(terminé) Evasion [pv Rin Yamaoka]

David était là, attendant près de son nouvel amour au pied d’un immeuble. Sa vie fut… Pas mal mouvementée ces derniers temps et on pouvait dire que de gros changements étaient en vues. Déjà, il s’était offert cette magnifique créature cylindrée noire, une panthère mécanique qui était devenue à son premier jour, une fierté pour le voyou. Jusque là, David ne voyageait qu’à pieds ou en taxi, mais aujourd’hui, il se permettait quelques folies. Et tout cela, il voulait le partager à l’amie la plus chère, celle dont il tenait le plus. C’était justement devant son immeuble qu’il attendait. Le britannique, se souvenait qu’elle ne travaillait pas en ce moment, alors il lui avait envoyé quelques textos pour lui demander si la belle jeune femme, serait disposée à faire un tour, et qu’il avait des tas de choses à lui montrer. Pour son plus grand bonheur, Rin accepta avec joie. Il sentait monter en lui une pointe d’excitation.

Et ce sentiment fut encore plus fort quand il la vit pousser la lourde porte vitrée pour sortir et venir à sa rencontre. David se souvenait de ce malaise pendant leur sortie au restaurant, mais se disait que ceci n’aura plus d’importance une fois que Yamaoka sera au courant. Après tout, les jours qui ont suivit, rien n’avait vraiment changer, si David eut commit la moindre maladresse, elle fut sans doute risible. Surtout que là, il était conscient de commettre une belle bêtise, sans doute un faux pas, mais il était prêt à le faire pour avancer. Il sourit en voyant la magnifique japonaise approchée.

"Alors princesse ? Prête pour montrer sur votre carrosse et partir à l'aventure avec votre chevalier noir rebelle ?" Dit-il amusé tout en lui tendant un second casque de moto pour elle.

"Elle est belle non ?" On pouvait le laisser être fière de sa dernière acquisition. Quand David l’avait vu, ce fut un coup de cœur. Il s’était laisser charmer par cette tentatrice mécanique. Une KTM 890 DUKE. Encore, King avait avant un penchant pour les Harley, mais sur le coup, il s’était dit que l’amour ne se commandait pas et restait toujours des surprises. Encore, on pouvait être surprit de voir un homme de son genre, qui payait tout juste son loyer, se trouver les moyens de s’offrir un tel bijou. Mais la chance et le bonheur pouvait ouvrir leur porte à tous sans exceptions après tout.

"J’ai un truc à te montrer dans le quartier. Pas loin mais on peut faire le tour de la ville avec et faire paniquer les poulets avant ?" A peine avait-il sa moto que déjà, il voulait risquer de la perdre, c’était bien David. Après tout, il n’avait pas prit ce genre d’engin pour rouler à la vitesse d’un scooter. Il voulait de la puissance, de la liberté, provoquer l’ordre comme toujours. Rin ne devait s’ennuyer avec lui.

David était tout excité à l’idée de montrer sa moto à Rin. C’était comme présenter un nouvel ami à sa bande de potes et qu’on espérait que le courant allait passer. La jeune femme semblait émerveillée devant le superbe engin tout neuf devant elle. La moto avait un de ces pouvoirs de fascination auprès des gens, même ceux qui ne s’y connaissait pas, appréciait toujours de voir une belle bête mécanique. De plus, c’était rare que David pouvait se payer quelque chose de luxueux comme avant, devant faire attention à chaque dollars dépensé. Maintenant qu’il eut droit à un petit « plus » il pouvait se faire grandement plaisir.

Toute surprise de cette acquisition, Yamaoka devait chercher à comprendre comment un gars comme King pouvait se permettre de payer une telle beauté. Elle sortie sur la raison de l’humour, l’idée qu’il eut braqué une banque. "Ah ! Si tu savais." Oui si elle savait. David sourit quand Rin osa dire qu’elle était plus excitée de chevaucher ce destrier de métal que le propriétaire de ce dernier. Il attrapa donc un casque qu’il tendit à la jeune femme "Dans ce cas prouve le." Oui, il avait vraiment tout prévu. Pas que montrer sa moto à son amie, mais qu’elle l’accompagne dans une petite ballade avec. Il voulait lui montrer encore quelque chose et la, la japonaise se montra de plus en plus soupçonneuse, ce qui était légitime, le voyou n’allait pas le lui repproche.

Tous deux montèrent donc sur le véhicule à deux roues. Assise derrière lui, Rin glissa autour de la taille de l’anglais ses bras pour se serrer contre lui. Un geste qui ne déplaisait pas à ce dernier, aimant ce toucher qui le fit frémir. "Surtout, n’hésites pas à te serrer contre moi." Double sens.

Le moteur se mit à gronder comme un lion sur le point de bondir dans l’arène et ils démarrèrent au quart de tour. Le code de la route ca existait ? David voulait montrer la puissance de son nouveau bébé. Il roula à contre sens, brisant des feux rouges, se glissant comme un maitre entre deux voitures. Tout ca pour ne pas s’arrêter et afin de sentir la puissance. Sentir la moto vibré sous eux, l’adrénaline qui grimpait en flèche en même temps que la vitesse vertigineuse. Entre les klaxons des autres automobilistes effrayés et frustrés étaient comme une preuve qu’ils s’approchaient de la liberté absolue. Malgré le blouson en cuir et le casque, on pouvait sentir l’air se frotter contre soi comme si elle était impuissante pour nous arrêter. King remarqua même une patrouille de police en pause sur le côté. Là, il accéléra pour les narguer, fonçant devant eux comme Beep-Beep narguant le coyote. Le temps qu’ils se lancent à sa poursuite, David les aura semer.

Où il l’emmenait ? Difficile à dire, car David semblait la balader à travers toute la ville, s’arrêtant que rarement, effectuant des tours de plusieurs quartiers, prenant tantôt des rues principales que des alternatives. Bref, il faisait durer l’expérience aussi longtemps que possible avant de revenir à Lockwood. Là, il commença à ralentir, signe qu’ils allaient enfin arriver. Le jeune homme s’arrêta donc sur le bord du trottoir, montant un peu avant de stopper pour de bon le moteur et enlever son casque.

"Alors tu en dis quoi ? J’ai assurer ?" Double sens. "Je ne sais pas comment je vais t’expliquer ca. Tu me connais, je ne suis pas douer pour causer comme il faut. Mais voila. Dans pas longtemps, tu pourras dire adieu à l’ancien David King, car il va y avoir du changement dans ma vie. Regardes."

Ils s’étaient arrêter devant ce qui ressemblait à un ancien magasin, ou entrepôt. En tout cas c’était vidé, fermer, avec une pancarte sur les vitres d’en face refermer d’un rideau métallique avec écrit dessus en gros « VENDU ». "Comme c’est dans un endroit un peu craignos et en vente depuis longtemps, je l’ai eu pour trois fois rien. Viens vais te faire visiter."

David était tout excité par l’adrénaline que lui procurait cette course, et il fut ravis que Rin en était tout autant. Rien de mieux pour bien commencer la journée et mettre tout le monde de bonne humeur. Le britannique aurait aimer faire durer cette ballade, mais il avait encore tant de chose à faire, des choses qu’il voudrait montrer à Yamaoka, lui partageait étant donner le lien spéciale qui les unissait, mais qui risquait d’être ébranler à tout jamais. En bien ou en pire, King se doutait un peu du résultat, malgré cela, il se sentait prêt à prendre le risque.

Donc prochaine étape, ce vieux local qu’il venait de se procurer. L’avantage de vivre dans ce quartier, c’est que les prix sont assez bas. Le quartier étant peu attractif, il était difficile de trouver preneur, le coin au bonnes affaires quoi. Encore heureux, sinon jamais David n’aurait put se payer ce genre d’endroit. Rin fut surprise naturellement. Tant de changements d’un coups dans la vie de son ami, c’était voir un bond dans son niveau de vie vertigineux. Néanmoins, quand elle parlait de « vieux hangar » David prit un ton où on ne savait s’il plaisantait ou s’il était réellement offenser. "Vieux hangar ?! Attends un peu de voir l'intérieur avant de critiquer ! Et c'est amusant que tu parles de loft. Car je vais déménager aussi. Adieu le vieil appartement pourri, j'aurais un endroit un peu plus confortable dans pas longtemps. Enfin... Si cet endroit fonctionne."

Il parlait beaucoup de changement, et par mystère aussi, ce qui était étrange quand on savait que le bonhomme préférait surtout parler de manière franche et direct. Mais il voulait entretenir la surprise. Quand Rin était bien plus perplexe sur ces questions de changement, David sourit comme un sale môme qui allait faire la blague la plus stupide du monde. Quelque chose d’assez mesquin. Sortant un jeu de clef de sa poche, il ouvrit en grand la double porte d’entrée et invita Yamaoka à pénétré dans le nouveau royaume du voyou, enfin, l’ex voyou si on puisse dire.

La première pièce était petite, avec deux ou trois portes sur le côté et un long comptoir abandonné contre le mur en face. Il n’y avait aucun autre ameublement, aucune décoration, c’était gris et triste, mais David semblait bien emballer malgré tout, car il visualisait déjà l’avenir ici. "Bienvenue à l’accueil ! Y’a déjà le bureau pour recevoir les gens, parler papiers et tout ca. J’y ajouterais sans doutes des plantes, mais pas trop quand même. Enfin j’hésites sur la déco, car le plus important ca restera le cœur du bâtiment. Sinon la tu as déjà des toilettes pour les visiteurs. Mais viens donc, je veux te montrer le plus important." Il était vraiment tout excité. Certes, comme guide il ne payait pas de mine, mais comme l’endroit fut bien vider, il n’y avait guère à montrer.

Passant par une autre double porte, mais n’ayant plus de porte pour le moment, le duo arriva dans une salle un peu plus grande. Les fenêtres n’étaient que sur un seul côté, un peu hautes, un seul grand miroir poser contre un mur et… C’était tout. Tout aussi vide que la précédente, différant surtout par sa taille. Mains sur les hanches, King regardait l’endroit avec admiration. "Ca va être sans nul doute mon lieux préféré. Bienvenu dans l’arène. D’ici, on a donc accès à l’accueil, aux vestiaires, la réserve, ainsi qu’à un escalier menant à ce qui sera mon bureau. Et oui Rin… Je me lance dans les affaires. Bienvenue ma nouvelle salle de sport." Il accentua ces derniers mots avec un accent un peu théâtrale écartant même les mains comme un directeur de cirque présentant le chapiteau avec ses artistes. "Ce sera surtout sur le combat qu’on apprendre ici. Rue, boxe, karaté… Bref, ce que je pourrais enseigner."

Rin ne semblait pas suivre l’idée de David, en même temps ce dernier n’était pas doué pour donner des explications. Tant de choses se bousculaient dans sa tête, des choses qu’il voudrait partager, parler en même temps. Sa vie était sur le point d’être entièrement chambouler et curieusement, cela ne l’effrayait pas. Depuis des années, il se confortait dans cette existence de loubard, bars, bagarres, paris, boulots discutables pour des types louches… Et d’un coup, comme frapper d’une révélation, il cherchait à tout bazarder, à vouloir mieux. Partir de rien pour se reconstruire et ne plus se dire qu’il y allait avec l’ombre de ses origines sur sa tête. Que tous serait cent pour cent de lui, plus personne pour le rattacher à son ordure de père. "Nan pas du tout ! C'est mon lieux de travail ici !"

David l’invita donc à entrer et apporta de plus en plus de détails sur son projet. Bien sur, il ne s’attendait à ca que Rin saute au plafond en disant qu’elle trouve l’endroit superbe. Le bâtiment était complétement à refaire. Encore, les murs, la structure étaient bonnes mais pour rendre l’endroit plaisant et fonctionnel, il y avait du boulot et la japonaise le questionna justement sur comment il comptait s’y prendre, seul ou aider d’un escroc d’artisan ? "Tout seul quoi, suis un vrai mec !" Plaisanta mais qu’à moitier David. "Bon, je compte y aller progressivement. Déjà, dans un premier temps, le rendre fonctionnel au minimal syndical avec les murs et la façade refaite. Puis, avec le temps, donner de toute sa splendeur cette nouvelle école." Oui, David expliqua ce qu’il comptait faire, une école d’arts martiaux, de différends styles de combats dont il était maître, ou avait les connaissances. "Sans compter qu’une partie de l’argent servira aussi à payer mon futur appart." Sacré investissement, mais David a depuis des années à compter et savoir gérer au mieux son argent. Il saura sans doute aussi bien investir dans son nouveau chez-lui que cette école.

Il lui avait montrer la salle principal où les futurs gladiateurs allaient s’entrainer. Tout fière, il lui avait expliquer son but, une salle de sport dont il serait le gérant et propriétaire, une petite fierté qui l’excité comme un futur père qui allait avoir son nouvel enfant. A cette annonce, de l’école pas du mioche, Yamaoka exprima sa joie en se jetant à son coup. David fut surprit et même un peu bousculer lors de cette étreinte subite, mais il rigola, tous deux partageant le même bonheur. Elle lui murmurait comme quoi elle était fière de lui, le soutenant de plein cœur dans ce projet, ce qui réjouissait le jeune homme qui était encore attacher à elle. La japonaise s’écarta un peu de lui, pour rendre un peu d’espace à son ami britannique. Les bras encore autour de son coup n’avaient pas bouger et leur regard se croisèrent.

C’était comme si le temps d’un coup s’était arrêter, une forme de désire inavoué de voir un instant figer dans le temps même. D’un coup, Yamaoka se jeta sur lui, collant ses lèvres contre les siennes comme deux pôles opposés d’un aimant. Leurs bouches n’en faisaient plus qu’une, un baisé à la fois puissant et doux. King fut sur l’instant envouté par cet échange sucré, ses fibres vibrées, le monde entier autour d’eux s’était comme évaporé pour laisser leurs corps flotter dans un vide rose et mielleux. Quand les esprits revinrent, King s’écarta un instant de Rin, le regard perdu comme s’il voyait une image floue devant lui. Ses lèvres murmurèrent "Rin… Qu’est-ce… Qu’est-ce, qu’il se passe ?"

Oui, il y aura beaucoup de travail. David ignorait combien de temps et d’argent cela lui prendre à la fin, mais… Il se disait que si son idée aboutissait, alors chaque centime et seconde investie aura voulu la peine. C’était en plus un gros manuel, se salir les mains, retrousser les manches, ca ne lui faisait pas peur au contraire. Il travaillerait des heures durant pour rendre actif et attractif, ce buisines qui l’attirait tant. Des jours, des nuits même. Bref, ce n’était pas une lubie qui lui était venu comme ça, c’était un projet sérieux. Et puis, il se disait que tout faire sois même pour quelque chose d’aussi important, rendrait la chose plus sacré, plus sérieuse à gérer après, que quelque chose qu’on aurait fait à sa place. Même s’il ne dirait pas non à quelques coups de pouces comme celui proposer. "Ouais avec plaisir ! Si tu n'as pas peur de venir te salir les mains ca marche." Sans doute que cela lui couterait moins chère que d’engager un artisan.

Il avait encore des tas de choses à lui dire, comme par exemple le nom de sa nouvelle école. Mais David se laissa surprendre par le geste affectueux de Rin, qui fut suivit d’un baiser. Quoi qu’il eut en tête et préparait, tout fut chambouler par ce geste soudain. Il ne comprenait pas, cherchant mille explications sans en trouver une ayant grâce à ses yeux. Dans sa confusion, il interrogea la japonaise sur la raison de son comportement, se demandant si oui ou non, elle avait agit par émotion. Yamaoka alors, expliqua avec assurance, que depuis longtemps elle avait des sentiments pour lui. Quand ? Ce n'était pas clair, mais avoua être attirée par le voyou malgré ses mauvais côtés.

David l’écouta la, interdit, perdu, cherchant à remettre en place ce qu’il entendait, pensait et croyait. Une tornade était passer, mettant dans un désordre pas possible sa vie, sa réflexion. Il a fallut que Rin l’interpelle en le suppliant de répondre quelque chose. Cependant, le garçon ne trouvait pas ses mots, tant tout était en vrac dans sa tête. "Eh ben euh..." Ce n’était pas évident pour lui, il improvisait, suivant son instinct qui lui aussi, semblait bien paumé. "Whoua ! Rin j’avoue que c’est une surprise… J’ignore si je devais m’attendre à ça j’avoue…" Depuis longtemps il doutait qu’une fille comme elle, puisse aimer un type comme lui. Une croyance qui fut ébranler d’un coup de pied et de langue.
"J’avais… Toute une réplique, un discours à te dire important mais la… Tout est un peu nul maintenant… J’ai envie de me marrer car je me dis que si un type devais écrire ce que j’étais censé te dire, il serait en train de rager que son projet tombe à l’eau, sérieux ca me fait marrer de’ penser à ça." CONNARD !!! "Rin écoutes… Je ne sais pas quoi te dire. En réalité, si j’ai procéder à tous ces changements dans ma vie… C’est que je voulais impresionner quelqu’un. Une fille qui me plait depuis un moment et que je n’arrive pas à aborder et la… Tu rends tout cela un peu inutile du coup. Enfin je sais pas."

Pour de la confusion, s’en était et en beauté. Avec David, oubliez vos téléfilms et livres romantiques. Vous ne trouverez rien de semblable avec le jeune homme ou à peine. Tout était si confus chez le garçon qu’il ne savait pas du tout comment s’exprimer, mettre à la suite ses idées pour se faire comprendre. Résultat, il se retrouva devant une Rin honteuse, qui même si elle se montrait digne, et c’était tout à son honneur, faisant sentir sa déception et qu’à travers ses mots, la jeune femme comprenait que le britannique s’était sentit pousser des ailes uniquement pour une fille qui l’aurait taper dans l’œil. Ce ne serait pas étonnant, David était toujours un homme en femme, transgressant tous les reboot possible !

Yamaoka, dans sa déception, lui tourna le dos pour se diriger vers la sortie. David secoua la tête pour tout remettre en ordre, pour une fois qu’il y aura de l’ordre dedans, afin de se rendre compte de la triste scène qu’on jouait devant lui. Tragédie, drame, tout était rassembler ici pour créer la pièce parfaite parlant des tortures de l’âme que l’amour provoquait. Mais moi, je préfère largement l’humour absurde malgré l’admiration que je puisse avoir envers Shakespeare. Et ca, King pouvait le comprendre. Bref, quatrième mur réparer pour l’heure, le britannique vit ce que faisait Rin, s’en aller. Alors, par instinct, il fit un grand pas en avant pour la rattraper au niveau du bras pour la tirer vers lui, afin que leurs regards se croisent l’un l’autre.

"Non mais attends Rin… Sérieusement ? T’as pas capter ?" Comment, avec un homme qui savait autant user du ver comme un mousquetaire d’une fine lame, et maître de la métaphore comme le plus doux et perturber des poètes ? "Oui j’ai fais ca pour voir si ca allait impressionner une fille qui me plait depuis un moment. Et pas besoin la de savoir, puisque je sais maintenant." Continue comme ca mon grand, tu vas y arriver un jour.

"Au diable les allusions !" Et sans plus réfléchir à ce qu’il devait dire, et c’était sans doute mieux ainsi, King alla agresser les lèvres de Rin. Comme lors de ce premier baiser surprise, sauf que la, le jeune homme y allait avec plus de passion, d’énergie, d’agressivité… Du David King la. Ses craintes, ses peurs qu’il avait furent d’un coup toutes balayer. Sa conversation qu’il a eut avec Alexander au sujet de l’amour et des femmes, cela fut à l’instant réfuter, plus aucune importance. Il alla chercher la langue et le goût de celle pour qui, il éprouvait un sentiment sincère mais dont il s’était interdit tel un fruit défendu comme Tantale qu’on interdisait de mangeait les pommes pendant au-dessus de sa geôle. Plus rien ne lui était interdit à présent, plus rien ne pouvait le lui prouver que c’était une erreur. Ancien voyou peut-être qu’elle l’aimait ainsi déjà, mais la, le nouveau David il l’espérait, ne pourrait que la séduire. Tout ne se passait pas comme il l’aurait préparer mais qu’importe, cela lui convenait… Et ben il était temps quand même !

C’était comme un déclic, un coup de tonnerre. Sans préliminaires, sans annonces d’attentions, l’un et l’autre virent à se coller avec passion et brutalité. David sentit quelque chose de dur dans son doc, un impact contre un mur. Il aurait cru que ce dernier était plus loin, mais il s’en fichait. En réalité, il s’en moquait de tout. Pour lui, seul comptait ce moment où il pouvait enfin gouter la fille qui l’attirait tant. Il pouvait y mettre un terme, rappeler à Rin dans quoi elle s’engageait avec lui, que David n’avait rien du parfait petit-ami, de sa situation. Mais n’était-ce pas pour cela qu’il avait prit un véhicule, se lancer dans les affaires et changer d’appartement pour quelque chose de plus confortable ? Et puis, on en avait suffisamment tourner en rond dans cette histoire, vu et revu les arguments, c’est bon cette fois !

David sentait les mains de Yamaoka caressait son torse puissant, de ses vêtements qui se soulevaient, comme balayer au vent pour laisser sa chaire vulnérable au désire aux désires de la déesse de l’air. Lui non plus, ne se priva pas, attrapant les hanches de la jeune femme pour remonter tout doucement puis, une fois a bonne hauteur, retirer son haut d’un coup afin que sa peau aussi, soit exposer aux toucher du britannique. Cette dernière était si différente de celle de King, plus douce, plus fraiche, plus délicate. Une excitation au toucher, une gourmandise qui faisait envie et envoyait au paradis une fois gouter.

David dévorait le visage de Yamaoka, dégustant ses lèvres, ses joues et même sa gorge. Il n’en pouvait plus, il lui en fallait plus. Au début, il avait draguer l’ancienne Rin. Une fois rejeter, il ne pensait plus retenter, même quand elle eut perdue la mémoire. C’était un peu une règle chez lui, alors il ne la voyait que comme une amie. Puis avec le temps, et de manière subtile, ses sentiments ont commençaient à évolué. A partir de quand ? Aucune idée, King refoulait, tuait ses sentiments quand ils devenaient trop fort. Mais à la fin, après tant d’épreuves, de temps et de discussion, il avait finit par accepter, prenant le risque de se voir une fois de plus repousser, que ses sentiments pour une fois sincères, fussent brisés. Il n’en était rien.

Il ne disait rien. Comment pouvait-il, la bouche de King était occupé non stop. Il était heureux de pouvoir avoir cette intimité avec Rin, mais il pensait vraiment à une vie à deux, quelque chose de plus sérieux et il faisait de son mieux pour s’en donner les moyens. La, c’était comme la promesse que cela allait se réaliser, car il ne voyait pas Rin comme une de ses nombreuses anciennes conquêtes, la japonaise n’avait rien à voir avec ces filles paumés et faciles qui voulaient juste se taper monsieur muscles. Yamaoka connaissait David, et elle aurait sans nul doute le respect de le considéré comme un être humain ayant des sentiments et non du simple sexe-friend.

"Je crois que les travaux ici peuvent attendre encore un peu." Plaisanta t’il quand David eut droit à quelques instant de pauses, faisant comprendre que l’instant avec Yamaoka était plus important.

Cette histoire pouvait être risquée, mais David était prêt à le prendre. Rin était sa meilleure amie, sa seule amie en fait. Une des raisons qui le bloquait à avouer, était de perdre cette amitié s’il venait à tout gâcher comme il savait le faire. Les femmes trouvaient toujours une raison, un quelque chose à lui reprocher pour soit le briser, ou bien rompre. A la longue, King se disait qu’elles cherchaient juste une excuse pour prouver qu’elles n’étaient pas que attirer par lui pour son physique, qu’elles n'étaient pas des filles faciles, ayant de l’exigence. Cela avait pas mal saper sa vision du monde et la sienne. Peut-être avait-il besoin d’être rassurer, de prendre un peu de temps pour voir si Yamaoka aurait finit ainsi. Il n’était sûr de rien en fait, mais peu importe, le plus important pour lui était ce moment où chacun s’avoua son amour à travers baisés et caresses.

Un canapé même vieux n’aurait pas été du luxe. King ne dirait pas non, ce serait plus confortable. Il jeta cependant un coup d’œil en direction du bureau, tout en gardant serrer contre lui Rin afin de toujours sont corps contre le sien, avec se coller sa tête contre celle de la japonaise après. "Y'a quasiment aucun meuble ici, tout est à racheter ou presque. Me dis ca aurait été plus cool si on avait commencer par l'appart au moins." La bas au moins, il y aurait déjà un lit, ou un vieux canapé justement pour leurs ébats. Il fallait croire qu’ils devront improvisés ici.

Rin, toute émoustillée, lui retira son haut aussi, afin d’exposer le torse puissant et dur du britannique. Ce n’était pas ce dernier qui allait protester au contraire. Les fins doigts de la japonaise sur sa peau marqué et renforcé par des années de violences l’excitait. Pourquoi se retenir au fait ? Tout était permis non. Comme un fauve, il dévora la gorge de la jeune femme, léchant, baisant la peau avec force, appuyant ses mains dans son dos afin que leurs deux corps n’en fassent plus qu’un.

Le faire sur quelque chose de dur finalement, pas le choix et cela ne semblait pas dérangeait David plus que ça. Nous allons éviter de trop décrire la pensée de cet homme en cet instant pour éviter une grosse censure. On dira tout simplement que ca lui plaisait. Il voyait Yamaoka différemment des autres femmes qu’il a connu, mais il souhaitait connaitre des ébats intenses. Ceci-dit, il ressentit une légère frustration quand la jeune femme stoppa brièvement leurs échanges, mais fut satisfait et patient quand il comprit. Rin retirait ses bottes de manière à titiller comme s’il ne l’était pas déjà assez David. Se mettant donc davantage à l’aise, ils purent reprendre.

King en perdit son pantalon, et comme il avait vu Rin commencer à enlever le sien, il voulu prendre la relève, faisant glisser le vêtement sur les formes fines et plus petites de la japonaise, en profitant pour sentir sa peau et son corps du bouts de ses doigts. Leurs corps étaient l’un contre l’autre, représentant bien cette image de ne faire plus qu’un. David lâchait parfois quelques petits râle de plaisir au toucher de son amante. Pousser à bout, il attrapa les jambes de cette dernière pour la soulever et vinrent tous les deux s’allonger sur le vieux tapis de sport qui recouvrait le sol de la pièce. Aucun confort ? David décida sans hésité de servir de matelat, se mettant sur le dos pour que Yamaoka reste dessus et soit la moins indisposée pendant que l’homme, se redressait plus d’une fois pour gouter la peau de la jeune femme.

"Qu'est-ce que... ?" David fut momentanément distrait par un étrange son tout prêt de sa tête. Il reconnu celui du vibreur de son téléphone qui s’agitait dans la poche de son pantalon. "Y’a la messagerie c’est bon !" Préférant largement poursuivre ce qu’il était en train de faire que se soucier de qui pouvait essayer de le joindre, se jetant sur la bouche de Rin pour l’embrasser toujours avec autant de fougue et de passion, sans se douter que dehors, à la surprise générale, une éclipse avant lieu. Était-ce un signe du ciel de bon augure pour eux ?

Des relations, David en avait connu un paquet. Coucher avec une fille était simple pour lui. Même s’il y allait avec tant d’ardeur, cherchant l’extase dans la copulation, cette fois c’était différend. Son sentiment n’avait rien à voir avec le simple désire de juste coucher et éprouver du plaisir. Il y avait autre chose derrière, de véritables sentiments. David ne voulait pas tirer un bon coup, il voulait du sérieux alors il y mettait tout son cœurs, toute sa hardiesse. Toute sa sincérité. Il était amoureux et cette fois, le jeune homme pouvait se l’avouer, convaincu qu’il ne faisait pas d’erreur. Ou peut-être que si, seul l’avenir le dira et pour l’instant, le british s’en fichait royalement, plus rien ne comptait que cet instant charnel où tous les interdits furent… Interdit.

Leurs ébats prirent fin, mais sans doute reprendront-ils plus tard. Une petite pause ne faisait pas de mal. Ils étaient allonger au sol, l’un contre l’autre. King sur le dos, passant un bras sous sa tête pour obtenir un minimum de confort. Ils étaient complétement nu, leurs habits servant de pathétique martelât ou couverture froissé. Il aimait sentir les doigts de Rin parcourir son torse musclé, cette caresse délicate qui l’excité. "Ce sera l'une des premières choses alors que j'achèterais, dès que j'aurais mes premiers élèves." Un canapé, un petit coin tranquille et douillet pour eux. Il ne dirait pas non si Yamaoka venait lui rendre visite au boulot et qu’ils s’échangeraient quelques tendresses.

La japonaise exprima sa fierté envers son nouvel amant. Voila ce qu’il voulait entendre, savoir si son plan marchait et on pouvait dire, vu leur situation, que cela avait plus que porter ses fruits. Il tourna la tête pour poser ses yeux sur ceux de Rin, qui était bien plus petite que lui. "Je voulais t’offrir une vie bien plus intéressante que celle avec un loubard. Rin… Je n’ai rien à t’offrir. Suis un voyou, un paumé, un raté comme on aime dire. Presque pas un dollar en poche. Et je ne veux pas vivre comme un parasite auprès de toi. C’est pour cela que j’ai voulu changer. Offrir quelque chose de mieux qu’un appart pourrie et moisie. Moins s’inquiéter pour le fric, avoir des lendemains plus sûr… Et peut-être me prouvait aussi quelque chose à moi-même." Il voulait expliquer quand même sa démarche. Alors oui, les femmes pouvaient trouver romantique un homme viril, sans un sou et était un vrai Bad boy, mais très vite elles déchantaient. Vivre avec un homme qui ne rapportait rien était difficile, la preuve avec sa longue liste de ses ex. Et il voulait maximiser ses chances avec Rin. Sa nouvelle vie avait plusieurs raisons d’exister.

Et dire qu’avant David n’aurait pas voulu changer d’un poile pour une femme. Il avait essayer de part le passé, mais la gente féminine était toujours insatisfaite. Elles voulaient en réalité domestiqué la bête, dompter, se vanter qu’elles ont réussit à changer le David King puis à le méprisé pour un rien. Ce genre de femme avait finit par le souler très rapidement et avait compris que plus jamais il n’en fréquenterait une. Au premier signe, il se casserait. Normal qu’on veuille être aimer pour ce que nous sommes.
Avec Rin, c’était une bien amusante contradiction. Les éléments ayant encouragés King à accepter ses sentiments pour la japonaise, lui ont un peu souffler aussi à changer. Voyant comme une évidence, David s’était lancer dans le projet de refaire sa vie, nouveau boulot, nouvel appartement plus acceptable. Il avait accepter de changer à nouveau, par peur. Peur que jamais Rin n’accepte d’être avec lui, avec un looser. Et n’ayant jamais ressentis pareille chose pour une fille depuis des lustres, il s’était laisser entrainer.
Et voila que justement, la belle japonaise presque nue lui précisa que peu importe si son compte en banque était plein à craquer ou aussi vide que le désert, qu’il vive dans un château ou un carton, elle l’aimait tel qu’il était. Pas que pour son physique comme les autres ? Après tout, cela faisait un moment que la jeune femme le fréquentait, elle devrait savoir à quoi s’attendre donc a vue ce qui se trouvait en plus d’une sale tête mais d’un corps costaud. Depuis combien de temps ne lui avait on pas dit qu’on aimait ce qu’il était ? Sans doute jamais et cela lui paraissait bien étrange. David en eut presque envie de rire.

"Ha ! Dans ce qu'à j'imagine que je peux annulé l'achat du club et oublier le loft." Et si possible, de récupérer l’argent et se le garder. Après tout, il était constamment en besoin d’argent et il fallait être patient avant que sa boite ne commence à être rentable. Mais pourrait-il le faire ? Si Rin le demandait, sans doute que King suivrait, mais voulait-il vraiment revenir à sa vie d’avant ?

Serrant un peu plus son amante contre lui, aimant bien se contact de peau contre peau qui repoussait la froideur de cette salle vide, glacée et poussiéreuse, le britannique se laissa aller dans ses pensées. Dans sa tête, il avait concocter un plan. Tout mettre pleins la vue à Yamaoka, ainsi avouer ses sentiments et voir comment elle réagirait. Les choses se sont passer plus ou moins ainsi, mais David se sentait tout de même un peu perdu. L’avenir lui paraissait si incertain et pour une fois, l’homme qui ne vivait qu’au jour le jour, se tracassait pour le lendemain, curieux de savoir ce qui les attendait après. "Et maintenant ? On fait quoi ?"

Revenir à sa vie d’avant… Même lui n’était pas sur que ce soit faisable. Déjà, annuler une vente n’était pas simple et pouvait entrainer quelques complications surtout pour lui. Il lui semblait qu’on risquait de demander un dédommagement. Il pouvait toujours puisé dans ce qui lui restait d’économie et comme ca, tout serait exactement comme avant justement. Mais bon, David se rendait compte qu’il ne pourrait pas redevenir l’homme qu’il était jadis. Il était amoureux, sa façon de pensée, ses désirs ont évolués et ca, il ne pouvait pas l’annulé comme quand on déchirait un contrat. "Tu me connais pourtant, je suis assez solide." Minimisa le jeune homme. Mais ca lui faisait plaisir de savoir que quelqu’un dans ce monde, se souciait de lui. Il avait beau dire que si les gens l’aimaient ou pas lui faisait ni chaud ni froid, savoir qu’on tenait à sa personne et sincèrement, était plaisant.

La japonaise lui confia alors que justement, elle s’est intéressé à l’art du combat, surtout depuis qu’elle avait touchée à un katana et s’était trouvée doué. Sur le coup, David ressentit comme un frisson dans le dos, le souvenir dérangeant d’une de ses nombreuses morts. Il voulait bien croire que le Katana était commun chez les japonais, mais il ne pouvait pas faire abstraction de cette violence dont il fut victime, de cette lame qui lui transperçait le corps de part en part de la main de cet esprit fou. Il ne voulait pas associé ce souvenir à son amante. "Pourquoi pas oui. Tu as ce qu’il faut pour ouvrir un dojo ?" King savait que ce n’était pas donné, il fallait investir beaucoup d’argent. Lui, il eut de la « chance » d’avoir les moyens sur le coup. Mais il savait que ses seules petits activités n’auraient jamais suffit à réaliser un seul de ses projets.

Un peu perdu pour le coup, King voulait savoir ce qu’ils devraient faire tous les deux. A savoir, comment continuer comme il le fallait leur liaison. Trop habitué aux coups d’un soir où que la fille en a vite marre de lui que le britannique se contentait de juste coucher et attendre dans un bar qu’on vienne l’égueulait, il avait un peu perdu l’habitude des relations sérieuses. La jeune femme émit quelques idées, comme rester la, ce qui ne serait pas pour le déplaire, ou bien voir les autres choses qu’avait prévu David.

"J’avais prévu aussi te montrer le nouvel appartement, enfin une sorte de loft où je comptais m’installer. On pourrait y reprendre notre conversation la-bas, c’est plus confortable mais je doute que le proprio soit ravis que je m’y envoie déjà en l’air avant même d’avoir signer." Ria David. L’appartement était vraiment le dernier étape. On accepterait de le louer seulement s’il avait une meilleure rentrée d’argent. La où il vivait actuellement, on s’en moquait de comment il gagnait son argent, tant qu’il payait. La on était un peu plus regardant.

Parlant de regarder, David se retourna sur le côté pour mieux voir Rin, la dominant d’une tête, ses yeux se plongeant dans les siens. "Je t’aime Rin." Elle le savait, mais King avait une envie d’exprimer ses sentiments. Il était totalement accroc à elle et avant qu’ils ne doivent s’en aller, il voulait encore la gouter, l’embrassant au niveau de la bouche, la joue et dégustant sa gorge avec une infime tendresse. Il l’aimait l’avoir près de lui, sentir ce corps mince et doux en formes harmonieux contre le sien plus dur et dessiner. Il pourrait y rester des heures, des jours, en fait il ne voulait plus quitter cet endroit, cet instant. Mais toute bonne chose avait une fin, il ne fallait pas en abuser.

"Te caches pas que j’ai bien envie d’une douche maintenant ha ! Du coup, tu veux bien voir où l’ours ira hiberner bientôt ou faire une sortie n’importe où ailleurs ?"

Un coup de chance, c’était souvent ce que les gens comme eux dépendaient. David n’était plus riche, il avait renier ce monde depuis fort longtemps déjà et passait par les difficultés que rencontrait un homme normal, même un homme vivant en bas de l’échelle sociale. C’était dur, car parfois King regrettait le temps où il faisait flamber l’argent de son père en voiture ou veste de marque. Mais il ne s’en lamentait pas. Rien ne lui donnerait envie de faire machine arrière et là il pourra se vanter d’avoir tout accomplit par lui-même, sans avoir demander de l’aide à qui que ce soit. Même si ses méthodes furent plus ou moins discutable. "Les bonnes occasions se présentent souvent devant nous et on est trop myope pour les voir. Faut faire gaffe tout le temps." Donnait-il comme conseil pour se montrer encourageant aussi dans les projets de sa nouvelle petite amie.

Pour la suite du programme, David exposa son intention de montrer son nouvel appartement. Enfin probable nouvel appartement plutôt. Le propriétaire voulait bien le mettre en tête de liste, ou pas loin. Mais il fallait que son potentiel nouveau locataire fasse ses preuves et ca, on pouvait le comprendre. Il adorait la voir avec cet air coquin, ses sous entendus salaces sachant qu’il en était le principal bénéficiaire. Ca lui faisait tout drôle de se dire qu’il avait officiellement quelqu’un dans sa vie, quelque chose qu’il espérait aller durer plus longtemps qu’une semaine. "Ok let’s go alors."

Tous les deux s’échangèrent à nouveau quelques tendresses avant. David était devenu totalement accroc d’elle, il pourrait souhaiter passer l’éternité dans ses bras et profiter de cet amour brûlant. "Ne me tente pas." Lui disait-il, se forçant à ne pas continuer à en profiter encore un peu. La, on pouvait dire que c’était unique, plus qu’un simple coup, un moment où une fois consommer, on passait à autre chose jusqu’à la prochaine fois. Ce que ressentait David était fort, sincère, plus que de l’attirance ou de l’envie. Se forçant donc à ne pas se montrer trop gourmand, tous les deux cherchèrent leurs vêtements abandonnés autour d’eux pour se rhabiller.

"Bon allons-y." Disait-il une fois prêt, non pas avec un air taquin, provocateur, mais vraiment charmeur.

Tous les deux retournèrent donc à la moto et à nouveau, défièrent l’Ordre en excès de vitesse. Sauf que cette fois-ci, la course durait moins longtemps, King conduisant directement à son probable nouveau chez lui et non plus faire profiter du frisson d’une virée sur sa nouvelle moto. En quelques petites minutes seulement, ils arrivèrent devant un vieil immeuble. Plutôt imposant, mais dont on voyait de nombreuses bée vitrées aux étages, donnant un aspect mit-industrie mi bureau. D’ailleurs, l’endroit n’était pas très attractif car ils n’étaient qu’à quelques mètres des entrepôts et usines fermées de la ville. "Y’a chez pas combien d’usines, d’entrepôt abandonné. Sans compter ceux qui se rajoute. La ville à décidés d’en reconvertir certains en logements. Du coup ils ont un prix de location bas mais tu te doutes, c’est très demander dans le coin." Expliqua King du pourquoi du comment d’ici.

Descendant de la moto, il invita Rin à le suivre à l’intérieur. Le hall était petit, ressemblant surtout à un couloir pas très long avec quelques portes sur le côtés, un escalier en face et un ascenseur en face, le même genre dans les usines qui se fermait avec une grille. Sur le côté se trouvait un comptoir, protégés des entrées par une vitre et on y accédait par une porte sur le côté. Derrière se trouvait un homme d’âge moyen, avec un début de calvitie qui avait le nez plonger sur son écran, écrivant visiblement quelque chose.

"Salut."
"Tiens, monsieur King. Tout se passe bien pour vous ? Des nouvelles ?"
"Je ne vais pas tarder à rénover mon futur buisines. Et pas tarder alors à faire de la rentrée d'argent."
"J'ai confiance en vous. L'appartement restera inoccupée jusqu'à la fin de l'année en attendant."
"Merci c'est sympa. J'aimerais le faire visiter à mon amie justement."

L’homme se pencha sur le côté pour voire Yamaoka se tenir là, il lâcha un « hooo » comprenant que David voulait faire visiter son futur antre à une probable conquête ou une petite amie, seconde option vraie.

"Allez-y, vous connaissez le chemin."

L’homme posa sur le comptoir une clef et David la récupéra en le remerciant. D’un geste doux, il invita Rin à avancer, grimpant tous les deux dans l’ascenseur. King y écarta les deux rideaux métalliques et les referma derrière eux avant de se placer devant un boitier. La cage d’ascenseur a était rénové comme le reste du bâtiment, mais on voyez que déjà des petits malins ont commencer à le décoré. David appuya sur un bouton et l’ascenseur débuta son ascension. "L’ascensseur ici conduit directement aux appartements. Ca t’emmène devant la porte principale. Après tu te doute pour y rentrer, il te faut la clef ou que l’occupant t’ouvre." Cela se voyait à chaque étages où face à la porte de l’ascenseur, il n’y avait pas de longs couloirs mais l’entrée de l’appartement, aussi fermer par une grille.