Le repas Infernal (feat. Viper]

▿ Date de naissance : 04/04/1983

Cette fin de journée n'occasionne pas un moment de repos immédiat pour l'ancien viking. Non, ce dernier à un repas d'affaire ce soir. Un repas où il pourra peut-être convaincre un client d'investir. Il sait que son entreprise est prospère, vendre de l'alcool c'est un marché qui ne coulera jamais. Que ce soit en son temps quand il était un mercenaire, l'alcool a toujours su faire tourner la tête des hommes. Lui a toujours fait très attention, garder le contrôle, ne pas se montrer saoul. Pourquoi ? Car il vivait dans un monde dangereux et l'assassiner aurait pu être une véritable aubaine s'il ne pouvait plus se contrôler et bouger correctement. Ajoutons qu'il aime garder le contrôle et savoir ce qu'il fait. Askeladd est un homme très intelligent, calculateur et manipulateur. Ce soir, comme toujours, il gardera le contrôle, mais s'il peut le faire perdre à ces clients, c'est une très bonne chose. Les gens ayant trop bu ont tendance à trop parler, il pourrait apprendre des choses intéressantes.

Le premier arrivé avec son collègue qui lui sert de bras droit, il s'installer à la table qu'il avait réservé en attendant l'arrivée du client. Ce dernier ne se fait pas attendre, il débarque dix minutes après eux. C'est ça d'arriver en avance, on attend forcément. Ce début de soirée se passe bien, l'apéro est commandé et tout le monde discute de choses légères en buvant tranquillement sans pour autant penser aux affaires. Quelqu'un vient prendre place à leur table, une tête inconnue, mais Askeladd suppose que c'est un ami ou collaborateur de son client. Car ce dernier s’adresse à lui en ayant l'air de le connaitre. Une personne de plus, ce n'est pas ça qui va le déranger.

Hélas, les choses deviennent bizarres... Ce type à l'air de tout connaitre de la vie de son client, il commence à parler de choses très personnelles et intimes. Vu la tête de son client, il comprend que c'est sérieux. Bordel, mais c'est qui ce type ? Puis, il s'adresse à son collègue pour le même genre de chose. Quoi ? C'est un espion, un détective ou un truc du genre ? Clairement le Gallois n'aime pas ça. Sa vie, il n'en parle quasiment pas, il a toujours été du genre secret à ce sujet là.

Un coup d'oeil jeté sur la salle du restaurant lui donne une impression bizarre, on dirait que tout le monde est sur les nerfs ou choqués. Que se passe t'il ? Puis le type se tourne vers lui pour lui parler. Non ! Ça ne va pas se passer comme ça. Askeladd se lève brusquement en prétextant devoir aller aux toilettes. Du temps, il lui faut du temps pour réfléchir et faire taire ce type. A son époque, il aurait sorti son épée et l'aurait égorgé sans la moindre pitié. Mais ici il y a des lois et des règles, tuer de la sorte lui ferait faire un tour en prison. Merde, qu'est-ce qu'il peut faire ?

En direction des toilettes, son corps se met à vaciller, il se sent faiblard d'un coup, la tête qui tourne, une légère nausée. Quoi encore ? Ce n'est pas normal ? Risquant de tomber, il se rattraper aux murs, il commence à avoir chaud, ceci n'est pas normal. Ça ressemble à une sorte de poison ? Qui a fait ça ? Ce type ? Merde, c'est clairement une situation qui lui échappe. Son regard croise celui d'une femme à quelques mètres de lui, dans le même état. Alors, ce n'est pas juste lui ? Est-ce que ce malade à empoisonné tout le monde ?

@Viper Callas

Askeladd Lucius Artorius Castus

(c) Vent Parisien

**Invité**

le repas infernal
feat askeladd

Son asociabilité rimait difficilement avec soirée mondaine et pourtant, l’un des supérieurs de la vipère lui avait explicitement fait comprendre que sa présence à cette réunion du personnelle presque improvisée était vivement souhaitée. Probablement aurait-elle joué la carte de l’employée rebelle si elle avait pu se la permettre, mais elle savait que c’était la meilleure façon de risquer une place qu’elle n’avait aucune envie de perdre. Quoi que parfois un peu trop autoritaire à son goût, son patron restait l’une des rares personnes de ce monde qui réussissait à lui forcer le respect – en grande partie parce qu’il lui laissait une liberté qu’aucun autre supérieur hiérarchique ne lui avait jusqu’alors accordée. Plus d’une fois il avait fermé les yeux sur les états de certains stocks qui diminuaient étrangement rapidement lorsqu’elle était en charge de ceux-ci, ayant même la décence de faire mine de la croire aux justifications un peu vaseuses qu’elle lui avait fournies lorsqu’il lui avait demandé des comptes. Aussi, elle pouvait bien prendre sur elle pour lui accorder la faveur de sa présence ce soir.

Être contrainte de sociabiliser était quelque chose qu’elle avait en horreur mais l’idée de ne pas avoir à se préparer de quoi manger ce soir était suffisamment alléchante pour lui éviter de trop sombrer dans sa mauvaise humeur. La soirée semblait d’ailleurs plutôt bien se dérouler, ou du moins cela avait-il était le cas jusqu’à l’arrivée de ce drôle de type à la table. Si le voir débiter des informations particulièrement confidentielles et croustillantes sur la vie de son premier collègue l’avait d’abord amusée, ses nerfs avaient commencé à se tendre lorsqu’il était passé au suivant. Ce n’était donc pas une simple plaisanterie d’un ami gênant et certainement alcoolisé. Sans grande surprise, elle avait été la troisième à subir ce petit jeu pervers. Elle qui ne manquait habituellement pas de répondant s’était retrouvée sur le cul, à tel point que l’idée de lui jeter son verre à la figure ne lui était même pas passée par la tête. À la place, elle avait préféré noyer sa honte et son désarroi dans le vin en faisant mine de porter davantage attention au plat qui se trouvait sous ses yeux plutôt qu’au type qui était finalement passé au tour de son boss.

Les informations s’entrechoquent avec violence dans la tête de la brune, cette dernière se retrouvant aussi sceptique des paroles prononcées que sa propre passivité face à toute cette situation. Depuis quand se laissait-elle être aussi… démunie, faible face à qui que ce soit ? Cette pensée lui file la nausée et ce fut finalement d’un geste presque saccadé qu’elle s’extirpe de sa chaise pour se diriger vers les toilettes sans prendre même la peine d’en informer ses collègues – ils semblaient de toute façon tout aussi déconnecté qu’elle et ne se rendraient probablement même pas compte de son absence. Elle sent la sueur perler le long de sa colonne vertébrale et sur son front, sa respiration se faisant plus haletante et pendant un instant, elle est presque convaincue qu’elle va s’évanouir avant même d’atteindre la porte des sanitaires. Ça doit être le choc. Forcément, ça ne peut être que le choc. C’est lorsque ses jambes se mettent à trembler, semblant soudainement incapables de soutenir le poids de son corps et qu’une chaleur inhabituelle prend possession de son corps que son esprit semble retrouver une partie de ses facultés. Comment l’experte en poison qu’elle était supposée être n’y avait-elle pas pensé plus tôt ?

« Ça… ça ressemble à un empoisonnement à l’antigel… »

Parvient-elle à souffler, ignorant elle-même si c’est davantage pour sa propre information ou pour celle du type qui semble s’être échoué dans le même état à ses côtés. Difficile de savoir néanmoins si ses soupçons étaient avérés ou non : il y avait tant de sorte et ces symptômes étaient si généraux qu’elle pouvait être à mille lieues de la vérité. Ce diagnostic tenait finalement à peu de choses, si ce n’était le fait que ce procédé était particulièrement utilisé grâce au jeu d’enfant que c’était de réussir à se procurer le nécessaire.

« J’suis sûre que c’était ce drôle de type. Vous avez eu droit à tout son baratin aussi, non ? »

La seule chose qui lui permet de garder son calme est de continuer à se marteler qu’il s’agit bien d’antigel : s’il s’agit de ce poison, ils ont au moins la chance d’avoir un bon moment devant eux avant que la situation ne commence à réellement dégénérer. À moins que le principal fautif n’ait utilisé une dose de cheval pour être certain de ne pas rater son coup – et dans ce cas, ils pouvaient s’attendre à ce que ce soit un véritable massacre.

(c) AMIANTE

▿ Date de naissance : 04/04/1983

Toute sa vie, Askeladd avait réussi à échapper aux tentatives empoisonnements. Et quand on est l'homme qu'il est, autant dire que beaucoup voulait le voir mort. C'est qu'il était un grand soldat, un mercenaire viking redouté et quasi invaincu, c'est pour dire. Forcément, des projets d'assassinats ont été fomenté contre lui, mais sa vigilance l'avait toujours sauvé, sauf jusqu'à aujourd’hui... Car à présent qu'il fuyait ce salaud qui prenait un malin plaisir à révéler tous les sombres secrets des gens présent dans se restaurant, il sentait son corps bizarre. D'un coup, il semblait ne plus avoir de force, la nausée, la tête qui tourne, bref une sensation désagréable qui lui rappelait l'effet de certains poisons. Avant d'arriver aux toilettes, il croisa une jeune femme. Tout comme lui, elle semblait mal au point. Du coup, si c'est vraiment comme lui, il se pourrait qu'il ne soit pas le seul visé par l'empoisonnement. Soit c'est le taré qui raconte la vie des gens, soit c'est le cuistot qui est un véritable psychopathe ou peut-être un complice du premier type. Qu'importe, il était vraiment au plus mal et se tenait au mur pour ne pas s'écraser au sol.

Le femme dit quelque chose, ça n'a pas l'air d'être pour lui, mais il entend empoisonnement et le mot antigel. Le dernier ne lui dit rien, si c'est un poison ce n'est clairement pas quelque chose de son époque, mais ça à l'air sérieux. Tout comme lui, elle pense que le coupable ne peut être que l'espèce de fou qui révèle les secrets, bon s'ils sont deux à penser ça, il y a de fortes chances pour que ce soit la vérité. "Ce fils de chien qui raconte la vie des gens... je crois bien que c'est le tour de ma table," dit Askladd en se tenant le torse au niveau du cœur car il se sentait vraiment mal d'un coup. "Ce connard nous a empoisonné... humilié tout le monde en révélant la vérité, ça ne suffisait pas... Qu'est-ce qu'on peut faire ?" demande t'il en même temps qu'il sort son téléphone portable de sa poche. Les secours, ça semble une bonne idée, non ? Il tente de composer le numéro, mais rien, aucun réseau, c'est une blague ! "Vous avez votre téléphone ?" demande t'il à la demoiselle. Mais ça ne vient pas de son portable, c'est juste que le réseau avait été brouillé pour empêché quiconque de prévenir les secours. "J'ai pas l'intention de crever ici !" assure le Viking qui tente de se redresser. Il pousse la première porte venue, ce sont les toilettes des femmes, tant pis. Il s'écroule à moitié sur le sol pour se relever jusqu'à une cabine de WC. Si c'est du poison, faut l'évacuer ou du moins l'évacuer pourrait aider un peu et ralentir sa diffusion. Même s'il n'aime pas faire ça, il se fait vomir, plusieurs fois, pour être sûr de vider son estomac et quelconque nourriture ou boisson empoisonné. L'homme sort de la cabine pour se trainer jusqu'au lavabo et se rafraichir. Il ne peut pas dire que ça va mieux, okay, peut-être un petit peu, mais il espère que ça ne pourra pas être pire.

@Viper Callas

Askeladd Lucius Artorius Castus

(c) Vent Parisien

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