Une étrange rencontre (pv Law Trafalgar)

Une étrange rencontre

Il n’arrivait pas à s’y faire. Se réveiller dans un hôpital qui avait accepté de le soigner avait déjà été un grand choc pour lui. Y travailler maintenant était… étrange. C’est ce qu’il avait toujours souhaiter, pour que les autres n’aient pas à vivre ce qu’il avait vécu, mais il y avait toujours cette poussée d’angoisse qui lui tordait les tripes et qui ne disparaissait pas avant plusieurs heures. Elle n’avait même pas encore complètement disparu. Entre deux patient, il en profita pour se passer de l’eau sur le visage pour chasser la famille comme il le pouvait. Puis, il se lava les mains, avant de partir chercher le dossier du patient suivant. Il pris quelques temps pour tenter de comprendre le dossier, mais il n’y avait rien pour ce cas. Il se pinça l’arrête du nez et hocha la tête. Très bien.

Le brun poussa la porte qui le séparait de la salle d’attente, toisa un moment de son regard sombre les différentes personnes patientant, cherchant à savoir qui il devrait soigner, puis, il soupira et haussa les épaules avant de reposer le regard sur le dossier.

« Wanda ? »

Appela-t-il avant de chercher du regard la personne qui allait lui répondre. On lui avait apparemment dit qu’il allait la recevoir, cependant, elle ne semblait pas enchanté de le voir… il l’aurait bien envoyé se faire voir quand il se dit que le problème était peut-être simplement d’être ici et il se revit dans les hôpitaux ou Corazon l’avait traîné. Il inspira profondément et se contenta de hoché la tête avant de lui répondre :

« C’est bien moi… Veuillez me suivre. »

Et il la fit entrer dans la salle, refermant la porte derrière eux. Law l’invita à prendre place alors qu’il allait s’installer de l’autre coté du bureau avant de lui demander sut un ton sarcastique :

« Qu’est-ce qui vous chagrine ? Mon âge ? Mes tatouage ? Hé… Si ça peut vous rassurez, j’ai passé un test, j’ai toutes les compétences pour être là. »

Il lui sourit, les bras croisé sur la poitrine, il la provoquait, un petit sourire insolent. Il n’aimait pas qu’on remette ses compétence en cause et c’était l’impression qu’il avait en voyant les réactions de cette femme. Bien, l’homme aux tatouage ouvrit le dossier et s’empara d’un style avant d’y ajouter une page vierge où il pourrait prendre des notes. Il s’adossa tranquillement à son siège avant de lui demander :

« Pourquoi vous venez ? Ne vous en faite pas, je ne vais pas vous jugez pour ce que vous pourrez dire ici. Secret médical. »

Il se força à lui adresser un sourire encourageant, Pas de sarcasme ni d’ironie cette fois, il patienta quelques instants, son stylo planant au dessus du papier en attendant patiemment qu’elle se décide à parler, sans cela, il ne pourrait pas vraiment faire grand-chose pour lui venir en aide.

Une étrange rencontre

Et bien, cela ne se passait pas très bien. Pourtant, au lieu de la colère, c’était un sourire insolent qui s’était posé sur les lèvres du médecin. La femme dit que ses tatouages l’intriguaient et qu’elle n’avait pas penser qu’il serait comme ça physiquement et il haussa un sourcil.

« Parce que vous vous faites toujours une idée du physique de quelqu’un avec son nom ? Vous m’imaginiez comment au juste ? »

Pour le coup, il était vraiment curieux, même si il ne le laissait pas trop paraître, faisant simplement passer ça pour la faire parler, rien de plus. Enfin, elle parla ensuite de ce qui l’amenait ici et Law se figea. Okay. Là, il n’avait plus du tout envie de rire. Il la regarda, comme si il cherchait à savoir si elle parlait sérieusement. Puis, il ferma les yeux une seconde, reposant simplement son stylo au sol avant de s’adoucir et de lui dire :

« Je devrais te conseiller d’aller aux urgence psychologique, plutôt qu’ici… Mais ce n’est pas mon genre de laisser dans le mal quelqu’un qui en a besoin. »

Il la regarda encore un peu plus, ne prenant pas vraiment au sérieux cette histoire qu’elle devrait lui faire peur. Oui, il la tutoyait maintenant, mais le respect, ce n’était sa priorité… Il avait alors secouer la tête, souriant toujours, mais un peu plus amusé maintenant. Le médecin avait alors repris la parole, calmement :

« Je ne sais pas quoi penser de ta « folie », mais il en faudra plus pour me faire peur… En fait, j’ai souvent fait peu aux autres moi aussi… Et quand j’étais gosse, j’étais bien décidé à brûler le monde si je le pouvais. J’avais mes raisons, tu as probablement les tiennes. »

Il la regarda un moment avant que son regard ne se pose sur sa main, comme si il s’attendait à voir apparaître à tout moment à voir des plaques blanches apparaître sur ses bras, mais non. Il soupira doucement et se passa une main dans les cheveux, puis, il repris la parole, calmement :

« Je ne peut pas t’assurer être le mieux placer pour t’aider. Mais je peut t’écouter et te conseiller. Est-ce que tu peu me parler de cette peur de ne pas être normale, de ta folie destructrice ? Je te proposerais bien un café pour en parler, mais la machine est dehors. »

Il n’était pas très doué,,, il n’avait jamais été très doué pour sociabilisé, mais il lui avait fait comprendre qu’il était près à l’écouter et à la conseiller si jamais elle daignait lui accorder confiance malgré son apparence assez particulière, il ne le niait pas. Law haussa simplement les épaules, s’adossant simplement au dossier de sa chaise, sans pour autant dire rien de plus pour le moment.

Une étrange rencontre

Law avait regardé la jeune femme alors qu’elle lui demandait si il n’avait jamais jugé quelqu’un sur son physique et il lui lança un regard acéré qui soulignait clairement son manque se sommeil. Cependant, il s’était simplement contenter de hausser les épaules et de lui répondre :

« Sans avoir la moindre connaissance ? Ça doit remonter à mes treize ans. »

Était-il complètement honnête ? Difficile de savoir, mais il avait toujours fait en sorte de donner une seconde chance aux autres. Le médecin n’avait rien dit de plus que ça. Après tout, la personne qu’il avait le plus juger sur son apparence et ce qu’il montrait avait finir par être celui qui avait le plus compter pour elle et qui avait d’ailleurs fait tant de choses pour elle.  Puis, elle répondit à sa question, disant qu’elle l’avait imaginé avec une moustache et une grosse touffe de cheveux et il avait imaginer la scène, ses lèvres s’étirant dans un sourire et laissant même un petit rire lui échapper quelques instants. Finalement, il se contenta simplement de hausser les épaules avant de lui répondre sur un ton un peu amusé :

« Et non, je n’ai qu’un bouc et une tignasse impossible à faire tenir en place. Comme quoi il ne faut pas se faire d’idée sur des impressions. »

Il était maintenant temps de parler d’elle et Law allait lui accorder l’attention dont elle avait besoin, tentant de l’aider comme elle le pouvait. La femme semblait perdue et elle lui dit aussi qu’elle ne savait pas si elle faisait peur aux autres. Puis, elle parla d’avoir enfermé les gens dans une autre réalité, parlant de ses pouvoirs incontrôlable. Law l’avait observé, mais sans jugement. Il cherchait simplement ce qu’il y avait de mieux à dire. Avant qu’il n’ait pu prendre une décision, elle continua alors tranquillement à parler. Wanda avait maintenant dit qu’elle avait peur de ses pouvoir et de la folie qui y avait été lié. Elle parla de son enfance et de son adolescence. Elle dit qu’elle aussi aurait brûlé le monde et, malgré lui, il avait sourit. Elle demanda à ne pas être juger et il hocha simplement la tête :

« Je ne vous jugerait pas. »

Il l’invita alors à poursuivre autant qu’elle avait envie de parler. La voilà maintenant qui lui disait qu’elle était née dans un pays fictif. Son pays à lui n’était pas connu en ce monde, donc il ne releva rien de tout cela, lui accordant encore une fois toute son attention. Il l’écouta, fronçant un sourcil en l’écoutant, il pensa un moment à Baby 5 et à Buffalo, mais il les chassa aussitôt de son esprit. C’était une histoire lourde, une histoire qu’il pouvait comprendre mais qui n’avait pas de remède miracle. Il n’était même pas sûr que celle qu’il pourrait lui proposer serait suffisante pour elle. Le médecin s’appuya un peu plus sur le dossier de son fauteuil.

« Je vois. Je ne pourrais pas dire si la folie reviendra avec tes dons. Ce que je peux faire c’est... »

Il fronça un sourcil. L’envoyer chez un psy ? Il n’était pas sûr que cela l’aiderait vraiment. Alors, il hésita un instant, puis, il soupira et tapota à nouveau son stylo sur le dossier avant de dire ce qu’il pensait quand à tout ça et il repris donc :

« … te fournir une soupape de sécurité. Des calmants que tu pourrais prendre si tu as l’impression de perdre le contrôle. L’optimum ce serait que tu puisse avoir quelqu’un de confiance, quelqu’un qui puisse te servir à t’encrer dans qui tu es… qui tu veut être. »

Toc… toc… toc… Le crayon sur le dossier. Sa situation était compliqué, mais il ne savait pas trop comment il pourrait l’aider. Les calmants, ce n’était clairement pas une solution à  long terme, mais il ne voyait pas quoi dire de plus. Il soupira alors et secoua doucement la tête.

« Je vais te donner mon numéro en attendant de trouver une personne plus adaptée… Après tout, je peux comprendre, à peu près. Je ne sais si entendre mon passé pourrait te faire du bien… Mais en plus des calmants, je te conseillerais de la relaxation ou… quelque chose qui puisse de permettre d’être en paix avec toi-même… Est-ce que tu comprend ce que je veux dire ? »

Il la tutoyait, pas très respectueux, mais il ne l’était pas vraiment… Oui, le respect ça avait toujours été un problème majeur pour lui. Il finit simplement pas hausser les épaules avant de tout de même donner une précision quand à ce qu’il pensait :

« Qui tu es, ton appellation, cela ne me fait pas peur. Là d’où je viens, on m’appelait le Chirurgien de la Mort et crois mois, ce n’était pas pour mes doux sourire… Plutôt pour mes compétences que certains jugeait… morelle. »

Et qui l’était. Il n’allait clairement pas mentir à ce sujet…