Les fleurs de l'amitié Margaery&WallE

▿ Date de naissance : 10/08/1998

« Les fleurs de l'amitié »Tu regardes tes cartons d’un air désespéré. Avec Bruno vous avez reçu il y a quelques jours des avis d’expulsion auxquels vous ne pouvez rien faire. Ton meilleur ami t’a fait comprendre aussi que c’était pour le mieux, vous allez pouvoir vous trouver une jolie maison tous les deux et au moins là bas personne ne mettra de la mort aux rats et ou de l’insecticide pour tuer vos amis. C’est vrai ! Il faut que tu vois les choses comme ça parce que ça tient à cœur à ton ami et il a raison. Bruno a toujours raison de toute façon donc même si c’est dur de partir il faut que tu ne vois que ça… Enfin c’est pas facile quand même. T’es sorti de l’hôpital quelques mois après ton arrivée ici et t’as vécu dans la rue avant de rencontrer ton ami. Sans lui tu n’aurais jamais compris comment travailler, avoir un appartement et vivre « seul ». Maintenant il faut laisser ce qui est ton nid depuis trois ans pour aller vers l’inconnu. Heureusement il est toujours à tes côtés et vous avez même décidé de vivre ensemble cette fois-ci. Des colocataires il parait que ça s’appelle ! Par contre il faut mettre toute ta vie dans des cartons et en tant que bon collectionneur compulsif ça va être long… TRES long…

Tu soupires en posant un livre avant de te rendre compte trop tard que ton cafard vient de passer dessous. Tu pousses un petit cri en relevant vite le livre pour voir Nesquik qui pop comme si de rien n’était pour aller se cacher sous un autre. Tu ris, jouant avec lui et l’attrapant pour le mettre sur ton épaule. Oui il faut que tu vois le plus important : ils seront bien mieux dans une maison où personne ne viendra les chasser. Et c’est la seule chose à penser ! Un grand sourire de nouveau sur les lèvres, tu te redresses en voyant l’heure. Vite vite, Margaery ne va pas tarder à arriver et t’as mis un bazar fou dans la maison (bon ça change pas grand-chose !). Tu vas te laver les mains, repousses rapidement les cartons dans le fond de la pièce même si elle ne pourra pas les rater puis prends le temps de secouer ta nappe et la changer pour mettre celle avec des petites fleurs que t’as acheté pour quand ton amie vient comme la nature lui manquent beaucoup.

Thé (et tu te brules avec la bouilloire donc pouf, petit pansement de doigts avec licorne), petits gâteaux que t’as acheté plus tôt et une coupelle à bonbons, la table est mise. Tu récupères rapidement Nesquik qui a décidé de se servir dans les gâteaux en lui en écrasant un dans une assiette que tu mets plus loin pour qu’ils ne viennent pas vous squatter. Ca a beau être des petits cafards propres, faut pas exagérer ! Tu vas ensuite ouvrir la fenêtre pour récupérer une jolie azalée que t’as ramené pour ton amie, ayant peint (mal) le pot pour que ce soit plus joli. Tu la poses sur une chaise à côté de la table et sursautes quand ça sonne.

« J’arrive ! »

Ca ne sert à rien Wall E, elle peut ne pas t’entendre ! Tu te tapes le front en le réalisant et cours ouvrir, un grand sourire sur les lèvres. Tu viens la prendre dans tes bras, beaucoup trop tactile envers tes amis parce que, pour toi, c’est comme ça qu’on montre aux gens qu’on les aime.

« Coucou ! Toi va bien ?... TU vas bien ? »

Sous l’émotion, les mots sont toujours compliqués mais tu te reprends un peu plus vite désormais. Tu lui prends la main pour l’inviter à ôter son manteau et s’installer à la petite table.

« J’ai tout lu les livres donnés par toi… Que tu m’as donné… Celui avec les ogres pas méchants est super ! »

T’aimes tellement les livres pour enfants ! T’as hâte d’être capable de mieux lire mais ça finira par venir.:copyright:️ 2981 12289 0

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Les fleurs de l'amitié

Margaery Tyrell & @Wall E. Earth

« You have brains in your head. You have feet in your shoes. You can steer yourself any direction you choose. You're on your own. And you know what you know. And you are the one who'll decide where to go...»
- dr. seuss

Plus le temps passe, moins Margaery peut garder les yeux fermés : l’absence de sa famille la ronge à petit feu. Pour ne pas se laisser aller aux maux de la solitude, la jeune femme s’était lentement construit un solide noyau de personnes sur lesquelles déverser son trop-plein d’amour et d’attention. Entre son boulot, l’orphelinat et les divers organismes auxquels elle donne de son temps pour ne pas rester terrée dans son appartement et perdre la tête, son agenda est sacrément chargé ; bien trop pour une seule personne. Mais elle arrive toujours, comme c’est le cas aujourd’hui, à trouver une place pour Wall, ce garçon qui était entré dans sa vie comme un véritable rayon de soleil, par hasard dans les allées du Jardin botanique. Ce serait à peine exagéré d’affirmer que derrière l’élève, elle y voit un peu un petit frère de remplacement, quelqu’un qu’elle peut protéger et aider à grandir en tant que personne. Les progrès qu’il fait au fil de leurs rencontres l’emplissent d’une fierté sincère qui confirme que la voie de l’enseignement, même universitaire, est bien la bonne.

Avant de se rendre chez son ami, comme à chaque fois, la Tyrell avait fait un détour par la librairie pour acheter quelques livres pour enfants. Cette fois-ci, elle était tombée sur un ouvrage particulièrement intéressant : Oh, the Places You’ll Go ! du Dr. Seuss. Ça avait réussi à lui tirer quelques larmes vite essuyées, surtout à cause de son passé, mais elle croyait essentiel que Wall soit confronté à ce genre d’émotions, entre la réalisation que la vie n’est pas toujours facile, mais qu’il y a de l’espoir au bout du chemin si on garde l’esprit ouvert. Bref : elle a très hâte de partager sa découverte. Encore plus lorsque le jeune homme vient l’accueillir à la porte de l’appartement, avec son grand sourire habituel qui pourrait illuminer une pièce à lui seul. « Oh, Wall ! », le salue-t-elle, satisfaite en constatant l’effort qu’il fait pour se corriger. « Je me porte mieux maintenant que tu es là. Et toi ? » Margaery le serre fort dans ses bras, s’éloignant juste pour dégager les cheveux de son front et y déposer un petit baiser.

Sans se faire prier, la jeune femme se laisse guider dans l’appartement, saluant au passage les cafards de compagnie qu’elle croise du regard. Au début, l’idée de côtoyer ces insectes n’enchantait pas spécialement Margy, mais, derrière ses préjugés, elle était parvenue à comprendre qu’il s’agissait de créatures intelligentes et bien dressées. Nesquik, d’ailleurs, la surprenait souvent. « Et qu’as-tu retenu de la morale de l’histoire ? », le questionne-t-elle, curieuse de découvrir son point de vue, pendant qu’elle accroche sa veste au dossier de la chaise où repose l’azalée qu’elle prend et glisse dans ses cheveux, comme elle avait l’habitude de faire à Hautjardin. Wall a le don de choisir les plus belles et ça lui fait toujours plaisir. Alors qu’elle s’affaire à déposer la pile de nouveaux livres sur la table soigneusement préparée (elle pique un bonbon qu’elle gobe, au passage), la Tyrell remarque les boîtes qui trônent au fond de l’appartement. Le temps qu’elle assimile l’information, ses doigts pianotent sur la couverture d’un livre. Ses sourcils se froncent, soudainement inquiétée par la situation : « Tu ne m’avais pas dit que tu déménageais bientôt, Wall… ? Ton ami Bruno est au courant ? » Comme il ne lui en a pas parlé la dernière fois, elle suppose que c’est une décision impulsive ou pas du tout volontaire. Dans tous les cas, elle espérait que son ami n’ait pas de problèmes trop sérieux. Elle s’assied et l’invite à faire pareil.

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▿ Date de naissance : 10/08/1998

Fragile
Stingclick@Margaery Tyrell

« Les fleurs de l'amitié »« Ah oui ? »

T’es surpris d’entendre qu’elle va mieux depuis que t’es là mais peut être n’as-tu pas bien compris la phrase. Ce ne serait pas étonnant de ta part aussi la surprise laisse place à un peu de roseur sur tes joues de te dire que tu ne comprends pas tout encore. Et pourtant tu fais très attention. Margy est la personne que tu veux rendre la plus fière de toi parce qu’elle passe beaucoup de temps à t’aider dans ton apprentissage de la vie humaine. Elle t’offre beaucoup de livres qui te font réfléchir et vous parlez de sentiments difficiles pour que tu puisses comprendre les nuances humaines. Heureusement il y a eu des petits soucis de protocoles dans ta carte mère quand t’étais encore un robot donc t’avais commencé à apprendre par toi-même mais t’étais quand même loin de pouvoir t’en sortir en étant jeté au milieu des humains. Sans Bruno et elle tu ne serais pas capable de faire tout ce que tu fais aujourd’hui !

« Je vais bien ! »

Tu la fais rentrer dans la maison, contente de voir que l’Azalée lui fait plaisir avant d’aller chercher la bouilloire pour la poser sur la table. T’ouvres de grands yeux en voyant tous les livres qu’elle pose et ne peut retenir un « ohhhhh » d’émerveillement comme toujours.

« Hum… Qu’il ne faut pas juger les gens sans bien les connaitre. Et qu’il faut savoir euh…. Ne pas être infu.. Influ… hum… Ne pas écouter les avis des gens mais faire les siens. »

Tu la regardes pour voir si t’as bon mais vois que son regard s’est porté sur les cartons. Tu te mets à triturer tes doigts de nervosité parce que c’est vrai que tu ne lui en as pas parlé mais tu ne savais pas comment faire par téléphone. Bon maintenant qu’elle est là tu te rends compte que tu deviens bien plus émotif avec elle parce qu’elle est comme Bruno et que tes sentiments ressortent facilement.

« Oh oui oui Bruno part aussi. Avec moi… »

Tu t’approches d’elle, les joues roses et les yeux encore un peu brillants de cette histoire parce que ça t’a beaucoup chamboulé comme dit Bruno. Heureusement il a réussi à te montrer que ce serait bien de vivre tous les deux mais il y a encore beaucoup à faire parce que vous ne savez pas comment trouver une maison. Il a dit qu’il se renseignerait de son côté. Peut être que Margy peut t’aider toi ?

« On a été expulsés… Ils veulent pas de nos amis, ils veulent plus qu’on vive ici. Oh je te montre ! »

Tu vas vite chercher l’avis d’expulsion que t’as reçu à cause de l’insalubrité de ton appartement causée par la présence de tes cafards. Ce qui est faux car ton appartement est propre, Bruno et toi faites attention. Tu lui montres le papier.

« Tu sais ils mettent plein de poisons pour tuer nos amis alors Bruno dit qu’on va se trouver une maison tous les deux et que c’est mieux. Je vais essayer de retrouver l'assistante sociale qui m'avait aidé car on sait pas comment on fait ça... »

Cet appartement tu l’as eu grâce à ton ami et parce qu’une assistante sociale t’a aidé à faire les dossiers mais depuis tu te débrouilles tout seul alors voila, t’es perdu. Content car tu vas vivre avec Bruno mais euh… Tu sais pas quoi faire à part demander de l'air et essayer de tout mettre en carton… Essayer est le terme important.:copyright:️ 2981 12289 0

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Les fleurs de l'amitié

Margaery Tyrell & @Wall E. Earth

« You have brains in your head. You have feet in your shoes. You can steer yourself any direction you choose. You're on your own. And you know what you know. And you are the one who'll decide where to go...»
- dr. seuss

Aider Wall-E à grandir en tant que personne procure à Margaery une satisfaction inexorable — et c’est loin de l’hypocrisie des enseignements de cour qu’elle avait prétendu offrir à Sansa, un outil comme un autre dans sa quête. Apprendre à être humain est déjà complexe lorsqu’on naissait tel quel, alors elle se doute bien que ce soit un challenge quotidien pour un ex-robot comme son ami. Mais, à chaque leçon, le jeune homme fait preuve d’une résilience que la Tyrell admire. Quand il lui fait part de ce qu’il retient de la morale du livre avec les gentils trolls, elle se contente d’un hochement de tête pour lui signifier que c’est tout à fait correct ; c’est signe qu’il saisit de mieux en mieux les subtilités du langage et le sens des mots. Elle voudrait s’y attarder plus longtemps, mais l’histoire de cette expulsion occupe tout son esprit ; normal que des propriétaires puissent vouloir garder la « vermine » loin, mais la nouvelle reste dure à avaler. Elle craint que les efforts de Wall s’en trouvent chamboulés. « Mon pauvre… », murmure-t-elle alors que, l’ongle du petit doigt coincé entre ses dents, elle regarde son protégé partir et revenir aussi vite.

D’un œil distrait, elle lit la lettre qu’il lui montre. Malheureusement, rien ne laisse croire qu’il puisse s’agir d’une erreur de compréhension et le texte est rédigé en bonne et due forme ; impossible de plaider une non-conformité pour espérer rester. Ses sourcils se froncent, surtout lorsqu’il évoque les tentatives de tuer les petites bêtes. Ça ne lui plaît jamais, ce genre de choses. « Je comprends que ce puisse être difficile, mais ça ne vaut pas la peine de rester quelque part où des gens veulent du mal à vos amis… », souffle-t-elle d’un ton compatissant, alors qu’elle serre les doigts du garçon contre ses paumes. Ses iris doux se calent dans les siens. « Tu es déterminé et je n’ai aucun doute que tu vas te remettre sur pieds très rapidement ; tu verras qu’après, tu vas avoir l’impression que beaucoup moins de choses peuvent se mettre sur ton chemin. » Margaery peut se vanter d’avoir eu une vie sans trop d’embûches et que ses véritables difficultés n'avaient débuté qu’après la lune rouge, mais ça ne l’empêchait pas de se montrer sensible à cet égard. D’autant plus que Wall fait partie de ces gens qui l’inspirent.

Ses lèvres se pincent en un sourire sage. « Bruno est là et moi aussi. Je n’ai jamais eu à chercher de maison, mais je pourrais essayer de vous aider, si vous voulez. Imagine que vous en trouviez une près de chez moi ! Je pourrais venir aider avec le jardin tous les jours ! », conclut-elle, avec un enthousiasme volontairement exagéré. La Tyrell veut lui faire oublier ses soucis, pour que l’angoisse ne gruge pas toutes ses forces (il allait en avoir besoin). Et puis, elle rêve d’un jardin, mais son tout petit balcon ne lui en offre pas l’opportunité ; et déménager dans plus grand ne ferait qu’accentuer son sentiment de solitude. « Tu es prêt à réviser ou tu as besoin qu'on parle encore de tes inquiétudes ? » Du bout de l’index, elle vient appuyer sur le nez de son élève.

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▿ Date de naissance : 10/08/1998

Fragile
Stingclick@Margaery Tyrell

« Les fleurs de l'amitié »T’es content d’avoir tout compris à l’histoire et lui offres un grand sourire avant que celui-ci soit chassé par l’histoire de votre expulsion. Ce sont des tics de nervosité qui apparaissent alors que tu vas chercher le courrier pour le faire lire à Margy car, sous l’émotion, t’as peur de ne pas être clair. C’est fou comme t’as du mal avec ce trop plein d’émotions tout le temps. T’as croisé d’autres robots ou androïde comme sont appelés ceux qui ressemblent à des humains mais souvent ils sont plutôt sans sentiment. Justement ils cherchent à les comprendre là où toi tu cherches à faire avec et les… canaliser ? C’est comme si ta carte mère avait commencé à avoir des bugs et que le fait que t’en aies plus à créer une explosion de sentiments ! T’en as trop et t’en ressens tout le temps, essayant de t’en dépatouiller comme un enfant qui a tout mélangé sa peinture mais essaies quand même de séparer les couleurs.

Que Margy te rassure à son tour et dise aussi qu’il faut protéger tes petits amis te calme et te fait sourire. Oui c’est vrai. Comme Bruno a dit, il faut voir le bon côté des choses et vous allez pouvoir vous prendre un petit endroit rien qu’à vous où personne ne fera du mal à votre famille et ça c’est important.

« Merci de croire en moi. »

Parce que c’est important pour toi. Tu sais que t’es pas toujours facile et que tu demandes beaucoup d’attention mais tu ne serais pas le petit bonhomme épanoui que tu es aujourd’hui si Margy et Bruno n’avaient pas été là à chaque pas que t’as fais et tu le sais. Aujourd’hui tu ressembles encore à un enfant parce que t’as du mal avec tes sentiments et t’es si maladroit… mais tu te sens bien dans ton corps et dans ton âge, appréciant de travailler, de savoir vivre seul et d’être juste enfin toi-même ! Oh non tu ne veux pas redevenir ce petit robot jaune… Pas du tout !

« Oh oh oui ! On a dit qu’on allait avoir un jardin si on trouve ! Faire une zone pour notre famille pour qu’ils puissent profiter et plein de plantations ! On pourra le faire ensemble. Et puis prendre le gouter au milieu des fleurs ! »

Tout un programme qui te plait et Margy a bel et bien réussi à te faire oublier tes soucis pour ne voir que le bon côté d’avoir enfin votre chez vous. Ca te motive encore plus à prendre contact avec May Parker, ton ancienne assistante sociale, pour qu’elle puisse t’aider à savoir ce qu’il faut faire car t’es perdue avec les papiers même si t’essaies d’être ri-gou-reux.

« Oh non non, on peut réviser ! »

Tu vas chercher les cahiers que tu gardes pour faire tes exercices. Faire une rédaction, chercher les mots que tu ne comprends pas, lire, comprendre les expressions et distinguer les sentiments des personnes. Une longue heure de travail mais tu t’y mets à fond comme à chaque fois. C’est surtout ça que t’as besoin de travailler car tout ce qui est mathématique t’est juste évident. T’es en pleine lecture quand tu finis par regarder Margy, trahissant que tu te poses plein de questions.

« Comment on sait qu’on aime une personne ? Pas comme je t’aime toi ou Bruno mais comme un couple. Car c’est de l’amour aussi… »

Et là c’est un peu trop subtil pour que t’arrives à tout séparer.:copyright:️ 2981 12289 0

**Invité**

Les fleurs de l'amitié

Margaery Tyrell & @Wall E. Earth

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- dr. seuss

Margaery l’écoute doucement, un doux sourire soulevant le coin de ses lèvres. L’innocence du garçon est attendrissante, mais surtout particulièrement rare dans un monde comme celui-ci (et encore plus dans un monde comme celui d’où elle vient). Même si c’est inévitable, elle craint de le voir la perdre et être confronté à la désillusion, passage malheureusement obligé. Tout ce qu’elle peut faire, malgré toute son impuissance, c’est de le soutenir du mieux qu’elle peut et continuer à lui apporter autant de connaissances que possible. « C’est un très beau projet, Wall ! Il me rappelle ma maison. », qu’elle ajoute d’un ton pensif, presque nostalgique, mais qu’elle chasse rapidement pour ne pas détourner l’attention de son ami qu’elle regarde distraitement se mettre à la tâche. D’une certaine façon, elle admire sa motivation et sa persévérance. Presque aussi rare que sa candeur.

Habituellement, lorsque son protégé se plonge dans ses études, Margaery s'affaire à la tâche (parfois étonnamment lourde) de corriger les travaux de ses étudiants. C’est ce qu’elle fait, sans trop d’intérêt, avant que la question du jeune homme ne la prenne par surprise. Les sourcils haussés, elle lève les yeux de sa copie. « Oh… », marmonne-t-elle, visiblement confuse de la réponse qu’elle compte lui offrir. Ses doigts triturent machinalement le coin du document. Plus elle y pense, moins elle sait ce qu’est d’aimer quelqu’un de cette façon-là. La Tyrell n’a jamais vraiment eu le temps de se laisser aller à ces rêveries romantiques qui constituaient pourtant l'essence de sa région. Entre les études et les machinations pour asseoir son statut, les divagations amoureuses passaient au second plan. La professeur pose son coude sur la table et appuie sa mâchoire contre la paume de sa main. « Alors, quand tu aimes d’amour il y a des petits papillons qui te chatouillent dans le ventre lorsque tu vois la personne ou même seulement lorsque tu penses à elle. Un simple de ses regards te donne l’impression d’être la plus belle chose au monde ! Elle devient le centre de ton monde et plus tes sentiments se développent, plus tu souhaites tout vivre avec elle. » Elle baisse les yeux, un instant. À Westeros, peu avaient le privilège de préserver leur amour. Ses parents avaient eu cette chance. Son frère l’aurait eu si les choses n’avaient pas pris un tournant tragique. Mais elle ? À moins d’un miracle, son mariage n’aurait eu aucune autre vocation que celle d’assouvir ses desseins politiques. « Quand je te dis ça, il y a une personne qui te vient en tête ? », qu’elle demande, sans aucune pression, en venant poser une main rassurante sur son bras . S’il ne veut pas lui dire, elle respectera son jardin secret.

(c) DΛNDELION

▿ Date de naissance : 10/08/1998

Fragile
Stingclick@Margaery Tyrell

« Les fleurs de l'amitié »Tu lui souris quand elle te dit que ça lui rappelle sa maison, content que ça vous fasse encore un point commun alors que tu te plonges ensuite dans tes exercices. T’aimes ce genre de moment avec Margy parce que ça te permet d’en apprendre encore plus sur le monde qui t’entoure et d’être plus à l’aise dans ton travail. T’as la chance d’avoir de supers collègues au jardin botanique, toujours contents de t’apprendre plein de choses et pas trop regardant sur ta maladresse et tes réactions parfois trop « innocentes » comme ils disent. Qu’est ce que tu l’entends ça : « Ca va pas être facile quand le petit bonhomme vivra sa première déception » mais tu sais ce que c’est d’être triste ou d’avoir mal, tu t’es sacrifié dans ton monde pour protéger ceux que t’aimais. T’es candide mais est-ce que tu vas vraiment changer un jour ? Après tout il faut bien des gens comme toi aussi. « Il faut de tout pour faire un monde » comme tu lis dans les livres. Et ça fonctionne très bien dans cette ville étrange d’ailleurs !

Cependant il y a une question que t’as jamais posée à Margy mais tu le fais là. Tu vois à son regard que la réponse n’est pas si facile aussi tu poses ton crayon pour l’écouter. Une personne avec qui tu souhaites tout vivre, qui te fait te sentir beau,... Mais ça Margy et Bruno le font déjà car ils sont toujours à tes côtés, non ? Tu fais une petite moue contrariée car t’es pas sur de tout saisir et la regardes avec surprise quand elle te demande s’il y a une personne qui te vient en tête.

« Oh non j’ai personne que j’aime à part Bruno et toi. Enfin pas d’amour comme on parle. Tu sais… » C’est compliquééééééééé comme sujet ! « Mais je vois beaucoup de gens en « couple » autour de moi, parler mariage et puis enfants et tout ça alors je me posais la question de la différence entre l’amour amitié et l’amour… euh… amour… enfin couple… »

Tu poses aussi ton coude sur la table puis ton menton dans ta main en réfléchissant, ayant pris des tics de Margy par mimétisme comme on peut le faire avec ses parents ou une personne importante pour soi.

« Mais je me sens beau avec vous déjà. Vous êtes toujours là pour moi alors c’est déjà ce que je ressens… Et je vis avec Bruno mais je n’ai pas envie de tout partager avec lui parce que je sais qu’il y a plein de choses qu’on n’aime pas tous les deux et parce qu’il a besoin de calme. Si j’étais amoureux je serais plus… envahissant ? Ou c’est parce que je tomberai amoureux de quelqu’un qui aura plein de passions que j’aime aussi ? Et pourquoi les gens parlent de préférence pour les hommes ou les femmes. Moi je vous trouve tous beaux, faut vraiment choisir ? »

Perdu, tu es totalement perdu mais heureusement t'as toute ton après midi pour discuter de ça avec une des seules personnes dont t'écoutes les conseils comme si c'était une vérité absolue.:copyright:️ 2981 12289 0

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