Vérité ou bluff ? [pv Jill Valentine]

Cela pouvait ressembler à une journée comme une autre pour David. A quoi s’attendre venant de ce vaurien qui était attirer aux embrouilles comme la mouche sur un tas de déjection. Pour preuve, il fallait voir comme il était bien connu ici. Voir David tirer par deux agents de polices au poste, se débattant, menaçant ou se moquant, c’était naturel ici. On n’y prêtait pas attention, et ceux présent se disaient sans doute qu’il s’est encore fait choper pendant une baston dans la rue ou qu’il réalisait un sale coup. Peu importe, son sort n’inquiétait personne, car tout le monde pariait facilement qu’il allait finir derrière les verrous pendant un moment encore, avant de retourner trainer sa carcasse dehors.

David était fort et agile, mais il ne pouvait plus faire grand-chose avec ses mains menottés dans le dos. Il tenta d’apporter une résistance. C’était futile, mais le jeune homme était… Joueur. Il aimait provoquer, voir jusqu’où ses « adversaires » pouvaient allés. Il ne cherchait pas à fuir, juste humilier ces poulets. Il les bousculait, les raillaient. Même, il s’était  amusé à en faire tomber un contre un meuble de rangement de dossier avant de se payer sa tête. Le policier assez furieux, s’était jeter sur David, le british voulait le recevoir d’un coup de pied, mais fut momentanément bloquer par le collègue, laissant le soin au premier de lui refiler un coup dans l’estomac et le jeter avec peu de ménagement à un des bureaux.

"Vas y aggraves ton cas King ! Bordel j'attends que ca pour te coller au trou pour de bon !"

David riait à leur dépends comme si aucune menace ne pouvait l’atteindre. Il fallait avouer que jusque là, aucun flic n’a trouver le point faible du voyou.

"Ah ouais vas y alors ! Je porte plainte pour violence policière !"
"C’est l’hôpital qui se fiche de la charité !"
"Hey ! J’étais venu faire un signalement moi ! Suis qu’un pauvre citoyen qui veut faire son devoir et se retrouver embarquer par abus d’autorité !"
"Sans blague ? Pas comme si on t'a surpris en train de défigurer un gars à coup de poings !"
"Suis sur les nerf. J’eu une semaine stressante et le gars ma chercher. Voulait pas me laisser prévenir un poulet d’un problème à l’hosto."
"Ouais ton histoire de zombis disparus c’est ca ?"

L’un essayait de calmer David sur sa chaise, pendant que le second lui, allumait son ordinateur pour commencer à taper son rapport. Il était hors de question de prendre au sérieux ce récit de morts vivants, d’expériences et de Umbrella, venant d’un type connu pour sa violence et était un voyou, même si David était connu pour être un gars qui ne mentait pas. Du moins, qui se montrait assez honnête et de plus malin que ça. Non, tout ce qu’on comptait, c’est rajouter une charge sur le dos dans l’espoir que cette fois, on l’enverra croupir en tole pour de bon. Qui pourrait croire sinon à son histoire sans queue ni tête ?

Le commissariat de police était un peu pour lui, comme une seconde maison. Une maison que David aimerait bien éviter si possible comme s’il s’agissait de celle de la tante ou de la belle mère qu’on détestait. Mais ces flics semblaient assez insistant à l’inviter si souvent chez eux. Comment refuser de venir alors, quand deux baraqués vous trainaient de force, menottes aux poignets. Pour lui, cela ressemblait plus à un désagréable contre temps, qu’un véritable problème. On lui faisait perdre son temps plus qu’autre chose, surtout qu’il connaissait la chanson, sachant par avance que cela allait durer jusqu’à ce qu’on le relâche de nouveau avec de le revoir quelques jours après. Une boucle sans fin, ça David s’y connaissait.

Peut-être aura-t-il droit à un peu d’originalité cette fois. Un léger espoir qu’on veuille bien le distraire un peu quand il vit cette femme du poste approcher. Plutôt brune, ou châtain. Assez mince pour son goût, et visiblement, plus petite que lui. Qu’elle devait faire un bon mètre soixante dix quand lui en faisait quatre vingt. Il soupira intérieurement, King aurait était amuser de recroiser la route de l’agent Clarice Sterling. Que devenait-elle depuis le temps ? Un baille qu’il ne l’avait pas revenue, aurait-elle eut déjà sa dose avec lui ?

En tout cas cette nouvelle venue semblait avoir de l’autorité sur les deux abrutis. Un simple mot, et les balaises s’en allèrent, laissant King entre les mains de cette supérieur. Le british leur fit au revoir de la main, imitant un baiser pour les narguer. Il ne pouvait pas s’empêcher de pousser à bout. Les deux flics se mirent à grogner, mais devaient être bien content de s’en débrasser. A présent, c’était le problème à leur collègue.

"Comment ? Avec vos deux clébards qui m'on trainer au poste. J'ai rein demander moi sinon." Répondit sarcastiquement David, n’étant nullement impressionner par quoi ou qui que ce soit.

C’est alors que le voyou le vit. Le cigle cousue du S.T.A.R.S. Il connaissait bien, vu qu’il était un habituer des lieux. L’élite de la police, celle qui s’occupait des affaires les plus graves et surtout, étrange de l’île. David se mit à siffler, comme si au final, il fut impressionner devant, mais en réalité, pas du tout.

"Vous êtes du S.T.A.R.S on dirait. Et ben. Depuis quand vous vous occupez des petites frappes comme moi ? En manque d’activité on s’ennuie ou bien crise budgétaire ?" David ne pouvait s’empêcher de conclure sa phrase par un rire bien moqueur, n’ayant rien d’amical.

David trouva très curieux que quelqu’un du statut des S.T.A.R.S puisse autant critiquer des collègues flics. Pour lui, deux possibilités expliqueraient ce comportement. Soit elle cherchait à l’amadouer en se faisant passer genre de son côté. Ou bien il existait une certaine animosité entre les flics lambdas et ceux qui incarnaient l’élite. Pas les mêmes moyens pas les mêmes résultats. Cela devait être intéressant à voir pendant les matchs de baseballs de commissariats.

Quoi qu’il en soit, King ne comprenait pas vraiment pourquoi quelqu’un de cette prestigieuse institution, viendrait s’intéresser à un vulgaire voyou des rues. De ce qu’il crut comprendre, le S.T.A.R.S n’intervenaient que dans des affaires complexes. On lui avait raconter pour expliquer, que si Godzilla ou des Xénomorphes venaient envahir la ville, on passait par eux par exemple. En tout cas, il était clair, et ce n’était pas Redfield, que cet agent attendait quelque chose de lui. Restait à savoir quoi. Se sentant d’humeur joueur, David se montra bien détendu sur son siège, croisant les jambes virilement avec un petit sourire narquois sur le visage.

"Il est vrai que je suis un caïd en ville, le parrain qui fait trembler ces pleutres dans les rues." Se moqua le voyou. Mais sa propre curiosité fut décupler, quand l’agent Valentine disait avoir entendu des choses à son sujet et qu’elle aimerait en savoir un peu plus. David eut une expression de surprise comme un gosse à qui on parlait d’une grosse surprise.

"Ah ? Et qu’a-t-on dit sur moi ? Qu’aimeriez vous savoir au juste ma belle ?"