[Flashback 15/12/2021] Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'une de l'autre [PV Minerva]

▿ Date de naissance : 01/01/2008

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Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'une de l'autre

C’était un jour semblable aux autres à l’orphelinat. Sarah était là depuis maintenant trois ans. Elle avait pris l’habitude de prendre soin des plus jeunes, de jouer les « petites mamans » comme elle le faisait autrefois avec Lottie à la pension de Miss Minchin. Et évidemment, elle y était connue pour ses talents de conteuse. De sorte que les petits orphelins lui demandaient souvent de raconter une histoire. Et ce jour-là, plus précisément, il faisait froid – on était en plein cœur du mois de décembre -, la toute jeune fille était donc installée au coin du feu, des enfants disposés en cercle autour d’elle, les oreilles grandes ouvertes.
Alors, comme souvent, elle raconta une histoire. Cette fois-ci, elle avait choisi Le petit prince qu’elle avait lu à son arrivée à l’orphelinat. Elle raconta comment le narrateur dessinait les éléphants enfant, comment il avait fait la rencontre du petit prince, lui avait dessiné un mouton, enfin, avait dû lui dessiner plusieurs moutons avant de satisfaire l’enfant. Elle avait parlé des voyages du Petit prince, de sa rose. Et elle en était à évoquer avec son auditoire la rencontre avec le renard et la signification du verbe apprivoiser. Elle adorait l’ensemble de ce passage. D’abord parce qu’elle aimait la façon dont les choses étaient dites, mais aussi parce que quelque part, au fond d’elle, ça devait lui rappeler sa rencontre avec Lottie. A l’époque, la petite fille faisait des caprices réclamant sa maman. Et elle l’avait apprivoisée. Effectivement, elle s’était sentie responsable de la fillette. Tout comme ici, elle se sentait responsable de ses cadets.
Si elle avait toujours semblé savoir de manière innée comment se comporter en maman – elle avait visiblement l’instinct maternel – elle ne savait pas vraiment pour autant ce que c’était que d’avoir une maman. Un papa, oui, même si elle avait perdu le sien trop tôt. Mais sa mère, elle n’avait pas eu la chance de la connaître, elle avait grandi avec son père, puis au pensionnat, puis à l’orphelinat.

Elle était donc plongée dans son récit, mettant toutes les intonations adaptées, jouant les rôles des différents personnages, faisant des gestes pour illustrer son propos et captivait son auditoire lorsqu’elle fut interrompue. On voulait lui présenter une adulte. Elle n’imaginait plus cela possible, vu son âge. Ayant pris congé des autres enfants, elle se laissa mener à Minerva.

« Bonjour Madame. Je m’appelle Sarah » se présenta-t-elle.

Laueee

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[...] nous aurons besoin l'une de l'autre

Quand j’étais petite, j’ai toujours cru qu’un jour, j’aurais la chance de devenir mère. Même en étant sorcière, je savais que je voulais un enfant, être maman et pouvoir offrir de l’amour à quelqu’un qui en a besoin. Hélas, le destin a fait que je n’ai jamais pu avoir cette chance. Il faut croire que l’amour maternel que j’aurais tant aimé donné s’est répercuté sur mes élèves et surtout trois en particulier à une certaine période de ma vie. Cependant, vivre ici, dans cette ville, rajeunie de plusieurs années me faisait dire que finalement, j’avais peut être droit à cette chance, devenir maman. Mais passer par l’adoption.

Je m’étais renseignée, via l’orphelinat. Mon regard s’était immédiatement posée sur une jeune fille de 14 ans dont la gentillesse et cet instinct maternel grandissant m’avait énormément touché et j’ai su sans doute à cet instant précis que ce serait elle et pas une autre. Mais il fallait que j’apprenne à la connaître avant toute chose alors c’est pour cela qu’en ce mois de décembre, j’avais pris ma journée, faisant décaler mes cours pour pouvoir avoir du temps pour elle. Tout était en règle pour son adoption mais je voulais qu’elle se sente en sécurité avec moi, son bien-être avant toute chose.

La jeune Sarah arriva rapidement à ma hauteur. Je lui souris quand elle se présente.

« Bonjour Sarah, je suis enchantée de te connaître. Je m’appelle Minerva. » énonçais-je « Tu veux qu’on s’assieds pour discuter toutes les deux ? » proposais-je à la jeune fille.

Je ne voulais surtout pas la brusquer.

code par drake.

@Sarah Crewe & minerva

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Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'une de l'autre

Sarah vit le sourire de Minerva lorsqu’elle se présenta à elle. Alors, par politesse plus qu’autre chose, elle rendit, un sourire doux et aimable, mais léger.

« Enchantée de faire votre connaissance, Ma… Minerva »

Tout en parlant, la jeune fille lui fit une légère révérence. Elle avait oublié cela lors de sa rencontre avec Camille, trop perturbée par son bond dans le temps et l’espace. Mais, de base, on lui avait appris à agir ainsi avec les adultes auxquels elle devait le respect. Et si elle ne le faisait pas devant les professeurs, c’est qu’elle avait remarqué que ses camarades ne le faisaient pas et calquait son attitude sur la leur. Il n’en restait pas moins qu’elle appartenait à un autre siècle et qu’elle en avait gardé jusqu’à un certain point les usages.

« Oui, on peut aller s’asseoir pour parler » acquiesça-t-elle, guidant Minerva jusqu’à des fauteuils confortables qui se trouvaient non loin de là, au coin du feu. Une fois assise, elle reprit.

« Vous voulez savoir quelque chose en particulier ? Aborder un sujet plus qu’un autre ? » demanda-t-elle.

Si elle connaissait l’art de la conversation, pouvait très bien la lancer sur un sujet ou un autre, elle ne savait pas encore lequel conviendrait à son interlocutrice. Pas plus qu’elle ne savait si elle pourrait lui poser des questions pour en savoir elle aussi plus sur cette femme.

« Comment allez-vous ? »

En trois ans, elle avait eu le temps de comprendre, qu’ici, à cette époque, il était d’usage de demander aux gens comment ils se portaient. Et d’un naturel attentif à son prochain, elle avait facilement pris ce pli.

Laueee

**Invité**

[...] nous aurons besoin l'une de l'autre

Je souris à la jeune adolescente en face de moi. Je ne voulais pas la brusquer et y aller tout en douceur avec elle parce que je savais parfaitement que ça restait très important de faire les choses comme elle le souhaitait. Veillez sur le bien être d’un enfant, c’est ce qu’il y a de plus important. Nous nous dirigeons toutes deux vers des fauteuils près de la cheminée avant de s’installer. Les lèvres closes, je ne quitte pas la jeune fille des yeux avant qu’elle ne me demande comment je vais.

Un sourire bienveillant naît sur mes lèvres avant que je ne reprenne finalement la parole à sa suite, afin de pouvoir répondre à sa question et calmer ses doutes.

« Oh…Je me porte bien. » énonçais-je avant de reprendre « Et toi ? Tu te plaît ici ? » demandais-je alors avant de reprendre « Si ça ne t’ennuie pas, j’aimerais en savoir plus sur toi et après, je te parlerais de moi d’accord ? » demandais-je à Sarah.

J’étais prête à lui parler de tout. De ma vie présente. De ma vie d’avant, de ma magie. De tout. Je sentais que cette petite fille avait besoin d’amour et moi, j’avais besoin d’en donner. Mais d’abord, je voulais qu’elle soit en confiance et se sente respecter parce que ça reste quelque chose d’important, surtout pour une enfant.

code par drake.

@Sarah Crewe & minerva

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Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'une de l'autre

Sarah n’était pas plus inquiète que cela quant à la santé de Minerva : la femme semblait bien se porter. Néanmoins, il lui paraissait que s’en assurer, poser la question était la moindre des choses.

« Je vais bien, moi aussi, merci. »

Il était vrai que son père lui manquait, mais elle trouvait que les conditions de vie à l’orphelinat étaient bonnes, même si rien ne pouvait remplacer l’amour de parents, elle en savait assez sur le fait de vivre avec un parent pour extrapoler à ce niveau-là. Et en tous cas, elle était bien mieux là que dans le grenier de Miss Minchin.

« Oh, je ne suis pas à plaindre, vraiment. On est bien traités ici, on a un toit, de quoi manger, la possibilité de s’instruire… »

Rien qu’avec cette phrase, elle renseignait son interlocutrice quant à son côté « rat de bibliothèque » et « élève studieuse ».

« C’est d’accord. » acquiesça-t-elle, se donnant un instant de réflexion quant à ce qu’elle pourrait dire sur elle-même.

« Je suis née aux Indes britanniques et j’ai grandi après mes 7 ans dans un pensionnat pour jeunes filles à Londres avant d’arriver ici. Je parle donc hindi, anglais et français. Ma mère était française » commença-t-elle.

Elle ne s’attarda pas sur ses parents, le sujet de Ralph Crewe, même trois ans plus tard, restant sensible.

« Je fêterai mes quatorze ans le 1er janvier » précisa-t-elle.

« J’aime lire, plus que tout. Mais aussi raconter des histoires, mais vous l’aurez peut-être vu. J’aime aussi beaucoup les animaux. Je suis également toujours curieuse de découvrir de nouvelles choses » ajouta-t-elle.

Elle s’arrêta là, ne sachant trop quoi rajouter pour se présenter.

« N’hésitez pas à me poser des questions si j’ai oublié quelque chose… » rajouta-t-elle.

Laueee

**Invité**

(...) nous aurons besoin l'une de l'autreminerva & sarahJe souris à Sarah. C’est assez étrange comme elle me rappelait moi sur certains points. Pourtant, je ne l’avais jamais connue par le passé mais…parfois il faut croire que le destin nous amène là où nous devons vraiment nous trouver. Oui ça doit être cela. M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole.

« C’est une bonne chose. » énonçais-je à la jeune fille quand elle m’explique qu’ici, elle vivait bien et que tous les enfants étaient en sécurité. C’était tout de même le plus important de les savoir ici plutôt que dans la rue.

J’écoutais avec attention Sarah me parlait de sa vie passée. Elle parlait donc trois langues dont l’anglais et allait voir quatorze ans. Elle aimait la lecture et les animaux. Je souris mais ne répondit rien. Je ne quittais pas la petite fille des yeux. J’étais plus que certaine, je voulais lui offrir une maison et l’amour d’une mère, je sentais qu’elle en avait besoin, tout comme moi aussi j’en avais besoin. Peut être qu’on pourrait s’aider l’une et l’autre.

« Oh tu m’as dit tout ce qu’il était important que j’entende. » énonçais-je à la plus jeune avant de reprendre « pour ma part, je suis professeur de psychologie à l’université. Je vis dans un grand appartement en ville. Je viens d’un monde où la magie existe. Je suis en réalité une sorcière mais je ne ressemble en rien aux genres de sorcières que tu as pu découvrir entre les pages de tes livres. Je suis une gentille sorcière qui est devenue professeur dans l’école de magie dans laquelle j’ai étudiée quand j’étais plus jeune. J’apprenais la métamorphose à mes élèves. Pour l’instant, je n’ai pas retrouvé mes pouvoirs, ni ma baguette magique, ni ma capacité à me transformer en chat mais quand ce sera le cas, je pourrais te montrer si tu veux. » énonçais-je à la plus jeune avant de finalement reprendre la parole « J’ai eu un amoureux quand j’avais ton âge mais ça ne s’est pas bien passé, par la suite, je me suis mariée avec un homme que j’aimais beaucoup mais qui était plus âgé que moi et qui est hélas décédé avant qu’on ne puisse fonder une famille. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir d’enfants. » énonçais-je alors en espérant ne pas lui avoir fait peur.

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▿ Date de naissance : 01/01/2008

Si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'une de l'autre

Si sa présentation avait été brève, synthétique, Sarah était manifestement parvenue à donner à Minerva les informations qui l’intéressaient. Ce fut donc à son tour d’en apprendre plus.

« Ça doit être passionnant d’enseigner ! » remarqua-t-elle.

En effet, au pensionnat, elle avait aidé son amie Ermengarde dans ses études et donné des coups de main en français et elle avait beaucoup apprécié cela. Oh bien sûr, ce n’était là qu’un avant-goût du métier qu’elle avait eu, mais pour ce qu’elle pouvait en imaginer, elle se voyait bien l’exerçant. Ensuite, elle écouta son interlocutrice lorsque celle-ci lui parla du fait qu’elle était une sorcière.

« Ainsi, la magie existe vraiment ? Ce ne sont pas que des légendes ! » s’exclama-t-elle, les yeux brillants, attestant de son émerveillement.

Quelque part, au fond d’elle, elle avait continué à croire en la magie, c’était même sa façon d’expliquer ce qui était à ses yeux inexplicable. Elle n’irait peut-être plus jusqu’à affirmer que les poupées prenaient vie lorsqu’elles se retrouvaient seules, en l’absence d’humain, et encore, le contraire restait aussi à prouver aux yeux de l’adolescente. Mais, avoir quelqu’un capable de pratiquer la magie qui lui confirmait que cela existait vraiment, n’était pas pure imagination et était prête à lui montrer ce qu’il en était, c’était encore une autre chose. Et une occasion qu’elle ne raterait certainement pas.

« La métamorphose ? Ça veut dire qu’avec vos pouvoirs, vous êtes capable de transformer un objet ou un être vivant en autre chose ? Oh oui, j’adorerais vous voir vous transformer en chat ! J’aime beaucoup les chats d’ailleurs ! » fit-elle toujours avec enthousiasme.

« Je suis désolée pour vous que vous n’ayiez pas pu avoir d’enfants. Je suis sûre que vous feriez une bonne maman »

Oui, elle avait pu voir l’attitude de la sorcière avec elle, comment celle-ci se comportait avec les plus jeunes, et si Sarah ne savait pas ce qu’était d’avoir une maman, son instinct maternel, lui permettait – de son côté – de deviner les qualités nécessaires pour bien exercer ce rôle. Sans compter que d’avoir eu son père lui donnait aussi le moyen de tirer quelques conclusions à ce sujet.

Laueee

**Invité**

si tu m'apprivoises...

« Quand j’étais plus jeune, je ne pensais pas à enseigner tu sais… » énonçais-je à la plus jeune avant de reprendre « Mais maintenant, je ne me vois pas vivre sans pouvoir enseigner. » avouais-je alors.

Il est vrai que pendant une partie de ma vie dans notre monde, j’étais devenue une sorte de bureaucrate, travaillant au Ministère, avant de me rendre compte que ce n’était clairement pas pour moi et quand je suis devenue professeur de métamorphose à Poudlard, je me suis rendue compte qu’en fait, j’avais attendue ça toute ma vie, ce métier était clairement pour moi. Posant mon regard sur la jeune fille, je lui souris avant de lui faire un signe positif de la tête.

« Oui, la magie existe. » énonçais-je alors avec douceur « je te montrerais quand j’aurais retrouvé mes pouvoirs. » énonçais-je doucement.

Un petit rire m’échappe avant que je ne reprenne la parole à sa suite.

« C’est plus ou moins ça oui. » énonçais-je en riant avec bienveillance avant de reprendre « je préfère métamorphoser des objets plutôt des êtres vivants mais oui, je peux le faire ça. » énonçais-je alors tandis que je lui avouais n’avoir jamais pu avoir d’enfants.

Un petit sourire doux perle sur mon visage alors qu’elle me dit que j’aurais pu être une très bonne maman. Me mordant la lèvre inférieure, je souris à la plus jeune avant de finalement reprendre la parole. Passant une mèche derrière mon oreille, je pose ma main sur la sienne.

« Justement Sarah…est-ce-que tu accepterais de me donner cette chance ? De venir vivre avec moi et de m’apprendre à être une bonne maman ? » demandais-je à la plus jeune.

minerva & @Sarah Crewe

(c) ANAPHORE

▿ Date de naissance : 01/01/2008

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Sarah Crewe & @Minerva McGonagall

Sarah continua à écouter ce que lui racontait sa future mère adoptive.

« Ah non, je ne le savais pas. Qu’est-ce que vous vouliez faire quand vous étiez jeune ? » demanda-t-elle, curieuse.

« L’enseignement est donc une vocation qui vous est venue tardivement, si je comprends bien » constata-t-elle, parlant toujours avec un vocabulaire qui aurait pu paraître trop châtié pour son âge. Du moins, quand on ignorait que Sarah était – et depuis aussi loin qu’elle pût s’en souvenir – un véritable rat de bibliothèque.

« Oh, vos pouvoirs ont dont disparu ici ?! Ça n’est pas trop déstabilisant pour vous ? »

Si elle n’avait pas deviné que la lune rouge, la même lune qui les avait transportées dans cette ville était responsable de la perte des pouvoirs de tous ceux qui en avaient, elle était tout de même capable de deviner que s’en retrouver privé était un changement brutal, en plus de se retrouver projeté dans une ville inconnue, parfois loin des siens et parfois à une autre époque que la sienne.

L’adolescente écouta ensuite la réponse de la sorcière concernant la métamorphose, fascinée.

Plutôt que de répondre à la question de Minerva concernant la chance de la laisser devenir mère, Sarah lui posa à son tour une question :

« Vraiment, vous voudriez ? A mon âge, vous savez, on ne croit plus pouvoir avoir cette chance. Ce sont généralement les plus jeunes qui sont adoptés… »

Quand elle se fut assurée de ce point, elle donna la réponse que son interlocutrice attendait :

« J’estime donc que si vous êtes décidée, c’est à moi que vous donnerez cette chance. Mais, je serais très heureuse qu’on apprenne ensemble à être une maman pour vous et à en avoir une pour moi. »

Laueee

**Invité**

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J’étais heureuse. Oui j’étais heureuse parce que tout ma vie j’avais souhaité devenir mère et ce monde m’offrait cette possibilité. Oui Sarah serait ma fille, c’était décidé et rien ne changerait cela.

« Je voulais travailler au sein du Ministère de la Magie, être dans les bureaux jusqu’à ce que je me rende compte que ça ne me convenait pas, j’étais née pour enseigner, j’ai fini par m’en rendre compte. »

Passant une mèche derrière mon oreille, je finis par reprendre la parole par la suite.

« Effectivement, tu as bien compris. » énonçais-je avec un sourire « Oui » énonçais-je à la jeune fille « Oui j’ai perdu mes pouvoirs ici et c’est assez étrange pour la sorcière que je suis de se retrouver dénuée de toute magie. » avouais-je alors.

Je finis par lui parler de la métamorphose, de ma vie passée, de tout ce qui faisait de moi celle que j’étais. Je souris à Sarah.

« J’en ai bien conscience mais je veux devenir ta maman. » énonçais-je à Sarah avant de reprendre « J’ai enfin la chance de pouvoir être maman et je me dis que t’avoir dans ma vie serait une véritable chance. » expliquais-je alors.

Un grand sourire perle sur mon visage.

« Merveilleux ! » énonçais-je avant de la prendre avec douceur dans mes bras.

Finalement la directrice de l’orphelinat vient auprès de nous.

« Alors, tout se passe bien ? » « Oui ! J’ai décidé ! Je veux adopter Sarah. » énonçais-je avec un sourire.

minerva & @Sarah Crewe

(c) ANAPHORE

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