(TERMINE) Prophylaxie [feat. David King]

Tous deux plaisantèrent sur le physique ingrat de David. Que ce soit sincère ou non, David savait ce qu’il était, du moins l’imaginait-il. Il était conscient de ne pas prendre soin de lui. En plus d’éprouver son corps lors des combats, il ne se pouponnait pas. Au moins il prenait une douche, mais rapide, simple. Niveau coiffure il ne se prenait pas la tête, vêtement il ne courrait pas après le chic de toute façon, il n’en avait plus les moyens. Que dire d’autres, son parfum était naturel, sa peau était soigner juste à l’eau. Bref, il n’utilisait aucun artifice pour le faire ressembler à une de ces vedettes de la télé dans les femmes semblaient transpirées pour. Pas de jolie minois. Mais si David voulait séduire, il avait une arme secrète. Il suffisait qu’une donzelle aperçoit ses biceps et elle s’emballait bien vite. Pour le reste, et bien on comprendra que souvent le lendemain elle disparait. "Pour ca sans doute que beaucoup pousse un cri au petit matin quand elles voient ma tête à côté de leur oreiller." Surtout un lendemain de cuite où les deux fauteurs se demandent comment ils en sont arrivé là. Après, David possédait un autre charme, celui du sale type bourru déjà mentionner. Les femmes étaient attirée car elle pensait être celle, qui allait le « sauver », le faire changer, le dompter. Elles déchantaient toutes.
Rin au moins, était bien mieux foutue que King. On disait pas que les asiats étaient plus canons que toutes les autres ethnies ? Rui, Feng, elles étaient pas mal, du genre mignonnes même à courir dans la crasse. La dernière était bien jeune non ? Tout ca pour dire qu’une fille aussi canon que Rin, on la verrait bien avec un bel âtre de téléfilm. Là on faisait clairement la parodie de « La Belle et la bête ! » "Sinon ca aurait put être un conte de fée. Mais si tu me roule une pelle, t’auras toujours pas de prince charmant. Une bête qui devient une bête encore."

La discussion tourna autour de la famille de la japonaise. David se voulait rassurant. Ce n’était pas son fort pour trouver les mots justes, la formule qui remotivait quelqu’un. Pour aider, il préférait aller casser la figure du type qui vous ennuyait. Mais consoler, rendre le sourire autrement… Il ne savait pas trop comment s’y prendre. Si sa première tentative ne marchait pas, il se sentait encore plus perdu. S’il possédait ne serait-ce qu’un puissant pouvoir et bien… Et bien ce serait encore plus le bazar dans sa vie. Lui il en avait une mais il souhaitait ne jamais la revoir. Ceci-dit, il ne pouvait s’empêcher de se sentir mal pour elle. Elle devait avoir plus de chance que lui, avoir une mère présente et attentionné, et un père remplit d’amour pour elle. "T’en sais rien tant que t’as pas chercher." Si cela se trouve ils sont là, à côté, dans la rue voisine. "Suis sur que t’as un padre ou une mère quelque part qui doit te rechercher." David l’imaginait ainsi car il avait devant lui une femme pas mal du tout dans son genre, mignonne, et si douce et gentille. Il oubliait presque la Rin d’avant, qui la fait tourner en bourrique et même fait sortir de ses gonds. Qui sait, elle pouvait être une enfant abandonnée, rejeter mais ca le voyou ne pouvait l’imaginer.

"Ok moi je me contente de leurs gaufres." Parlant de nourriture, Yamaoka interroge son aide sur ses préférences culinaires. Elle voulait le remercier en lui préparant quelque chose à l’occasion. Pourquoi pas ? Si David ne voulait pas qu’on lui fasse la charité, son estomac lui, était plus fort que toute bonne raison. On disait difficilement non à quelques bons plats… Enfin si Rin savait bien cuisiner et ne le tue pas en l’empoisonnant par accident. "Volontiers. Si c’est pas carboniser ou empoisonner je peux aimer. Mais suis un gars simple. Bon steak, bacon, ou quelques patates ou haricots ca me va." Aimait-il se genre de plats ou en était-il habitué ? Avant il pouvait manger dans les restaurant les plus luxueux. Il mangeait grâce à la carte bleue offerte par papa des plats sophistiqués qui vous laissait crever la dalle après. Et depuis qu’il a rejoint les bas-fond et bien il devait s’habituer à un autre type de régime.

On leur apporta donc leur dessert chacun. David soupoudrait ses gaufres avec du sucres et de la confitures offerte avec avant de manger pleines dents et avec les doigts. Il machait la bouche fermée, mais il ne goutait pas, il avale comme un morphale. "Après la bouffe tu veux faire quoi ? Un truc te tiens à cœur ou tu veux aller ailleurs ?"

Comment dire, David ne misait pas sur son minois pour séduire, mais ca on l’aura bien compris depuis le début. Parfois il usait des quelques cartes qu’il avait. Un peu comme au poker où on était pas sûr de la valeur de nos cartes, alors on mise tout et on voyait si l’autre tomberait dans le panneau ou pas. Ca, c’était quand il cherchait sérieusement à draguer. Après, il peut aussi arriver qu’un charme plus naturel opère, où sans comprendre pourquoi, on était attirer par lui mais il n’allait pas dire non. Sauf quand c’était un mec ! Vrai que l’autre pouffe semblait en tenir rigueur à King de ne plus être ensemble, du moins qu’il ne lui appartienne plus. Peu importe ses raisons, c’était plus gratifiant que les nanas qui elles, béniraient la nouvelle conquête de les en libérer.

"Sais pas. Sans doute que tu as trop bon coeur en fait, et t'adore adopter un clébard airant dans la rue." Pour caricaturer, David lui fit de beaux yeux tout mouillés et se mit à couiner comme un petit chien tout triste ou blesser cherchant l’aide d’une douce et sexy jeune fille aimante des animaux.

Rin remarqua bien son sens de l’humour, et semblait s’en amuser aussi. Là, pas grand-chose à dire dessus, on aime ou on aime pas. Et faut dire que là, King se montra léger en terme de blagues, il pouvait se montrer bien plus lourd. Mais il ne choisissait pas par contre son niveau d’humour selon son publique, mais selon son humeur. "Il faut bien que j’ai une qualité ou deux." Plaisanta t’il encore, bien emporter sur sa lancer.

Sur la question de la famille, la japonaise émit l’hypothèse que la sienne soit peut-être morte. Là, David ne sut trop quoi dire. Ils n’en savaient rien l’un et l’autre. Donc, ne sachant rien et étant un peu à court d’arguments réconfortant, manque d’expérience, le gaillard choisit de se taire et d’arrêter la discussion à ce sujet. Cela mettait chacun mal à l’aise. David avait trop peur de commettre une faute, dire le truc qui puisse fâcher. C’est que, bien que cette brute disait s’en fichtre de la réaction des autres, il éprouvait une gène d’éprouver Rin. Cette fille en avait suffisamment bavée. Et même, quand il se rappelait le genre qu’elle était avant son accident, il se convainquit à chaque fois que c’était un peu à cause d’une longue liste de mauvaises expériences, un peu comme lui. La preuve pour lui, quand on a remit tous les compteurs à zéros, elle était douce, gentille et innocente. Si elle était le mal incarnée, elle ne se comporterait pas comme ca avec lui ca il en était certains.

Pendant qu’ils finissaient leurs desserts, David mangeant bouchée par bouchée ses gaufres, Yamaoka parla d’aller à son appartement. Elle espérait que quelque chose là-bas, puisse lui rappeler son passé. Objet personnel, photo, n’importe quoi. King leva ses épaules pour dire « ouais pourquoi pas à tenter ! » Pas qu’il s’en moquait, au contraire il l’espérait. Juste qu’il ne pouvait pas parler la bouche pleine surtout. Il était un peu curieux aussi de savoir qui était Rin. Surtout que son nom et son prénom n’arrêtaient pas de lui sonner familièrement. Il ne pouvait s’empêcher de voir un de ses compagnons mentionner ce nom sans savoir pourquoi. Sans doute avait-il croiser ou entendu une japonaise s’appeler de la même façon il y a longtemps et son cerveau s’amusait à en faire un lien.

"Ouais pourquoi pas. On ira faire tes courses juste après le temps que j’finisse." La promesse d’un bon steak lui faisait envie. David était un carnivore, le genre à faire rager des végétaliens et des vegans, d’ailleurs il prendrait plaisir à bouffer une entrecôte saignante devant eux rien que pour faire rager ces militants. Petite anecdote du personnage.

Steak et frites, il ne demandait pas mieux. C’était plus appétissants que les restos de luxes où son vieux avait l’habitude de le trainer lui et sa mère. Dingue, on payait presque jusqu’à neuf cents livres pour avoir une viande de la taille d’un haricots, avec une sauce d’un fond de verre et presque rien avec.

David termina donc ses gaufres et avec sa serviette, il essuyait le sucre, les miettes et la confitures autour de sa bouche avant de la jeter sur son assiette une fois fini. "Tu m’attends dehors, vais payer."

David décocha un sourire et un petit hochement de tête en guise de réponse au merci de Rin. Sûr qu’il ne lui avait pas proposer un resto de luxe quatre étoiles à cinq cent dollars le steak de bœuf élever dans une plaine en Hollande et transiter par la Chine. Mais ça, il ne rougissait pas, trouvant bien plus plaisant et nourrissant cette mal bouffe qu’un repas plus bourges.

Montant dans un taxi et indiquant l’adresse de Rin, tous deux se dirigèrent vers l’appartement de la japonaise. Tous deux se montrèrent bien silencieux durant le voyage. Il n’était pas très court et chacun devait songer à ce qui les attendait une fois arriver. Après tout, David ne savait rien de Yamaoka. Enfin, ses souvenirs un peu confus ne lui permettaient pas de se rappeler de qui il s’agissait. Pour lui, elle était une pure inconnue paumée. Là, King était bien curieux de savoir au final aussi, qui elle pouvait-être. Une bonne ou une mauvaise personne ? Allait-il avoir une sale surprise ?
Sa pensée fut momentanément interrompue quand son regard se posa sur ce qui ressemblait à un local, ou une vieille boutique, un truc dans le genre abandonné. C’était rapide, mais son intention s’était porter sur la pancarte « A vendre » devant. Qui achèterait un trou pourri dans un quartier crado ? Et pour y faire quoi ?

Comme la course était courte, tous deux se retrouvèrent devant l’immeuble où logeait Rin. David en était à peine surprit. L’immeuble paraissait aussi insalubre que le sien. Son aspect gris lui donnait un air d’usine. Poussant la vielle porte du hall, grinçante et un peu lourde, l’intérieur n’était pas mieux. A croire que le proprio se contentait de juste récupérer le pognon sans prendre soin de sa propriété, un peu comme le sien. Imaginez l’immeuble insalubre, le crépis qui fichait le camp. Les lumières vacillantes au plafond. Le sol crade avec des objets parfois laissé à l’abandon. Et les portes des appartements usées qui faisaient plus penser à ceux dans un asile. Et pour couronner le tout, pas d’ascenseur, il fallait grimper un vieil escalier.

"P't être un souci de budget." Après tout David non plus ne vivait pas dans un palace. Bon, son immeuble avait un ascenseur lui, mais c’était le genre à tomber en panne et servir de décor pour un film d’horreur. Sinon le deux pièces qu’il avait ne payait pas de mine, enfin une pièce et demi plutôt.

Cela ne dérangeait pas King de grimper. N’oublions pas que c’est un sportif, toujours à faire travailler son corps et avoir aussi la bougeotte. Grimper cinq étages ne lui faisait pas peur, mais il s’inquiétait surtout pour Rin. Avec ses béquilles, cela ne sera pas simple. Alors King alla à son rythme. Les escaliers étant un peu étroit, il resta derrière elle, au cas où elle aurait besoin d’aide si sa canne glissait et elle viendrait à dégringoler.

Fort heureusement, l’ascension se passa sans soucie et tous les deux arrivèrent devant chez Yamaoka. Moment de vérité, les deux croisèrent leur regard, curieux et inquiet de ce qui pouvait se trouver de l’autre côté. David supposa quelques photos et objets de sa famille ainsi que de sa terre natale pourquoi pas. Il pensait la voir dans les bras de sœurs, frères ou un couple de vieux à peine souriant avec un fond de nature. Mais une fois la porte franchit, c’était tout autre chose, assez pour surprendre même la brute.

En quoi était-ce une surprise ? David ne s’attendait pas à voir un appartement qui était… Et bien disons dans le même style que le sien. Rien que le stricte nécessaire, juste de quoi vivre et rien de chaleureux, ou personnel. Pas de photos ni de plantes. C’était triste, vide, comme chez lui. Encore, King vivait ainsi pour une bonne raison, mais il n’aurait pas suspecter Yamaoka faire de même. Et parlant de tristesse, la pauvre jeune femme s’alla aux larmes voyant son meilleur espoir s’en voler. David se sentait gêner, lui qui comptait aussi sur la découverte de l’appartement pour que tout s’améliore, le voila aussi bien déçus.

"En fouillant peut-être dans les tiroirs du salon ou de la chambre peut-être ? Y’a sans doute un effet personnel ranger ici." Après tout, Rin ne pouvait pas être un esprit errant n’ayant plus la moindre identité. Elle n’était pas juste une ombre sans rien, il devait y avoir quelque chose c’était forcer.

Sans même attendre l’approbation, David se dirigea vers les premiers tiroirs qu’il fouilla, ouvrant grand sans trop de ménagement, et dérangeant ce qu’il s’y trouvait, cherchant un truc sautant aux yeux. Une image, un nom, des numéros, bref n’importe quoi.

Rin Yamaoka arrêta l’action de David. Alors quoi ? Fallait abandonner ? Baisser les bras ? Ce n’était pas le genre de King. Même à terre et ca lui arrivait rarement, il voulait se relever et frapper encore. Tant que ses poumons recevront de l’air, il se battra jusqu’au bout. Sauf que là, il ne savait plus quoi dire ou faire. Le gaillard était à bout d’idées, d’argument. La moindre chose qui lui venait pour réconforter quelqu’un s’en volait. Ils n’avaient plus rien, le moindre espoir partit. David n’était pas un détective, ou ce qui s’en rapprochait, mais il avoua qu’au final, la vie de la japonaise était vide. Hormis la décoration absente, il n’y avait pas la moindre photo de proche. Ni parents, ni amis, ou petit ami. Se souvenant cependant du sale caractère de la demoiselle avant, il pourrait expliquer le pourquoi de cette solitude, mais le british préféra la fermer.

Surprit d’ailleurs, il vit sans bouger, l’ancienne serveuse poser son front lisse et pure sur la virile épaule de King. Elle sanglotait sur lui comme dans ces films larmoyant. Il n’y était pas habituer, il ne savait pas quoi faire, en tout cas il la laissa agir ainsi. Si on pensait qu’au final David allait lui offrir une chaude étreinte pour remonter le moral, on en était pas là. Au contraire, le jeune homme hésitait, comme s’il se demandait s’il allait oui ou non caressant un chien menaçant. Il posa donc timidement ses mains sur les épaules de Rin, faisant de son mieux pour apporter un certain réconfort.

Mais que pouvait-il dire sérieux ?! Il sentait que quoi qu’il fera sortir de sa salle gueule, ca ne passerait pas et que son silence n’arrangerait rien. Damn ! Sa vie de solitaire sans se soucier de qui que ce soit lui manquait. Mais se sentant embarquer dans cette histoire, il devait assumer et aller jusqu’au bout. Mais quoi faire ? Il n’avait plus d’idée pour poursuivre leur enquête et il ne pouvait pas d’un claquement de doigt, faire révéler la vérité.

"Peut-être y'a t'il une raison pour que ce soit vide chez toi. Au final, vaut mieux pas que tu saches, sans doute ce qu'on essayes de faire comprendre." Pas sûr que ce soit la réponse la plus réconfortante adaptée. Rin voulait à juste titre savoir qui elle était malgré les signes qui tentent de la convaincre de renoncer à cette quête personnelle. "Sinon, un jour en marchant dans la rue, quelqu’un va te reconnaitre sans doute et te révélé ta véritable personne." Après tout, elle n’était pas sur ce rocher perdu si longtemps sans avoir croiser qui que ce soit. Il devait bien y avoir quelqu’un qui la connaissait un tant soit peu pour apporter de premiers éléments. En tout cas, King ne voyait aucune autre solution.

Lui qui rêvait d’oublier son propre passé. Il se demanda au final, s’il ne serait pas autant frustrer de se retrouver amnésique, et furieux de découvrir des gens prétendre le connaitre et avoir cet avantage humiliant sur lui. Sinon, comme l’ont dit les médecin, attendre et espérer que sa mémoire revienne avec le temps. Dans tous les cas, il fallait être patient.

David était vraiment à court d’arguments pour réconforter qui que ce soit. Plus aucune idée ne lui venait à la tête. Après tout, il n’était que le gros balourd qui réglait les problèmes avec ses poings et non avec les mots. Et si il avait de l’expérience dans la vie après ses trente ans, pas sûr que ses conseils soient judicieux. King voulu bien jouer les bons samaritains, venir en aide à quelqu’un, surtout envers celles qui lui sauve les fesses d’une voiture folle. Il n’était pas ingrat, mais il ne se pensait pas se faire embarquer dans une histoire aussi bizarre. Là, il aurait aimer que l’ancienne Rin eut laisser cette bagnole le renverser lui, comme ca il ne sentirait pas cette lourde charge sur les épaules et elle, à se tourmenter sur son identité. D’ailleurs, pourquoi la t’elle secourue ? Un mystère dont il n’était pas prêt d’en percer le secret.

« Là pour moi, je t’en remercie. Un ami ? Que toi ? » Houla ! Qu’est-ce qu’elle racontait ? David n’était pas habituer à tant de compliments. Loin de s’en pavaner, il éprouvait surtout un malaise tellement pas habituer. De toute sa vie, une seule personne s’était montrer si affectueux avec lui et aujourd’hui, David ignorait ce qui lui était devenu. S’il vivait encore, le bagarreur espérait qu’il vivait une meilleur vie depuis que King avait quitter la sienne. "Pauvre Rin." Se disait David. "Le choc fut plus violent que prévu car elle n’a à la fin que moi comme pote. Elle n’a pas finie d’avoir des problèmes." En même temps, le british fut témoin de sa situation. Il se doutait bien que s’il n’était venu au chevet de la japonaise, personne de l’aurait fait. Et loin une fois encore de s’en vanter ou taquiner, il éprouvait une certaine pitié pour la jeune femme. Voilà qu’il devra à nouveau jouer le rôle, et il doutait de savoir gérer ça.

Et on a pas parler du contact de sa main sur sa joue ! Décidément, c’était une sacrée journée qu’il vivait là. Le voyou ne savait trop quoi en pensait. Depuis combien de temps n’avait-il reçu une marque de tendresse ? Vrai que ce geste, incitait à aller plaquer ses lèvres contre les siennes. Le désespoir d’une jeune femme en détresse, les mots d’une douceur de miel, la main à la peau délicate et fraiche sur celle rugueuse de sa joue… Heureusement que King savait se retenir, se contentant d’être captiver par le regard émue de la jeune femme.

"Ouais bien sûr. Ferais de mon mieux pour ça." Il ne savait pas quoi dire d’autre. Il était loin du personnage charmant et beau gosse dans les films d’après midi pseudo romantique. Peut-être trouvera t’il un site qui expliquerait la démarche à suivre.

Yamaoka se résout à laisser tomber le passer et se concentrer sur le présent. Sans doute la chose la plus positive dite de la bouche de la japonaise. Et comme David ne savait trop quoi dire pour lui remonter le moral après cette énorme déception, il préféra donc largement rebondir sur cette note plus joyeuse, soit pour encourager sa nouvelle amie, soit pour échapper à cette situation qui le dérangeait. Pourquoi pas un peu des deux ?

"Yep ! J’ai l’impression que tout le monde arrivant ici on droit à une seconde chance, une nouvelle vie. T’as toutes les raisons du monde de le faire et être qui tu veux."

Il fallait croire que ce n’était pas le cas pour tout le monde. David justement, semblait poursuivre son ancienne existence. Elle semblait lui plaire, lui avoir manquer depuis l’enfer de l’entité. Aimerait-il se choisir une nouvelle existence ?

"Que comptes-tu faire pour démarrer une nouvelle existence ?" Sans doute avait-elle des rêves, des apsirations. Elle pouvait avoir l’envie d’un métier particulier, pourquoi ne pas se lancer dans l’art ? David imagina ça comme une forme d’évasion, de liberté. Et qui sait, ses désirs du moments pouvaient être les vestiges de son ancien elle. En les cultivant, elle se souviendra peut-être de quelque chose.