(abandonné) Au plus profond de la forêt noire [pv Senua Derde]

La nuit recouvrait peu à peu l’immense forêt sous son mentaux d’obscurité. La lumière du soleil était presque morte, tendant vers l’infini ses longs bras de couleurs vifs agonisante. Très vite, la vie nocturne vint remplacer celle du jour. On entendait les grillons chantonnaient sous les feuilles berçant par la brise du soir. Un premier hibou hululait percer sur sa branche. Messager de la nuit, il prévenait déjà tout le monde que sa maîtresse arrivait. La faune la plus importante alla donc dormir ou se cacher, pendant qu’une autre, plus inquiétante sortait de dessous des arbres.

Tout semblait plus calme que d’habitude, on entendait à peine ces sons qu’on vient d’évoquer. Mais, sur un chemin de terre, un vieux sentier, des bottes firent craquer les brindilles et la terre. D’un pas ferme, une silhouette sombre, recouverte d’une veste verte en cuir, remontait le sentier. Son visage était fixe, mais en réalité il jeta un coup d’œil à droite et à gauche, guettant le moindre signe étrange. Continuant ainsi, il rejoindre un immense arbre, un bien grand. Pas le plus imposant, mais où se trouvait son repère. Cependant, l’ombre de ce garde forestier ne désirait se rendre à cet endroit.

Sans prévenir, la silhouette élancer fit un virage pour s’engouffrer à travers les buissons et les arbres, repoussant donc la végétation et dérangeant mère nature. C’était pourtant bien l’heure de rentrer, mais le protecteur des bois, était sur une mission et il prenait très à cœur son devoir. Il s’engouffra donc dans ce royaume endormi pour s’arrêter près d’un arbre. Il n’était pas plus différends qu’un autre, mais c’était son pied qui l’intéressait accroupie, l’homme examina ce qui semblait être des restes abandonnés ici. Il fit une grimace en voyant cela.

"Je doute encore que les animaux vivent comme nous ici. On dirait que quelqu’un à camper ici."

Aucun doute, une personne était venue s’installer dans ce coin et ceux, sans autorisation. En réalité, voilà depuis un petit moment déjà, que le garde forestier, traquait une sorte d’ermite. Un vagabond qui vivait dans ces bois. Robin était du genre permissif, mais il ne savait si l’individu était dangereux ou pas. Il eut déjà trouvé plusieurs animaux tuer, dépecer, et là, on avait encore moins le droit de chasser sans permis que de venir y faire un somme. Très bon pisteur, Robin découvrit quelques traces laissées là, partant vers une direction précise. Sans attendre plus longtemps, il alla à sa suite.

Quelques branches brisées, de la terre retournée, des éraflures, l’homme n’eut aucun mal cette fois-ci à suivre la piste du « sauvage ». Ses doutes se portèrent sur un braconnier. Tout semblait l’indiquer. L’entreprise se révélerait donc dangereuse, mais Robin demeura confiant. Il était très bon orateur, il saura discuter, et pour se défendre, et bien la particularité de ce garde forestier entrait en jeu. C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir une arme quelconque de ce monde, paralysante, notre ami ne quittait jamais cet arc et ce carquois qui attendaient dans son dos. Croyez-le ou non, mais il serait bien plus rapide à dégainer une flèche et atteindre une flèche que pour quelqu’un de sortir son arme et tirer.

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La nuit était arrivée bien vite. La forêt fut totalement ou presque, obscure. Une légère brume se levé de la terre et les chouettes et hiboux furent bien plus présent qu’avant. Même quelques corbeaux se joignaient à la discussion. Au moins, on n’entendait pas encore de loup. Robin avait sortie sa lampe torche et éclaira les alentour avec le vaisseau lumineux. On n’y voyait pas grand-chose avec, mais c’était mieux que rien. Il arrivait à mieux se déplacer et éviter de mettre le pied où il ne fallait pas. Un souffle glacial recouvrait les lieux comme un spectre lugubre venant se réfugier ici. Malgré sa veste, Robin fut parcouru d’un frisson.

Bientôt, une étrange lueur orange apparue entre les arbres. Etayant sa lampe, Robin s’en approche avec prudence. Il pensait à une autre lampe, mais reconnu rapidement la lueur d’un feu de camp. On entendait le feu qui crépitait, du bois qui craquait par la combustion. Puis, n’étant plus qu’à quelques mètres, le garde vit une silhouette sombre, lui tournant le dos et regardant vers le feu. Sans nul doute le « braconnier ».
Se tenant prêt à dégainer s’il le fallait, Robin sortit de sa cachette, arrivant sur le côté. Comme toujours il tentait une approche non agressive, mais pas trop douce non plus.

"Salut… Je suis le garde forestier n’ayez aucune crainte. A qui ais-je l’honneur ?"

Les deux êtres se firent donc face. Robin essaya de toujours paraitre le plus rassurant possible, malgré que celui ou celle qui se trouvait là, était plus que méfiante. Un animal ? On pouvait facilement la prendre pour telle. Elle vivait à al sauvage, en pleine nature, salle et recouverte de fourrure. Un peu plus et Robin pourrait penser qu’elle viendrait du même monde que lui. Lui aussi a connu l’existence de la vie sauvage, et sa tenue ressemblait à celle de certains de ses contemporains.
Les flammes crépitaient sur les branches sèches, dont la lueur éclairait ce visage froid, aux traits dures. Robin regarda ce camp improviser et avait du mal à croire que quelqu’un, pendant tout ce temps, vivait ainsi au milieu des arbres. Même lui ne put échapper à la civilisation moderne de cette île. En tout cas, qu’il crut qu’elle soit du même monde que lui, cela fut quelque peu mit à mal quand elle s’adressa à lui.

Ces mots… Ils lui parurent étrangers. Un vieux dialecte à n’en pas douter. Pourtant, ce langage lui parait familier. Issus de la grande île. De l’ancien gaélique peut-être ? Robin possédait quelques notions seulement et n’était pas sûr de comprendre ce qu’on lui disait. Enfin, il n’y avait besoin d’être connaisseur pour en avoir une petite idée. Lockley fouilla dans sa mémoire pour se rappeler de deux ou trois mots encore pouvant l’aider dans cette affaire. Il était plus accoutumé de la langue bretonne sa natale, et un peu de l’arabe apprit pendant la croisade.

"Hi. Tha mi aig fois.*"

Il se félicitait de déjà savoir ça et priait pour que la femme comprenne ce qu’il voulait dire. Il avait peur qu’on vienne soutenir tout un échange où il ne serait pas très bon. Bon orateur oui, mais s’il devait piocher quelques mots dont il arrivait tout juste à se rappeler, il risquait de ne pas aller bien loin. Restant à bonne distance et tentant le tout pour le tout, Robin prit le risque de d’exposer :

"Désolé. Je parle très peu cette langue. Vous me comprenez ?"

Il se rappelait du jour où il avait rencontré Djaq. Il avait surpris le jeune homme, ou plutôt la jeune femme, quand il avait parler dans sa langue. Encore, il se débrouillait bien mieux que la maintenant, mais se demanda si l’effet serait le même.

*Bonjour. Je suis en paix.