SPIRITS & SOULS || FT. GOMEZ ADDAMS

▿ Date de naissance : 31/10/1992

Spoiler:

En ville on parlait d'une maison hantée mais pour moi ce n'était pas le cas, pour moi c'était une maison comme la mienne, c'était un souvenir. C'était ... une délicieuse souffrance. Le manque, je crois que je n'avais jamais ressentis cela avant aujourd'hui. Bien sur ma famille me manquait pendant ma prison dans ce camps pour enfants étranges. Mais aujourd'hui s'était différent, aujourd'hui je n'avais pas de date de retour. Mes parents me manquaient et même mes frères me manquaient - c'était peu dire -. Bien sur je me souvenais avec délice de mes départs de vie, de ces jours merveilleux où j'étais enfant unique. La Chose me manquait aussi énormément.

Pendant que je pensais à tout cela mes pas me menaient dans cette demeure étrange que j'allais sans aucun doute aimer. Plus encore, là où j'allais retrouvé un peu de mon enfance perdue.
Je poussais la grosse porte d'entrée qui grinçait sous son poids. J'entrais d'un pas assuré, regardant autours de moi respirant à plein poumon ce mélange de mort et de poussière. Merde c'était comme à la maison. J'avançais dans le Hall regardant tout autours de moi, j'avais presque l'impression de voir ma grand mère ou mon oncle débarquer. Mais non, ils étaient certainement encore dans notre monde.

Je regardais l'escalier, ma main frôlant la rampe quand un murmure me vint avec froideur - Dans le petit salon...vas dans le petit salon. les femmes de ma famille m'ont toujours appris à écouter les conseils des anciens, alors comme poussé par un vent frais de l'autre monde j'avance vers ce qui se nomme le petit salon. Pourtant je ne sais pas où il se trouve mais c'est comme ci quelqu'un m'y attirait. Je n'avais qu'à suivre les murmures. Prudente néanmoins je continuais le chemin vers ce petit lieu qui devait autrefois servir au repos des maîtres des lieux.

Je passais une mèche derrière mon oreille me préparant à me défendre si le besoin se faisait sentir. Passant prêt d'une ancienne cheminée j'attrapais une barre de fer J'avançais alors dans la semi pénombre respirant cet air que je semblait connaitre depuis toujours. Je m'arrêtais à l'encolure de la porte, regardant ce siège, fixant celui qui était assis là. Je n'en croyais pas mes yeux, est ce que c'était une blague ? Moi qui était prête à frapper le premier arrivant, me voilà face à un fantôme de mon passé. Je lâchais alors par instinct la barre qui vint heurter le sol dans un énorme fraqua. Pudique sur mes émotions je cachais au maximum ce que j'étais entrain de ressentir même si l'ombre dans mon regard cachait ce que je ressentais vraiment. « Père...vous en avez mis du temps ! » C'était le maximum que je pouvais faire, pourtant au fond de moi, je crois que j'avais envie de lui sauter dans les bras. Il n'avait pas changé, pas vieillit contrairement à moi. Depuis combien de temps était il dans ce monde étrange. J'étais figée sur place, le fixant comme ci il pouvait disparaitre devant mes yeux pour me laisser seule à nouveau.

Je ne vois que l'horreur, la tristesse et la peine...J'aime cet endroit.

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 31/10/1974

Spirits and souls

feat. @Mercredi Addams

Ce fut un moment exquisément surprenant, un clair de lune énigmatique où le destin se jouait dans les ombres de notre demeure. Lorsque Mercredi, ma chère et sombre fille, franchit le seuil de cette maison spectrale, un frisson de plaisir parcourut mon être. Son arrivée inattendue était comme un air macabre joué par un orchestre invisible, un morceau qui résonnait avec l'âme de notre famille.

« Mercredi ! Ma chère enfant… » dis-je d'une voix empreinte de cette exaltation qui m'était si familière, « Ta présence ici est le clou qui manquait au cercueil de mon cœur. »

Je me levai, écartant les toiles d'araignée qui s'étaient tissées autour de moi. Mes yeux s'illuminèrent à la vue de ma fille bien-aimée, si semblable à moi en sa quête de l'étrange et de l'inhabituel.
Je m'approchai d'elle, mes pas résonnant sur le plancher comme le tic-tac d'une horloge ancienne.

« Tu m’as manqué, ma fille. » continuai-je, un sourire lugubre aux lèvres.
Mercredi, toujours aussi imperturbable, gardait son regard fixé sur moi, comme si elle scrutait mon âme. Je pouvais voir dans ses yeux cette étincelle familière, ce feu qui brûlait en elle depuis son enfance, cette passion pour tout ce qui est ténébreux et mystérieux. « Ton arrivée, ma chère, est comme une éclipse dans une nuit sans lune,» poursuivis-je, m'avançant vers le petit salon où les ombres semblaient danser en son honneur.

« Mais dis-moi, Mercredi, quels vents sinistres t'ont portée jusqu'à cette demeure ? Es-tu en quête de réponses, d'aventures, ou simplement du doux frisson que seul notre foyer peut offrir ? »
Je fis signe à Mercredi de me suivre alors que je me dirigeais vers un fauteuil déchiré, dont les ressorts émergeaient comme les doigts d'une main squelettique.
« Viens, asseyons-nous, et partage avec ton vieux père les récits de tes pérégrinations, » dis-je en m'asseyant, le regard pénétrant. « Je suis tout ouïe, suspendu à tes lèvres, prêt à me délecter de chaque mot, de chaque souffle de ton aventure.»

Et elle devait assurément en avoir vécu ! J’avais l’impression qu’une éternité s’était écoulée entre maintenant et la dernière fois que nous nous étions vus. D’ailleurs, ma fille était adulte, désormais. Et sans aucun doute aussi magnifique et aussi douée que sa mère.
Mon regard se posa sur elle avec une intensité brûlante, reflétant la curiosité insatiable qui m'animait.
« As-tu des nouvelles de ta mère ? et de tes frères ? »

Alors que Mercredi et moi nous asseyions dans le vieux fauteuil, le poids des années semblant se dissiper sous le poids de notre complicité, mes pensées se perdirent dans un souvenir lointain, une journée d'hiver particulière qui réchauffait mon cœur malgré son froid glacial.

C'était un matin hivernal, lorsque la neige enveloppait notre demeure dans un manteau blanc et étouffant. Mercredi, encore enfant à l'époque, était à mes côtés dans le jardin, ses yeux brillant d'une lueur malicieuse sous le ciel gris. Nous avions décidé, dans un élan de créativité morbide, de construire un bonhomme de neige, non pas pour célébrer la joie de l'hiver, mais pour mener à bien une expérience des plus inhabituelles.

Avec un soin méticuleux, nous avions roulé de grandes boules de neige, les empilant l'une sur l'autre avec une précision chirurgicale. Le visage du bonhomme de neige était étrangement humain, ses yeux noirs comme des charbons et un sourire tordu, comme s'il était conscient des sombres desseins qui l'attendaient.
"Mercredi, ma chérie," avais-je dit en sortant un vieux grimoire des techniques vaudoues, "aujourd'hui, nous allons insuffler la vie à notre création glacée, non pour lui donner un cœur battant, mais pour éprouver les limites de l'occulte." Mercredi, avec son habituelle impassibilité, avait hoché la tête, ses petites mains gantées tenant fermement une aiguille et du fil.
Nous avions commencé à décorer le bonhomme de neige avec divers objets : des boutons pour les yeux, une vieille écharpe tachée, et une carotte tordue pour le nez. Puis, avec une concentration intense, nous avions commencé à murmurer des incantations, nos doigts traçant des symboles mystiques dans l'air glacial, autour de notre création.
L'atmosphère était électrique, chaque mot de l'incantation résonnant dans le silence hivernal, chaque geste chargé d'une énergie surnaturelle. Le bonhomme de neige, sous l'influence de nos sombres rites, semblait presque trembler, comme s'il était sur le point de s'animer.
"Imagine, Mercredi," avais-je murmuré, "si nous parvenons à le faire bouger, même d'un pouce, quel triomphe pour la science occulte!" Mercredi, les yeux brillants d'excitation et de curiosité, avait planté l'aiguille dans le bonhomme de neige, une expression de concentration intense sur son visage.
Cependant, malgré nos efforts et notre dévotion à l'art vaudou, le bonhomme de neige était resté inerte, un monument à notre ambition et à notre imagination. Nous avions ri ensemble, un rire qui réchauffait l'air froid, un rire partagé entre un père et sa fille, unis dans leur amour pour l'étrange et l'inexpliqué.
Ce souvenir, gravé dans ma mémoire, me rappelait les liens profonds qui nous unissaient, Mercredi et moi, des liens tissés dans la magie, l'aventure et une affection unique.

De retour dans le présent, je regardais Mercredi, maintenant une jeune femme, et je ne pouvais m'empêcher de sourire.
« Tu te souviens de ce bonhomme de neige, Mercredi ?» demandai-je. « Nous étions des artistes, des sculpteurs de l'éphémère, cherchant à animer l'inanimé. C'était une journée magique, n'est-ce pas ? »
Je pouvais voir dans ses yeux un écho de cette enfance, une étincelle de ce même esprit aventureux qui l'avait toujours caractérisée.

« Nous avons toujours partagé cette passion pour l'étrange, toi et moi, » dis-je, un sourire affectueux sur mes lèvres.« Et aujourd'hui, nous voici de nouveau réunis, prêts à explorer les mystères de cette demeure et de ce monde.»

Code by Laxy

▿ Date de naissance : 31/10/1992

Je n'en croyais pas mes yeux, mon père était là. Devant moi, dans cette lugubre maison qui m'avait attiré comme le faisais la nôtre autrefois. Je me sentais étrangement bien, trop peut être même. Pourtant je ne voulais pas l'avouer, mais surtout je ne voulais pas le montrer. Pourtant ma famille était la seule avec qui j'avais, parfois, des élans de tendresse. Mon père particulièrement qui avait toujours été mon pilier. Est ce que je l'aimais ? Oui sans aucun doute, à ma façon en tout cas. Pour le moment je l'observais sans même cligner des yeux - encore une de nos étranges spécialités. -

Mon père quand à lui n'avait jamais manqué de montrer et de dire son amour, que ce soit pour sa famille ou ma lugubre mère. Il était donc très heureux de me voir. J'aurais voulu sourire mais il m'en était impossible. Au fond je me demandais ci ce n'était pas une tourmente de plus dans ce monde emplis d'étrange illusion. Alors qu'il se levait pour m'approcher, je le suivais des yeux, croisant les bras sous ma poitrine comme j'avais l'habitude de le faire. « Vous m'avez abandonné ici. J'étais seule...terriblement seule. » Les reproches d'abord, bien sur il ne m'avait pas vraiment abandonné mais je ne l'avais pas retrouvé avant ce moment précis. Le temps avait été long !

A son signe je le suivis alors qu'il me demandait ce que je faisais là. « J'ai arpenté cette ville pour vous retrouvez, vous, ma famille, ma maison...mais rien. Puis j'ai vu celle ci et je me suis dis ... si Addams il y a, je le trouverais certainement ici. » dis je d'un ton neutre. Mon père et moi avions toujours été une équipe et heureusement pour moi, le voici de retour. Je vins m'asseoir avec lui sur ce fauteuil vieillit, je pris place sur l'accoudoir sans le quitter des yeux pour autant. Un clignement il cette vision pouvait disparaitre. « Une question me reste. Pourquoi ai je pris de l'âge et pas vous...? »
dis je intrigué en fronçant un peu les yeux avant qu'il ne me demande mes aventures. « J'ai entrepris l'exercice de la peinture, j'ai une galerie en ville qui me permets de vivre convenablement. J'ai également rencontrer des personnes...intrigantes. Et vous Père ? » Je pensais bien sur à ce tueur étrange que j'avais vu avec sa poupée.

Mais mon coeur déjà cendre se brisa un peu plus quand il me demanda des nouvelles du reste de notre famille. « Je pensais que Mère serait avec vous...Je n'ai retrouvé aucun autre Addams. Mais si vous êtes ici et moi aussi...alors ils ne doivent pas être loin. La Chose est elle avec vous ? » demandais je en cherchant autours de moi, La chose était mon confident depuis de nombreuses années...et il me manquait.

Mon père vint à me parler d'une de nos aventures, un bonhomme de neige qu'on souhaitait faire vivre. Je ne pus cette fois retenir un sourire macabre suite à cette pensée. « Oh oui c'était intéressant. Nous pourrions peut être essayer de nouveau. » proposais je alors. « Je pourrais me montrer mes tableaux. » osais je alors.

Ma main frêle se leva de quelques centimètre , dans un mouvement de doute, pour se poser sur celle de mon père avec une tendresse qui m'était rare, mon regard toujours planté dans le sien, déterminée je lui dis doucement. « Vous m'aviez manqué père. Mais nous devons réunir les Addams ! » J'étais maintenant déterminé à retrouvé notre famille au complet. Après tout, sans mes frères, sur qui pourrais je faire mes expériences de morts imminentes ?

Je ne vois que l'horreur, la tristesse et la peine...J'aime cet endroit.

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 31/10/1974

Spirits and souls

feat. @Mercredi Addams

C’était une soirée étrangement claire, sous un ciel voilé par les caprices de la lune, qui me vit errer dans les couloirs sombres de cette demeure, un manoir où chaque recoin semblait digne de respirer l'histoire de notre illustre famille. L'air était imprégné d'un mélange de mélancolie et d'anticipation, comme si les âmes qui l'habitaient attendaient quelque événement d'une importance capitale. Je me déplaçais avec une grâce naturelle, mes pas rythmés par le son de mon cœur, battant en harmonie avec les murmures du vent qui s'infiltrait à travers les fissures des murs ancestraux.

Alors que je m'avançais, une pensée me traversa l'esprit, une réflexion sur le temps qui passe et sur l'étrange sensation de permanence qui caractérise notre existence. Il semblait que, malgré les années, malgré les épreuves, nous demeurions inchangés, immuables, tels des spectres veillant sur notre domaine. Cette réflexion me mena à contempler les portraits de nos ancêtres, suspendus avec une fierté sombre sur les murs du grand hall. Chaque visage, chaque regard capturé dans l'immortalité d'un instant, semblait me parler, me raconter les histoires de ceux qui avaient foulé ces mêmes sols bien avant moi.

Puis, dans un souffle, la porte principale s'ouvrit avec un grincement qui résonna comme une mélodie dans le silence de la nuit. C'était Mercredi, ma fille bien-aimée, dont l'apparition semblait défier les lois de la nature elle-même. Sa présence ici, dans ce lieu chargé de souvenirs, était à la fois un mystère et une bénédiction. Elle se tenait là, immobile, son regard pénétrant plongé dans le mien, comme si elle cherchait à lire dans mon âme les secrets les plus profonds.

« Mercredi, ma chère enfant,» commençai-je, ma voix empreinte d'une joie teintée de nostalgie, « te voici revenue parmi nous. Quelle étrange conjoncture des astres a guidé tes pas vers cette demeure ? »

Sans attendre sa réponse, je l'invitai à me suivre dans le salon, où le feu crépitait dans l'âtre, comme pour saluer le retour de l'un des nôtres. Nous nous assîmes, et là, dans la lueur vacillante des flammes, Mercredi se mit à partager les péripéties de son voyage, un périple qui semblait avoir été tissé dans le même tissu que les légendes qui bercèrent notre enfance. Elle me parla de villes oubliées, de rencontres avec des êtres d'une bizarrerie fascinante, et de son art, la peinture, à travers lequel elle cherchait à capturer l'essence même de notre monde obscur.

« Il faudra absolument que je passe voir ton art ! Je suis sûr que tu as développé les talents qui sommeillaient déjà en toi lorsque tu étais enfant ! » Quant à moi… « J’ai pu faire quelques investissements qui ont plutôt bien fonctionné. Je peux me permettre d’aller au devant des aventures que propose cette île… la fois passée, j’ai fait la connaissance d’une charmante jeune femme un peu punk, grâce à qui j’ai pu attraper une femme-serpent qui, depuis, vit au manoir… Je lui ai fait aménager un espace juste pour elle et je pense qu’elle s’y sent bien. Tu devrais venir la voir, je suis sûr que vous allez vous entendre ! »

J’avais le don de présenter les choses à ma manière… Le combat avec cette femme-serpent avait été épique et j’aurais pu me trouver en mauvaise posture, mais Ramona avait été une excellente partenaire pour vaincre la créature.

Je l'écoutais, suspendu à chacun de ses mots, chaque récit ajoutant une couche supplémentaire à l'image que je me faisais de son aventure. C'était comme si, à travers ses expériences, je vivais moi-même ces moments, explorant les recoins les plus sombres de notre réalité à ses côtés.

Elle se trompait, jamais je ne l’avais abandonnée. Jamais je n’aurais pu faire une chose pareille à un membre de ma famille. Il y avait si longtemps que nous ne nous étions pas vus… je me devais de comprendre le ressentiment, légitime, de ma fille. Peut-être avais-je trop longtemps cherché à retrouver les miens, à tel point que j’en avais oublié d’ouvrir les yeux sur ce qui devait y sauter…

« Je n’ai eu de cesse de vous chercher, toi, Pugsley, Pubert… et ma chère Morticia… Mais cette ville est vaste, mouvante et surprenante… Plus difficile encore à sonder que le marais de notre manoir ! »

La question de l'âge, de son évolution à elle pendant que le temps semblait m'épargner, restait un mystère enveloppé dans l'encre de notre destinée familiale.
« Il semblerait que le temps ne s’écoule pas de la même manière pour tout le monde, par ici… Mais l’âge adulte te sied à merveille, Mercredi, tu es devenue une jeune femme magnifique ! » Assurément, Morticia serait fière d’elle.

Mercredi me répondit avec une assurance qui me réchauffa le cœur. Si nous étions réunis ici, alors les autres n'étaient sûrement pas loin. Cette pensée, que notre famille pourrait bientôt être à nouveau complète, faisait battre mon cœur d'une excitation juvénile.

Nous évoquâmes ensemble les souvenirs de notre passé, comme celui de notre tentative de donner vie à un bonhomme de neige, un projet teinté de magie noire et d'une ambition démesurée. Ce souvenir, si cher à nos cœurs, était un témoignage de notre indéfectible lien, une preuve que, peu importe les épreuves, notre amour familial demeurait inébranlable.

« Mercredi, ma très chère fille,» dis-je en la regardant avec une affection profonde, « ton retour est un présage, le signe que notre famille, dispersée par les caprices du destin, se retrouvera bientôt sous ce toit. Ensemble, nous sommes invincibles, capables de surmonter les lumières qui cherchent à nous engloutir.»

Et c'est avec cette conviction, alimentée par l'amour et la détermination, que je me levai pour l’inviter à une étreinte entre père et fille, bien que ma fille aînée n’ait jamais été très tactile. Pour ma part, c’était le contraire, le contact était important et depuis tout ce temps, je brûlais d’envie de retrouver la présence des miens, leur odeur, ce parfum fort particulier que nulle autre personne n’aurait pu avoir.
« J’ai beaucoup de chance que tu sois là, Mercredi. Ta présence me remplit de joie ! Et je suis sûr que nous parviendrons bientôt à retrouver les nôtres prochainement ! »

Tout autant que ce lieu, qui regorgeait d’esprits que nous pouvions percevoir… j’imaginais que Mercredi devait les percevoir plus encore, elle avait un don que je n’avais pas.

Code by Laxy

▿ Date de naissance : 31/10/1992

Cette maison avait tout pour être nôtre, elle respirait la famille Addams et je m'y sentait bien, peut être pourrais je y vivre, elle ne semblait être à personne. Peut être même était ce notre maison qui nous avais suivis jusqu'ici, cela était il possible ? Puis j'avançais pour me retrouver face aux tableaux des...Addams ? Je me figeais sur place, c'était donc bien notre maison , j'avais retrouvé le chemin de ma demeure, de ma famille peut être aussi. Je pressais alors le pas, cherchant un Addams dans cette maison sinistrement rassurante.

Puis au détour d'un couloir, un son, j'ouvris la porte pour le retrouver, lui, mon pilier, mon père. L'émotion m'envahis mais j'avais grandis et je me tenais alors de marbre même si mon regard trahissait le manque que j'avais eu depuis ces années sans lui, sans ma famille.
« Père, cette sinistre demeure ne pouvait abriter qu'un Addams. » Puis je me dirigeais vers lui quand il me le demanda. Il m'avait tant manquer que j'avais peur qu'il ne soit qu'un songe ou une hallucination de mon esprit malade.

Je me mis alors à lui raconter brièvement ce que j'avais pu vivre ici, je voulais tout savoir de lui, où avait il était, où était le reste de notre famille. Malheureusement j'appris que nous n'étions que nous deux. « Je serais heureuse de te faire visiter mon atelier. Je commence à me faire connaitre et mes toiles se vende plutôt bien même si rare sont ceux qui les comprennent vraiment. » Mais je ne pu que froncer les sourcils quand il parla de "femmes" avait il perdu espoir de retrouver ma mère ? « Des ...femmes ? Et mère dans tout cela ? » Je me redressais alors comme un chien de garde protégeant sa matriarche, ma Mère avait toujours été mon modèle. Elle était pour moi la femme la plus parfaite et Père ne pourrait, n'avait aucunement le droit d'aller vers une autre femme. De toutes façon aucune n'arriverait à la cheville de Morticia Addams.

Il affirmait nous avoir cherché, nous, sa famille. Je ne pouvais que le croire. La tête penchée un instant sur le côté je l'écoutais. « Moins simple encore quand votre progéniture a pris quelques années. » avouais je alors. Je n'étais plus la petite fille de l'époque où nous étions chez nous. J'étais une femme maintenant pour ma plus grande surprise. Il affirmait que j'avais bien grandit et que j'étais une belle jeune femme mais je n'en dis rien. Nous n'étions pas adepte des remerciements dans notre famille.

Mon père montra toute sa tendresse et son amour pour sa famille. Il n'avait donc pas oublié mère, et moins encore ses enfants. Au final nous étions toujours nous même , toujours proche et inséparable. Je n'étais pas très tactile mais j'acceptais quand il s'agissait de mes parents, aussi, je me levais de l'accoudoir pour me blottir dans les bras de mon père. Son odeur, sa chaleur m'avaient manqué plus que je ne voulais évidemment l'admettre. « Je vais revenir vivre ici, avec toi. Il ne peut en être autrement. » dis je alors, les addams vivaient toujours ensembles. J'irais récupérer prochainement mes affaires pour les ramener ici sans faute. « Maintenant parles moi de cette femme qui vis chez nous. » dis je alors avec un peu plus de retrait. Je n'aimais pas les étrangers, plus encore si ils venaient prendre place dans notre famille sans que je ne les ai invité.

Je ne vois que l'horreur, la tristesse et la peine...J'aime cet endroit.

KoalaVolant

▿ Date de naissance : 31/10/1974

Spirits and souls

feat. @Mercredi Addams

Depuis que j’étais dans cette ville, il m’arrivait très régulièrement de penser à ma famille, à mes enfants, parce qu’ils étaient toute ma vie, au fond, et que j’aurais été bien en peine de faire autre chose que de songer à Pugsley, Mercredi, Pubert… et bien sûr, ma chère, ma tendre, ma parfaite Tish…

Mercredi s'avança, ses yeux brillants d'une lueur que seul un Addams pourrait comprendre, et partagea brièvement son voyage récent.
« Mercredi, ma chère enfant, » dis-je avec un mélange d'émerveillement et de curiosité, « visiter ton atelier et découvrir cette femme que tu es devenue, ce serait un magnifique moment ! »

Il était vrai que ma fille avait beaucoup grandi et, sans doute, mûri encore, car je découvrais là une femme, alors que je n’avais encore qu’une petite fille sous mon toit quelque temps plus tôt. En cinq ans, Mercredi avait pris plus de dix ans alors que je ne pensais pas avoir changé tant que cela…

« Je serais ravi de voir les merveilles que tu as ramenées, mon enfant. Et de t'entendre raconter ces aventures avec toute la verve qu'elles méritent, » ajoutai-je, guidant son pas vers le salon où le feu crépitait déjà, prêt à nous envelopper de sa chaleur accueillante.
Nous nous installâmes dans les fauteuils anciens, face aux flammes. Je scrutais son visage, cherchant à déchiffrer les secrets de ses voyages dans les nuances de son expression. C'était un moment de calme dans le tourbillon de nos existences, un rare instant de partage entre père et fille.

« La demeure te manquait-elle tant, Mercredi ? » lui demandai-je, curieux de savoir ce qui l'avait ramenée.
Elle me confia alors, avec la réserve qui lui est coutumière, que l'essence même de notre maison lui avait manqué, et qu'elle ne pouvait envisager de vivre ailleurs que sous notre toit familial.
Mais quand elle comprit mal ce que je lui expliquais, mon sang ne fit qu’un tour et je me levais d’un bond, théâtral, bien sûr, mais comme si je m’éveillais d’un mauvais rêve.

« Comment oses-tu seulement émettre une telle idée !? » De quelles femmes parlait-elle ? je n’avais évoqué que la jeune coursière et la femme-serpent. Soit une enfant et une créature qui n’avait d’humain qu’une partie du corps. « Jamais mon coeur n’appartiendra à aucune autre que ta mère ! »

Dans un moment de doute palpable, où les murs du manoir eux-mêmes semblaient retenir leur souffle, je m'approchai de Mercredi, cherchant à dissiper les ombres qui voilaient ses pensées.
« Je vois que les tourments t'assaillent, te laissant croire que mon cœur pourrait faiblir dans son éternel dévouement à ta mère.» Je pris une pause, cherchant ses yeux avec les miens, ceux-ci brillant d'une intensité rare, presque mystique. « Sache que mon amour pour Morticia est comme le flux des marées, aussi certain que la lune qui commande les cieux nocturnes. Chaque battement de mon cœur, chaque souffle que je prends sont autant d'hommages à son essence, même en son absence ! » Je lui souris, un sourire qui se voulait rassurant, porteur de toute la passion et la fidélité d'une vie consacrée à l'amour de sa mère. « Morticia est et restera toujours l'unique reine de ce manoir, et de mon âme. Tout comme ce manoir, notre amour est bâti sur des fondations inébranlables, immuables à travers le temps et les épreuves. »

Le feu dans la cheminée crépitait, projetant des ombres qui dansaient sur les murs, comme pour souligner mes paroles d'une urgence mystique, un serment scellé non seulement devant ma fille mais devant les esprits qui nous observaient, témoins silencieux de la scène.
« N'oublie jamais, Mercredi, que l'amour véritable est comme l'éternité... mystérieux, profond et immortel. »

Je lui indiquais la fenêtre d’où nous pouvions avoir une vue imprenable sur le marais qui jouxtait le manoir. « La femme-serpent vit dans le marais. C’est une créature rare, peut-être unique… mais elle pourrait se laisser approcher par quelqu’un comme toi. Moi, elle me voit encore comme un ennemi, mais tu sais combien j’aime les challenges comme les combats ! »

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▿ Date de naissance : 31/10/1992

Me voilà avec une partie de ma vie : mon père ainsi que notre demeure. IL manquait évidemment le reste de la famille mais c'était un bon début et surtout cela m'apportait un réel réconfort. Je proposais donc à mon père de visiter mon atelier et de lui montrer mes toiles qu'il pourrait comprendre à coup sûr. Finalement je repensais à une aventure qui m'était arrivé il y a peu. « J'ai également rencontré un homme pour le moins intrigant et intéressant. Il venait de tuer une femme et il l'avait fais avec une poupée, mais une poupée vivante. Elle m'a rappelait un peu notre Chose. Je me demande si il est par ici aussi, enfin passons. Il n'a pas su me dire pourquoi il tuait mais je pense que le découvrir m'aiderait dans mes tableaux, et puis cela m'a intrigué, je me pose la question jour et nuit. Tu devrais le rencontrer il est très intéressant. » Je fus un peu ailleurs quelques instants en me remémorant cette rencontre pour le moins étrange.

Nous parlions un instant de mes aventures ici et puis de la maison qui me manquait. Je lui affirmais que c'était le cas. « J'ai un très bel appartement en ville mais il n'a rien à voir avec notre maison. Nos ancêtres n'y sont pas, il n'y a pas de cris venant du marais ou de murs qui murmurent. Non vraiment...notre maison m'avait manqué elle fait partie de la famille. Un membre à part entière. » Mais la discussion changea quand il parla de femme dans notre maison. Mon sang ne fit qu'un tour alors que je me devais de protéger ma mère.

Mais heureusement j'avais mal compris, il s'approcha de moi pour me fixer dans le noir de mes yeux qui restaient sans bouger, fixe et quelque peu menaçants. Heureusement il n'avait pas remplacé ma mère. « Cela me rassure. IL aurait été difficile pour moi de mettre fin à ta vie Père. » Je ne plaisantais pas et il le savait parfaitement. Cela était nouveau d'ailleurs que j'utilise pour lui le tutoiement, il faut croire que cet endroit nous changeait et cela me faisait un peu peur. Bon nous n'étions pas non plus blond avec des joues roses mais quand même c'était différent et je me sentais quelque peu différente.

N'oublie jamais, Mercredi, que l'amour véritable est comme l'éternité... mystérieux, profond et immortel. L'amour véritable, l'avais je connais en la personne de Joël ? Je n'en étais pas totalement certaine, pas comme père et mère en tout cas. Je gardais ce questionnement pour moi mais je n'oublierais certainement pas cette phrase. Il en revint à la femme des marais et cela m'intriguais. « J'irais la voir oui, comment se nomme t'elle ? Enfin si elle a un nom évidemment. » Je prendrais tout de même de quoi me défendre mais je comptais voir cette créature de mes yeux.

Je finis par me relever du fauteuil allant un instant vers le feu pour le fixer, presque hypnotisé. Finalement je me retournais vers mon père les mains jointent de la façon de ma mère. « Avez vous prévu quelque chose aujourd'hui ? Peut être pourrions nous aller visiter mon atelier. » demandais je calmement, après tout je devais bien m'y rendre, même si je comptais revenir m'installer ici j'allais devoir récupérer des affaires, les vêtements de mon enfance ne m'irait plus. Et puis j'avais besoin de plusieurs autres choses.

Je ne vois que l'horreur, la tristesse et la peine...J'aime cet endroit.

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