(abandonné) Une déesse qui se manifeste à nouveau [Libre]

C’était une soirée tranquille, Adrianna rentrait tout juste de son travail, une journée bien remplit et exténuante au musée. Quand elle franchit les portes de sa maison pour poser dans la coupelle ses clefs et sa veste sur le siège à côté, c’était pour elle symbole de bien être et bohneur, et encore plus quand elle secoua ses pieds pour retirer ses chaussures et se mettre quelque chose de confortable. Elle adorait son métier, mais rien ne valait son chez soi. Travaillez au musée n’était pas de tout repos, surtout sur une île aussi étrange défiant les lois de la physique. Mais ce soir, Adrianna ne voulait plus y penser.

Bien contente, elle verrouilla la porte derrière elle, attrapa une télécommande sur la table basse et actionna avec une chaine stéréo afin de mettre un peu d’ambiance sonore. La station diffusait une playlist de musiques festives, au thème latino comme par exemple du  Luis Fonsi. Tomaz n’était pas spécialement fan de ce genre de musique, mais ce soir, elle se laisserait bien séduire par la méldoie, ne voulant pas se prendre la tête et se changer les idées sur son canapé, grignoté quelques fruits et boire une boisson sucrée. Elle dansait donc au rythme du chanteur latino, tournant sur elle-même, mouvant les épaules et le bassin, tout en se dirigeant vers la cuisine afin de récupérer de quoi manger, voir ce qu’elle pouvait préparer.

C’est pendant qu’elle effectuait un pas de danse amateur devant son frigo, qu’elle le remarqua. Elle n’avait pas souvenir de l’avoir vu ce matin en allant au travail. Il y avait quelque chose sur la table. Intriguée, elle s’en approcha pour découvrir qu’il s’agissait d’une boîte en bois précieusement taillé, avec des motifs orientales dessus fait avec un détail poussé. Inquiète, Adrianna regarda autour d’elle comme si elle s’attendait à voir quelqu’un débarquer, une personne de son entourage lui souhaiter une bonne fête ou une blague. Mais rien, personne. Qui a put entrer chez elle et laisser ce paquet chez elle ? Le mieux serait de prévenir la police.

Mais la curiosité la poussait à ouvrir pour découvrir son contenu. Si c’était un piège comme une bombe, on aurait pas mit autant d’effort dans un paquet cadeau aussi beau. Et peut-être qu’elle trouvera un indice à l’intérieur. Dans le doute, elle envoya un message à plusieurs de ses contacts, des amis assez proches pouvant lui faire une surprise. N’ayant aucune réponse de certains, et la négation d’autres, Tomaz prit le risque d’ouvrir. Elle souleva délicatement le couvercle ouvragé, ne faisant aucun geste brusque.

Ses yeux se mirent à briller comme ceux d’une gorgone en découvrant l’intérieur. C’était un écrin en fait, où reposait sur un délicat coussin violet un collier fait d’or et de pierriers. Un pendentif magnifique qui était de style égyptien avec un scarabée en or comme ceux retrouver sur la dépouille des momies lors de leur embaumement. Adrianna en avait déjà vu dans son métier, mais jamais d’aussi beau et bien fait. Tenant le précieux ornement entre ses doigts, quelque chose venait à elle. C’est comme si elle ressentait une chaleur venir lui remonter ses bras et s’installer dans son corps. Et il y avait autre chose, comme si quelque chose lui parlait, lui murmurait une phrase dans une langue ancienne. Grâce à ses connaissance, Adrianna pouvait traduire l’étrange prière qui se murmurait dans sa tête, et comme poussé par une force inconnue, elle murmura les mots "Je suis Isis."

Un éclair sans nuage, frappa la maison, pour traverser le toit et la charpente, faisant exploser toutes les vitres dans une orbe de feu et d’éclairs. On entendit des cris, mais un se distinguait des autres comme quelque chose de surnaturel.

Adrianna était pliée en deux, poussant des hurlements de douleurs. Tout son corps lui brûlait. Pas à cause de l’éclair l’ayant pércuter à travers le toit, quoi qu’il en soit responsable, mais son corps n’avait subit aucune blessure. En réalité, tout son être était remplit d’une puissance quasi divine. Mais le plus douloureux, était sa tête. Elle se remplissait d’images d’elle. De visions étranges où elle était dans un autre pays, où elle était à la fois esclave, puis reine et déesse. Mais ayant connue la peine, la perte, la trahison et la mort. Tout lui revenait en mémoire. C’était comme un train fou qui essayait de rentrer et faire adopter tous ces souvenirs d’un coup. C’était beaucoup, c’était trop. Adrianna n’arriva pas à suivre ce flot d’informations qui lui fit perdre l’équilibre. Sa vie actuelle se retrouvait chamboulée.

Elle entendit quelqu’un, une personne venant frapper à sa porte, sans doute alerter par l’explosion et les cris. Elle ne reconnaissait pas cette voix, elle se mélangeait avec toutes celles dans sa tête, celles de son passé caché qu’on voulu bien lui dévoilée. "PARTEZ !" Hurla la jeune femme essayant de la mettre en garde. Tendant sa main vers la porte comme signe de la chasser, une énergie s’échappa de la paume de sa main pour venir percuter la porte et la faire voler.

Adrianna regarda avec horreur ce prodige dont elle était responsable, se rendant compte après de ce qu’elle venait de faire. D’ailleurs, avait-elle blessée, ou tuer la personne qui était venu la voir ? Dans un moment de lucidité, Tomaz se remit debout. Elle se rendit compte que toute la pièce fut brûlée, qu’il y avait encore quelques flammes autour d’elle et qu’elle justement… N’était plus comme avant, mais portait une tenue étrange, une sorte de jupe blanche, avec un haut à bandes et des ornements d’or autour du coup, des poignées et des jambes, ainsi qu’un diadémé sur la tête dans un style antique. Cette tenue oui, elle la connaissez.

"Vous… Vous n’avez rien ?" S’enquit Adrianna, avançant vers son entrée grande ouverte à présent, mais avec un pas de zombis. Puis d’un coup, elle cria de nouveau, posant sa main sur sa tempe. De nouveaux souvenirs venaient se rajouter, un mélanges anarchiques d’images. Comme si quelqu’un essayait de vous raconter toute une histoire d’un an et plus en quelques secondes avec une voix désagréable.

Fort heureusement, l’inconnue n’avait rien, mais Adrianna vit avec horreur qu’elle tenait un enfant entre les bras. Elle était courageuse ou folle d’emmener un bambin ici, alors qu’une explosion venait de se déroulait. Tomaz regarda la mère et son enfant avec horreur, pensant sur le coup au danger qu’ils encouraient. Elle voulu dire quelque chose, ou faire. Mais la jeune femme vint à se plier en deux prise de douleurs. Son corps la torturait avec cette puissance qui parcourait ses membres. Sa première transformation c’était faite sans soucis, mais la, quelque chose de nouveau se produisait.

"Courrez !" Hurla t’elle à cette inconnue, tendant son bras vers elle comme si elle cherchait à la pousser de loin.

D’un coup, Adrianna se sentit légère. Ses pieds quittèrent le sol et la jeune femme vint à flotter dans els airs, passant à travers le trou dans le toit pour atteindre plusieurs mètres en altitudes, flottant comme un ballon. Elle ne comprit pas ce qui lui était en train d’arriver, mais d’un coup, la jeune femme poussa un cri aigue et une vague d’énergie ressemblant à du feu ou une explosion d’éclaire s’échappa de son corps pour former une vague dévastatrice qui s’enfuya vers tout l’horizon.

Quand c’était fait, Adrianna retrouva son calme et redescendit en bas, revenant au cœur de son salon incendiée, retrouvant vite son équilibre pour se tenir droite avec assurance. Tout ceci fut court et rapide, mais était un point important car quelque chose venait de se passer... Isis était de retour.

Adrianna eut un léger vertige, se rendant compte que sa vie actuelle n'était que mensonge et qu'à présent, la vérité lui apparaissait d'un coup violemment.

Se rappelant de la femme qui était venue la voir, la conservatrice s'inquiéta si elle était toujours présente ou non. Normalement, l'énergie déployée s'était rependu dans le ciel comme une vague de feu, ne devant toucher personne ou presque sauf s'ils étaient en hauteur eux aussi. Mais la voisine elle, dût avoir peur et s'être sans doute enfuie.

"Vous êtes toujours la ?"

Cela semblait s’être calmer. L’énergie soudaine ainsi que ce flux de souvenirs cachés ne semblaient plus pousser à l’explosion. Son corps fut à nouveau celui d’une déesse, capable de supporter cette puissance comme son sang. Il reste juste ce flot de souvenirs qui restait perturbant, ce rappel de ces épisodes sombres et violent. Mais Adrianna arriva à acquiescer tout cela, sans en perdre la raison. Il valait mieux, la dernière fois que la folie l’eut gagnée, elle a faillit anéantir le monde.

Tout semblait donc revenir au calme, et on voyait se tenir droite la fidèle représentante d’Isis, cette héroïne portant les atouts de la déesse, jupe blanche, ceintures, brassards et jambières d’or, ainsi qu’un diadème et un collier sertie du symbole de la déesse. La première fois qu’elle s’était transformer, ce ne fut pas violent. Mais la, c’était comme si tout lui fut renvoyé d’un coup à en perdre la tête.

Adrianna se souvenait de cette femme qui était venue avec son enfant et qui se tenaient au pas de sa porte. Très vite, la déesse s’enquit de leur état, savoir si elles étaient toujours là et en bonne santé. Une voix la rassura comme quoi c’était toujours le cas, que par miracle elles n’avaient rien alors que le reste de la maison s’effondrait et commençait à se faire dévorer par les flammes.

"Vous auriez dû partir avant, quand je vous l'ai dis." Disait-elle sur un ton quelque peu proche du reproche. Elle fut surprise de voir que malgré les explosions, elle ne se soit pas enfuie plutôt. La peur l’aura sans doute tétanisée. En y pensant, Isis retrouva un peu de douceur dans la voix. "Mais je suis heureuse que vous n’ayez rien. Vous n’avez plus rien à craindre à présent, mon corps peut contenir à nouveau mon pouvoir."

Tout semblait être plus ou moins rentrer dans l’ordre. Adrianna avait retrouvée sa chaire de déesse, pouvant ainsi contenir cette puissance divine en elle. La seule chose qui restait désagréable, c’étaient les souvenirs qui affluaient dans son esprit. Ceux de sa vie d’esclave, puis de conseillère royale, de mariage, de déesse, de sa famille et enfin, de sa mort et comment son corps et son esprit furent profanés. Le retour de tout cela fut violent, mais Tomaz arrivait à gérer ces déroutantes informations et ainsi redevenir la déesse de la nature pure.

"Ce qu’il se passe… Est que je devrais sans doute me trouver un nouveau chez moi." Disait-elle en voyant les restes de sa maison partir lentement en flammes. Vu les dégâts, elle était surprise de voir cette étrange voisine et son enfant intact, et surtout être venu voir une explosion de plus près. C’était inconsidéré.

Curieuse, ce trait qui pouvait pousser les gens vers de grandes choses, mais aussi vers leur perte. Isis ne voulait pas faire de leçon de morale en tout cas, pas le jour de sa résurrection. Il lui restait plus important à faire dans ce monde. Maintenant qu’elle était de nouveau elle-même.

La voisine se présenta, Grace Stone, ainsi que sa petite fille dans ses bras, Eden.

"De bien jolie noms."


Complimenta avec douceur la déesse-reine. A son tour de se présenter, elle le fit de manière solennelle, dans une posture qui traduisait la posture, une assez classique chez les héros de son monde.

"Quant à moi je suis…" Moment d’hésitation. Cela faisait un long moment qu’elle ne s’était pas présenté autrement qu’Adrianna, et avec son amnésie, se voir investir le rôle d’une déité procurait un étrange sentiment. Alors elle eut un doute sur quel nom se donner avant de trancher, vue comment elle était présentée. "L’incarnation d’Isis. Ancienne protectrice du Kahndaq aujourd’hui disparue. Mais vous pouvez m’appelez Adrianna." Dans son monde, son identité secrète n’en était pas une, tout le monde connaissait ses origines. Elle avait même convaincu Black Adam et son frère Amon de dévoilé leur nature mortelle devant l’ONU pour rassurer les peuples.

Son regard se porta sur Grace. Tous ses pouvoirs, ses facultés lui revenaient peu à peu. C’était comme se réveillé et on qu’on retrouvait l’usage de ses sens. Elle pouvait le sentir à présent.

"Je ne veux pas vous blâmer, ni vous faire culpabiliser. Mais vous avez prit un grand risque pour vos enfants. Je me serais culpabiliser si je vous aurais fais du mal par accident."