[Terminé] Des bonbons et un mauvais sort [pv Satoru Gojô]

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

"Tu devrais prendre des vacances Chris." "Vous me semblez surmener depuis quelque temps. Reposez-vous donc." "Et si tu sortais et te changez les idées ?" Voilà ceux que des proches, intimes ou professionnelles lui sortaient ces derniers temps. Il était vrai que ces derniers jours, sa vie fut loin d’être tranquille. D’ailleurs, l’était-elle au final ? On se demandait si la poisse courrait après Chris ou bien si c’était lui qui la cherchait. Son boulot qui lui bouffait tout son temps, ses deux dernières aventures ne furent pas très reposantes, entre ce temple infesté de monstre qui a disparue, et l’enquête sur l’écorcheur, on ne pouvait pas dire qu’il avait prit une minute pour souffler un peu.
Chris avait eu l’espoir qu’avec le truc qu’il avait rapporté du « temple », on parviendrait à découvrir les secrets de l’île. Mais le laboratoire, tous leurs ingénieurs avec la technologie la plus poussée, n’arrivaient pas à en décoder quoi que ce soit. Ils disaient tous que cette technologie était largement supérieure à tout ce qu’ils connaissaient. Un espoir qui s’en volait.

Il ne faisait que tourner en rond. Il ne pouvait s’empêcher d’élaborer une multitude de théories sans pouvoir confirmer quoi que ce soit. Redfield n’en pouvait plus, il se confirmait dans une idée, puis en doutait… A force il ne savait plus trop qui était l’ennemi à affronter, par là il entendait qu’il doutait de son identité. Rien n’avait de sens de toute façon ici. Tout allait dans une direction, puis une autre et encore une autre. Pire qu’un rêve ou un cauchemar comme ceux hantant ses nuits, tous vivaient dans un univers en perpétuelle évolution, obligeant chacun à faire avec comme si tout était normal.

Pendant qu’il méditait sur ses réflexions, Chris se rendit compte qu’il arrivait devant une boutique de bonbons. C’était étrange venant de lui de s’intéresser à ce genre de chose, mais le super flic se souvenait d’Aelita. Il pensait à elle. Normal, elle lui fut d’une grande aide pour échapper sain et sauf de ce temple maudit et il admirait le courage et la maitrise de l’adolescente face au danger. Ça et le fait qu’il fut toucher de découvrir une seconde orpheline, quelqu’un comme lui dans un sens. Il ne savait pas trop si elle appréciait les friandises mais se disait bêtement que ce serait un bon moyen de la félicité et la remercier de son aide non ? Du moins, le temps de trouver mieux peut-être.

Chris se décida et franchit le seuil du magasin. Mains dans les poches, il avança d’un pas quelque peu hésitant. Dans sa tête, il accomplissait un acte tout à fait typique d’une vie normal, acheter quelque chose sans être obliger de sortir son arme et tirer sur le premier méchant qui passait. Il marcha lentement jusqu’à la caisse, tenue par un jeune homme de type asiatique. Il en profitait pour regarder ce qui était proposer et on pouvait dire, qu’il y en avait du choix. Des petits plaisirs de toutes formes et de toutes les couleurs. Ce sera difficile de faire un choix, Redfield avait déjà du mal à croire qu’il puisse exister autant de goûts différends.

"Salut." Commença Redfield en saluant le patron dans un premier temps. "Vous en avez des sucreries." Ne sachant trop quoi dire.

N’oublions pas que Chris Redfield était un handicapé de la sociabilité. Il avait du mal à parler aux gens et trouver les mots justes. Assez gauche, cela lui demandait un effort à chaque fois. Mais ce qui le rassurait ici, c’était le fait de ne venir que pour régler une transaction et partir. Du moins, c’est ce qu’il pensait au départ.
Il ne dirait pas non pour un peu de causette, enfin oui et non surtout. Il était partagé entre le fait d’accepter d’échanger quelques mots avec le vendeur si ce dernier le voulait, et la peur de le faire et commettre un impaire. Que voulez-vous, Chris n’a pas vécu comme Robinson Crusoé isolé pendant des années, mais dans son travail. Et paradoxalement, alors qu’il veut la paix et la sécurité pour tous, parfois, secrètement il aimerait bien une petite crise pour se tirer de ce genre de situation.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Aujourd'hui, du moins pour une partie de d'après-midi, Satoru était tout seul à la boutique. Yuji et compagnie n'étant pas là. Cette bande de petit vaurien n'avait vraiment aucun respect, mais il faut dire que leur prof était tellement rock'n'roll et qu'il leur faisait tellement de crasse que c'était surement mérité qu'on lui fasse la même chose. Ennuyé, il était sur son téléphone, scrollant sur instagram, il regardait surtout ce qu'il se faisait niveau sucrerie, des fois que ceci puisse lui donner de l'inspiration pour faire quelque chose. La petite clochette de la porte s'ouvrit et un client entra. "Bienvenue" indique t-il en levant une petite seconde à peine ses yeux pour voir la personne qui était entrée. Son regard venait de se reposer sur son écran, qu'il le releva d'un coup vers l'arrivant. Sur son épaule, il y avait une "tête de mouche" qui y trônait. Saleté de petit fléau qui s'accroche et qui ne déguerpi pas. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas trop eu l'occasion d'en voir un dans le coin. Mais qu'est-ce que ça lui faisait plaisir de voir que son rôle pouvait encore être utile dans ce drôle d'endroit.

Gojô rangeat son téléphone dans sa poche, il n'en avait plus besoin pour le moment et voulait s'intéresser à cet homme qui devait se coltiner un fléau sans même le savoir. L'inconnu démontra une évidence flagrante, oui, il y avait beaucoup de friandises en tout genre ici. "Il en faut bien autant pour ravir tous les gourmands et friands de sucrerie." Vu le nombre de bonbons et de gâteaux qui existent dans ce monde, il en faut de toutes sortes pour ravir les différents palais. "Je peux surement vous aider, vous chercher quelque chose en particulier ?" demande t-il en faisant le tour du comptoir pour rejoindre son client et ainsi se rapprocher pour mieux observer le fléau. L'homme avait une mine fatiguée ce qui n'avait rien d'étonnant. "Je dois avoir des bonbons au Gingseng. C'est pas très bon, mais c'est pas mal pour donner un coup de boost. Sans vouloir vous vexer, vous avez une mine fatiguée, mais vous avez peut-être eu une semaine difficile." Satoru allait à la pêche aux informations, histoire d'en savoir plus, c'était important.

(désolé, c'est pas ouf ><)

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Quelque chose en particulier, en voilà une bonne question. Chris ne savait trop quoi prendre. Il ignorait les goûts d’Aelita, si elle aimait tel ou tel parfums, ou pire, si elle pouvait en être allergique. Redfield avait agi sur un coup de tête, pensant faire plaisir, mais se rendait bien compte de son ignorance. Quand il voulait faire plaisir à sa sœur, il la connaissait assez pour lui faire un cadeau, savoir la chose précise. Mais pour une parfaite inconnue… Peut-être pourrait-il justement prendre un peu de tout et voir ceux qui intéresserait l’adolescente ? Tant qu’à faire. Et comme il ne connaissait pas grande chose, ce sera sans doute plus simples.

"Rien de particulier. Peut-être un mélange de plusieurs choses pour découvrir. Des bonbons à la mode en ce moment ?"

Le vendeur lui parla de bonbons au ginseng. Le nom ne lui disait rien et ressemblait plus à celui d’une ville qu’autre chose. Mais peut-être était-ce justement à tester. Redfield écouta donc l’asiatique quand tout à coup, ce dernier enchaina de suite sur l’état du policier. Ce dernier n’avait pas fait attention, mais maintenant qu’on en parle, d’un coup Redfield sentait comme un poids sur ses épaules, ses membres le tirant vers le bas.

"Oui sans doute. Pas pris un jour de congé depuis un moment." Confia Chris sans trop rentrer dans les détails.

Avec l’histoire du Temple, des tueurs en séries et autres activités typiques, Redfield n’avait pas eut de temps à lui. Déjà qu’il se consacrait presque corps et âme à son travail, là c’était pire, quittant que rarement le bureau. Au moins il ne pensait pas à ses rêves, ses souvenirs venant le hanter assez souvent.

"Sans doute quelque chose de très sucré, mais je ne sais pas trop quoi. Vous avez des nouveautés ?"

L’attention de Chris fut momentanément détournée par un étrange bruit venant derrière. On aurait dit un coup, mais comme ce fut bref et unique, que cela pouvait être juste quelque chose venant de tomber. Rien de plus.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

L'homme avait des plus fatigué mais rien de bien étonnant quand on voit le fléaux trônant fièrement sur son épaule. Le pauvre ne pouvait même pas se rendre compte que c'était cette vile créature qui lui bouffait son énergie et qu'elle était ici par sa faute et ce qu'il avait pu ressentir. L'apparition de la créature n'est pas du à une simple fatigue, car il ne se repose pas. Tout viens des sentiments en général et il doit en avoir des chaotique en ce moment. Autant lui remonter le moral avec des sucreries.

L'homme ne savait pas trop quoi chercher, il pensait y a un assortiment de choses différentes. L'avantage du magasin de Sato, c'est qu'il y a aussi bien des boîtes que des bonbons à acheter en vrac. Tout ça pour le bonheur des grands et des petits. Alors c'est certain qu'il y aura de quoi ravir notre client fatigué. "je peux vous proposer ce qui. Vend le plus si vous n'avait pas de choix particulier en tête. Si I. J'ai des paquets individuel mais ça ne regroupe qu'un type de bonbons. Le mieux c'est peut être que vous goûtiez ? Exceptionnellement, je peux vous faire goûter, comme ça vous pourrez faire votre choix plus facilement ! " propose t'il tel un honnête commerçant. Parfois il faut savoir vendre sa marchandise. Et la, vu la tête que tirait cet homme un peu de douceur ne lui fera pas de mal c'est certain. Il avait parlé de quelque chose de très sucré, ici c'est clairement le royaume du sucre, alors il en a pour tous les goûts, même de l’acidulé s'il veut un peu d'exotisme. "Les bonbons à la fraise sont très plébiscité, c'est l'un de ceux qui se vend le mieux." Sato ouvrit la petite boite en vrac et en piqua une pour la donner à Chris. Ça avait une forme similaire à une fraise, de couleur rose, c'était mou et entouré d'un sucre rose aussi (fraise tagada). "J'ai les même en version banane si vous préférez. Après, j'ai aussi les "coca-cola", la version normal et la version acide." Satoru montra les boites pour que son client se serve histoire de goûter. Puis il s'approcha d'une autre boite, c'était des petites nounours en guimauve entouré de chocolat. "Les nounours à la guimauve, c'est un vrai petit plaisir coupable ! Je les fais moi-même, c'est une recette secrète !" assure t'il. Gojô avait bien vu l'attention de son client se détourner et il vit ce qui en était la cause, un nouveau fléaux, plus grand que celui que l'homme avait sur l'épaule. Ce n'est pas possible d'être tranquille quand il doit travailler, pour une fois qu'il joue l'employé modèle. Tant qu'il restait à distance, il n'y avait pas de souci et puis ce n'est pas comme s'il y avait une relique dans le coin pour l'attirer. "J'ai aussi des chocolats, de toutes les sortes. Comme vous le voyez, c'est le royaume des gourmands ici." Un étalage qui tourne sur lui même tomba avec plusieurs sachets de bonbons qui étaient accrochés dessus. Bon, ce fléaux va vraiment lui casser les bonbons !

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Chris écouta donc ce que le commerçant avait à lui proposer, sans trop savoir quoi dire. Il ne s’y connaissait pas trop et pour lui, les bonbons se ressemblaient tous. Il imaginait à chaque fois une petite boule sucrée goût fruit, mais sans faire attention aux différentes saveurs pouvant exister de part le monde et c’était alors tout un univers qu’il devait découvrir. Un univers coloré qui aurait sa place dans un conte pour enfant. Trop de choix tuait le choix et Redfield avait peur de faire le mauvais. Et si elle détestait certains parfums ? Ou allergique même ?

Le marchand ouvrit une boîte qu’il tendit au policier pour qu’il attrapa une des petites douceurs. C’était mou, doux, Chris prit le risque de l’avaler et croquer comme si c’était un biscuit. La pâte s’arrachait facilement et comme s’il se transformait en jus, coulait le long de sa gorge. Il sentait bien le gout de la fraise envahir sa bouche et ce côté acide, chimique qui n’était pas déplaisant en somme. Ce n’était pas mauvais.

"Coca ouais… C’est assez aimer ça aussi. J’en prendrais peut-être."

Les jeunes comme les moins jeunes aimaient les boissons énergétiques et sucrée. Sans nul doute qu’Aelita aussi et appréciera ce petit cadeau pour la remercier de lui avoir sauver la vie. Encore, elle mériterait bien plus comme une visite tous frais payer dans un parc d’attraction ou quelque chose de plus grand. Il pourrait prendre comme modèle l’époque de son adolescence, sauf que lui, devait se montrer adulte bien trop tôt et donc, ignorait ce qui était aimer des jeunes ou non.

Le marchand continuait à faire un déballage de tout ce qu’il avait en boutique ou presque, rendait tous choix encore plus compliqués. Redfield songeait encore de se tromper dans son choix et donc, dû trouver une solution bien simple pour s’en sortir.

"Je vais prendre un peu de tout pour découvrir et voir. Ce sera plus simple je pense."

Chris se mit tout à coup à bailler. La fatigue qu’il avait ressentie semblait devenir plus forte. Serait-il plus exténué qu’il l’aurait pensé ? Il était vrai que ses dernières nuits ne furent pas tendres. Le STARS faisait encore de ces cauchemars ne lui donnant que quelques heures de répits. Et se tuer au boulot n’arrangeait rien. Là, Redfield devait se rendre à l’évidence que très bientôt, il devra songer à prendre une pause. "Excusez-moi." Voulant rester poli tout de même.

Les yeux lui piquaient un peu, mais Chris se sentait encore assez fort pour tenir le reste de la journée jusqu’à retrouver son lit. Il voulu revenir à leur conversation, mais le bruit de tout à l’heure revenait. Redfield eut un bref sursaut en se tournant vers la nouvelle origine du son. Juste derrière une vitre, on voyait la silhouette d’un humanoïde entrain de taper contre la fenêtre. On ne voyait pas très bien ses traits, mais l’individu se collait contre le verre sans doute hypnotisé par toutes ces sucreries. Un morphale de bonbons ou bien alors un mec complétement bourré ayant perdu sa route.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Vu toutes les sortes de friandises qu'il vend dans la boutique, il ne doute pas que son client puisse trouver son bonheur. Ce dernier devra juste se décider et Satoru sait très bien que le choix peut rendre le faire de choisir encore plus difficile. Oui, trop de choix, tue le choix, c'est ce qu'on s'amuse à dire en général, car on finit par hésiter avec trop de choses toutes les plus intéressantes et délicieuses les une que les autres. Histoire de se faire une idée, il avait dans un premier temps fait goûter les best seller de sa boutique, les valeurs sûrs que personne ne boude, du moins en général. L'homme avait l'air d'aimer, mais vu tout ce qu'il y avait dans le magasin, il était en train de s'imaginer rater quelque chose de meilleur. "Si choisir vous semble trop compliqué, j'ai aussi quelques sachets qui sont déjà prêt avec un mélange de différents bonbons." Autant proposer, parfois c'est le genre d'idée qui permet de sauver les clients qui finalement s'en remette à ce sachet comme s'il était le saint Graal. L'homme indiqua qu'il allait prendre un peu de tout, du coup sa solution pouvait être bonne vu qu'il y avait déjà de tout à l'intérieur. "Je peux vous proposer un sachet du coup ? Vous savez combien vous en voulez ? J'ai des sachets de 100gr, 500gr et 1kg." C'est qu'il en faut pour tous les appétits n'est-ce pas ?

Un bâillement prit de cours son client qui s'excusa. Ce n'était pas sa faute et vu le fléau trônant sur son épaule, ceci n'avait rien d'étonnant. "Vous avez le droit d'être fatigué, pensez juste à prendre un peu de repos quand vous rentrerez chez vous et ça ira mieux demain, je l'espère." Un simple conseil, mais dans l'idée c'était vraiment ce qui allait se passer. Son regard se posa sur le fléau qui se trouvait sur l'épaule de son client. Ce monstre avait beau ne pas être très grand, comparé à d'autre, il était vraiment pénible. Continuant de l'observer derrière ses lunettes noire, il leva une main devant lui, deux doigts levé en l'air, les autres fermés, dans un murmure, il récita "sens horaire : bleu". Son attaque se forma sur le fléau, ce dernier se faisant aspirer par une sorte de petite distorsion invisible pour l'homme qu'il avait face à lui, mais il devrait se sentir déjà plus léger. Reprenant un air enjoué, comme si rien ne s'était passé : "Vous voulez une boite de chocolat aussi ? Les bonbons c'est bien, mais les chocolats... une vraie petite Madelaine de Proust !" assure t-il en se dirigeant vers le comptoir. Quant à l'énergumène qui avait collé son pif contre sa vitrine, il l'ignora, les gamins faisaient tous ça.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Jamais Chris n’aurait cru un jour se retrouver dans une boutique de bonbon. Il n’avait même pas souvenir en avoir visité une un jour. Gamin non plus. Peut-être en avait-il gouter à l’occasion, mais jamais il n’en avait souvenir. D’aussi loin que lui remontait sa mémoire, il s’était vu adulte très tôt. Mais nous n’allons pas encore aborder ce point une fois de plus. Ceci-dit, Redfield se demandait s’il avait loupé vraiment beaucoup de chose dans sa jeunesse. Sans doute que oui, mais le résultat ne changeait rien, il n’avait aucun regret.

"Très bonne idée. Cinq cents grammes se sera parfait. Si par contre vous pouvez mettre dans une boite au lieu d’un sachet ce serait super. Pas envie que ça se déchire."

Et puis, une boite était bien plus présentable qu’un vulgaire sachet. Ca donnera moins l’impression d’un cadeau fait à la vite de dernière minute. Un peu de présentation ne pouvait être que bon.
Chris acquiesça de la tête quand Satoru lui suggéra de se reposer une fois rentrer. Il se sentait si las d’un coup, qu’il ne trouvait même plus la force de parler. C’était une très bonne idée. En rentrant il s’affalera sur son canapé et se laissera emporter par le sommeil. Il fallait croire qu’à un moment, la fatigue pouvait avoir raison de ce rock, de cet homme qui pouvait se tuer au travail jour et nuit. Il devait faire face à l’évidence, il avait ses limites aussi, il ne pouvait pas sauver à chaque heure le monde. Chris devait se reposer.

Quoi que, à un moment, il cru ressentir un regain d’énergie. C’était tentant de croire que la fatigue ne fut que passagère, et qu’on pouvait maintenant courir un marathon. Mais Chris eut vent de quelques études qui parlaient de ce genre de chose. En gros, ce n’était que temporaire, le corps qui use de ses dernières forces pour se maintenir jusqu’à ce qu’il puisse se reposer, quelque chose comme ça. Redfield ferait mieux de ne pas tenter le diable.

"Des chocolats ? Non inutile de trop gâté. Par contre, si vous pouvez aussi ajouter de ceux que vous m’avez fait gouter ce sera parfait merci."

L’homme qui se cognait contre la vitre ne s’arrêtait pas. Il tapait aussi bien des mains que de la tête. Redfield trouva cela de plus en plus bizarre. "Vous avez un centre de désintoxe dans le quoi ?" L’homme avait l’attitude d’un drogué. Mais il y avait autre chose, Chris le sentait mal tout ça. Puis, une seconde personne passa devant la vitrine. Elle avait la patte folle ou du moins, trainait du pied comme si elle s’était fouler la cheville. Cette silhouette, féminine cette fois, tourner la tête vers là où le premier frapper et vint le seconder dans sa manœuvre.

Au début suspicieux, Chris eut comme un électrochoc. Peut-être était-une une de ses visions qui se manifestaient, qu’il revivait une crise. Même le marchand ne semblait pas remarquer la présence de ces deux fantômes. Chris serra le poing, se concentra fortement pour faire disparaitre cette vision.

"Non c’est dans ta tête, c’est dans ta tête..." Marmonna donc le STARS. Sur cette île, il en avait vue des choses étranges, mais jamais de zombis. En réalité si, mais ceux qu’il apercevait étaient à travers de flashs et de cauchemars hantant aussi bien ses jours que ses nuits. Avait-il pris ses pilules ? Il n’était plus sûr de rien là.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Son client s'était décidé, convaincu par Satoru de prendre un sachet de cinq cents grammes. Le fameux sachet allait devoir être une "boite", car il avait peur que ça se déchire. Est-ce qu'il était en train d'insinuer que le "matos" que vend l'exorciste n'est pas solide ?! Ces sachets sont étudiés pour tenir et résister à un peu plus que ce qu'il met dedans, c'est de la qua-li-té ! A quoi bon tergiverser, heureusement qu'il avait des boites en stock pour les chocolats ou parfois d'autre friandise. "Je dois avoir ça en réserve, mais c'est un peu plus grand que pour cinq cents grammes." Ce sont des boites étudiés pour les chocolats et ces derniers sont plus gros que des bonbons et prennent donc plus de place.

L'homme aux cheveux blanc commença à aller vers son comptoir pour préparer tout ça. Il entendit du bruit vers la vitrine, mais n'y fait pas attention. Ce que les gosses peuvent être pénible parfois. A se demander s'ils ne sont pas sous l'emprise d'un fléaux, mais ils ne sont pas censé faire ça. Se concentrant sur sa commande, il alla récupérer dans une petite boite, les quelques bonbons qu'il avait fait gouter à son client qui voulait les ajouter à sa boite. Pas de chance pour les chocolats, il n'en voulait pas, ils sont pourtant tellement classique, des incontournables !

En parlant du bruit provenant de la vitrine, son client fatigué demanda s'il n'y avait pas un centre de désintox dans le coin. A vrai dire, pas à ce qu'il sache. "Non, je ne crois pas. Pourquoi ? Ce doit être des gamins un peu idiot qui pensent pouvoir m'énerver. Faut pas faire attention à eux. Vaut mieux les ignorer, ils se lasseront bien avant nous !" assure Gojô en passant de l'autre côté de son comptoir pour prendre une boite. Là, il versa le contenu d'un sachet et ajouta les autres bonbons dedans. C'était une jolie boite noir brillante, avec des dessins en sur-impression grâce à un vernis sélectif. L'effet était des plus beaux et rendait la boite assez chic. Il mit du scotch pour qu'elle ne s'ouvre pas et l'entoura d'un ruban de couleur bleu pour qu'elle soit toujours bien scellé. "Vous en avez un peu plus de cinq cents grammes, mais je vous fait cadeau du surplus, vous m'êtes bien sympathique."

Malgré l'élimination du fléaux, l'homme semblait bizarre, comme si ça n'allait pas. Voilà qui est étrange. Inquiet il lui demanda : "Est-ce que ça va ? Vous voulez vous asseoir un instant, vous me semblez vraiment exténué." A le voir, il avait un peu l'air d'un drogué ou d'une personne qui n'a pas dormi depuis des semaines.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Des gamins… Ouais il avait du mal à y croire. Leur démarche, leur allure, ca n’avait rien à voir avec celles gosses venant juste ennuyer. En plus, le vendeur confirmait par-là que ces soudaines apparitions n’étaient pas que le fruit de son esprit. Elles existaient et étaient bien visible de tous. De quoi inquiétait davantage Chris qui aurait que ce ne soit qu’un rêve, une illusion pour le tourmenter quelques minutes et revenir à la normal. Comme par exemple dans son appartement quand il cru entendre un bruit et braqua son arme sur une armoire vide ou une branche qui frappait à la vitre.
Sur le visuel, il eut des fois comme par exemple quand il repoussait le rideau de sa douche et qu’un zombi illusoire bondissait sur lui. Redfield eut un mouvement de recul, manquant de tomber par terre avant de se rendre compte qu’il était seul dans sa salle de bain.

Ou alors dans ce cas présent… Ils s’agissaient biens de gosses. Vêtements trop grands, casquettes retournées et acnés sur le visage, tapant sur la vitre. Et lui, à travers son esprit malade, les verrait avec le déguisement de quelques revenants venus le persécuter. Il acquiesça quand on lui proposa quelques bonbons en plus en cadeau. Il aimerait dire quelque chose, mais le STARS se sentait mal à cause de ceux venant s’agglutiner contre la vitre, tapant sans synchronisation. La fatigue sans doute. Même Satoru remarqua son état et lui proposa de s’assoir pour se reposer un peu.

"Non je…"

Comme si ce n’était pas prévisible, la vitre se brisa, ayant céder sous les assauts de plusieurs de ces individus. Ceux s’étant coller contre chutèrent dans le magasin d’une manière bien grotesque. Ils s’agitèrent mollement sur le sol et les stands, gémissant à la manière d’hommes ivres ou fiévreux. Leurs habits étaient dans un sal état, déchirés de toute part et tacheté. Et quand les premiers se levèrent, ils dévoilaient ce que Chris ne voulait pas croire jusque là. Des visages livides, des orbites creuses dont les yeux semblaient être devenues bien petits. La mâchoire qui pendouillait pour laisser s’échapper un long râle discontinue.
Ces choses qui avaient du mal à rester debout, tendirent leurs bras vers les deux humains comme s’ils cherchaient à les enlacer. Chris fut comme tétaniser. C’était comme dans un de ces flashs, mais plus réel. Il ne savait pas quoi faire. Redfield délitait-il encore ? Avait-il bien une horde de morts vivants qui s’approchait de lui ?

"Restez derrière moi !" Cria au final Chris à l’attention du propriétaire de la boutique. Tant pis s’il se faisait passer pour un fou. Tant pis si tout ceci n’’était qu’une illusion de plus. Le STARS ne voulait prendre aucun risque. Il sortie son arme et visa ces nouveaux visiteurs.

"Agent special STARS ! Je vous ordonne de vous arrêter et vous mettre à terre !"

Chris était un expert en zombie, il devait savoir alors que ce genre d’ordre n’avait aucun effet sur ces monstres. Mais c’était une précaution. Si Chris délirait et il s’agissait de simples citoyens, alors ils écouteraient et se mettraient au sol. Ca ferait tâche d’huile pour lui à la suite, mais Chris préférait cela que d’avoir tirer par accident sur un innocent.
Mais au lieu de voir ce petit groupe obtempérer, ils continuaient, sourd à ses instructions. Là, Redfield ne devait plus douter et devait prendre une décision qui allait dans tout les cas, impactait la suite. Alors… Il tira.

Codage par Libella sur Graphiorum

IF WE SHADOW.

By COM

▿ Date de naissance : 20/04/1992

Les gamins dehors étaient vachement insistants, ce n'était pas la première fois que certain d'entre eux viennent chahuter devant la vitrine. C'est que les bonbons font très envie et qu'ils n'ont pas spécialement d'argent de poche pour venir s'en acheter tous les jours. Alors, ils viennent et salivent devant et à chaque fois ils foutent leurs sales petites mains grasse partout en montrant tel ou tel friandise qui les feraient rêver. Parfois, il arrive que Megumi perde patience et sorte pour les faire partir, mais aujourd'hui son élève n'était pas là pour ça et vu qu'il était avec son client, il n'allait pas chasser les bambins. De toute manière, il reviendront le lendemain pour faire la même chose en rêvant de manger la dernière sucette au goût coca qui pétille dans la bouche.

Satoru se chargeait d'emballer les bonbons quand un bruit se fit entendre. En fait, c'était plus du vacarme, le vitrine de son magasin venait de se briser. Non, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire absurde ? Depuis quand les gosses s'amusent à briser les vitrines des magasins sans la moindre raison. Abasourdi, il ne comprenait pas trop ce qu'il se passait. Les individus s'approchaient du comptoir, lentement, mais surement, avec des démarches boitantes et claudicantes. Quelque part, ça lui faisait penser à certain fléaux. En plus, les humains qui s'approchaient n'avaient plus rien de vraiment humain. La peau livide comme s'ils étaient morts ou très malade depuis longtemps. Des lambeaux de peau en moins par-ci, par-là et des tâches de sang partout sur les vêtements. Ceci ne l'effrayait pas, ça lui faisait même penser aux expériences de Mahito qui a toujours eu tendance à jouer avec les corps humains pour en faire des monstres. Est-ce que ce Fléau est dans le coin ? Ceci ne l'étonnerait pas.

Son client lui demanda de rester derrière. Derrière ? Mais pourquoi ? Il n'imagine quand même pas qu'il a peur de ça ? Voyons, c'est un exorciste, le plus fort du monde, personne ne lui arrive à le cheville. Hors de question qu'il recule. Puis, il sortit une arme ! Depuis quand ce type est armé ? Il cria un truc et il imagina qu'il était certainement flic. Ce n'est pas pour autant qu'il va se montrer sage. Les paroles qu'il cria n'eurent aucun effet sur les personnes devant lui, est-ce bien étonnant. En même temps, qui écoute la police ? Par la suite, un "PAN" résonna dans la boutique, il avait tiré et l'un des monstres tomba sur le sol pour ramper. "Vachement efficace votre truc !" Il suffirait de son attaque "Bleu" ou "rouge" pour régler toute cette histoire, mais ça risquerait de détruire sa boutique aussi. De plus, il est plus sûr de garder ses pouvoirs secrets. Alors, il s'empara d'une planche qui trainait derrière le comptoir et passa par dessus pour aller affronter les créatures. Il faut savoir que la force de Satoru ne repose pas que sur ses pouvoirs, c'est aussi un très bon combattant au corps à corps, avec une force surhumaine, mais là inutile de s'en servir. Ces trucs sont lents et fragile. Ainsi, riant légèrement, il commença à les frapper, comme s'il était en train de jouer à ce jeu ou il faut taper sur la tête des taupes qui sortent au bon moment.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

La balle fusa et toucha la cible. Encore heureux, car à moins de cinq mètres de lui et être un excellent tireur, louper le tir serait ridicule. Mais ce n’était pas la tête qu’il toucha, l’épaule plutôt, faisant vaciller le corps en arrière et s’écrouler. Il râla encore, gesticulant alors que ses amis l’ignoraient et continuaient leur procession, pendant que lui, arrivait difficilement à se relever.
Non, Redfield n’avait pas oublier comment les tuer. C’était… Une sécurité en réalité. Il avait des doutes, pensait être sous l’effet d’hallucinations dû au stresse. Il voulait blesser, voir si cela fera s’évanouir cette illusion et qu’il se retrouverait bêtement devant des gens affolés. Mais non. Pire ! Ses craintes se confirmèrent. Tirait-il dans le vide ? Alors pourquoi le commerçant viendrait lui prêter main forte dans ce cas ? Chris comprit alors que tout était vrai et qu’il fallait agir.

Il ignorait tout de ce Satoru. Pour lui, ce n’était qu’un civil vulnérable. Il comptait donc lui crier d’aller se sauver, mais ces horreurs étaient déjà sur eux. Les muscles tendus, le doigt crispé, Chris tira sur le deuxième. Plus de place au doute à présent, il fallait agir. N’ayant rien perdu, la tête du second zombi explosa dans un jet de sang noir et de chaire pourrie. Le corps retomba lourdement en arrière, laissant toujours ses camarades dans l’indifférence.

"Visez la tête !" A défaut de mettre à l’abris le commerçant, autant lui donner la clef pour en venir a bout.

La peur de Chris s’effaça au profit de la colère. Son visage devint sombre, ses traits durs. Pendant longtemps ces créatures damnées le poursuivaient, même dans ses rêves et voilà qu’ils sont arrivés ici. Sa théorie comme quoi Umbrella, Neo Umbrella ou peu importe son nom, se cachait derrière tout ca et poursuivait ses expériences. Redfield comptait monter qu’il ne leur faciliterait pas la tâche.
L’agent du STARS enchaina les tirs, visant et tirant en quelques secondes, chaque zombis qui s’approchaient, faisant mouche aussi à chaque fois. Grâce à sa long expérience, les morts sur pattes tombaient sans avoir le temps de faire quoi que ce soit. Mais il y en avait tellement, de plus en plus. Mon Dieu… Y’avait-il une autre infestation comme à Raccoon City ?

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

L'exorciste n'avait pas peur, qu'importe ce que ces trucs pouvaient bien être, s'ils sont menaçant, il n'a qu'à les éliminer. Son client n'avait pas l'air rassuré, mais d'un autre côté semblait en savoir pas mal sur ce qui venait de les attaquer. Sato n'avait pas l'intention de rester à l'arrière et d'attendre bien sagement que ça se passe. C'est un Gojô et surtout l'un des hommes les plus puissant du monde, enfin de celui d'où il vient. Tête baissée, il fonça dans le tas. Que ce soit avec l'utilisation de ses capacités ou juste du corps à corps en combat pure, il pouvait se défendre.

Les coups pleuvaient et les choses étaient repoussées. Aucun n'avait l'air d'avoir mal, c'était comme des êtres morts, animé par quelque chose qu'il ignore, avançant sans relâche, peut-être même sans but. Il les poussaient encore et encore alors que son client leur tirait dessus, faisant exploser leurs têtes. Clairement, ce n'était pas des Fléaux, des armes conventionnelles n'ont pas le moindre effet contre eux.

Le gars lui indiqua de viser la tête. Ah oui ? Et avec quoi ? Sa planche n'était pas fait pour faire exploser des crânes, où alors il lui faudrait s'acharner encore et encore, mais vu le nombre, il n'avait pas le temps de faire ça. Voyant le petit comptoir à sucette, il lui vint une idée, certes, elle ne lui plaisait pas à cent pour cent, mais quelle autre solution avait-il ? Il s'approcha en prit une, le bâton était assez grand, c'était de très grosse sucette. Un des "monstres" s'approcha et il planta le bâton dans l’œil du truc qui tomba. Allongé sur le sol, la sucette dépassait, comme si elle avait poussé subitement de la tête de son ennemi. Quel gâchis ! Il va devoir jeter tout ça après. Plusieurs sucettes y passèrent, mais le flot d'ennemi ne semblait pas vraiment disparaitre. Il suffirait d'une attaque "Violet" pour les anéantir, mais ceci détruirait aussi plus de la moitié du quartier et du quartier voisin, par sur que ça plaise à tout le monde. "C'est quoi ces trucs ? Ce n'est pas que je ne m'amuse pas, mais comment je vais expliquer ça à mon assurance moi ?" demande t-il tout en continuant de se battre.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Satoru se battait avec une arme contendante, mais le conseil de Chris resta judicieux. Car s’il devait se défouler sur une partie du corps, le mieux restait la tête. Molle, à moitié décomposée, quelques bouts assez fort peuvent la réduire en bouillit. Et cela diminuait le risque de se faire mordre.

Redfield visa son chargeur. Il fit mouche presque à chaque fois, devant parfois faire un second tire pour abattre un zombis. Toutes ces années d’expériences n’étaient pas perdu, il n’avait rien a voir avec le jeune homme de vingt ans, qui paniquait devant ces horreurs. Il n’hésitait plus à appuyer sur la gâchette, ses jambes ne flanchaient plus non plus quand une de ces horreurs avançait vers lui. Maintenant, il pouvait les détruire. Il ne redoutait plus comme avant. Aujourd’hui, c’est à eux d’avoir peur de lui.

"Vous n’avez qu’a rappeler à votre assurance où on est !" Après tout, l’île était remplit de phénomènes étranges. On voyait des choses bizarres assez souvent non ? Alors, une catastrophe fantastique de plus ou de moins, cela devenait monnaie courante, autant qu’un séisme au Japon.

Les zombis continuaient d’affluer. Ils n’étaient que quelques uns au départ, voila tout un groupe qui s’amassait autour de la boutique. Cela voulait dire que le quartier était fichu, que la ville était condamnée et que Raccoon City allait se reproduire ? Que tous les soupçons de Redfield allaient se confirmer maintenant ?

"Y’a-t-il un endroit où on peut s’abriter ? Le temps que j’appel des renforts."

Refield était limité en moyen, a lui seul il ne pourrait avoir le dessus de toute cette armée de morts. Mais les STARS, ces hommes et femmes qu’il a entrainer, eux sont préparer pour ce genre d’éventualité.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Ces drôles de monstre avançaient de manière inlassable. L'air totalement vide à l'intérieur, leurs yeux ne laissaient transparaître qu'une lueur animale. Le genre affamé et enragé pouvant faire peur à n'importe qui. Mais Satoru, n'avait pas peur. Les monstres, même si ce ne sont pas les mêmes, c'était son quotidien d'exorciste. Alors si du jour au lendemain il doit affronter un loup garou, un vampire ou n'importe quoi tout droit sorti d'un univers digne d'un livrer de Lovecraft, il le combattra. Le seul problème c'est qu'il n'a pas retrouvé la totalité de ses pouvoirs ce qui le rend d'une certaine manière plus faible. Pour autant, il n'a pas peur et se contente de continuer à se battre. Une chance que ce soit un combattant hors pair et qu'il n'ait peur de rien.

Son client, arme à la main, shootait les invités surprise, un à un, balle directement dans la tête. Le fait de ne pas avoir d' arme lethal ne gênait pas Gojô, sa planche de bois était maîtrisé et les coups portés à la tête violent. Certain crâne explosait sous les coup, les os se brisaient et les monstres se retrouvaient au sol. L'homme armée suggéra que l'assurance du marchand pourrait le rembourser. Dans les closes du contrat, il ne se souvient pas avoir vu écrit quelque part un quelconque remboursement pour une attaque de monstre... Pas sur que monsieur l'assureur soit d'accord pour rembourser les dégâts. Ça va donner encore plus de boulot à Yuji et les autres ça... C'est qu'il imagine déjà la réaction désabusé de Megumi qui risque de râler en voyant ça.

Puis son client indique qu'il faudrait battre en retraite en attendant les renforts. C'est mal connaître Satoru. Lui battre en retraite... Est ce que ceci est déjà arrivé ? Même quand il c'est prit une balle dans la tête, il n'a pas battu en retraite. Au contraire, le temps qu'il était à terre agonisant, il a regroupé ses forces pour se sauver et soigner à l'aide de ses pouvoirs afin de retourner affronter l'ennemi. D'ailleurs, il a bien surprit son ennemi qui pensait l'avoir tué. Alors ce ne sont pas des monstres qui vont le faire reculer, en plus de ça, il s'amuse !

"Battez en retraite si ça vous chante ! Moi je ne reculerais pas !" cette phrase était dit avec le sourire. Et elle suffisait à comprendre, juste en le voyant, que Sato n'était pas un homme comme les autres. Le combat, il aime ça, tout comme le challenge. Qu'importe le danger, il y fera toujours face. Prenez le pour un fou, mais à le regarder, c'est un fou qui sait ce qu'il fait. Il inspire une certaine confiance, mais peut agacer en même temps. "Vous n'avez qu'à aller dans la réserve. Moi je reste !" c'est chez lui, il a bien le droit de faire ce qu'il veut, non ? Ce type ne le forcera pas à reculer s'il ne le veut pas.

Satoru Gojô

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▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Le petit groupe s’était transformer en horde en quelques minutes. Tout le devant de la boutique fut recouvert d’une masse grouillante d’êtres sans âmes râlant et voulant se partager juste deux humains. Redfield n’avait pas assez de munition pour en venir à bout. Il lui aurait fallut sans doute un gros sac de sport remplit de chargeurs de secours au minimum pour cela. Voilà pourquoi il ordonnait de se replier. Il ignorait tout des pouvoirs de Satoru. Et c’était pour cela qu’il fut choqué d’entendre l’asiatique refuser de se replier et voulant se mesurer seul face à cette horde.

"Un taré, je suis tombé sur un taré !" Se disait Chris. Lui ou un autre de ses compagnons, en croisaient souvent pendant une infestation. Un gars, ou une femme, qui préférait se battre jusqu’au bout. Parfois pour défendre sa propriété, mais souvent c’est que face à une horreur soudaine, l’esprit pouvait vite déraillé. On les entendait rire, se moquait alors que malgré la centaine de zombis mit au sol, tout autant se jeter sur le malheureux pour le dévorer.
Voilà ce que se disait Chris face au calme assuré du commerçant. Ceci-dit, même s’il ne comprenait pas pourquoi l’instinct de conservation ne l’emportait pas chez ces gens, il n’ était ce genre de héros qui prenait alors la fuite. Redfield avait une responsabilité, il ne pouvait pas abandonner un civil à son sort à cause d’un caprice de se dernier. Si ce dernier refusait de se mettre à l’abris, alors l’agent du STARS devait risqué sa peau pour lui.

"Ne soyez pas stupide ¡ Ils sont trop nombreux pour nous !" A l’instant Chris dû en repousser un avec le pied. Le zombi agita les bras en l’air perdant l’équilibre et emportant avec lui plusieurs de ses camarades. Mais ce n’était qu’une défense ridicule. Les morts vivants continuaient d’affluer.

"Il vaut mieux se replier pour mieux revenir se battre et mieux préparer !" Et surtout quand les renforts arriveront. Le STARS avait de quoi repousser ce genre de chose, avec des véhicules lourdement armée et protégée, ainsi qu’un équipement pour chaque agent poussé. Ils ne devraient pas tarder à arriver. Sauf si la ville entière était infecter, alors ils seraient déborder et mettraient plus de temps à intervenir. Mais ce qu’ignorait Chris, et sans doute Satoru, c’était que l’invasion de zombis était concentrée uniquement dans cette rue. Qu’une force inconnue, contrôlée l’armée des morts les poussants à prendre uniquement d’assaut la boutique. Et que toute personne passant par-là, avait le temps de prendre la fuite.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Reculer ? Abandonner ? Et puis quoi encore ? Ce n'était pas du tout le genre de Satoru de battre en retraite. Ces ennemis étaient d'une faiblesse ridicules, franchement, ça le faisait doucement rire de voir son client flipper et vouloir se replier. Les fléaux contre lequel il a dû se battre, où même les maîtres des fléaux étaient clairement plus coriace que ça et autant dire que même si ça restait facile pour lui, il devait utiliser plus de ressource qu'ici. Là, quelques coups et ils tombaient raides morts. Sato est un spécialiste du combat et sa force occulte est sans pareille et presque sans limite, rien de bien étonnant pour l'héritier et chef du clan Gojô ayant deux techniques héréditaires rares et que personne n'a eut depuis de nombreuses générations. Ceci fait de lui une sorte de génie ou légal d'un dieu. Il se rit des autres, de ses ennemis. La peur, il ne connait pas, c'est un être puissant ayant déjà vaincu la mort. Car oui, par le passé, il s'est déjà prit une balle dans la tête, frôlant la mort. A cette époque, il était encore étudiant à l'école d'exorcisme et franchement, s'il n'aurait pas réussi à faire en sorte que son énergie le protégé expulse la balle et le régénère, il serait aujourd'hui mort et enterré. Alors ces trucs qui déambule la gueule ouverte et qui font claquer leurs dents dans le vide c'est un jeu d'enfant. A les frapper, il ne s'épuise même pas et semble plus s'amuser tel un gamin, alors que l'autre semble davantage en chier. "Je vous l'ai dit, partez si vous voulez, moi, j'ai l'intention de continuer !" assure t'il. Sa pile de cadavre commençait à s'entasser, il tombait comme des mouches les uns après les autres. Ses coups étaient assez puissant pour bousiller leurs cervelles et les tuer sur le coup. Décidément tout était bien trop simple, mais il s'en contente.

Dehors, il semblait toujours avoir une petite queue de zombies se pressant à l'intérieur comme s'il voulait avoir le dernier bonbon sortit que tout le monde s'arrache. On va dire que c'est la rançon du succès. Il ne peut pas y avoir toute la ville qui vient et s'attaque à eux, non ? Ceci aura bien une fin un jour. Bon sang, ça le démangeait d'utiliser ses pouvoirs d'exorciste, mais il pourrait raser la moitié de la ville en faisant ça, alors autant s'abstenir. Le combat au corps à corps était pour l'heure, très efficace. "Et vous voulez vous replier où ? Dans l'arrière boutique et resté coincé dans une pièce sans pouvoir rien faire ? Et si les renforts n'arrivent pas, hein ? Désolé, mais en général, les renforts, c'est moi !" Sa dernière phrase fut dites avec un grand sourire et une confiance à toute épreuve. C'est vrai dans son monde, en cas de fléaux trop puissant, la seule et unique personne capable de l'abattre c'était lui. C'est pour ça qu'on le demandait à droite et à gauche et qu'il était souvent obligé de voyager et d'abandonner ses élèves pour régler quelques problèmes. Il accéléra la cadence dans le but d'avancer vers la sortie du magasin, histoire de voir s'il en restait beaucoup où pas. "Si vous êtes épuisé, très bien mettez vous à l'abri, moi je m'occupe du reste." Gojô préfère largement être seul que d'avoir quelqu'un dans les pattes.

Satoru Gojô

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▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Chris se disait bien qu’il était tomber sur un fou. Ce dernier refusait d’entendre raison, préférant rester ce battre jusqu’au bout. Désolé de jouer aussi cliché, mais était-ce lié par un code d’honneur d’un peuple asiatique ? Ce la pouvait oui, paraitre noble, mais aux yeux de Chris, stupide de se battre alors que le combat était perdu d’avance. Les zombis était plus faibles, plus lent, moins résistant certes. Mais ils étaient tellement nombreux. On ne voyait plus la rue dehors, ni les bâtiments voisins tellement il y avait foule. Tout l’espace de la boutique fut remplie de ces horreurs.

Chris soupira. Ses poings se serraient. Non, il ne pouvait pas abandonner qui que ce soit, et si en voulant aider quelqu’un qui avait même perdu la raison, devait y rester, alors il y sera ainsi. De toute manière, il n’avait jamais imaginer prendre sa retraire. Ni même finir vieux et vouter, mais qu’un jour, son devoir aurait raison de lui. C’était peut-être son heure. En plus, le cliquetis de son arme n’arrangeait rien. Plus de balle comme il le craignait. Tant pis, il devra faire avec ce qu’il avait. Attrapant le couteau tactique à sa botte, Redfield effectua quelques mouves pour taillader les zombis avant de les achever en le planter dans le crane ou sous la mâchoire.

Tous deux essayez d’aller vers la sortie alors, mais c’était comme allez à contre sens d’un torrent. Plus on avançait, plus on ressentait une résistance. Les zombis bloquaient la porte avec leur nombre et leur barrage était muni de bras griffues qui cherchaient à saisir les deux plats de résistances qui venaient à eux. Chris était protégé avec sa tenue, mais il avait du mal à progresser. Il frappa ici et là, arrivant a en faire tomber un qui faisait donc barrage, mais c’était comme si un autre pousser à la place de cette masse de chaire putride.
Tout à coup, on entendait un bruit grave derrière. C’était le son d’un moteur qui hurlait comme un fauve, accompagnait par le son d’une créature aigue. Les zombis semblaient distrait par l’arriver de ce nouveau monstre dans le paysage.

"Il s'agit d'une intervention du S.T.A.R.S ! A tous les citoyens, rentrez chez vous et ne sortez pas avant qu'on ne vous donne l'ordre !" Chris sourit, ses hommes étaient arrivés finalement. L’espoir renaissait comme on le disait.

"Je crois que vous ne serez pas le seul renfort de la soirée." Disait-il sur un ton ironique.

Une bonne partie des zombis s’étaient désintéressés d’eux pour se diriger vers les nouveaux arrivants, sans se douter de ce qui les attendaient. Quand le chef d’intervention donna l’ordre, un tonnerre de tirs pleuvaient sur la horde maudite. On voyait des flahs qui déchiquetaient chaque mort vivant de première ligne, faisant réduire à une vitesse incroyable, le nombre qui fondait comme neige au soleil.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Qu'on le prenne pour un fou, ceci ne le dérange pas. Satoru n'est pas le genre d'homme à se soucier de savoir ce qu'on pense lui. On ne peut pas forcément dire qu'il soit spécialement bien vu, dans son monde, par les dirigeant des exorcistes, ayant d'ailleurs la sale habitude de traiter le directeur de l'école de Tokyo de vieux croulant et de ne lui montrer aucun respect. A quoi bon ? Gojô leur est supérieur en tout point et c'est aussi le chef de son clan et vu l'étendu de ses pouvoirs, personne ne peut vraiment rivaliser avec lui. Qu'on l'aime ou le déteste, ça ne lui fait ni chaud, ni froid. Il est ce qu'il est et il l'assume pleinement.

Aujourd'hui, ce moment d'action, ne lui donne pas envie de reculer. Eh puis merde, c'est sa boutique qui est en train d'être mise sans dessus-dessous. C'est qui, qui devra tout ranger après ? C'est bibi !!! Alors, hors de question de laisser ces trucs s'amuser et faire comme bon leur semble. Qu'importe ce que peut dire son client. Ici, il est chez lui, il fait bien ce qu'il veut. De plus, la mort ne l'a jamais effrayé. Il l'a déjà caressé du bout des doigts et c'en est même amusé. Ah, on peut dire que c'est un sacré garnement ce Satoru Gojô.

Un bruit dans la rue, du genre ronflement de moteur, mais un gros moteur, pas celui d'une petite berline, plus du genre engin militaire qui vient pour faire la guerre se fit entendre. A travers la foule de monstre, il cru apercevoir l'objet de ce bruit, une sorte d'Humvee sur-armée prêt à en découvre. En tout cas, ceci fit assez distraction pour qu'une partie de ces choses se désintéressent du duo de la boutique de bonbons. Dans un haut parleur, quelqu'un ce mit à parler, intimant à tout le monde rester chez eux. Facile à dire... tout ces trucs sont dans sa boutique. Des tirs commencèrent à se faire entendre et petit à petit les choses se mirent à tomber au sol aussi raide morte que ceux que Chris et lui avaient déjà éliminé. Petit à petit, cette foule devenait parsemé et s'éclaircissait. Ceci rendait clairement la tâche plus facile et les derniers furent bien plus facile à tuer. Gojô n'alla pas dehors pour tuer ceux qui restaient, laissant le loisir aux hommes armées de c'en charger. On dirait bien qu'après quelques minutes de combat, beaucoup de cartouche et de force utilisé, ce combat touchait à sa fin. Sato observa sa boutique, c'était le chaos, plus rien n'était à sa place ou détruit et surtout, il y avait du sang partout. Bon sang, comment il va nettoyer tout ça... "J'espère que vous assurez le nettoyage, car ça va vous coûter cher, mon cher !" lance l'exorciste à moitié sérieux, à moitié pour plaisanter. Tout ça, c'était la faute de ce type, non ? Il avait l'air plus au courant que lui au sujet de ces êtres à l'air mort. "Vous avez surement une explication logique à tout ce merdier ?" demande t-il. Qu'est-ce qui est logique dans cette ville ? Depuis son arrivée, rien n'est vraiment normale, il se passe des choses bizarres, bien que ce soit la première chose plus que loufoque qui lui arrive. On dirait bien que les ennuies commencent pour Satoru et que cette ville ait décidé de lui faire goûter à ces bizarreries.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

▿ Date de naissance : 11/05/1984

Des bonbons et un mauvais sort

Très bientôt, il ne resta plus aucun zombis encore debout. Il devait avouer que sa nouvelle équipe était… Désolé si cela pouvait choquer, plus maline que celle du BSAA. A cette époque, malgré leurs expériences et entrainement, il y en avait toujours qui hésitaient à tirer sur une ABO et cela portait préjudice à toute l’équipe à chaque fois. Chris comprenait qu’on pouvait songer à l’humain qu’il y avait avant le monstre, mais ce n’étaient plus que des abominations sans âmes. L’humain était mort avant, on ne pouvait plus rien faire pour eux. Au moins, les nouvelles équipes du STARS le comprenaient parfaitement et savaient se montrer si professionnelle. Redfield était content de les revoir et ne devrait tarder à leur parler pour faire le point sur tout cela.

Sur ce qui suivit, Chris ne savait pas trop s’il s’agissait d’humour ou pas. Sa vie était si sérieuse, il avait peu l’occasion de faire de l’humour quand on risquait sa vie presque tous les jours. Imaginez quand vous voulez faire une bonne blague et que ce géant vous interroge du regard cherchant à comprendre ce que vous voulez dire. Il se sentait honteux après de voir qu’il n’avait pas comprit ce trait d’humour et s’efforça de rire, chose dont il avait encore moins l’habitude. Alors, quand le gérant de la boutique parla de dédommagement et qu’il demanda une explication sur tout ça, que Chris se sentit un poil contrarier. Non mais, le STARS était la pour protéger contre les anomalies de l’île. Ils affrontaient les chimères de cette dernières, prenant tous les risques et on les retiens responsable d’une façon ou d’une autre ?

Cet homme devait vraiment être fou. Déjà qu’il voulait affronter seul la horde de zombis, voilà qu’après l’euphorie du combat, place à la colère ? Chris n’exigeait jamais un merci pour service rendu, mais n’acceptait pas qu’on vienne le prendre pour bouc émissaire pour les malheurs qui viennent de frapper.

"Il faut sortir plus souvent de votre boutique pour voir qu’il se passe des choses bizarres sur l’île." Répondit Chris sur un ton autoritaire. Pratiquement toutes les personnes qu’il a croiser affirme être témoins de phénomènes inexplicable. Si Redfield soupçonnait un héritier d’Umbrella, il devait avouer que tout ceci dépassait le cadre de simples armes biologiques. Ont déployait des moyens bien plus vastes pour leur nuire et le but final à tout cela, resta bien mystérieux. "Si vous voulez un dédommagement, envoyer une note à la mairie." Après tout, on ne savait rien de ceux qui dirigeaient la ville. Personne n’avait vu une seule fois le maire et ses proches adjoints et conseillers. Il n’y avait ni affiches, ni prospectus avec leurs photos. On ne savait même pas comment ils s’appelaient. Si on devait demander des explications, c’était à eux après tout ? Chris à déjà essayer sans résultat. Et plus d‘une fois. Allons-nous demander des explications et des dédommagements aux pompiers qui vous on sauver des flammes ? A la police qui vous a sauver d’un cambrioleur ?

"Je vais devoir y aller. Je vous paye ce que je vous dois et vous voyez alors avec la mairie, c’est la procédure de toute façon." Chris sortit un paquet de billet de son porte feuille et donna ce qu’il avait, sans ce soucier s’il avait donner trop. Il se retournait déjà vers un de ses collègues qui lui faisait signe. Il devait attendre que son chef lui explique ce qui est arrivé, mais sans doute aussi, apporter quelques infirmations supplémentaires.

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IF WE SHADOW.

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▿ Date de naissance : 20/04/1992

Le Chaos, voici le mot pour résumer le résultat de tout ce qu'il venait de se passer dans la boutique. On dirait une sorte de champ de bataille où une terrible armée se serait battu contre une autre sans la moindre pitié. Satoru pourrait facilement imaginer des Samouraï en train de vaincre leur adversaire. Mais là, il n'était pas question d'un ancien type de soldat, mais de monstres étranges ayant envie de c'en prendre aussi bien à Chris qu'à lui. Un sacré merdier. Certes, ceci lui a donné l'occasion de s'amuser et de se défouler, mais vu l'état de la boutique, il regrette un peu aujourd'hui. heureusement qu'il n'a pas utilisé ses pouvoirs, car si ceci aurait été le cas, il n'aurait strictement plus rien resté du quartier. Yuji pourrait vous le certifier, il était là, le jour, où Satoru a utilisé sa technique "violet" pour avoir un fléaux se trouvant à plusieurs kilomètres. Ceci avait rasé toute une zone. Clairement, l'exorciste est un être terrifiant vu l'étendu de ses pouvoirs.

Avec un pseudo humour, il lança à Chris une simple question, savoir qui allait le dédommage pour les dégâts... Eh bien, faut que son client n'est pas du genre à manger du clown au petit déjeuner. Ceci fut prit au pied de la lettre et vu la tronche qu'il tirait, il ne rigolait. Ah, ceci le fit soupirer d’ennui. Bon sang, il n'y a pratiquement pas de fun ici. "Quoi ? J'ai une tête à rester enfermé H24 dans ma boutique peut-être ?" Cela se voit que ce n'est pas un client régulier, sinon, il ne pourrait que constater que Gojô à la fâcheuse habitude d'abandonner les lieux à ses trois élèves et de partir flâner dehors et s'amuser. Sauf que jusqu'ici, il n'a pas vraiment eu de problème, à croire que la ville l'a toujours épargné pour une raison X où Y. Il suffit de croiser ce type pour que ça tourne au vinaigre. Qui sait, il porte peut-être la poisse, après tout, il avait bien un fléau accroché à lui. "Vous feriez bien d'être un peu plus positif dans votre vie, sinon je donne pas cher de votre peau !"
lance t'il sans être méchant, juste une réflexion logique. En fait, c'était plus parce qu'il voyait gros comme une maison, le fait qu'il allait avoir un nouveau fléau accroché à lui. Ce type ne respire pas le bonheur. Peut-être qu'un peu de vacances lui ferait du bien.

Les dédommagements, c'est avec la mairie qu'il faut voir. Dans ce cas, il ne manquera pas d'y aller pour leur demander comme ça se passe quand des zombis attaquent. Inutile d'appeler son assurance, il est presque certain que ceci ne rentrera pas dans son contrat, quoi qu'il dise.

Son client lui fila un billet pour ce qu'il avait acheté, il n'était plus vraiment à ça prêt vu tout ce qu'il venait de se passer. "La prochaine fois, évitez de venir avec votre horde de fan en furie !" lance simplement Satoru, une simple boutade, mais qui reste une petite pique déguisé. Il rangea le billet, sans même avoir regardé quel était la somme de ce dernier. Tout ce qui l'intéressait, c'est savoir comment ranger et nettoyer tout ce merdier... Clairement, ce n'était plus une boutique de friandise... mais plus un abattoir.

[Fin du Sujet pour Satoru. Merci pour cette rencontre saccageuse XD]

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

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