[Flashback]"Don't Stand So Close To Me" - [Feat Natasha Romanoff]

ft. John Wick

Tuer, en théorie, n’est pas quelque chose que j’aime particulièrement faire dans les derniers jours. Si je peux l'éviter, je le fais pour ne pas avoir encore plus de sang sur les mains que j’en ai déjà. Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui semble avoir la même morale que moi et je ne peux pas toujours éviter de mettre fin à une vie. Quelques fois, je me sens mal de le faire, d’autre fois pas du tout. Il faut dire que certaines personnes cherchent vraiment à mourir soit parce qu’ils sont trop stupide pour comprendre le danger ou par pure arrogance. Des hommes qui se pensent intouchable et tout puissant, j’en ai rencontré une longue liste et tuer tout autant il faut dire. Par Thor, je les détestais tous autant les uns que les autres. Il me rappelait trop Dreykov et chaque fois que je pouvais mettre fin à leur pitoyable existence, je le faisais avec un grand plaisir. Le monde se porterait tellement mieux sans gens comme eux avec trop de pouvoir.

Mon intention ce soir n’avait jamais été de m'attirer les foudres de qui que ce soit. J’étais venu pour faire du repérage et prendre un verre en toute tranquillité, mais il semblerait que quelqu’un avait eu une autre idée en tête. J’avais poliment refusé une offre pour rejoindre le patron dans la zone VIP à plusieurs reprises. Très rapidement, j'ai compris que ce n’était pas un homme à qui on disait non. Du coup, je me suis dis qu’il était temps pour moi de juste disparaître dans la nuit comme je savais si bien le faire. Le seul petit problème c’est que je n’avais pas accompli ce pourquoi je me trouvais dans cet endroit en premier lieu. Il était hors de question pour moi de partir. Je devais recueillir quelque intel et aller rencontrer quelqu’un qui se faisait appeler Baba Yaga. J’avais roulé des yeux au nom. Bien sûr que quelqu’un se prendrait pour la grande légende terrorisant les enfants. Je connaissais l’histoire comme toute personne ayant grandi en Russie, mais je n’avais rencontré qui que ce soit portant ce nom dans le domaine. J’étais dans le monde de l’espionnage, de l’assassinat et de l’underground depuis assez longtemps pour connaître les pseudonymes de la plus part des gens. Quelque chose me disait que cette personne n’était pas quelqu’un que j’avais pu rencontrer ce qui ne me plaisait pas. Je ne pouvais pas me permettre d'aller le rencontrer sans avoir quelques informations. De plus, j’appréciais toujours un nouveau défi et il semblait que cette personne en serait un. Un fantôme de plusieurs manières, mais le peu d’informations que j’ai recueillies me laisse clairement comprendre que je devais être prudente. Je pouvais me défendre. Je n’avais pas peur en soi de l’affronter après tout j’avais survécu à des combats avec des gens bien pire que cet homme même si je ne pouvais me permettre de le sous estimés.


Enfin bref, pour l’instant, ce n'était pas mon plus grand problème. Si je voulais pouvoir me rendre à leur patron, je devais tout d’abord réduire les rangs le plus possible. Pour ce faire, j’avais décidé de faire de moi un appât. Les idiots qui m'avaient suivi en pensant sans doute faire un bon coup et me ramenant à leur patron comme trophée. Je ne me trouvais pas dans le meilleur quartier de la ville, sans surprise, ma cible préférait se cacher dans les bas-fonds avec les autres rats. Mais me salir n’était pas un problème. J’en avais l’habitude à une certaine époque. Ces hommes étaient loin d’être de grande lumière. J’avais facilement pu récupérer mon équipement et ma tenu de Black Widow avant notre affrontement. Les attirer dans une ruelle isolée était un autre morceau de gâteau. J’étais presque triste quelque part qu’il n’y pas de réel défi dans cette tâche. L’incompétence est ma foi très ennuyante.


Le combat, si l’on peut appeler ça ainsi, est facile et sans surprise. Les hommes sont, pour la plupart, maladroits et comptent uniquement sur leur force brute. Ce que je n’avais pas prévu par contre était l'arrivée du bras droit de ma cible dans son costume Armani trois pièces. Au moins, il allait mourir avec élégance à défaut de mourir comme un vrai homme. Bien que je dispose de deux armes de poings à chaque cuisse, je préfère utiliser mes Widow Bites paralysant mes adversaires. Je préfère les tués seulement s’ils ne me donnent aucun autre choix oû deviennent trop dangereux. Armani, avait tourné les talons avec son petit groupe après avoir donné ses ordres pensant sans doute que je n’avais aucune chance de survie. Quel idiot.


Alors que je me débarrassais de mes adversaires, une seconde silhouette entra dans le combat. Un homme aux cheveux noir qui détonnait clairement avec le reste du groupe, surtout qu’il s’en prit aux hommes qui m’attaquait au lieu de moi. Je gardai donc un œil sur lui pour l’instant. Aussi vite qu’il était apparu, il disparu dans la nuit. Le dernier voyou s’effondra au sol à peine quelques secondes plus tard. Je serra mes armes en jetant un coup d,oeil à ma montre. On dirait que Baba Yaga devrait attendre un peu. Espérons qu’il soit toujours au point de rendez-vous. Heureusement, l’endroit n’était pas trop loin. En donnant ce lieu, j’espérais pouvoir conclure deux contrats en très peu de temps. J’espère que c’est toujours possible. Me fondant dans les ombres, je rejoins le point de rencontre pour trouver l’homme que j’ai vu plutôt en train d’abattre les voyous avec Armani. Me faufiler derrière celui-ci est assez facile. Je lève mon arme et tire sur le voyous qui s’écroule. Avec un sourire, je lève les yeux vers celui que j’imagine être le fameux Baba Yaga. « Je suis Widow. Désolé pour le léger retard. J’ai eu un petit contretemps. »

ft. John Wick

Je n’avais clairement pas prévu que ce soir se termine en tir sur cible mouvante parce que vu le peu de challenge que ces hommes avaient été pour c’était tout ce qu’ils méritaient d’être appeler. Heureusement pour moi, je suis toujours prête à toutes les situations. L’expérience m’a appris que c’est souvent quand on pense que tout va bien que tout va clairement mal. Malgré ce petit contretemps, je devais suivre le planning que je m’étais fait afin de ne pas manquer ma porte de sortie et surtout ma prochaine rencontre avec un autre client pour un autre contrat. Malheureusement pour beaucoup de gens, l’entreprise du meurtre était toujours autant fleurissante et la demande toujours aussi grande ce qui en quelque sort était assez désolant. J’imagine que peu importe ce qui arrive, l’humain reste un être avide de pouvoir ainsi que de richesses. C’est pourquoi je me disais souvent que dès que j’aurais atteint mon objectif, c’était fini. Je déposerai les armes une bonne fois pour toute. Plus de meurtre, plus de manigances, plus d’espionnage. J’allais finalement faire ce que j’avais promis à Maria la dernière fois que nous nous sommes vues dans cette petite chambre d’hôtel de New York alors que je partais affronter Thanos et qu’elle suivait Fury pour faire dieu sait quoi. Il y avait toujours tellement de mystère quand elle partait avec cet homme, mais je lui faisais autant confiance qu'elle que lui. Je savais que Nick ferait son possible pour garder son second en vie. Il n’était pas du genre à le dire clairement, mais quand il appréciait assez une personne, il agissait différemment avec celle-ci.


Penser à Maria est douloureux même après presque 10 ans loin d’elle. Je ne m'habituerais sans doute jamais à son absence pour avoir passer une bonne partie de ma vie adulte avec la femme à côté de moi comme un constance rassurante. Clint et elle avait su m’aider à construire la vraie Natasha Romanoff des morceaux brisés de Natalia. J’étais devenu un être humain à part entière et non pas tout simplement une arme avec son aide. Je ne pourrais jamais lui dire à quel point je lui en étais reconnaissante, à quel point je l’avais aimé et que je continuais de l’aimer malgré les années. Les années n’effacent pas l’amour et même si c’est douloureux, j’en suis reconnaissante.

Je mets de côté les souvenirs sentimentaux alors que j'abat Armani sans trop d’état d’âme. Voir un voyou comme mourir ne me fait ni chaud, ni froid et je sais que certains seraient inquiets de ce genre de comportement, mais souvenez-vous, je suis tout de même un assassin hautement entraîné. Enfin, en ce moment, les deux seules personnes encore vivantes dans cette allée le sont devrais-je dire. L’homme est toujours sur le qui vive ce qui est une attitude des plus normale et que je m’attendais venant de quelqu’un du métier. J’ai toujours une arme chargée dans une main alors que l’autre se trouve à ma taille. Les bracelets autour de mes poignets sont prêts et chargés tout comme les deux bâtons dans mon dos. Encore une fois, vaut mieux être trop préparé que pas assez n’est-ce pas?


- “C’est plus logique que ce soit une femme vu le surnom, et vous êtes excusée pour le retard, j’ai eu un léger contretemps également. Simple précaution, quel est mon nom de code ?” Ah directement au boulot, j’apprécie cet homme de plus en plus. Aucun commentaire déplacé à mon égard, sur mon apparence ou sur mon nom. Je sens un homme de métier, un homme qui a vu et survécu à bien des choses. Un homme qui semble avoir autant de sang sur les mains que moi. La compréhension mutuelle est toujours un avantage avec un nouveau partenaire d'affaires dans ce domaine. Quand il comprend à quel point tu es dangereux, il est moins enclin à t’emmerder et tenter de venir s’en prendre à toi s’il y a un petit accrochage durant un emploi. Bien sûr, certains tentent toujours d’éliminer la concurrence, mais ce n’est jamais une très bonne idée au final. Même dans le monde des assassins, mercenaires et de l’espionnage nous avons un code. Quand un des nôtres tente de trop supplanter les autres, il finit par en payer le prix final. J’avais vu ce genre de chose arriver bien trop souvent. Autant rester modeste, faire le boulot et passer à autre chose pour vivre un autre jour. « Il ne faut jamais se fier à la logique mon Baba Yaga. La confusion est une très bonne arme. » Je répond à sa question d’une manière détachée comme si nous parlions de la pluie et du beau temps.

Sans vraiment trop d’effort, un des voyous qui avait eu la malchance de survivre la première fois se relève en criant mon pseudo au complet ce qui me fait rouler des yeux. L’homme en face de moi est plus rapide sur la gâchette et l’abat rapidement avant de serrer son arme. Je ne bouge pas d’un pouce alors que la balle me frôle pour aller se loger directement dans sa cible avec une précision mortelle. Je peux entendre le corps de l’homme s’effondrer pour de bon cette fois. Je range à mon tour mon arme alors que je marche vers le corps d’Armani qui se trouve toujours entre nous deux. - "Du coup c'est qui CostardMan et ses sbires ?" Je me penche nonchalamment vers le corps en fouille ses poches pour lui prendre son téléphone portable dans lequel j’insère un petit objet qui me permettra de lui voler toute ses données pour par la suite en faire le tri une fois de retour chez moi. « Vous savez, juste quelques hommes qui n’aiment pas se faire dire non par une belle femme. Mais bon, ils m’ont rendu la tâche tellement plus facile. » Une fois le téléphone vidé de ses données, je le remet dans sa poche et me relève. « Passons à ce pourquoi vous êtes ici maintenant. Je sais que vous cherchez des informations sur les membres d’un petit groupe qui tente de faire s’effondrer la mafia irlandaise de l’intérieur. » Je m’éloigne du corps de quelques pas en gardant mes yeux sur Baba Yaga. Je sors un petit objet d’une des nombreuses poches de ma veste tactique, oui Yelena avait raison, les poches c’est toujours une bonne chose d’en avoir beaucoup, et lui montre. « Il me fera bien sûr plaisir de vous donner les informations en échange du paiement initialement discuté. »

ft. John Wick

J’aurais vraiment aimé avoir une mission simplement et sans aucune complications pour une fois. Oui j’ai l’habitude à ce que tout devient merdique. J’avais combattu un tas de trucs aussi insolites que improbablement aux côtés d’hommes et femmes ayant de grands pouvoirs ou capacités avec seulement des armes à feu, mes widow bites ainsi que mes bâtons. Pendant des années, j'ai couru sans me soucier sous les balles et au travers des explosions revenant avec toujours un minimum de dommage sur mon corps. J’avais passé une vie à m'entraîner pour être la meilleure assassin, puis agent de terrain et finalement un héros pour le peuple de la terre. Dans toutes ses années, je n’avais jamais réellement fait quoi que ce soit simplement parce que je le voulais, mais bien parce que je le devais. Que se soit pour assurer ma survie ou parce que je pensais devoir le faire pour expier des années de mauvaises actions. Au final, ça revenait du pareil au même.

Arriver dans cet endroit après avoir pensé que je sautais à ma mort sur une planète à mille lieues de chez moi avait remis beaucoup de choses en perspective. Ce soir j’avais franchi une ligne que je m’étais auto-imposer quand j’avais décidé de vivre une meilleure vie. Ne pas tuer. Je devrais plutôt dire tuer quand je ne le devais que absolument ou dans le cas de ce type en particulier, s’ils représentaient un risque assez élevé pour la population et qu’ils méritaient donc de rencontrer leur mort. Tuer des mafieux n’était pas vraiment quelque chose que j’appréciais particulièrement. Je n’avais pas du tout l’intention de faire de moi un Ronin comme Clint était devenu durant les cinq années de blips. Je comprenais ses actions et sa manière de pensée, mais je ne pensais pas pour autant que ça avait été la bonne manière de faire face aux choses… Mais je me voyais mal lui faire la morale alors que j’ai fais bien pire que mon frère d’armes. CostardMan avait connu la fin tragique qu’il avait mérité, mais ce n’est pas pour autant que j’étais heureuse d’avoir appuyé sur la détente même si je ne ressentais pas de regret. Je n’étais plus un assassin sans émotion. Malgré mon conflit interne, je mis tout de côté pour accomplir ma tâche en me disant que je ne ferai plus ça pour très longtemps encore. J’avais un but à atteindre et bientôt, je serai hors de tout ça pour de bon afin de vivre dans des circonstances plus acceptables, moins dangereuses.

Mon contact de ce soir était loin d’être un amateur ce qui facilitait la tâche. Un homme de sang froid et logique en plus de ça. Un être dangereux à se mettre sur le dos en gros. “Sûrement, mais dans ce cas précis, la logique est encore vainqueure.” Je pris ce que je désirais sur le corps de l’homme mort sans vraiment m’en faire pour la flaque de sang qui devenait de plus en plus grande sous sans corps inerte. « Mon vrai surnom est Black Widow. Je n’ai pas besoin de vous donnez la logique derrière le surnom. » Je lève brièvement les yeux vers lui avec un de mes sourires les plus charmeurs que je réserve généralement à mes victimes masculines. Maria aimait l’appeler le sourire de la veuve pour de très bonnes raisons. Mais contrairement aux autres avant lui, je n’avais pas l’intention de le tuer par la suite.

Voulant mettre fin le plus rapidement possible à notre échange ne me sentant pas particulièrement en confiance avec cet homme, ce qui était justifié tout de même. “Ok. Par contre pour la transaction je dois appeler l’intermédiaire.” À ses mots, j’hochai la tête tout en m’éloignant avec la clé USB toujours dans les mains bien décidé à ne pas donner celle-ci sans mon paiement promis. J’avais des normes et je n’étais pas une débutante. J’écoutai sa conversation avec son client d’un oreille attentive alors que je regardais autour de nous. Ce que j’entendais ne me plaisait pas du tout et ses paroles ne font que confirmer ce que je pensais. Des idiots qui pensaient pouvoir rouler deux personnes plus que capable de tous les tuer. “Le paiement est “gardé par un autre intermédiaire”, ou autrement dit, une embuscade. Tu viens ou tu veux qu’on se donne rendez-vous plus tard, le temps que j’aille chercher le colis pour te le ramener ?” Je mets la clé dans ma ceinture utilitaire. « Et manqué l’occasion de leur offrir la morsure de la veuve pour m’avoir fait perdre mon temps? Ils m’ont déjà mis de mauvaise humeur autant me défouler. » Je fais un mouvement du bras voulant clairement dire à l’homme que je le suis avec un sourire beaucoup plus froid, mais aussi dangereux sur mon visage qu’au part avant. Je viens de passer en mode complètement veuve comme dirait Clint. « Allons faire de leur nuit un cauchemar mon cher Baba Yaga. »

ft. John Wick

Je n’aimais pas qu’on se paye ma tête comme ses gens semblaient avoir penser le faire et j’étais très certaine que l’homme en face de moi aussi. C'étaient des idiots qui avaient offert ce contrat. Ils auraient dû avoir une petite idée de qui ils engageaient en premier lui, mais ils semblaient faire des recherches et s’assurer de ne pas merder avec les mauvaises personnes, celles qui pouvaient clairement vous tuer sans le moindre effort, était devenu quelque chose de trop dure à faire. Et bien tant pis pour eux! Il n’y aurait pas de miséricorde ce soir pour ses hommes qui avaient décidé de mal jouer leur main. J’aurais bien entendu pu simplement laisser Baba Yaga y allé seul, le suivre et intervenir seulement si nécessaire afin de pouvoir avoir mon paiement pour mes fabuleux services, mais non. Je voulais voir la tête de l’homme derrière tout ça quand celui qu’il avait pensé pouvoir dupé reviendrait lui botter le cul après avoir tué ses hommes. Voir quelqu'un au pouvoir réaliser son erreur, supplié avant de s’écraser lâchement alors qu’il lâche son dernier soupir de vie était toujours un spectacle. C’était les seules morts qui méritent d’être soulignées pour moi. Bien entendu, je n’avais pas l’intention de causer un massacre. Mes Widow Bites étaient réglés en mode paralysie et j'espérais franchement que la mort de leur chef serait assez pour remettre les idées en place du reste de ce groupe de voyous.

John semblait être sur la même longueur d’onde que moi quand il s’agissait du sort à réserver. Enfin presque. Alors qu’il me guidait vers sa voiture, une magnifique Mustang qui me fit siffler et que je m'arrêta pour regarder d’un œil appréciateur un court instant. Voir cette voiture me faisait manqué ma jaguar noir. J’ouvris la portière et me glissa sur le siège passager tout en analysant la voiture comme je le fais toujours quand j’entre quelque part de nouveau. « Même si la plupart de ses hommes méritent de mourir, je préfère tuer le moins possible et simplement paralysé ceux qui me semble… le mériter. Je n’hésiterai pas à appuyer sur la détente, sache le. J'espère que cette méthode ne te dérange pas trop. » S’il voulait tous les tués une fois que je serais parti, il pourrait bien faire ce qu’il voulait, mais je ne pouvais me permettre de tuer sans réfléchir. J’avais été façonner pour le meurtre, mais je ne voulais pas n’être que ça, une tueuse sans pitié, sans coeurs, sans état d’âme. Je devais d’être plus et bientôt, j’allais pouvoir enfin tout mettre derrière moi une bonne fois pour toute. J’étais décidée à le faire pour vrai et non pas seulement y réfléchir. L’anneau était mon rappel constant de la promesse que j’avais fais à la femme que j’aimais de tout mon coeur.

Le trajet se passa en silence alors qu’il était concentré sur la route et que, pour ma part, je prenais le temps de me faire des points de repère histoire de savoir dans quelle direction, quartier, rue nous allons. J’étais bien consciente que t’en que nos objectifs allaient dans le même sens, l’homme en costard noir ne se mettrerait pas au travers de mon chemin et vice versa, mais je me tenais toujours prête à ce qu’il montre un autre visage que celui qu’il m’avait d’abord présenter. Trop souvent on avait tenté de me tromper et maintenant, je m’attendais toujours au pire des gens autour de moi. Plus nous approchions, plus je reconnaissais l’endroit pour y être venu sous le couvert de la nuit à quelques reprises par le passé. Est-ce possible qu’au final ses hommes n’étaient pas après moi pour un simple non, mais bien dans l’espoir de me voler les informations avant que Baba Yaga ne mette la main dessus. Tout semblait aller dans ce sens. - “Tu es plutôt dans la discrétion au vu de ta tenue, je me trompe ? Si c’est le cas, on peut avoir un certain avantage en les prenant en tenaille. Il y a deux entrées de service là où on va, une au sous-sol et une autre au niveau du toit. Tu choisis quelle entrée ?” Je hoche la tête dans un premier temps pour signifier qu’il ne se trompe pas sur le fait que je suis plus une personne discrète. Je regarde la boîte de nuit de loin, étudiant chaque détail de ce que je peux voir d' où l'on se trouve en ce moment. « Le toit est une meilleure position pour moi. Je suis plus légère, plus petite et plus furtive. Je n’aurai aucun mal à entrer par là. Dois-je chercher quelqu’un en particulier une fois en position ou attendre un signe de ta part avant d’agir? » Une partie de moi avait l’impression d’être de retour en mission au côté de Clint. Ce n’était pas mauvais, mais c’était aussi très étrange comme sentiment.