’allais pas juger.

« Quand vous parlez de me soulager, comme ça, on dirait que vous voulez me vider les couilles. Autant être clair directement, je préfère les vagins. »

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▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

ft @Gregory House

Le sang de vampire avait un effet particulier sur les humains. S’ils en buvaient, certes, il guérissaient, mais ils se mettaient également à rêver au vampire qui avait donné de son sang, des rêves à ranger dans les catégories réservées au moins de dix-huit ans comme on dit. Ma proposition n’avait pas pour but de le mettre mal à l’aise, je voulais simplement l’aider, c’est tout. Bien sûr, ici l’existence des vampires n’était pas connue, je prendrais de gros risques à lui révéler ma vraie nature, mais étant donné ce qu’il s’enfilait en guise de médicament, je pourrais toujours mettre ça sur le compte d’une hallucination. Un sourire amusé fleurit sur mes lèvres.

- Ah oui...les mentalistes, je crois que c’est ainsi qu’on les appelle. Certaines personnes les appellent des voyants, mais la vérité c’est que la plupart sont de vulgaires charlatans qui profitent de la naïveté, la faiblesse et la crédulité des gens.

Lorsqu’il tendit sa canne devant lui pour la mettre entre nous, je levais un sourcil circonspect. Qu’espérait-il faire avec sa canne ? Si j’avais eu l’intention de l’attaquer, il ne l’aurait même pas vu venir. Enfin ça, il ne le savait pas encore. Je levais les mains à ma hauteur pour lui montrer que je n’avais pas l’intention de lui faire le moindre mal.

- Les choses ne sont pas vraiment ce qu’elles semblent être, mais je doute qu’un homme de science comme vous soit à même d’accepter ce que je suis réellement. Rassurez-vous, je n’ai nulle intention de vous attaquer, si j’avais eu cette « envie », il y a longtemps que ce serait fait et vous n’auriez même pas eu le temps de réagir.

Je le regardais, tandis qu’il me répondait que tout avait été tenté pour sa jambe. Il prit ensuite une boîte dans laquelle se trouvait ses cachets. Je pouvais lire quelques termes sur la boîte, notamment une mise en garde contre l’accoutumance que pouvait provoquer le médicament.

- Humm...je vois et bien sûr il n’y a absolument aucune accoutumance d’aucune sorte à ce médicament

Un rire amusé secoua mes épaules à sa dernière phrase.

- C’est très imagé et très loin de ce que je vous proposais. Je vous rassure, vous n’êtes pas du tout mon type.

Je m’avançais dans la pièce, ayant repéré un objet en argent. Arrivé à côté, je me tournais vers le médecin.

- Alors docteur….avez-vous l’esprit ouvert ? Acceptez-vous de voir des choses que la science ne peut expliquer...ou tout du moins...que la logique n’explique pas, voir même qu’elle réfute complètement ? Je pourrais vous dire exactement et en toute franchise ce que je suis vraiment, mais premièrement je ne pense pas que vous me croiriez et...deuxièmement, je préfère vous donner quelques indices. Voyez cet objet...c’est de l’argent. Normalement, il me faudrait prendre des gants pour m’en saisir, parce sinon….voyez-vous même l’effet que cela produit chez moi.

Je posais l’objet contre mon bras, grimaçant tandis que ma peau commençait à fumer et qu’une odeur de chair brûlé se faisait sentir. Je reposais ensuite l’objet me tournais à nouveau vers le médecin.

- Diagnostic, docteur ?

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- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

Pris la main dans le sac
@Gregory House x @Godric Behal

Parler avec ce gars, ça me semblait aussi naturel qu’improbable. Il avait quel âge ? Pas beaucoup… à le voir comme ça, j’aurais pu être son père… sauf que… son regard et sa façon de parler me faisaient penser qu’il était plus vieux que moi. Alors… adepte d’un tas de lotions pour la peau ? de chirurgie esthétique ? de conservateurs inconnus ?
Je savais que moi, je n’en avais rien à foutre de faire mon âge, alors ça ne me faisait pas grand-chose de croiser des gens pour qui ça avait du sens de faire gaffe à ça…
Mais, au moins, on était du même avis concernant les personnes qui se disaient capables de lire dans les pensées.

« On est d’accord là-dessus. »

Pour la suite… je ne savais pas s’il était en train de me menacer à demi-mots ou si c’était une façon de se rendre intéressant, pour que mon regard de médecin soit attiré par quelque chose d’anormal qui me donnerait, peut-être, envie de prendre son cas.
Mais au moins, ce n’était pas ma queue qui l’intéressait. Ça, c’était plutôt une bonne chose, parce qu’il n’avait clairement pas assez de poitrine pour me convaincre.

Je levais un sourcil, mon regard perçant fixé sur le type devant moi.

« Vous voulez vraiment que je diagnostique une allergie à l'argent? Ou est-ce que vous essayez de me convaincre que vous êtes un loup-garou ? Parce que, pour être honnête, j'ai vu des réactions allergiques bien pires que ça à la cafétéria de l'hôpital. »

Je me penchais en arrière, ma canne toujours entre nous, mon regard scrutant la pièce.

« Et pour ce qui est de votre sang de vampire, je préfère ma Vicodin. Au moins, je sais à quoi m'attendre avec ça. »

Je haussais les épaules, un sourire narquois se dessinant sur mes lèvres.

« Votre petit numéro avec l'argent… c'est impressionnant, je l'admets. Mais je suis médecin, pas chasseur de monstres. Si vous voulez un diagnostic, je dirais que vous avez une sévère carence en attention. Peut-être que vous devriez voir un psychologue à ce sujet. »

J’étais de mauvaise foi, évidemment, comme toujours. Mais j’étais un scientifique, alors, forcément, les trucs de passe-passe me poussaient à trouver des explications logiques avant tout.

« Je crois en ce que je vois. Si vous voulez me convaincre de quelque chose, vous allez devoir faire mieux que ça.»

Oh, j’avais bien vu quelque chose, mais on voyait tellement de choses bizarres par ici… qu’il boive du sang, je m’en foutais, chacun ses goûts et il y avait toutes sortes de fétichistes et de fétichismes.

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▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

ft @Gregory House

Il m’est arrivé de voir des mentalistes en action. C’était plutôt comique, mais je n’aimais pas ces gens, profiter des autres comme certains le faisait, ce n’était vraiment pas fair-play. Enfin, la nature humaine est ainsi faite, ce n’est pas à moi de la changer de toute manière. Un sourire en coin étira mes lèvres. Il semblerait que ce cher Docteur ait le même avis que moi concernant ces gens. Je ne savais pas pourquoi, mais je n’avais pas l’impression que cet homme aimait grand-chose.

- Vous m’en voyez ravi.

Une allergie à l’argent ? Etait-il sérieux ? Ou bien un médecin débutant. Je fumais littéralement comme un steak oublié sur un barbecue et lui me parlait d’allergie. Grimaçant sous la douleur ressentie, je lançais au loin l’objet en argent et me tournais à nouveau vers mon interlocuteur.

- Oui, bien sûr une simple allergie à l’argent...et dire que je pensais que vous étiez un bon médecin. Et de grâce, ne me comparez pas avec ces bestioles poilues, je les ai en horreur.

Il pensait sérieusement que sa canne constituait un rempart efficace ? S’il continuait sur la voie qu’il semblait emprunter, il allait rapidement se rendre compte que ce n’était pas le cas du tout. Un sourire un peu fou étira mes lèvres.

- Monstre ? En effet, on m’a déjà affublé de ce titre. Oh c’était il y a bien longtemps….vous n’étiez même pas né.

Je penchais doucement la tête sur le côté, un air interrogateur ayant pris place sur mon visage.

- Est-ce un défi, docteur ? Vous avez besoin de preuves beaucoup plus tangibles ? Et bien soit...je ne voulais pas en arriver là, mais...vous ne me laissez pas le choix.

A peine avais-je terminé de parler que je maintenais ce bon docteur à quelques centimètres au-dessus du sol, le soulevant comme s’il ne s’agissait qu’un simple fétu de paille, je l’avais plaqué au mur qui se trouvait, il y a quelques secondes encore, à moins d’un mètre derrière lui. Mes lèvres s’étiraient en un sourire amusé, dévoilant mes crocs que j’avais fait sortir.

- Et là, Docteur….est-ce que cela vous suffit….ou bien avez-vous besoin d’en voir plus pour vous convaincre que je ne joue pas à être un vampire, mais que j’en suis un réellement ?

Et encore, il avait de la chance, je faisais parti des « gentils » vampires. Un autre que moi aurait déjà mis fin à sa vie, mais je n’en voyais pas l’utilité, je voulais juste qu’il élargisse un peu ses horizons et reconnaisse que la science ne pouvait pas tout expliquer….bon après, il y a des cas désespérés, mais j’espérais sincèrement qu’il n’en soit pas un.

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- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

Être pris la main dans le sac

Gosh !

@Godric Behal

Levant les yeux vers le plafond, je me retrouvais donc suspendu dans les airs par ce qui semblait être un vampire. Ridicule. Mais d'une certaine façon, c'était plutôt fascinant. Un vampire ? Sérieusement ? Mon esprit scientifique refusait de croire à de telles sornettes, mais mes pieds, qui ne touchaient plus le sol, me disaient autre chose. Je fixais Godric, un sourire moqueur aux lèvres. Ce type avait peut-être l'air d'un acteur de cinéma, mais sa force était indéniable.

« Vous savez, vous pourriez me faire croire que vous êtes le Père Noël avec des abdos pareils. Mais un vampire ? Allons, soyez sérieux. »

Je me mis à rire, un rire qui se transforma rapidement en toux. Je cherchais ma canne du regard, mais elle était hors de portée. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que c'était une situation digne d'une mauvaise série télévisée.

« Vous savez, si vous vouliez m'impressionner, vous auriez pu simplement me montrer vos dents pointues. Mais ce petit tour de levitation ? C'est un peu trop. »

Je levais un doigt, comme si j'allais donner une leçon.

« Mais puisque nous jouons à ce jeu, dites-moi, combien de temps avez-vous pour me convaincre ? Parce que je dois avouer que je suis assez occupé. Vous savez, sauver des vies, résoudre des cas médicaux complexes, ce genre de choses. »

Je me mis à examiner Godric, comme si j'étais en train de le diagnostiquer.

« Vous avez une peau pâle, des cernes sous les yeux... Je dirais anémie sévère, manque de vitamine D, probable insomnie chronique. Et ces canines ? Sûrement une malformation génétique. Ou alors vous aimez juste vous donner un style.»

Je marquais une pause, toujours suspendu dans les airs, regardant Godric dans les yeux.

« Mais admettons une seconde que vous soyez un vampire. Qu'est-ce que ça change ? Vous allez me mordre ? Boire mon sang ? Oh, je vous préviens, avec toutes la vicodine que j'ai dans le système, vous risquez une sacrée gueule de bois ! »
Je riais à nouveau, malgré la situation délicate dans laquelle je me trouvais.
« Alors, que comptez-vous faire, monsieur le vampire ? Vous allez me convaincre de votre existence en me faisant flotter un peu plus longtemps ou vous avez quelque chose de plus convaincant ?»

Je fixais Godric, curieux de voir jusqu'où il était prêt à aller pour prouver son point. Après tout, même si j'étais sceptique, j'étais aussi fasciné par ce qui défiait la logique médicale. Et ce type, qu'il soit un vampire ou un simple illusionniste, avait définitivement piqué ma curiosité.

by Nathie

▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

ft @Gregory House

Je regardais l'homme que je maintenais contre le mur. Sa réaction ne me surprenait guère. Après tout, il était un homme de science, pour lui, tout s'expliquait. Il n'était donc absolument pas surprenant qu'il n'accorde aucun crédit à l'existence des vampires. Toutefois, il semblait également dénué de tout instinct de conservation. Une personne dans sa position n'était pas censé tout faire pour attiser la colère de celui qui le maintenait. Un sourire un brin ironique étira mes lèvres.

-- Si vous croyez encore au Père Noël à votre âge…je ne peux rien pour vous.

Je haussais un sourcil circonspect. Mes dents pointues. Si tu ne me crois pas avec cette démonstration, alors je doute que tu me crois simplement en voyant mes crocs. Je roulais des yeux. Je sentais bien qu'il commençait à fatiguer, pauvre petite chose fragile. Bien qu'il ne souhaite pas le montrer, l'inquiétude commençait à le gagner, non pas à cause de ce que je pourrais lui faire, mais parce qu'il commençait à tousser, qu'il n'avait pas sa canne auprès de lui…en un mot, qu'il ne contrôlait plus rien

-- Allons donc, si ce petit tour de lévitation comme vous dites ne suffit pas à vous faire croire à mon existence, ce ne sont pas mes crocs qui réussiraient à vous faire y croire, vous pourriez argumenter qu'il ne s'agit que de babioles en plastique achetées dans la première boutique de farces et attrapes.

Le maintenant toujours, je me mis à rire.

-- Vous n'êtes pas si important à mes yeux pour que je consacre du temps à essayer de vous convaincre de quelque chose à mon sujet. J'ai vu que vous souffriez, je vous ai proposé mon aide, et puis….la conversation a dérivé, rien de plus.

Il se mit à faire mon diagnostic. Un sourire en coin étira mes lèvres. Mais bien sûr, pourquoi n'y ai-je pas songé avant ?

-- Puisque vous avez entrepris de faire mon diagnostic…pourquoi n'écouteriez-vous pas tout simplement les battements de mon cœur ? Il faudrait peut-être commencer par cela, vous ne croyez pas ?

Je le reposais alors en douceur sur le sol et plongeais mon regard dans le sien.

-- A moins que la vérité vous fasse peur ?

Oui, parce que naturellement, s'il pose son stéthoscope sur ma poitrine, il n'entendra pas le moindre son, de même s'il me colle une de ces électrodes reliées à ces appareils servant à mesurer le rythme cardiaque, le tracé sera plat.

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- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

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Gosh !

@Godric Behal

Je me retrouvais donc les pieds sur terre, une transition aussi soudaine qu'inattendue, suite à l'intervention de mon hôte nocturne. Son invitation à vérifier l'absence de battements de son cœur était tentante, presque trop. D'un regard sceptique, je l'observais, mesurant ses mots, son attitude. Cet étrange ballet entre science et folklore m'amusait et m'intriguait à parts égales.

« La vérité ? Dans mon métier, la vérité est souvent plus étrange que la fiction. Mais je dois avouer, votre proposition est... comment dire... inhabituellement directe pour un vampire. »

Je marquais une pause, le fixant avec intensité, un sourire narquois se dessinant sur mes lèvres.
« Et si vous êtes vraiment ce que vous prétendez être, pourquoi devrais-je avoir peur ? Après tout, un homme qui a passé sa vie à affronter la mort dans une salle d'opération ne craint pas grand-chose. Mais admettons, pour l'amusement de la science. »

Je m'approchais lentement, feignant une confiance que je n'éprouvais pas nécessairement. L'idée de toucher un être supposément dépourvu de vie était contraire à tout ce que la médecine m'avait enseigné. Cependant, ma curiosité, souvent plus forte que ma prudence, me poussait à explorer cette anomalie.
« Donc, vous me proposez un diagnostic ? Très bien, jouons le jeu. »

Je tendais l'oreille, comme si j'allais réellement entendre quelque chose. La pièce était silencieuse, à l'exception de nos respirations – enfin, la mienne. C'était absurde, déroutant, et pourtant...
« Rien. Pas le moindre battement. Fascinant. Et votre activité cérébrale ? Je n’ai pas l’impression qu’il n’y ait aucun influx… mais je n’ai pas les instruments pour analyser ça ici… »

Je reculais, une lueur d'intérêt dans le regard. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait dire avoir palpé le torse d'un vampire. Si vampire il y avait.
« Vous avez réussi à attirer mon attention, je l'admets. Mais comprenez que de mon point de vue, ceci pourrait très bien être un tour de magie très élaboré. La médecine, voyez-vous, est fondée sur des preuves. Et jusqu'à présent, les vampires n'entrent pas vraiment dans ce cadre.»

Je me remettais debout, ajustant ma veste avec un air pensif.
« Cependant, admettons l'impossible pour un instant. Si vous êtes ce que vous prétendez être, alors vous vous tenez devant moi non pas comme une menace, mais comme une opportunité unique d'étude. Vous comprenez, votre existence remettrait en question tout ce que nous savons sur la biologie, la mort, la maladie... »

Je me rapprochais à nouveau, un brin provocateur.
« Alors, que diriez-vous d'un petit marché ? Vous me donnez l'occasion d'étudier ce phénomène... enfin, vous. En échange, je pourrais considérer de prendre au sérieux votre existence. Après tout, si vous êtes réellement un vampire, vous avez tout à gagner à ce que la science reconnaisse votre condition. Imaginez les possibilités... »

Ma proposition était audacieuse, peut-être même imprudente. Mais si ma vie m'avait enseigné quelque chose, c'était que le risque était souvent le précurseur de la découverte.
« Qu'en dites-vous ?»

Je m'appuyai sur un mur, grimaçant de douleur. Mon corps me rappelait cruellement ma condition, un fardeau constant qui me rendait dépendant des autres.

Je fixais Godric, curieux de voir jusqu'où il était prêt à aller pour prouver ses dires. Après tout, même si j'étais sceptique, j'étais aussi fasciné par ce qui défiait la logique médicale. Et ce type, qu'il soit un vampire ou un simple illusionniste, avait définitivement piqué ma curiosité.

by Nathie

▿ Date de naissance : 20/12/1989

Être pris la main dans le sac

ft @Gregory House

Est-ce que c'était moi ou bien ce type me prenait pour un abruti fini ? Je n'avais absolument aucune intention de finir en rat de laboratoire. Etant donné ses paroles, je pouvais deviner que j'avais titillé sa curiosité. En même temps, c'était normal, il était un homme de science et moi, je devais sans aucun doute passer pour une bizarrerie de la nature, mais je n'étais pas vraiment persuadé qu'il soit totalement convaincu de mon existence réelle. La preuve, il parlait encore de "tours de magie élaborés". Si j'avais respiré, j'aurais probablement poussé un profond soupir tant ce type commençait à m'agacer.

-Si vous avez décidé de ne pas croire, vous ne croirez pas, peu importe ce que je peux faire ou dire. Vous n'entendez pas mon cœur battre, vous voyez que je ne respire pas et pourtant, je me tiens debout face à vous et je tiens une conversation avec vous qui, bien qu'elle commence à devenir pénible, est cohérente. Et cela ne vous suffit pas pour accepter ce que la science refuserait à accepter alors que vous en avez la preuve face à vous.

Je fronçais les sourcils quand il me parla d'étudier le phénomène. Non, mais oh, je ne suis pas un phénomène, stupide individu. Un petit rire sarcastique secoua mes épaules.

-J'en dis que vous êtes complètement insensé si vous pensez que je vais passer le moindre marché avec vous. Pour commencer, je ne suis pas un phénomène, je n'ai pas l'intention d'être étudié à la loupe, au microscope ou que sais-je encore, par vous ou par qui que ce soit. L'humanité a prouvé maintes fois que quand elle étudiait quelque chose qui la dépassait elle faisait plus de mal que de bien. Ensuite, je n'ai absolument rien à gagner à cela, contrairement à ce que vous semblez le croire. Que pensez-vous qu'il se passera si vous m'étudiez comme vous dites ? Si vous rendez vos travaux publics et que les gens acceptent de vous croire sans vous enfermer dans un hôpital psychiatrique ?

Je lui laissais quelques instants pour réaliser l'énormité de ce qu'il avait dit.

-Je vais vous le dire ce qu'il se passera. Vous ne serez pas le seul à vouloir m'étudier moi ou mes semblables et je finirais enfermé dans je ne sais quelle cage glauque, dans des conditions inhumaines sous prétexte que je peux le supporter parce que je ne suis plus un humain.

Un sourire acide s'afficha sur mon visage.

-Alors, merci de votre intérêt soudain, mais je crains de devoir refuser votre proposition. Il vous faudra trouver un autre sujet d'excitation. En vous révélant ma condition, je voulais simplement être sympa et vous aider avec votre douleur parce que mon sang a des capacités particulières, et c'est ainsi que vous me remerciez ? Vous avez refusé, soit, j'en prends note, maintenant je n'ai pas à vous convaincre de quoi que ce soit, vous avez laissé passer une opportunité d'être soulagé, alors continuez à vous bourrer de vos médicaments qui vous font plus de mal que de bien, ce n'est pas mon problème, mais jamais je ne laisserais vous ou qui que ce soit d'autre m'enfermer, est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Certains traumatismes de mon passé, comme mon enfermement dans une malle par mon Maître quand j'étais jeune, restent encore gravés en moi.

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Father, brother, son

- Godric and Eric

▿ Date de naissance : 11/06/1975

Être pris la main dans le sac

Gosh !

@Godric Behal

Un sourcil s'arqua tandis que je l'écoutais, son arrogance et son hostilité ne faisant qu'attiser ma curiosité. Il se prenait pour un chevalier noir, protecteur d'une espèce en danger ? Amusant.

« Si vous êtes si soucieux de votre liberté, pourquoi vous exposez-vous ainsi ? » ironisai-je, un rictus narquois sur les lèvres. « Vous vous promenez dans la nuit, à la vue de tous… N'est-ce pas une invitation à la découverte ?»

Je m'approchai de lui, mon regard perçant le sien.

« Vous parlez de dangers, mais n'avez-vous pas conscience du danger que vous représentez ? La peur est un moteur puissant, et si les humains découvraient votre existence, la réaction pourrait être… disons… moins que pacifique. »

Un silence s'installa, pesant, tandis que je réfléchissais à ses paroles. Son refus de coopérer était un obstacle, mais pas insurmontable.

« Votre crainte d'être étudié est compréhensible, mais il existe des alternatives.» Je posai une main sur ton épaule, sentant la tension sous ton vêtement. « Imaginez un monde où votre existence n'est pas une menace, mais une source de progrès. Un monde où votre sang pourrait sauver des vies, guérir des maladies incurables. »

Ma voix se fit plus douce.

« Je ne vous force à rien. Mais réfléchissez à la proposition. Un marché, oui, mais un marché gagnant-gagnant. Vous me donnez accès à votre condition, et en échange, je vous offre la protection et la collaboration de la science. Ensemble, nous pourrions changer le monde. »

Je relâchai son épaule et reculai d'un pas, le laissant digérer mes paroles. La décision lui revenait, mais j'étais certain que la logique finirait par l'emporter.

« Pensez-y. La science n'est pas votre ennemie. Elle peut être votre alliée. Et si vous vous nourrissez effectivement de sang humain, je peux toujours avoir toutes les quantités et tous les groupes sanguins. »

Je me tournai vers la sortie, laissant la porte entrouverte. Un dernier mot avant de partir :
« Vous me trouverez toujours ici, si vous changez d'avis. » Je quittai la pièce, le laissant derrière moi

by Nathie

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