(abandonné) I didn't think to see you again [Yelena&Natasha]

ft. Yelena Belova

Le temps était changeant dernièrement. Le matin se levait avec un beau soleil chaleureux pour devenir venteux alors que la pluie frappait le sol avec acharnement. Des sales jours où ironiquement je me trouvais à devoir travailler à l’extérieur pour une raison oû une autre. Cette journée m’avait d’ailleurs épuisé plus que je ne voulais l’admettre. Devoir coller un
pseudo chef d’entreprise pendant toute une journée alors qu’il se trouvait dans son usine n’était pas comment je pensais passer ma journée quand je suis rentré ce matin. C’était un contrat urgent et le client demandait quelqu’un avec de l’expérience ce qui ne laissait pas grand monde puisque beaucoup des employés qualifiés étaient déjà sur des contrats. J’avais un peu accepté à contre cœur quand ma patronne était venue me voir. Au moins on m’avait promis les prochains jours de congés pour compenser puisque je devais partir le matin même pour quelques jours.


Le dernier client était d’un narcissique qui ferait passer Tony Stark pour un enfant de cœur. Il avait pris un malin plaisir à faire de mon travail un vrai calvaire de toute manière possible comme je lui avais clairement fait comprendre que je n’étais pas là pour faire jolie, mais bien pour faire un boulot sérieux. Encore un autre homme qui pense qu’une belle femme ne peut pas être chose qu’être un fichu trophée à un bras. Je m’étais donc tapé de le suivre dans un terrain désagréable sous la pluie sans parapluie. Professionnel comme je le suis, je n’avais pas dit un mot et fait mon travail ce qui l’avait autant surpris que mit de mauvaise humeur. S’il pensait que j’allais supplié, il se mettait le doigt profondément dans l'œil. Mon retour dans les locaux de mon employeur avait été rempli de grognements et de plusieurs regards qui voulait clairement dire de ne pas m’approcher au risque de se faire mordre. J’étais de mauvaise humeur et pas un peu. J’avais délaissé mes habits professionnels pour quelque chose de plus simple. Heureusement que je gardais toujours des vêtements de rechange juste au cas où.


Pour combler le tout de cette si belle journée, j’avais dû faire la file pendant un bon moment pour pouvoir me procurer un café chaud. Je m’étais retrouvé avec la mauvaise commande, deux fois plutôt qu'une, et mon prénom écrit n’importe comment. C’était le signe que je devais retourner chez moi avant de tirer sur quelqu’un pour une connerie quelconque. Ça aurait pu finir là, mais non. La vie aime bien m'emmerder aujourd’hui il faut croire. J’ai soudainement eu un sentiment que je n’avais pas eu depuis longtemps. Le sentiment familier d’être observé par quelqu’un voir même suivit alors que je me promenais dans la foule. C'était la première fois depuis bien des années, depuis que j’étais en pleine cavale après le gâchis de Tony et Steve. D’un côté, je suis rassuré de savoir que mes sens sont toujours aussi alertes, mais d’un autre, je n’aime pas du tout l’idée que quelqu’un pense pouvoir me suivre sans que je m’en rende compte. Amateur. J’ai beau être une veuve à la retraite, si on peut l’appeler ainsi, je suis toujours une veuve malgré tout.

Alors que je marche dans la foule, je lève la capuche de mon manteau dans une tentative de m'obscurcir le visage tout en me protégeant de la pluie qui a commencé à tomber. Les habitudes d’ancienne espionne refont surface comme une seconde pas alors que je marche d’un pas contrôler tout en évitant gracieusement d’entrer dans qui que ce soit afin de ne pas perdre mon avance sur la personne qui me suit. Il me faut plusieurs minutes avant de trouver ce qui me semble l’endroit idéal pour me faufiler en sachant très bien que cette personne me verrait y aller et va me suivre. Je suis un peu évidente, mais juste un peu. Il faut bien que je lui donne une chance de me suivre si je veux pouvoir le, la, les confrontés face à face. Je me déplace rapidement dans la ruelle, prend un escalier de secours pour monter au dernier étage où j'ai repéré une fenêtre ouverte. Je connais assez le quartier pour savoir que cet immeuble en particulier est connu pour être un squatte de sans abris et donc vide de toute personne sauf des clochards qui se sauveront comme des souris si confrontation il y a. Le dernier étage est sombre et rempli de recoins, de toiles et d’objets en tout genre laissés là par les anciens résidents. Parfait. C’est un bon nombre d'objets derrière lequel je peux me cacher.

Sans attendre, je me glisse le long d’un mur sortant l’arme de poing que je porte toujours sur moi. Je préfère être trop prudente que pas assez. J’entends de très faibles pas. Peu importe qui me suit, cette personne sait être discrète et il ou elle n’est pas à prendre à la légère. Ce qui me rend quelque peu nerveuse. Ça hurle emmerde tout ça. J’essaye de rester alerte tout en tentant de voir les options de sortie. Une autre fenêtre, risqué, mais faisable surtout que le bâtiment d’à côté n’est pas si loin. Un escalier pour le second étage est aussi à considérer. Deux options, c’est toujours mieux que rien. Je contrôle ma respiration tout en écoutant et restant complètement alerte. Dès le moment où mon poursuivant se trouve à ma hauteur, je me jette dessus sans hésiter. Je réalise bien vite que c’est une femme et qu’elle sait ce défendre. Je suis rapidement désarmée comme elle l’est aussi, mais je m’éloigne d’elle et roule loin pour récupérer mon arme le pointant directement sur elle. « Je vais te donner une seule chance de répondre. Qui es-tu et pourquoi tu me suis ? » Je n’ai pas du tout envie de tirer, mais je ne vais pas me laisser abattre facilement. Le court combat que nous avons eu me mettait sur les nerfs. Cette femme avait une manière de se battre qui me rappelait bien trop celle d’une veuve, mais je ne voulait pas croire qu’il y en avait une autre dans cet endroit surtout si elle venait après moi. Puis, soudainement, son visage devient clair pour moi et je fus pris d’un choc. « Yelena? Это ты младшая сестра? » Je n’avais pas vu son visage en quoi 8 ans, mais bon sang, je me souvenais d’elle tout de même. Je ne l’avais jamais oublié. J’avais apporté son souvenir partout avec moi depuis que je m’étais réveillé. Mon arme est toujours pointée vers elle, mais j’ai baissé le canon vers le sol.

Traduction : C’est toi petite soeur?