[Terminé] Histoire de contrôle [pv Guts Berseker]

Une course effrénée dans les ruelles sombres de la ville. A en perdre haleine, on savait que ralentir serait synonyme de mort. On entendait la respiration forte du coureur, des gémissements quand il devait sauter par-dessus un obstacle. Vite, il devait courir, s’enfoncer encore plus dans les rues d’une ville à feu et à sang. On entendait des gens crier, ils avaient peur, suppliaient. Mais leurs agresseurs leur répondaient par des grognements monstrueux. Vite ! Il devait courir. Une explosion, une feu jaillissant qui le surprit. Il se protégea le visage avec son bras pour continuer à courir. Mince, quelque chose sur le pavé. Il ne savait pas ce que c’était, mais le percuta. Chris tomba au sol, mais au lieu de se vautrer, il exécuta une roulade pour rebondir sur ses pieds.

Comme par magie, une arme apparue dans sa main. Il visa devant lui, défiant les ombres lentes qui avançaient face à lui. Il tira, mais ne vit aucune silhouettes s’effondraient, les ombres approchaient. Il abandonna, prenant la direction d’un passage plus tranquille. Mais au bout, il voyait quelqu’un accrochait à un grillage. Elle appelait à l’aide, s’agrippant à enfoncer les fils de fer dans sa chaire. Chris s’en approcha, cherchant à faire céder le grillage avec la seule force de ses bras, mais rien à faire. La personne pleurait, suppliait, Redfield promit de lui venir en aide, mais comme si c’était scénarisé, il vit avec horreur la personne se faire happer en arrière.
On aurait dit que le tentacule d’une pieuvre géante l’avait attraper. Mais ce n’était pas un tentacule. C’était écailleux, géant, et contorsionner autour des jambes. C’était un serpent, un serpent géant. Chris resta tétaniser, effrayant devant ce monstre familier qui goba l’autre d’un coup et que lui… Aussi préparer qu’il puisse être, n’a put rien faire.

Redfield bougea, mais au ralentit, la peur ? Il vit ces cadavres animés s’approchaient de lui, remontant la ruelle, et tendant leurs bras décharnés et leurs doigts transformés en griffes. Ils poussaient à l’unisson de longues plaintes qui se rependaient en échos à geler les os. Ca y est, Chris redevint maître de ses mouvements, il put courir à nouveau, se sauver. Il remonta vers la rue principale mais ce n’était que pour découvrir le chaos. Les bâtiments étaient en flammes, les voitures retournées. Des monstres difformes venant de l’imagination malade d’un fou, affrontaient des militaires qui peinaient à les maintenir. L’un d’eux se détacha du groupe pour courir vers Chris, tenant un fusil d’assaut à la main.

"Capitaine !"
"Pears ?!"
"On a besoin de vous capitaine ! N'oubliez pas encore vos hommes !"

Pears donna à Chris son fusil et ce dernier, semblant confus, rejoins les autres pour prendre part au combat. Autant dire qu’il ne savait pas sur quoi il tirait. Devant lui, d’où arrivait les monstres, cela explosait de partout et les horreurs apparaissaient comme des fourmis évacuant leur foumilière en urgence. C’est alors qu’il vit comme une sorte de javelot, volait à travers la rue et venir empaler Pears à côté de lui juste à côté de lui. Chris hurla en voyant son compagnon être mit à terre et courru le rejoindre pour le sauver.

"Non capitaine ! Partez !"
"Je ne pars pas sans vous !"

Chris resta donc aux côtés de son partenaire, et sentant la rage le gagner, il se retourna pour tirer sur toutes les ABO en approche, comme s’il tenait une mitrailleuse. Il tira de partout, créant un monticule de cadavres putrides autour de lui. Mais ils étaient de plus en plus nombreux. Même, des plus gros arrivés, et malgré tout ses efforts, Chris se retrouva submerger par les monstres qui se ruèrent sur lui pour le dévorer vivant…

*****

Chris poussa un hurlement atroce. Il s’était redresser précipitamment de son lit, en sueur. La peau nue de son torse gonflait sous sa puissante respiration, et brillait par la multitude de perle qui coulaient le long. Il prit un moment pour retrouver ses esprits, et se rendre compte qu’il pointait avec son beretta, le placard de sa chambre. La ville en ruine infestée, avait disparue pour redevenir la petite pièce sécurisée où il dormait.
Il faisait sombre, mais la lumière de la lune et de la ville, filtraient par les rideaux de sa chambre, apportait assez de clarté pour distinguer le mobilier. Chris mit du temps à se calmer, se rendant compte qu’il venait encore de faire une saleté de cauchemar. Il ragea, abandonnant son arme sur le matelas et attrapant sa tête entre ses mains. C’était de plus en plus violent, imprévisible. Il doutait pouvoir tenir le coup encore longtemps, mais devait le faire.

Sachant qu’il ne pourra pas retrouver le sommeil, autant se préparer en avance. Il abandonna sa couche pour aller prendre une douche. Sur la commode, il retrouva un dossier qu’il avait étudier la veille. « Rapport de mission de Rebecca Chambers ». Tout lui revenait. Sa collègue et amie avait enquêter sur un type louche qui effrayait les gens. On pensait que ce serait une bonne chose pour Chris de s’en occupait. Il ne comprenait pas pourquoi. Les S.T.A.R.S ne s’occupaient pas de ce genre d’affaire en général, c’était à la police. Mais Redfield avait besoin de se changer les idées et si une de ses collègues pensait que c’était important.

Abandonnant donc le dossier, il alla rejoindre sa salle de bain. Une petite pièce, ayant le strict nécessaire, mais il n’avait pas besoin de plus. Il s’arrêta devant le miroir surplombant le lavabo et regarda sa tête. On aurait dit qu’il n’avait pas dormit depuis un an. Mais avec ce qu’il voyait quand il fermait les yeux. Il ouvrit la pharmacie, attrapa un flacon et goba directement deux ou trois cachets. C’était à se demander si c’était efficace, mais sans doute que sans ça, ce serait pire.

Sa douche fut courte et se vêtit rapidement pour l’occasion. N’étant jamais assez prudent, il dissimula un gilet de protection sous sa veste ainsi qu’une arme de poing et blanche. Il ne voulait plus arriver ou que ce soit sans un minimum de précaution. Il devrait arriver assez tôt dans la matinée à la forêt, là où on avait signaler l’étrange type pour la dernière fois.

Chris gara son 4X4 militaire après une centaine de mètres dans la forêt. Il cru comprendre que l’individu qu’il devait juste contrôler, vivait reclus au fond de ces bois et donc, son véhicule aurait des difficulté à le rejoindre. Pas grave, il aimait marcher au final et cela l’aidait beaucoup à se changer les idées. Et dire qu’il fallait une mission pour le pousser à sortir, se balader en forêt. Il pourrait faire ça sur son temps libre, une petite randonné pourquoi pas. Malgré qu’il se sentait encore un peu tendu, le gazouillement des oiseaux avait un quelque chose de… Relaxant. Ca changeait des bruits ambiants de la ville.
Ses rares expériences dans les bois étaient liés aussi au boulot. Mais au lieu de croiser des oiseaux chanteurs et des biches gracieuses, c’était des monstres difformes et hostiles qu’il croisait. Comme au manoir Arklay ou… Ou quoi déjà ? Il avait l’impression d’être déjà aller en forêt une fois, affronter d’autres ABO mais il n’était pas sûr. Bref, cela n’avait aucune importance.

Chris remonta un sentier, tâchant de se souvenir des informations laissés dans le rapport de sa collègue Chambers. Allez, ce n’était qu’une vérification, un simple contrôle. Pas de quoi s’alarmer ? Ah ! Ce serait mal connaitre Redfield, le super soldat quasi paranoïaque, qui voyait des conspirations et des psychopathes partout. L’expérience lui avait d’ailleurs donner raison. Tout ce qui semblait paisible ou simple ne l’était jamais en réalité. Donc, il se rendit chez cet ermite gardant à l’esprit qu’il pouvait avoir une mauvaise surprise. Et d’ailleurs, justement…

Pendant qu’il repoussait quelques branches de buissons, s’enfonçant de plus en plus dans la forêt verdoyante, un son fit frétiller les oreilles du policier. Ses réflexes aiguisés, furent suffisant pour le faire esquiver un danger. Car à la nano seconde, prêt… Chris roula sur le côté, esquivant quelque chose qui se planta dans l’arbre près duquel il se tenait prêt il n’y avait même pas une seconde. A genoux au sol, il avait immédiatement sortie son arme de son étui et braquer vers où venait l’attaque. Il n’était pas nerveux heureusement, sinon il aurait déjà tirer plusieurs fois. Chris savait être professionnel, même quand l’envie de trouer l’adversaire était forte.

"Agent Chris Redfield S.T.A.R.S ! Les mains en l’air et identifiez-vous !"

Il ne pouvait déjà affirmer qu’il s’agisse oui ou non de l’homme qu’il recherchait. Pour l’instant il manqua d’être la victime d’une flèche, arme rudimentaire dont il ne pensait pas voir en activité un jour. En tout cas, s’il y a une chose qu’il a apprit en arrivant sur cette île si s’en était bien une, c’était que le danger pouvait revêtir de bien plus de forme que chez lui. Chris s’était préparer pour combattre le terrorisme et les armes biologiques, mais il devait se rendre à l’évidence qu’il ne pourra jamais être cent pour cent efficace contre toutes les menaces existantes. Il pensait à ce propos à cette chose, ce truc invisible qui s’en était prit à lui et Nicolas Brown, mais il y avait bien d’autres choses encore.

En tout cas, le cadre avait changer drastiquement. Le calme reposant de la forêt s’était tue, la tension était monter d’un cran, on ne pensait plus aux belles ballades entre les arbres et écouter le concert de la nature, mais à sa survie, à sans doute devoir se défendre…

On pouvait dire que les présentations furent vite faites. Et Chris commença à suspecter les raisons ayant pousser ce dernier à s’occuper de cette affaire, pourquoi on lui a demander de jeter un coup d’œil lui, plutôt qu’un autre agent de sa division ou un simple flic. Encore un dur à cuire qui n’obtempérerait pas facilement, un marginal qui faisait fit des us. Quelqu’un qui une fois de plus, défierait l’autorité de Redfield, une personne dont on craindrait un bon crochet du droit si ce n’était être transpercer par une quelconque arme tranchante ou rudimentaire. Chris se mit à pester intérieurement, en ayant un peu marre de ce genre d’individu mais c’était le boulot qui voulait ça.

Chris n’avait pas vu de cerf, mais il n’était pas chasseur malgré ses sens aiguiser de super soldat. La seule chose suspecte qu’il eut détecter, c’était cet individu qui l’avait manquer de peu avec une de ses flèches. Cette île abritait vraiment des gens bizarres. Les deux hommes se firent face, pouvant mieux se distinguer l’un et l’autre. Chris aurait penser qu’au moins, le chasseur aurait poser son arc ou tenu en l’air, au lieu de ça, il tenait toujours fermement son arme, même sans flèche. Sans doute se disait-il que face à une arme a feu, il ne serait pas aussi rapide, et qu’il attendrait que l’agent range son arme. Mais Redfield se contenta de baisser la mienne, tenant toujours dans sa main son flingue.

"Ne soyez pas stupide ! Vous avez manquer de tueur un agent en fonction et vous tenez toujours votre arme. Rien que pour ça je pourrais vous boucler."

Déjà qu’en Amérique, la police étant quelque peu nerveuse, n’attendaient pas toujours qu’un suspect baisse son arme. Le voyant tenir quelque chose, n’importe quoi suffit à les faire dégainer et trouer le malheureux de balles. Chris n’était pas un cowboy au moins, il arrivait à mieux se contrôler malgré ses traumatismes. Il ne tirait pas sur n’importe quoi au moindre signe de danger. Que le chasseur se considère alors chanceux. Pour le reste de la police sur l’île par contre, Redfield ne pouvait rien garantir, mais ses hommes au moins, étaient entrainer spécialement pour éviter les vagues du genre.

"Je me représente, Agent Chris Redfield du S.T.A.R.S. Des gens se sont pleins de la présence d’une personne inquiétante ici. Je viens juste faire une vérification, poser quelques questions et si tout va bien je pars."

Ce n’était même pas une question ou une proposition. Chris comptait le faire et c’était alors à celui qui lui faisait face de choisir comment les choses allaient se passer. Redfield n’aimait pas cette situation non plus et n’avait à cœur de rester. Mais tant qu’il ne sera pas tranquilliser au sujet de cet « homme sauvage » il mènerai son enquête de la manière la plus minutieuse.

Chris était convaincu d’une chose à présent, il n’allait pas aimer ce type. Si l’agent de police pouvait se monter conciliant et un brin diplomate, il restait un chien aboyant, un mal alpha comme on désigne grossièrement. Et on préférait envoyer un gros chien de combat contre un de ses semblables. On pouvait comprendre, mais personne ne suspectait les répercutions sur le principal intéressé. A croire qu’on s’en moquait si cela devait détruire le peu d’humanité en lui. Mais dès fois, sans doute par habitude, Redfield cherchait ce genre de situation. En tout cas, face à ce genre d’individu qui savait parler fort, il préférait que ce soit lui qui s’en charge, plutôt qu’une personne plus… Fragile.

"Je représente les forces de l'ordre. Il met permis d'agir n'importe où, n'importe quand on l'exige." Exprima sur un ton assez autoritaire Chris, voulant rappeler à cet homme sauvage, à qui, il avait à faire. Ce n’était pas parce que cet homme préférait vivre en ermite qu’il pouvait ignorer les lois de l’île ainsi que les autorités qui l’incarnaient. Chris pouvait comprendre qu’on veuille avoir la paix dans son petit coin de paradis perdu. Il ne voulait pas faire durer plus longtemps que nécessaire cette rencontre, et si ce chasseur veut retrouver le plus vite possible sa paix, il ferait mieux se de montrer coopératif.

"Monsieur, je vous demanderais de bien vouloir vous calmer. C’est juste une vérification, on est la pour discuter. Et si tout est OK, vous retrouverez votre paix dans quelques minutes."

Une simple vérification, à croire qu’aussi on n’avait plus grand-chose à proposer aux STARS. Quoi que, en ce moment on reportait de plus en plus d’évènements étranges et Redfield aimerait bien les étudier pour préparer sa brigade d’élite à tout cela. En attendant, il devait s’occuper du cas de Guts. Redfield voudrait juste s’assurait que cet énergumène ne représente aucun risque pour la société. Pas qu’il découvre une cave secrète où il s’amuserait à découper les gens par exemple. Ou qu’il élève des bêtes tueuses d’hommes. Enfin, on n’avait pas signaler de disparation lié à cet homme déjà, voila pourquoi son enquête sera simple.

"Ok allons donc sur ce sentier je vous suis."

Au moins cet homme ne cherchait pas à l’isoler. En même temps il aurait put le tuer du moins tenter là où ils se trouvaient et cacher le corps. Un bon point sans doute, mais Chris en avait suffisament vue pour savoir qu’il serait stupide de déjà baisser sa garde, c’était un homme connu pour toujours rester sur ses gardes et s’attendre au moindre sale coup.

La tension n’était pas prête de tomber. On pouvait dire que chacun avait raison dans un sens, mais personne pour faire la moindre concession. Au moins ils avaient tous les deux la bonne intelligence de respecter le stricte syndicale pour éviter une guerre, du moins à ne pas être celui qui la provoquera. Chris pouvait déjà noter que cet homme des bois ne portait trop dans son cœur les forces de l’ordre, ou bien n’en avait que faire. Un passé compliqué avec eux ou alors, le fait de vivre isolé rendait toute instituions à la civilisation caduc ? Cela pouvait se comprendre et donc une petite visite de temps en temps d’un agent, permettait de rappeler que où qu’on vive, il y avait des lois à respecter.

"Je m'en souviendrais." Répondit sur un ton froid le S.T.A.R.S quand cet homme lui signala le sentier pour le rejoindre la prochaine fois. On avait expliquer à Chris que justement sa maison était à l’écart et que parfois le sentier était plus ou moins praticable. Mais il ne voulait pas se battre et donc perdre temps et énergie sur ce sujet.

"Je vais donc procéder à quelques vérifications et questions alors." Vu comment les choses se déroulaient, Redfield doutait fortement que cet homme puisse le répondre sérieusement, ou se montrer honnête. C’était un frustrant mélange de facilité et de complexité. Si ce chasseur voulait tant retrouver sa quiétude, il ferait bien de se montrer sincère, car à la moindre erreur de sa part, la moindre tromperie, Chris ne le lâcherait pas. C’était comme si on laissait deux chiens se côtoyait, mais dont ils voulaient montrer les dents pour soumettre l’autre.

"Premières questions simples. Nom, prénom. Profession et adresse." Il ne venait pas pour juste ça, mais c’était la procédure. Et si Chris pouvait se montrer très sanguin quelques fois, il était un homme d’ordre. Enfin, il était procédural, mais pouvait rompre cet ordre quasi sacré en s’adaptant à la situation. Lui aussi était un frustrant paradoxe.

La question qu’on pouvait poser là à Redfield était de savoir jusqu’où sa patience tiendrait. Si le chasseur se montrait tout le long coopératif, cela irait. Mais déjà que le S.T.A.R.S éprouvait l’envie violente de lui faire regretter son ton, les fibres de son corps attendaient la bonne occasion pour passer à l’action.
Il avait bien changer depuis. Il n’avait plus grand-chose à voir avec le jeune homme de vingt ans, la tête pleine d’idées nobles en arrivant à Raccoon City. Il n’était plus naïf au moins, plus prudent et préparer. Mais l’innocence de sa jeunesse elle, qui faisait souvent honneur au genre humain, semblait s’être envoler. Là, il venait juste pour un contrôle, mais éprouvait des envies de violences, de frapper. Mais était-ce vraiment contre cet homme des bois au sale caractère ayant manquer de peu de l’embrocher, ou bien contre quelque chose d’autre ?

Chris voulait bien croire qu’en fasse de lui, il avait juste un molosse qui aimait aboyer mais n’était pas méchant. Ceci dit, si ses aboiements allaient trop loin, il ne se priverait pas de l’embarquer pour outrage. Redfield n’avait pas peur de cette montagne de muscle. Cet homme pouvait bien être grand, la mâchoire et les épaules carrés et des bras aussi gros que des troncs, Chris en avait affronter des plus imposants encore. Et puis, le S.T.A.R.S n’était pas un maigrichon non plus. Il avait aussi une lourde carcasse de muscle sous son uniforme, entrainer en plus au combat. Alors non, il ne doutait pas que cet homme « sauvage » sache se défendre, mais qu’il s’attende à rencontrer une bonne résistance.

On pouvait comprendre que se voir perturber sa paix et interroger ne soit pas présent. Mais il ne fallait rien y voir de personnel. Il fallait se dire que la police ne pouvait connaitre tout le monde et que c’était un peu une sorte de contrôle de routine. On pouvait être surprit certes, néanmoins en se montrant coopératif l’affaire était vite régler et aussi vite oublier. Le chasseur lui, était un mélange exaspérant de collaboration et de résistance. Le S.T.A.R.S se sentait plus pousser à le boucler par plaisir que par professionnalisme, et comme il ne voulait laisser ses sentiments dicter sa démarche, il se contrôla, gardant son calme contrairement à ce « Berserker ».

"C'est juste une vérification qui serait déjà terminer si vous ne passiez pas votre temps à râler. Mais si vous préférez nous pouvons faire cela au poste de police pour que ca traine davantage." Une petite pique bien mérité tout de même non ? En tout cas celui qui se tenait en face de Chris lui répondit, présentant identité et « adresse ».

Ce Guts Berserker était donc un authentique homme sauvage. Si Chris respectait le mode de vie de chacun, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine méfiance vis-à-vis de ceux qui s’isolaient. Juste une mauvaise expérience. Car lui et ses compagnons furent témoins plus d’une fois que ceux vivant isolé cachaient des planques de psychopathes ou sont lié au bioterrorisme. Pas tous heureusement, mais Chris avait l’impression de les dénicher à chaque fois et si cela se trouve, ça recommençait.

"Non du tout." Répondit Redfield.

Ne pas aimer vivre en ville, ca on peut le comprendre. La ville n’était pas toujours le meilleur endroit pour se sentir bien. Au moins au milieu de ces bois, Guts n’étaient pas déranger par la criminalité et la pollution. Pour Redfield cependant, il ignorait si lui, pourrait vivre entre les arbres. Sans doute que tout ce silence lui péserait et au lieu de se sentir en sécurité ou en paix, ce serait plutôt l’inquiétude constante du calme avant la grosse tempête.

"Vous vivez seul ?" A savoir s’il était vraiment seul dans son chalet ou bien s’il y avait quelqu’un qui partageait sa vie ou pourquoi pas une petite communauté. Chris gardait toujours ses lourds doutes et aimerait pouvoir inspecter chaque centimètre carré de la vie de Guts et de son chez lui pour être sûr qu’il n’y avait aucun danger familier à ceux dont il avait l’habitude d’affronter. Mais la tâche se révélera impossible pour un seul homme, sauf si la chance ou la malchance, cela dépendait du point de vue, lui avait prévu quelque chose là.

Si Chris pouvait comprendre qu’on veuille préserver sa tranquillité, cet homme des bois en revanche commençait sérieusement à les lui briser. Cet homme était pire qu’une tempête. Un coup il voulait bien collaborer, la seconde qui suit, il montait le ton. Il devait vivre trop longtemps isolé pour oublier que mal s’adresser à un flic avait de lourdes conséquences. Chris n’était pas un de ces cadets, de ces policiers qui baissaient vite la tête quand on leur aboyait dessus. C’était mal connaitre le personnage. Après tout, il avait affronter des monstres en tout genre, des colosses chimériques sans reculer ou implorer la clémence. Et sans parler des terroristes et autres fous psychopathes qu’il dû affronter sans courber l’échine.

"Et vous dans vos bois, pas celui de respect de dépositaire de l'autorité on dirait bien." Répondit-il avec un calme glaçant. Guts était vraiment un homme baraqué, un peu comme lui, aboyant comme un boule dog. Mais il en fallait plus pour impressionnait le capitaine.

La remarque du chasseur lui paraissait assez faible. Il pouvait bien vivre avec quelqu’un, et ce quelqu’un pouvait bien rester dans leur chalet pendant que monsieur allait chasser pour les nourrir comme il dit. Il ne supportait pas ce genre d’individu, qui croyait que leur vie était une évidence. Que tout le monde devait déjà savoir comment ils sont en vrai sans les connaitre. Mais paradoxalement, ils tiennent à conserver leur vie privée. Le paradoxe de l’humanité. Enfin bon, les gens s’énervaient facilement pour un rien aussi. Au lieu de se dire que c’est juste un simple petit contrôle, je réponds à deux ou trois de ses questions et il s’en va, non il fait durer son propre supplice et Chris n’était pas la pour le ménager.

"Ca dépend si vous avez un permis de chasse ou pas." Répondit-il, mais cette fois sur un ton légèrement plus provocateur. Guts s’énervait facilement et au moindre faux pas, Chris ne se privera pas de l’arrêter. Quelques heures en cellule lui feront réfléchir un peu surement. Enfin bon, Redfield n’abusait jamais de son statut et de son autorité. Il voulait comme pour beaucoup, que les gens vivent en sécurité et en paix. Et calmer au passage les plus nerveux. Quand même, une partie en lui, criait à l’injustice. Cet homme, l’ancien B.S.A.A a risquer sa vie plus d’une fois pour sauver la vie de tout le monde, et pourtant, beaucoup ignorait qui il était, et ce qu’il avait fait. Mais Redfield ne recherchait ni gloire, ni reconnaissance.

"Ok très bien. Guidez moi jusqu’à votre chalet, plus vite ce sera vu, plus vite je vous libère le paysage. Mais si vous protestez encore ou vous vous emportez une fois de plus, je fais venir toute une équipe d’intervention et des chiens pisteurs ! Et là vous regretterez de ne pas vous êtres contenter de juste moi pour être tranquille !" La patience de Chris avait des limites tout de même.

Là Chris était tenter d’attraper sa radio et d’appeler des renforts juste pour ennuyer Guts et lui montrer qu’il ne plaisantait pas. Tout ceci aurait put finir depuis bien longtemps déjà si l’homme des bois n’avait fait perdre son temps en protestation. Et il ne faudra sans doute pas croire qu’une fois cette histoire terminée, chacun voudra s’excuser, la tension était forte et c’était sans doute un miracle qu’aucun des deux n’eut déjà porter son poing sur l’autre dans un excès de rage. En plus, toute cette tension n’arrangeait pas le cas de Chris, car à trop la faire monter, une crise pouvait vite se déclencher, plus vite que d’habitude. Sans doute le temps d’une maîtrise de soi ou les médocs l’y aidèrent pour beaucoup.

"Pas une menace, un avertissement. Soyez heureux que je vous donne une chance. Qu’il imagine alors une dizaine d’agents venir chez lui et tout retourner. Les meubles renverser, les canapés et lits éventrer. Ou bien, pas besoin d’aller jussque là, mais avoir des hommes lourdement armée venir chez vous cela en impressionnerait plus d’un. "A vous de me le dire !" Guts pouvait juste être un type qui aboyait pour faire peur, mais n’était pas dangereux. Mais l’énergie qu’il employait pour résister à Redfield le rendait quelque peu soupçonneux aux yeux du S.T.A.R.S. S’il n’aurait rien à cacher, réagirait-il de la sorte ? Il pouvait être en colère que oui, on vienne le déranger, mais rester énerver tout le long, c’était suspect en plus d’être fatiguant.

"C’est ca allons nous balader. Vous suis." Au moins, ils avançaient, très lentement dans cette rencontre, mais ils arrivaient à progresser dans cette affaire. Redfield ignorait encore comment il allait rédiger son rapport. Rester le plus neutre et objectif possible n’était pas toujours simple et là, il ignorait s’il y arriverait. Au moins, on pouvait être rassurer en se disant qu’il n’allait pas abuser de son autorité, coller une étiquette de danger publique sans raison par exemple, juste pour nuire, pour assouvir un désir de vengeance puéril. Il aimerait par contre que la prochaine fois, que ce soit un de ses gars qui se charge de ce genre d’individu. Non mais Chris était un homme forger dans ces rencontres problématiques, mais à la longue, il sentait que cela devenait de plus en plus nocif pour lui.

Il était clair qu’ils ne deviendront jamais les meilleurs amis du monde. Quoi que qui sait, après tous les deux molosses alphas partageaient au final beaucoup en commun hormis leur sale caractère. Mais ça, ni l’un ni l’autre ne pouvait le deviner et pour l’heure, ni Guts sans doute et ni Chris n’envisagerait une belle camaraderie à faire de la randonnée, jouer à la console ou se lancer dans du sport extrême. Pour le moment, c’était tout le contraire et Redfield eut du mal à imaginer une bonne entente avec cet homme vivant couper de tout. Au moins, il était plus ou moins coopératif, il aboyait toujours mais acceptait au final. Chris préféra ne rien lui répondre, ce ne serait qu’ajouter de l’huile sur le feu.

Les deux hommes arrivèrent donc au chalet de Berserker. Quelque chose d’assez rustique, rien à voir avec les grands chalets de vacances. Chris débuta son « inspection ». Bien sur, s’il y avait quelque chose à cacher ici, Guts ne le montrera pas, et pour le trouver, il faudra du temps et sans doute du renfort. Mais pour cela, il faudrait un mandat et une bonne raison. Si le S.T.A.R.S bénéficiait de quelques droits avantageux dans son activité, il devait se soumettre aussi à une réglementation rigide. Sinon, il irait fouiller chaque jour le domicile de chaque citoyen et rapidement, ce ne serait plus une force protectrice qu’elle serait, mais oppressif, ce que ne voulait pas Chris.

L’agent profita de ce moment de solitude pour respirer un bon coup et sa calmer. Allez, il n’était pas trop tard. Que faisait-il ? Cet homme n’était pas forcément un dangereux psychopathe, le fait qu’il les lui brisait l’avait sans doute donner envie de lui trouver des poux, une raison pour le faire coffret. Il voulait bien croire qu’il eut exagérer le cas de Guts, même si sa partie paranoïaque lui poussait à croire qu’il y avait bien quelque chose ici.
Au moins en fouillant, Chris ne dérangeait rien. Il n’allait pas tout retourner, surtout sans raison. Pas comme ces équipes de policiers qui mettaient tout sans dessus dessous et vous laissez tout ranger, réparer, alors qu’ils n’ont rien trouver et que vous fusses déclarer innocent. Il se comportait plus comme un « inviter » qui découvrait la maison de son hôte, respectant les lieux. Le chalet paraissait petit, on faisait vite le tour. Chris voulu interroger s’il y avait une cave ou des cabanons aussi. Mais pour l’instant, rien de suspect, il se sentait motiver même de ne rien déclarer et s’en aller.

Mais, comme si quelqu’un ou quelque chose eut entendu ses pensées, la porte à côté de lui se mit à trembler. Sur le qui-vive, Redfield se retourna et braqua son arme dessus. La porte tremblait non à cause d’un violent coup de souffle de l’autre côté, mais parce qu’on frappait dessus, comme si… Comme si quelqu’un était enfermer et n’arrivait plus à l’ouvrir.

"Agent Chris Redfield S.T.A.R.S ! Identifiez-vous et sortez !"

La « personne » de l’autre côté s’était arrêter comme si elle écoutait la présentation de Chris. Mais au lieu de lui répondre, elle recommença à s’en prendre à la porte, de manière plus violente comme si le fait de savoir qu’il y avait bien quelqu’un ici, la rendait plus enragée. Chris répéta, sommant à cet inconnue de s’identifier, mais il n’eut pas plus de résultat, si ce n’était un hurlement indéfinissable, n’ayant rien d’humain et rien d’animal non plus…

C’est alors que le propriétaire des lieux accourut rejoindre Chris, alerter par les exclamations de ce derniers et sans doute, interloquer de voir Redfield pointer son arme vers la porte de ce qui se révélait être sa chambre.

"J'ai vue votre porte trembler, quelque chose frappait derrière !"

De quoi remettre en doute, les dires de Guts comme quoi il ne serait pas seul. Pourquoi pas retenir quelqu’un enfermer chez lui, mais dans ce cas, pourquoi l’avoir laisser entrer ? Pour preuve, l’homme des bois ouvrit la porte pour montrer une chambre normale. Rien, personne, juste les meubles qu’il fallait. Redfield ne comprenait pas ce qu’il se passait. Deviendrait-il fou ? Il entra pour vite inspecter au moins sous le lit et au niveau du placard, car si quelqu’un se cachait ici, elle aurait juste eut le temps de se cacher par-là. Mais il n’y avait rien, laissant les deux hommes dans une grande solitude, surtout Chris étant le seul témoin de ce phénomène.

"J'ai pourtant vu et entendu votre porte cogner. La poignée était même jouer."

L’incompréhension était telle qu’il devait se faire passer pour fou sans doute. Il ne fallait pas qu’il perdre son sang froid, il devait garder les pieds sur terre à tout prit. Il n’aimait trop faire ca, mais il devait rationnaliser ce qu’il a sans doute perçu. Il n’aimait pas, car c’était amenuir un potentiel danger. Mais s’il n’avait pas le choix, il pouvait se dire que la maison était en bois, sans doute un peu vieille et qu’un rien suffisait à la faire passer pour… Hanter ?

Il fallait croire que cette pensée suffisait à invoquer l’incroyable. Car Chris ressentit comme un frisson lui parcourir l’échine du dos et le long de ses bras musclés. Il sentait les cheveux sur sa nuque se dressaient comme des chats sentant le danger approcher.

"S'il vous plait, aidez moi !"

Cette voix avait raisonnée jusqu’à eux. Chris d’un bond s’était retourner vers la sortie, disant :

"Vous avez entendu ?!"
"J’ai besoin d’aide vite !"

Elle semblait ne plus venir de la chambre, mais d’en dessous. On aurait cru reconnaitre la voix d’une femme mais qui se baladait dans les couloirs de la maison. On pourrait presque croire à la plainte d’un fantôme mais Chris ne croyait pas au surnaturel. Il avait affronter zombis, loups-garous, vampires et autres joyeuseté, mais toutes ces abominations ne furent que le fruit d’expériences génétiques. Aucune magie, aucun maléfice et même sur cette île, il n’en fut officiellement témoin.

Guts n’arrangeait rien du tout. Chris était certain d’avoir entendu quelque chose et le fait que l’homme des bois nie ne faisait que le rendre suspicieux à ses yeux. Non, Redfield n’avait pas de visions il en était pas en pleine crise. Cela n’avait rien à voir. Il le sentait que c’était différends, qu’il ne s’agissait pas d’un vieux souvenir venant refaire surface. Il jeta un regard lourd à Berserker comme s’il ne le croyait pas du tout, qu’il se fichait de lui en disant ne rien entendre. Arme en mains, Chris se précipita vers là où semblait venir la plainte lugubre.

Il quitta la chambre pour rejoindre le salon désert. Personne, et la voix semblait s’être tue. Guts aurait-il eut raison au final et Chris deviendrait-il fou au final ? Il tremblait rien qu’à cette éventualité, ou dos au mur, on serait obliger de le faire enfermer dans un hôpital psychiatrique avec d’autres tarés. Et si cela ne suffisait pas, la luminosité baissait comme si c’était son esprit qui s’assombrissait.

"Quoi qu'est-ce qui se passe maintenant ?!"

On croirait que la nuit venait de tomber d’un seul coup. Le soleil avait disparue, et d’épais nuages noir recouvraient aussi bien la maison que toute la forêt autour d’eux. Un silence effroyable pesait maintenant, rendant l’atmosphère angoissante et que dire de l’air qui se rafraichissait comme si une centaine de fantômes soufflaient en même temps. Guts ne pouvait ne pas le remarquer, sinon c’était lui le fou et personne d’autres. Et parlant de choses qui se remarquaient…

La vitre d’une des fenêtres explosa. Les débris de verres se rependirent sur le sol froid. Et par-dessus, la chose qu’on venait d’y faire entrer. C’était un corps, long, noir, inanimé dont les blessures étaient bien visible. Chris recula en ayant un haut le cœur à cause de l’odeur de mort et de sang sortant des plaies faites comme si le pauvre animal fut sauvagement découpé par une centaine de gros couteaux.

"Damn ! Il se passe quoi ici ?"

Que le ciel puisse s’assombrir rapidement soit normal, il voulu bien l’acquiescer, mais qu’une vitre éclate à cause d’un corps projeter à travers et lacérer, Guts allait enfin croire le policier ? Au moins, cela rassurait Chris qui lui montrait qu’il n’était pas totalement fou. Mais pour calmer, il ne fallait pas compter sur le propriétaire, qui accusa presque Redfield d’être responsable de tout cela. Enfin, qu’il soit la véritable cible de cette « attaque ». Cela pouvait se tenir, vu que tout fut lancer depuis l’arriver de l’agent du S.T.A.R.S mais même cette compréhension ne déridait point le principal intéressé qui lançait un lourd regard au deuxième colosse.

"On est chez vous au tant que je sache ! Plutôt à vous de vous poser la question !"

Cependant il est vrai que Chris comptait une jolie collection d’adversaires. De nombreux psychopathes surtout qu’il a fait arrêter ou tuer. Et sa paranoïa le poussait à croire que l’un d’eux, quand ce n’était pas une coalition, le persécutait sur cette île. Mais sur ce coup, il ne voulait pas y croire. Peut-être par égo et donnait un avantage à Guts, ou se rassuré en se disant qu’il n’était pas le centre de l’univers et la seule cible de tous ces monstres. En attendant, il y avait un mystère sur les bras et il devait le résoudre.

Berserker s’impatienta comme on pouvait le supposé et voulu sortir pour rattraper celui ou celle, qui lui avait briser la vitre.

"Non attendez ! On ne sait pas ce qui se trouve dehors c’est à moi de le faire !" Protection des civils avant tout. Mais Chris fut surprit en voyant Guts porter une grande et lourde épée. Comment un type, même aussi musclé que lui, pouvait soulever une arme qui demanderait une dizaine de bras ? On aurait dit un de ces accessoires en plastiques qu’on verrait dans les conventions. Et curieusement, Redfield se sentait plus en sécurité en voyant ce genre d’arme à ses côtés.

"Ok très bien, mais je vous accompagne."

Les deux hommes ne se laissaient nullement le choix. L’un avec une épée, l’autre son arme de service, ils sortirent donc à l’extérieur pour confronter ce qu’il s’y cachait. La pénombre les accueillait, on voyait tout juste les premiers arbres autour de la maison et… Un froid glaciale comme si on était en plein hiver. "Les saisons changent vite chez vous aussi on dirait." On s’attendrait presque à voir tomber de la neige. Chris n’était pas du tout frileux, il avait entrainer son corps à supporter les conditions les plus extrêmes afin de toujours rester préparer à tout type de terrain.

Il ne voyait rien, du moins aucune forme de vie responsable du saccage de la fenêtre, c’était comme s’ils étaient seuls et que ce « plaisantin » avait fuit depuis déjà longtemps. Mais… Quelque chose dans l’air inquiétait le super agent. On pourrait dire que c’était le vent, cependant le souffle dans l’air était très faible, alors… D’où venait ce sifflement ?

Tous les deux voulaient aller affronter la chose responsable de cette « blague » de mauvais goût. Chacun suspectant une chose différente d’en être responsable. En tout cas, cette histoire aura le mérite d’unifier deux molosses alpha qui n’attendait qu’une bonne occasion de mordre l’autre. Tous deux partir, non pas sans grogner aussi, ensemble. Peu importe ce que l’un pouvait croire, leur objectif était commun, même s’ils se permettaient quelques piques car on oublier pas toute hostilité par magie. Redfield s’en fichait que cet homme des bois lui fasse confiance ou non, lui il ne le faisait pas. L’agent pensait surtout à neutraliser un potentiel danger et rien d’autre.

Les deux colosses inspectèrent l’extérieur de la maison, surtout du côté où le cadavre de ce pauvre animal fut jeter. Chris aussi avait l’impression qu’on les observait, que quelqu’un ou quelque chose, se cachait dans les arbres et les épiait. Quoi que cela puisse être, c’était tout prêt, à observer son œuvre et étudier les deux proies qu’elle traquait.

"C'est repartis de suite après avoir balancer le corps. Comme s'il s'attendait à nous voir sortir." Cette pensée était surtout destinée à lui-même. Chris se mit à réfléchir tout haut, analysant tout comme le chasseur, ce qu’il avait devant les yeux. Lui aussi traquait des prédateurs, des psychopathes, criminels en tout genre. Il relevait les empruntes, suivait des pistes. Et contrairement à la plus part de ses collègues, Redfield ne poursuivait pas que des êtres humains.

"C'est mon devoir d’aider et de neutraliser tout ce qui représente un danger pour nos citoyens ! Et si je ne vous accompagnais pas, je vous collerais l’ordre de ne pas partir non plus." Guts devait vivre depuis bien longtemps seul en forêt pour ignorer qu’un agent de police, quelque soit son grade, ne pouvait laisser un civil seul affronter un éventuel danger. Son boulot était de protéger, quelque soit le dégrées d’énervement de l’individu.

Les deux hommes se lancèrent donc à la poursuite de cette chose en plein cœur de la forêt. Le froid, le vent, la tempête qui approchait, et ce silence de mort de toute la faune, rien ici n’était rassurant. On se croirait presque dans un de ces contes de fée où au plus profond de la forêt, où rien ne vie, seul vécu un monstre ou une sorcière attendant les âmes égarée pour les dévorer. Chris n’était pas superstitieux, même après avoir affronter vampires et lycanthropes, mais il avait comme, le ressentiment qu’une présence maléfique les observait. Guts mentionna la possibilité qu’ils puissent foncer vers un piège.

"Evidémment que c’est un piège." Râla Chris. Et il ne fit pas attendre le pourquoi du comment de sa conviction. "Ce qu’on poursuit à tuer l’animal. Mais ne la pas bouffer, juste écorcher pour la défigurer avant de la balancer chez vous. Elle s’est enfuie de suite après se doutant que nous irions la traquée. Cette chose, homme ou bestiole, est intelligente."

Pour Redfield, tout se tenait. Ils fonçaient droit après qui que ce soit, suivant une piste bien fraiche après qu’on leur eut attirer l’attention de manière fort remarquable. Elle les éloignait de chez eux, de sans doute leur seul abris pour les guider vers un endroit où cette chose, serait maîtresse d’un terrain de chasse sans doute pleinement à la défaveur des deux humains. Mais alors que Chris émit ses conclusions, un cri aigue ne ressemblant à rien de connue, raisonna tout autour. On aurait dit qu’une dizaine, voir plus les encerclaient, menacer ou riant. Mais avec le vent et l’echo, une seule de ces choses pouvait produire un son aussi sinistre et amplifier.

"Il chercher à nous bloquer, nous encercler…"